Le nez dans les bouquins

J'avais dit cela sur le ton de plaisanterie, mais Kenshin semblait tout de même trouvait mon idée fantastique. Je lui lançais alors un petit sourire amusé. Quel drôle de monsieur était-il ! Beaucoup d'adultes auraient trouvé cela irresponsable d'emmener une jeune fille sur le haut des arbres, mais lui paraissait se détachait de tout ça. Peut-être que tous les forestiers étaient ils comme lui ? Proche de la nature ces derniers devaient aborder la vie bien différemment que nous autres quotidien citadins de Konoha ? Enfin…



Maman s'inquiète beaucoup pour moi. C'est sûrement son côté maternel doublé de son côté infirmière qui la pousse à agir ainsi. Mais bien que je trouve cela mignon cela me paraît parfois un peu lourd et oppressant. Mais comme me le fais remarquer Kenshin, je profiterais de sa présence pour lui demander !

Je poussais alors la porte en bois coloré en rouge, déposa mes getas à l'entrée et invita Kenshin d'un mouvement de tête à faire de même.



La maison n'était guère bien grande. Constitué de 2 chambres, d'un salon, d'une salle à manger et d'une salle d'eau, il n'était guère facile de garder un peu d'intimité. Néanmoins, cela ne nous dérangeait pas plus que ça. Après tout, on n'avait pas grand-chose à se cacher...

Cette maison je la connais depuis toute petite. Papa se l'était vu offrir il y a bien longtemps par... je sais plus qui. Son histoire me paraissait un peu floue et les circonstances de l'achat me sont toujours un peu inconnus. Je n'ai d'ailleurs jamais voulu en savoir plus dessus.

Enfin.... Cela ne change pas au fait que j'ai grandi avec cette bâtisse et que je m'y suis attaché. Je l'ai habillé avec goût et je l'ai soigné quand elle en avait besoin... Bref, pour l'instant je m'y plaisais et je ne ressentais pas forcément le besoin de changer... Du moins pour le moment !



Kenshin à mes talons, je lui indiquais de me suivre. Traversant le minuscule vestibule, nous eûmes tôt fait de déboucher sur la cuisine. Ma mère, pointée devant la gazinière, attendait tranquillement que l'eau bouille dans une casserole. Elle leva la tête et fit un petit sourire à la vue de l'Uzumaki derrière moi.

Malgré la trentaine dépassé depuis un bout de temps, elle semblait ne pas vieillir. Les cheveux noirs, que j'ai hérité, attaché en arrière, un tablier de cuisine aux hanches et son fameux nœud de papillon rouge offert par papa, je la trouvais toujours aussi magnifique. Seuls ses cernes, signe du travail acharnée à l'hôpital, venait ternir son beau visage.



Elle n'était guère surprise. Elle avait l'habitude après tout. Chaque semaine, je ramenais une nouvelle personne ici. À ce train-là disait papa, tout Konoha connaîtrait ma maison ! Soucieuse, je m'occupai alors des présentations.



Elle afficha un petit visage étonné et curieux. Puis du doigt elle fit ce que tout bon hôte proposerait à son invité :



Ah la gentillesse de ma mère, je n'en attendais pas moins d'elle !

Répond le Uzumaki serein. Il entrait donc ensuite dans la maison de la jeune fille, déposant ses getas à l’entrée comme elle. D’un regard rapide il observa la maison tout en suivant Nami.



Dit il avec un sourire. Il suivit la jeune fille jusqu’à la cuisine et découvrit avec plaisir sa maman. Plutôt jolie! Bon. Il préférait les blondes et notamment la Hokage mais la maman de Nami était tout de même charmante! Ses livres toujours sur les bras, il sourit à la mère.



Répète t’il.



Explique t’il. Parce qu’il se disait que peut être sa présence pourrait paraître quelque peu suspecte à sa mère.



Ajoute t’il avec un sourire aimable. L’invitation à manger le surprit un peu. Après tout sa maman le connaissait à peine. Était elle déjà tombée sous sa charme? Oui ça devait être ça selon le Uzumaki.



Répond t’il poliment toujours souriant. Il regarde ensuite la petite Nami et se penche vers elle.



Lui demande t’il gentiment en posant ses yeux sur les bouquins qu’il tenait toujours.

Maman esquissa un sourire en direction de l'homme lorsqu'il justifia sa présence ici.



L'avais-je remercié ? Je ne crois pas non. À ma connaissance, ce n'était qu'un échange de bon service. Il m'aidait à porter mes livres et en échange, il avait un rendez-vous en tête-à-tête avec Sora ! Mais ma mère ne voyait pas cela sous cet angle, la politesse était un point important et elle m'avait éduqué ainsi.



Je me tournais rapidement vers l'Uzumaki et m'inclinant à 90°, le front touchant les livres que je portais, je criai :



Face à ma réaction pleine d'énergie, le rouquin commenta d'un sourire aimable ma façon d'être : motivé et pleine de vie. Était-ce donc comme ça que tous les gens me voyait ? En tout cas, je gonflais fièrement ma poitrine tandis que ma mère rétorquait d'un rire similaire au mien :



Elle me pinça affectueusement la joue droite pendant que je grimaçais, les sourcils froncés :



Boudeuse un instant, je repris vite sourire lorsque Kenshin accepta la proposition de ma mère. Sautant d'excitation, je lâchai un :





Le client est roi comme on dit ! Mais alors que je lui indiquais du menton la direction de la salle à manger, ce qu'il n'y avait pas forcément pas besoin de faire dans une si petite maison, il me demanda où mettre mes fameux bouquins. C'est vrai que ça devait commencer à faire lourd même pour un homme de sa trempe !



Porteur jusqu'au bout ! Et puis c'était un bon moyen de lui faire visiter la maison non ? Bon il n'y a vraiment pas grand-chose à voir, mais bon...

Quittant la salle à manger, l'homme à la crinière rousse dans mes talons, je bifurquais sur la deuxième porte (la première étant la chambre de mes parents) . Les mains occupées à porter mes 3 livres, je poussais cette dernière sans ménagement du coude qui s'ouvrit sans le moindre grincement.



Les gens pensaient toujours que contrairement aux garçons, nous filles, avions le sens du rangement. C'était faux ! Et la pièce dans laquelle je dormais en était la preuve. Vêtements par terre, livres traînant un peu partout, shuriken d'entraînement fiché dans le mur.... Bref... C'était le désordre. Maman avait abandonné l'idée de me la faire ranger, car sitôt fait, je remettais, sans même m'en rendre compte, de nouveau le bazar. Cependant, malgré cela, je mettais un point d'honneur à ce que cette pièce sente bonne. Encens, bougie aromatisée posées sur mon étagère, diffusée continuellement une odeur de fleurs d'oranger à travers ma chambre.



D'ailleurs où d'autre est-ce qu'il aurait pu les déposer ? Mes placards et tiroirs regorgeaient d'affaires et de souvenir d'ancien amis. Oh cela me faisait d'ailleurs penser qu'il fallait que je lui montre un truc ! Un truc il allait sûrement lui plaire...



Ah, cela allait devoir attendre je crois ! Jetant sans ménagement mes livres sur mon lit, je sortis précipitamment de la pièce.



Criais je déjà dans la cuisine.
Je m'emparai d'un plateau, mis les trois bols de nouilles préparés par ma mère, puis posai 6 baguettes suivies de 3 verres.





Olala qu'est ce qu'elle pouvait s'inquiéter pour rien ! Je peux être maladroite, mais tout de même faut apprendre à me faire confiance ! Dire que j'allais devoir lui demander la permission d'accompagner Kenshin en haut d'un arbre…. Ça promettait d'être compliqué !

Nous pénétrâmes toutes les deux dans la salle à manger et attribuant à chacun son bol de nouille, je pris place à genoux, à côté de Kenshin et en face de ma mère, devant la petite table.

Répond l’Uzumaki poliment. Il sourit à Nami quand elle le remercia. Cependant les titres le dérangeait un peu en règle générale. Bien sûr c’était la politesse qui commandait à la jeune fille de lui servir du Kenshin-San, mais vraiment pour lui ce n’était pas important. C’est donc dans un nouveau sourire affable qu’il lui répondit.



Elle le menait ensuite à sa chambre pour déposer les livres. Il eut tout de même un léger choc devant le bordel parce qu’il n’y avait pas d’autres mots… observant rapidement la chambre un sourcil arqué il se mit à rire discrètement. Vêtements, livres, shurikens dans le mur…Au moins ça sentait bon dans cette chambre.



Demanda t’il à la jeune fille avec un clin d’œil en regardant les shurikens fichés dans le mur. Finalement il se rendit jusqu’au lit pour y déposer les livres qu’il tenait jusqu’alors en mains, se massant un peu les biceps ensuite. C’est que ça commençait à peser… Il rejoint ensuite Nami dans la cuisine avant de s’installer à la place qu’on lui avait indiqué avec une inclinaison de buste polie, observant par la suite la jeune fille énergique mettre la table avec un regard amusé. Une fois servit, Kenshin remercia Nami d’une inclinaison de tête et d’un sourire.



Dit il en humant le bol. Attendant que ses hôtes du soir n’entament leur bol pour l’entamer à son tour. Et ça n’avait pas l’air que délicieux! Ça l’était! Se délectant un instant du repas il finit par dire.



La complimenta t’il enchanté de ce repas. Et tant qu’il pouvait en placer une, il demanda à la mère de Nami.



Un autre petit compliment sur sa cuisine pour la jolie Mitsuha. Après tout peut être était elle réellement cuisinière après tout? Dans le meilleur des cas il aurait vu juste, et dans le pire des cas il s’étonnerait de ses talents culinaires et elle serait sans doute ravie que son invité du soir apprécie sa cuisine.

Drôle de manière. J'avais été éduqué dans le respect de la hiérarchie, oublier ces suffixes allez me prendre du temps. Mais puisque j'avais son accord alors pourquoi pas ?

Alors que nous pénétrions dans ma chambre ou plutôt dans le bordel qu'était ma pièce, je rigolais à la petite pique de Kenshin.



Suite à cela, je vins mettre le couvert de façon précipitée avant de m'asseoir à côté de l'Uzumaki. Les compliments sur la nourriture de ma mère ne tardèrent pas à tomber. Maman avait toujours été une grande cuisinière et j'avais eu la chance d'acquérir un peu de ce don, mais ce n'était rien à côté d'elle. Papa disait parfois que la première chose qu'il avait regardée chez ma mère était le bol de nouille qu'elle lui avait servie. Avant d'ajouter devant le regard vexé de maman qu'il plaisantait (bien que je doutais qu'il ai dit la vérité) !



Répondais-je la bouche pleine à la place de ma mère.

Cette dernière dont les joues commençaient à rougir lâcha un petit rire :





Ah maman.... Toujours trop humble ! Quand j'y pensais, elle aurait pu facilement se faire une place dans la restauration à Konoha, mais elle aimait trop son métier. Du moins, elle se sentait plus utile pour le village à l'hôpital qu'au fourneau. Ce qui était naturellement compréhensible.

Alors que j'engloutissais ma soupe, ma mère, intriguée plus tôt par le métier de forestier, fit part de ses interrogations.

La compagnie de Nami et de sa maman était très agréable et Kenshin passait une excellente journée . Il en apprenait un peu plus sur elle tout en dégustant cette fabuleuse soupe tranquillement. Il remarquait que si sa mère était bien plus calme de nature que Nami, elles avaient quand même quelques traits en commun. Notamment le rire, mais aussi quelques mimiques. C’était assez amusant cette complicité qu’il y avait entre elle.



Répond Kenshin toujours souriant.



La complimenta t’il à nouveau. Mais actuellement elle était infirmière de nuit et Kenshin se permettait donc de compatir un peu à son travail. Ça ne devait pas être évident toutes les nuits. Il devait y avoir pas mal de blessés qu’ils soient légers ou plus graves a s’occuper.



A vrai dire il n’en savait pas grand chose, mais les médecins et infirmiers n’étaient pas connus pour avoir le temps de se tourner les pouces. La conversation tournait ensuite sur son propre métier. Combien de temps cela faisait il qu’il était forestier? Oh… un long moment… Il leva le regard vers le plafond bougeant ses lèvres de droite à gauche en pleine réflexion avant de finalement reposer son regard azur sur la mère de Nami.



Depuis le temps il y avait prescription maintenant et il pouvait en parler plus librement qu’à l’époque.



Et en parlant de ça, le moment était idéal pour placer la demande de Nami. Il se pencha donc légèrement vers elle avec un sourire amusé.



Dit il. Sa présence aiderait sans doute à apaiser les craintes de sa mère. Ou pas d’ailleurs. Mais à présent elle pouvait mettre un visage sur un nom.

Alors que je finissais mon bol de nouille, je remarquais une certaine empathie de la part de Kenshin. Il avait vu juste : les nuits de maman n'étaient pas de tout repos comme elle le confirma juste après :



Maman parlait juste et bien. Sa dévotion pour son métier était une des raisons pour laquelle je voulais devenir médecin. Toutes les deux avec évidemment Eiko à nos côtés, nous pourrions sauver le monde. Et ça j'en étais convaincu. Toutefois, j'avais encore un bout de chemin à parcourir, à commencer par lire la tonne de livre posée sur mon lit.

Mais bon, avec un peu de volonté tout était possible !

La discussion tourna vers l'Uzumaki et plus particulièrement vers sa profession. Débarrassant, bol et baguette, je ne pus alors m'empêcher d'écarquiller les yeux en entendant sa réponse. 15 ans ? Tant que ça ! C'était presque mon âge ! Pressé d'en apprendre plus je posais dans un fracas la vaisselle dans l'évier avant de me rasseoir aussi vite que j'étais partie de table.



Moi qui pensais qu'il avait dans la vingtaine, je tombais de haut !

Maman d'un sourire mi-amusé me claqua alors gentiment la main :



Je rougissais avant de m'excuser légèrement gênée par mon comportement inquisiteur.



Voyant un échappatoire à cette situation inconfortable je ne me fis pas prier pour demander, comme le suggérer si bien mon voisin de table, au sujet de notre future expédition.




Tout en essayant de décrypter son visage impassible, je me lançais dans ma requête :





J'affichais un petit sourire crispé et mes mains, en dessous de la table, se joignirent, paume contre paume, comme un signe de prière.
Mes yeux se plongeant dans les siens, je vis son doigt rejoindre sa tête pour la gratter puis son regard faire des allers retour entre Kenshin et moi. Sûrement évaluait elle la capacité de l'Uzumaki à me sauver et à me protéger du moindre danger.

Après quelques secondes passé dans un lourd silence, elle déclara enfin :



Je retenais ma respiration. Qu'allait-elle me sortir ?



La question était adressée à nous deux, moi et l'homme à la crinière rousse. Par politesse, je viens donc quémander son avis en premier :

Kenshin eut un léger sursaut quand Nami déposa les bols plutôt violemment avant de revenir. Elle semblait surprise par son âge ce qui ne manqua pas de l’amuser. Sa mère la reprit bien vite, argumentant que ce genre de question ne se posait pas. Elle tenait vraiment à ce que son énergique fille ait une éducation parfaite. Son regard passa de la mère à la fille pétillant de malice, avant de se reposer sur Nami.



Il est vrai qu’il était difficile de donner un âge à l’Uzumaki avec son caractère enfantin et sa propension à bafouer les règles établies. Il regardait ensuite la jeune fille se dépatouiller dans sa demande comme elle pouvait. Un peu maladroite certes, mais tellement mignonne avec son regard de chien battu que sa mère finit par craquer. Enfin à une condition cependant… trouver une troisième personne. Là Kenshin se trouvait bien embêté… Bien souvent il restait à part des autres forestiers. Trop sérieux dans leur travail, trop différents de lui… il était presque devenu un paria parmi eux et quand il devait se rendre en mission accompagné, c’était un calvaire pour son coéquipier que de devoir se le coltiner… Mais après tout la condition était qu’il y ait une troisième personne? Pas forcément un forestier? Et Nami de plus lui tendait une perche qu’il ne pouvait rater. D’un nouveau sourire à Nami il tourna ensuite le regard vers sa maman.



Proposa t’il avec un sourire taquin, bien que tout a fait sérieux dans le ton de sa voix. La mère pourrait surveiller sa fille, profiter d’un beau coucher de soleil en leur compagnie et se détendre un peu avant le travail. Oui décidément le malin Kenshin n’y voyait que des avantages!

36 ans ! Bientôt la quarantaine… Il devait en avoir des anecdotes à raconter ! Je lui aurais bien demandé de m'en raconter, ne serait-ce qu'une, mais il valait mieux être patiente et attendre encore un peu, car si notre escapade en pleine nature se réalisait alors il pourrait m'en contait une du haut de la cime d'un arbre !



Puis suite à ma demande, j'écoutais la réponse de ce dernier face à la condition que maman avait imposée. Je lâchais alors un sourire amusé lorsqu'il proposa à ma mère de nous accompagner. La connaissant, je savais d'avance ce qu'elle allait y répondre !



Elle finit sa phrase d'un petit rire avant que je ne saute sur l'occasion pour introduire ma récente rencontre à Kenshin :



Je lui jetais alors de gros yeux doux de chats, une technique connue par la plupart des enfants dont les adultes semblaient en être les principales victimes….

Kenshin écoutait la réponse bien trop prévisible de la mère de Nami. Un petit sourire s’afficha sur son visage. Elle ne s’en tirerait pas aussi facilement voyons. Pas avec le Uzumaki.



Répond t’il avec un sourire taquin. Lui après tout il grimpait constamment aux arbres malgré son âge. C’était une fausse excuse et il le savait. Mais c’était une perche tendue à un compliment. Il n’allait pas s’en priver. C’est ensuite à Nami d’exposer son idée. Ça ne le dérangeait nullement lui, mais qu’en serait il de sa mère? Par une troisième personne, elle pensait sûrement à un autre adulte? Ses petits yeux de chat feraient fondre n’importe quel cœur le plus endurcit et Kenshin ne faisait pas exception à la règle.



S’amuse t’il de répondre.

Il n'en perdait pas une pour faire des compliments pensais je d'un sourire amusé. Je comprenais mieux comment Sona-san avait pu tomber sous son charme !
D'un petit rire amusée et les joues s'empourprant de rouge, ma mère détourna le regard :



Ça c'était sûr ! Je décidais alors de rentrer en jeu. Kenshin avait les armes de la séduction, moi, j'avais celle de l'enfance ! Et il le comprit très vite !
De gros yeux, une voix suppliante, une main implorante lui tenant le bras... Qu'allait-il bien pouvoir y répondre ?



Je ne pus m'empêcher de rigoler avant de dérober son accord et de m'exclamer à demi triomphante :



Elle se racla un peu la gorge avant de hocher la tête en signe d'acquiescement :



Toute contente, je me levais, surexcitée, de table pour lui faire un gros câlin. Il en fallait peu pour me rendre heureuse !
Claquant des mains, je trottinais à la cuisine :

 « Touché! » pensa Kenshin en regardant la maman rougir avec un sourire amusé. Fier de son petit effet, il ne dit rien de plus. Enfin il aurait bien répondu que cela l’étonnait vraiment, mais cela aurait risqué d’instaurer une réelle gêne dans la conversation. Nami continuait son manège et finalement gagnait le droit d’accompagner le Uzumaki après une lutte âpre où elle du utiliser tous ses Jutsu les plus terribles! Bon Kenshin l’avait un peu aidé, mais elle s’était très bien débrouillée de son côté.



Dit il. Le dessert arrivait à présent et après l’avoir dégusté sur une ambiance tout aussi bonne qu’à son arrivée, Kenshin une fois le repas terminé se leva et remercia Nami et sa maman avec une inclinaison du buste.



Il posa ensuite sur la tête de Nami et l’ébouriffa un peu en souriant.



Il repartira ensuite, regagnant tranquillement ses appartements.