Les compétences de Nami sont un atout pour notre équipe. N’importe qui rêverait d’avoir un médecin et ce n’est pas mon frère qui dirait le contraire. Ces capacités révélées me rappellent notre rencontre avec ce jeune camarade prometteur, Daiki. Un futur médecin avec qui nous avions espéré tisser des liens, d’une part pour sa gentillesse et d'autre part pour ses connaissances dans le domaine de l’Iroujutsu.
Mais nous sommes loin des portes de Konoha, loin de mon frère et de Daiki. Nami nous ordonnait de reprendre nos recherches, ce que nous avons fait sans rechigner. Bon dernier, je veillais à notre sécurité, prêt à me cloner pour ralentir nos ennemis.
En quelques minutes, nous avons atteint une petite clairière. Une zone découverte qui nous poussait à effectuer un nouvel arrêt. Pourtant, elle n’était pas la seule raison de notre arrêt. Nami nous parlait, nous taisions. Elle sentait quelque chose.
Commençais-je à l’interroger d’une voix basse.
Dix minutes passèrent, dix minutes de silence interminable. Tout à coup, le cri étouffé de notre chef nous prévenait d’une présence tant recherchée. Il était là, à côté de nous, prêt à nous surprendre. Sommes-nous les seuls à avoir perçu sa présence ? Ignorait-il notre présence ou étions-nous finalement les proies ?
Affirmais-je d’une voix la plus basse possible.
C’était sans compter l’apparition soudaine de cette bête aux poils durs aux abords de la clairière. Rien à faire, ma décision était prise. Bien caché, je crée un clone de moi-même dans le seul et unique but de le mettre à découvert. De cette manière, j’espérais faire sortir la bête recherché de son terrier et nous laisser l’avantage de l’attaque surprise.
D’un signe de la main, j’ordonne à mon clone de s’éloigner avant de sortir de sa cachette. Suffisamment éloigné, je lui demande de sortir d’un geste de la main. Il s'exécute s’approchant lentement de l’animal aux énormes dents et au nez rond. Une main en avant, on pouvait l’entendre parler comme s’il faisait face à un chien domestique.
« Petit, petit… qu’est-ce que tu fais ici ? Tu t’es perdu ? »
Non, mais… sérieux ? C’est moi ça ?
« Mon clone va nous servir d’appât. »
Dis-je calmement et toujours d’une voix très basse.
Une initiative qui, j’espérais, n’allait pas froisser mes camarades.
Malgré la situation surprenante, je ne baisse pas mon attention et je reste prêt à transpercer ce monstre qui anéanti la faune de notre si belle et dangereuse forêt.