Fouillez-nous si vous osez !

Il était indéniable, l'avenir de Uzumaki Universa était funeste. Shimazu en était conscient et il ne se battrait pas contre cet avenir malheureusement mérité. L'homme était dorénavant certain que les deux Kumojins étaient seules, le rouquin connaissait les énergies environnantes. Face à cette provocation ridicule, il répondit :


L'homme parlait clairement de l'esclavagisme passé du clan... Ancien esclave de Kaguya Mishi, il était plus conscient de cette vérité et il aimait en jouer.


Hors de question que des membres de cet endroit vienne à souiller l'âme de Universa, Shimazu n'hésiterait pas à emporter les deux femmes avec lui.

Tu bougeas doucement les doigts et ton loup fait de glace se mit à avancer doucement vers le nouvel arrivant. La bête ne dégageait pas la moindre agressivité, si celui-ci était de chair, certaine aurait même pu confondre son comportement avec celui d'un chien. Tu soufflas, lasses de cette situation, visiblement privé de tuer celui qui venait d'insulter ta jumelle. Tu ne pouvais l'avouer ouvertement, mais cet Uzumaki avait raison, si tu venais à souiller le sol du sang d'Universa, bien que tu ne désobéirais pas directement aux ordres, tu savais que cela ne plairait guère à Hidemi. Tu avais tendance à laisser trop de morts derrière toi... Et ça, Hidemi le savait également...



Tu te montrais amusé, échappant un léger gloussement face à ce qui te semblait être une réelle ironie. Dans ton esprit, chaque traître se devait de périr. Ton regard se posa quelques instants sur ta sœur, qui avait toujours le tranchant de son kunaï posé sur la gorge du rouquin. En vain, finalement... Tu claquas des doigts de manière quelques peu théâtrale et ton loup, qui venait de s'asseoir au pied de Shimazu, se brisa en plusieurs morceaux, formant ainsi un tas de glace pillé.

Je détestais les Uzumaki, toujours à vouloir jouer aux plus malins, à faire des réflexions plus ou moins camouflé sur leur ancienne condition d'esclaves... Ils étaient tellement plus utiles quand ils faisaient la cuisine... Il essayais de nous manipuler, de protéger ce soit disant déserteur. Quel genre de village protégeait ses déserteurs...



La lame du kunai appuyait un peu plus sur la gorge de Universa, et du sang commençait à perler à différents endroits, il me tenait tête ! Je ne supportait pas qu'on puisse me tenir tête !



Je le regardais et dit.



Je lançais un petit rire moqueur en disant République, c'était tellement ridicule... Mais bref...

Shimazu ne bougeait pas d'un pouce, mais il n'était pas venu sans se préparer... Tout au contraire...


Le roux se permettait de jouer la carte de l'agression verbale, il savait pertinemment qu'il était préférable d'agir ainsi face à des membres de ce maudit pays. L'homme connaissait les membres de ce clan via quelques rumeurs des Kaguya... Il savait qu'ils étaient particulièrement hautains, belliqueux et fiers... Ils n'aimaient pas la faiblesse et se baisser face à eux était bien plus dangereux que de s'y opposer.


L'homme réajusta alors son col.


Il se mit à observer les deux femmes avec un certain dédain :

Des paroles, trop de paroles. Si cet interrogatoire était marrant à son commencement, désormais celui-ci était ennuyant. Tu soufflais en lançant ton mégot au sol. Ton visage en disait désormais long sur ton ressentit concernant cette situation.



Tu fis les quelques pas qui te séparaient de ta jumelle. Et tu vins te poser dans son dos, ton visage appuyé désormais sur son épaule.



Tu regardais droit dans les yeux Shimazu. Tout en continuant de parler à Raika.



Tu osais négligemment les épaules. Tu étais entrain de défier la mort... Une fois de plus...

Pfff les Uzumaki... Je ne pouvais plus tuer celui qui était au bout de ma lame, et en plus nous étions au même point quand à la situation de Kohana. Je faisais un petit sourire arrogant à L'Uzumadono avant de retirer mon Kunai et de le ranger, la tension de la situation baissait petit à petit.



L'un des deux mentaient, et je pensais savoir lequel. Il était plus aisé de le faire pour un homme en liberté que pour un homme attaché, la peste Miwaku était sans aucun doute à Konoha. J'avançais pour quitter les lieux, et en arrivant au niveau de ce Shimazu je m'arrêtais et je dis sans tourner la tête...



Il venait de me priver du plaisir de tuer, et de faire souffrir, et de nous priver d'informations précieuses sur la suite de notre traque. Je quittais alors la pièce en compagnie de ma soeur dans le but de rejoindre Hidemi, je regardais Reika avant de dire.