Droit d'asile et message à délivrer

Tu écoutais la première partie de l'histoire de Sayuri. Tu étais désolé de devoir lui faire subir une telle chose. Un traumatisme n'était jamais agréable à se remémorer et pourtant, tu n'avais nullement le choix de comprendre sa vie, si tu espérais la faire rejoindre le village de Konoha.
Ainsi, tu découvris les horreurs que représentaient les traditions Kirijin. Tu avais pu, grâce à quelques livres te forger une idée bien grossière de ce que représentaient ces clans, mais, il était bien plus aisé de comprendre par le récit de personne ayant directement vécu sur place.

De longues minutes passèrent, où tu restas dans un silence de plomb afin de ne pas perturber le récit de Sayuri, mais lorsque arriva la fin, qui se conclut visiblement par l'exil de celle-ci, tu baissas quelques instants la tête.



Tu relevas le visage, afin de la regarder fixement, tes yeux dans les yeux, afin que celle-ci puisse y lire la peine qui t'habitait à cet instant.





Tes mains entourèrent ta tasse de thé afin de profiter de la chaleur que celle-ci prodiguait.

Sayuri voyait que cela affectait le Chikara. Ce n'était pas le but de récolter de la pitié auprès de cet homme, mais il semblait ouvert d'esprit en plus d'être respectueux. Des excuses il en faisait également, alors qu'il n'avait nullement besoin d'en faire selon le point de vue de la Kaguya. Il n'y était pour rien, après tout.


La belle trentenaire souriait à son accompagnateur d'une bienveillance que seule la petite Yû avait déjà vu auparavant. Un sourire maternelle qui se voulait rassurant malgré les belles cicatrices internes que possédait la noble voyageuse. De ce fait, Takehiko-san invitait une seconde fois Sayuri à poursuivre la suite de sa vie et de lui expliquer comment elle en était arrivée à ce stade là avec la petite fille.




Elle jouait avec ses doigts autour de la tasse, nerveusement.




Elle souriait en se remémorant cette scène inoubliable.


Ce que la Kaguya fut pendant de longues années. Elle expliqua par la suite la bonne nouvelle que Kokoru était tombée enceinte, qu'elle avait suivis l'évolution de la jeune enfant durant toutes les années. Bravant le froid pour la retrouver après un kidnapping et qu'une brillante marchande l'a secouru. Et d'autres mésaventures et bonnes aventures qu'elles vivaient ensemble.






Elle se délectait d'une simple gorgée de sa tasse avant de poursuivre.




La trentenaire se pinçait la lèvre inférieur prête à sangloter...




La posa la tasse, s'adossant d'avantage dans la chaise et leva la tête vers le plafond. Ses yeux clos, quelques larmes coulaient.


Un passé qui ne cessait de ronger Sayuri de l'intérieur et comme rédemption, elle choisit de servir sa congénère pour qui elle avait beaucoup d'admiration, malgré leurs disputes fréquentes. Elle inspirait profondément avant de mettre sa tête en avant, usant de son mouchoir brodée pour essuyer ses yeux larmoyant. Sa souffrance se faisait silencieusement, nulle gloussement, nul cri ne sortait de sa bouche.

Tu ne fût guère surpris que la Kaguya accèdent à ta requête. Tu savais pertinemment que le reste du récit serait sans doute à l'image de la première, remplis des horreurs qui pouvait s'exprimer en ce bas monde. Portant à tes lèvre la tasse que tu tenais. La douce chaleur de la boisson se voulait réconfortante. En parfaite opposition avec la suite du récit. Enfant et adulte, nous étions tous égaux lorsque le malheur venait frapper à notre porte. Le récit en était la preuve. Des gens qui firent preuve de bonté trépassai dans l'indifférence général.


Tu ne pus d'ailleurs, à ce moment précis, t'empêcher de portée un regard bienveillant et remplis de compassion à l'égard de la jeune Yû. La vie n'avait pas été tendre avec cette dernière. Pourtant la joie de vivre innocente brillait toujours en son sein. Preuve de la persévérance de la femme qui s'entretenait avec toi.
Reposant le petit récipient sur la table. Tu pesé évidemment chaque mot que tu allais prononcer. Pris de compassion pour cette dernière, tu ne pouvais l'exprimer simplement sous peine de de dépeindre une pitié qui n'avait pas lieu d'être envers cette femme. Sayuri trouvait être une femme portant un bien lourd fardeau aux vues des blessure psychique dont elle souffrait sans doute en silence depuis bien longtemps. Les remords était un poids bien lourd à porter dans une vie humaine. Toi-même t'efforçant dans n'avoir le moins possible.

La demande de la Kaguya te pesait sur les épaule et pourtant, il était même probable que tu eusse envisager une tel possibilité. Offrir la sécurité à Sayuri et Yû te semblait alors comme une évidence. Cependant, il fallait œuvrer avec les différente loi du visage et tout ceci ne serait pas chose aisée. Pour le moment, ton objectif se trouvais devant tes yeux.

Sayuri voyait bien le regard aimant de son hôte en direction de l'ancienne table où se trouve Yû actuellement. Un regard paternel se voulant protecteur envers la fillette qui mangeait certainement ses bonbons de l'autre côté durant notre discussion entre adulte. La bonté de cet homme n'avait d'égal et la Kaguya appréciait énormément les attention portées envers l'enfant. Son instinct maternel la fit sourire bêtement aux mots du Chikara.


Sayuri se demandait tout de même ce qu'Emi avait pu écrire sur sa lettre pour que Takehiko-san demande le passé de la trentenaire, ainsi que celui de la jeune fille.


Cela gênait la fumeuse de Kiseru, mais après avoir prit une grande inspiration elle se lançait.






Elle s'arrêtait nette avant de reprendre.


Jusqu'à ce que cet homme se réitère et s'enfuit à la découverte de son pouvoir.


La belle femme n'était que peu certaine que sa demande soit accepté, mais elle l'espérait au fond d'elle-même, le sourire aux lèvres.

Tu feintas la surprise à la demande de la femme Kaguya. Ton intérêt pour son histoire était à la fois un mélange de curiosité, et un besoin naturelle afin d'accéder à la demande particulière d'Emi. Tu savais pertinemment que ce ne serait pas facile et que tu ne possédait pas ce pouvoir décisionnel au sein du village. Tu ne doutais cependant pas de trouver rapidement une solution. La kaguya pouvait très bien devenir une collaboratrice à l'avenir. Il serait plus simple de faire s'installer l'enfant de manière pérenne au sein du village. Mais tu n'avait pas le temps de t'en occuper personnellement et tu doutais que cette dernières souhaite se détacher de sa "mère" adoptive.


Venant pinçait légèrement ton menton, tu feins de nouveau de te perdre dans tes réflexions. Alors que tu avait maintenant un plan tout trouvé qui devrais être intéressant pour tous. La Kaguya, Konoha et toi-même évidemment.


Konoha avais déjà fait preuve de clémence et recueillis des étranger par le passé. Ce serait, certes une procédure difficile, mais rien d'insurmontable pour le fin marchandeur que tu est.


Une question qui n'en étais pas une. Au vue de leurs récits. Tu ne doutais de leurs proximité. Se serait dévastateur pour l'enfant de les séparé. Un actes cruelle qui la marquerai à vie. Mettant définitivement fin à l'enfance.


La vie à l'extérieur pouvait être mortelle. La Kaguya pourrait très bien mourir dans l'indifférence générale et personne n'irais la chercher. Excepté Yû qui l'attendrais sans doute bien trop longtemps.

Plus la Kaguya écoutait les explications de Takehiko-san et plus elle comprenait qu'il serait cruel d'enlever à Yû son dernier lien de parenté en ce bas monde...


Ce qui voulait dire que la petite fille serait refuser à Konoha, alors ? Sayuri ne se sentait pas très bien à cette terrible nouvelle, mais son charmant compagnon n'avait pas encore fini et lui proposait une autre solution.




Au fond si cela permettait à sa fille de pouvoir s'épanouir elle était prête à s'intégrer et à fournir tout les efforts du monde, mais d'un autre côté la trentenaire ne pouvait abandonné Emi qui faisait certainement copain-copain avec les vampires !




Au fond, la Kaguya était perdue et son regard ne le cachait pas. Une question persistait toujours dans son esprit:


La belle Kaguya insistait encore une fois et puis le Chikara lui avait promis après qu'elle donnait tout les détails de sa vie !