Cap ou pas cap ?

1

        L'index pressé contre la sonnerie, certifiant le petit bouton de son empreinte, l'enfant attendit. L'exaltation, chef d'orchestre, ses deux arpions jouèrent les tambours dans un rythme soutenu par les claquements de sa langue. La cacophonie prit finalement fin sur le rhumatisme des cieux.

        La coupole grisâtre au-dessus de Konoha humecta le rouquin. Il s'offrit ainsi l'hospitalité sous le porche d'entrée et son doigt vint se confronter une seconde fois au producteur de drelin. L’éventuelle absence de la gamine dont il était venu requérir la compagnie sillonna son esprit, mais ce fut sans plus.

         Persistance et patience eurent décisivement le dernier mot. Les pupilles de l'enfant se détachèrent de leurs lueurs stoïques. Les zones pilleuses de ses arcade sourcilières remontèrent dans une uniformité rappelant la subduction dont les montagnes naissantes étaient parsemées par la blancheur de ses incisives.

        Et pour cause, l'entrebâillement de la porte était l'amont de l'ennoblissement que subissait le visage de l'enfant.

Dialogue de personnage
« Hey Tetsuko ! »



Publié le 12 Janvier 2022 vers 22h


On sonnait à la porte, depuis un moment déjà. Tetsuko se doutait un peu de qui cela pouvait être, et elle voyait bien par la fenêtre qu'il pleuvait. Malheureusement pour lui, il allait devoir attendre deux petites minutes. Les mains dans l'évier, la jeune fille rinçait une dernière assiette, en pleine vaisselle. Elle avait de la chance, sa mère était sortie. Elle n'aurait pas apprécié qu'elle voit des gens, et l'aurait toisé de ses yeux froids.

Dialogue de personnage
« J'arrive, j'arrive. »


Elle se sécha les mains rapidement sur un torchon, et courut dans l'entrée. Elle ouvrit la porte avec une force qui déplaça un peu d'air, pressée de faire entrer le visiteur très sûrement trempé.

Dialogue de personnage
« Keisuke ! Entre, dépêche-toi, tu vas te mouiller. »


Elle se décala pour lui laisser la place d'entrer.

Dialogue de personnage
« Excuse-moi pour l'attente, je finissais la vaisselle. Comment tu vas ? »

Publié le 13 Janvier 2022 vers 12h

1

        La porte laissa l'enfant y déceler la jeune rouquemoute qu'il était venu chercher. De sa trogne aux perles émeraude, elle refléta sa bénévolence par un pas de côté.

        Tel l'effet de l'hélium sur un ballonnet, le buste du garçon se gonfla. Enorgueillissant un peu plus la carrure qu'il avait adoptée, ses mirettes se fermèrent dans un tiret noirâtre. Enfin, sa main droite s'esbigna dans les tifs siégeant sa nuque.

Dialogue de personnage
« Évidemment que je vais bien ! Ce n'est pas un peu de pluie qui va me tuer ! En revanche, je ne suis pas venu ici pour visiter ta maison, mais pour te demander si tu voulais bien m'accompagner à la cabane abandonnée ? Tous mes amis sont occupés alors je n'ai d'autre choix que de me tourner vers toi ! »


        Dans une tentative d'exhortation, la dernière syllabe fut énergiquement appuyé, signe d'une certaine finauderie enfantine.


Publié le 13 Janvier 2022 vers 15h


Dialogue de personnage
« La cabane abandonnée ? »


Tetsuko n'y était jamais allé. Ce n'était pas vraiment par peur, mais plutôt par ce qu'elle n'en avait jamais eu l'occasion.
Elle jeta un coup d'œil à la maison. Après tout, elle avait presque terminé ses corvées, une petite sortie ne lui ferait rien de mal.

Dialogue de personnage
« Je n'y suis jamais allé. Pourquoi pas ? »


A vrai dire, elle n'aurait pas su dire où elle se trouvait, ni ce qu'il y avait de si intéressant à y faire. C'était une attraction connue chez les jeunes de son âge, mais elle n'était pas vraiment du genre à traîner pour s'amuser. Sauf peut-être quand elle arrivait à voir Akiko, et encore.

Dialogue de personnage
« Pourquoi tu veux y aller ? Qu'est-ce qu'il y a à voir là-bas ? »

Publié le 13 Janvier 2022 vers 15h

1

        Sa curiosité fendue ses lèvres sous la semblance d'une question rhétorique. Dans ce but de la galvaniser, le garçon hocha prestement la tête, ses vagues rousses se levant à chacun de ses mouvements pour se déferler contre la bandelette indigo de son front.

        La bambine éparpilla une dernière fois son regard vers les besognes qui avait trépassé sous son récurage. Puis sa locution adverbiale affirmative fut le résultat d'un poing levé de la part du rouquin.

        Prélude de cette hasardée expédition, des interrogations viscéralement insipides créchèrent les airs. La main du garçon, anciennement draper de sa crinière roussâtre, se décanilla de la partie postérieure de son cou pour s'harponner à l'épaule de son interlocutrice.

Dialogue de personnage
« Les grands disent que la maison est habitée par un fantôme, je veux aller voir s'ils ont raison. Allez suis moi ! »



        Deux formes mouvantes impubères, sillonnèrent ainsi l'asphalte de Konoha. Aucun adulte à leurs côtés si ce ne fut la profusion de gouttelettes dans leurs tignasses rubigineuses. Pas de prohibition. Juste de l'enfièvrement en ce qui concernait le jouvenceau.

        Somme toute, ils amerrirent en face d'un portail aussi rouillé qu'une feuille atteinte d'anthracnose. Seul entrave à l'accès de la bâtisse, qui n'était au passage guère capable de juguler le rôle de baroudeur que s'était enfilé le rouquin, ses mains s'apposèrent sur son bassin avec une hardiesse qui ombrageait la poltronnerie de son visage. Sa mâchoire aussi fermée qu'une mandibule muselée, les franges masquant la fugacité courageuse de son regard, sa voix chevrotante accompagna alors les clapotis de la pluie.

Dialogue de personnage
« Je te fais la courte échelle ? »




Publié le 13 Janvier 2022 vers 21h


Dialogue de personnage
« Un fantôme ? »


Elle avait à peine murmuré ses mots, qui s'étaient échappés de ses pensées. Elle n'était pas du genre à croire aux fantômes, et ce genre d'histoires étaient souvent des légendes que les plus âgés inventaient pour leur faire peur... Ou dissimuler quelque chose qu'ils ne voulaient pas que les jeunes voient.
Malgré tout, Tetsuko se laissa entraîner sans rien dire ; ça ne pouvait pas lui faire de mal de prendre un peu l'air.

Ils arrivèrent à un portail. De toute évidence, personne ne venait jamais ici, tant il était attaqué par la rouille et la crasse. Il ne devait même pas être très difficile à crocheter.

Dialogue de personnage
« D'accord. Tu vas réussir à grimper tout seul ? »


Une fois tous deux passés de l'autre côté, ils furent dans le jardin de la cabane. Ce n'était pas vraiment une cabane d'ailleurs, plutôt une maison, toute de bois fait, à l'allure peu accueillante. Le lierre et les mauvaises herbes grimpantes avaient recouvert toute une partie des murs, ne laissant à leur vue que quelques planches humides. Le terrain l'entourant n'était pas en meilleur état : l'herbe arrivait presque au-dessus des genoux de la jeune fille, le chiendent et les orties se dissimulant entre elles.
Elle pointa une porte qui tenait à peine sur ses gonds, pénétrée d'eau et mangée par les insectes.

Dialogue de personnage
« Ce doit être l'entrée. »

Publié le 15 Janvier 2022 vers 08h

1

        Son creux de main s'affecta de piédestal. Et malgré le ploiement de cette dernière sous le poids de la rouquine, l'enfant se falsifia un impavide portrait dépourvu de l'équerre tressaillement de ses bras.

        Une fois la rouquemoute de l'autre côté, le pouce de sa main à la douleur la moins taraudante se leva tel le pollice verso. Ahanant, il fit alors risette à la question de l'excursionniste.

Dialogue de personnage
« Évidemment ! »


        Il corrobora ainsi ses dires d'un intrépide soubresaut. Ses doigts se cramponnant au zenith de son impedimenta, ses pieds ébranlèrent l’air par la commotion de bourru bruits. Puis finalement hissé tel le halement d’une lourde pièce en bois, son visage esquissa un sourire infatué en plus d’une œillade discrète.

        Gloire ou apogée éphémère, malagauche carcasse, ses pieds s’enchevêtrèrent alors comme les fils d’une amatrice tisserande. Une dégringolade loufoque en résulta et ce fut dans cette situation vaudevillesque que l'enfant leva sa bouille gadouilleuse vers sa coéquipière.

        Il se dressa alors prestement, lui et ses défroques mouillées : maintenant étriquées. Ses rangées de dents fangeuses, s'accordant à la pigmentation de son visage penaud, laissèrent échapper un gloussement mollement.

        Prompt à oublier cette crucifiante anicroche, il acquiesça la courte notation de Tetsuko. Et d'une témérité diffamée par sa récente chute, le garçonnet se fraya un chemin parmi la végétation omnipotente pour atteindre la porte, guère même digne d'un purotin. À coup d'épaule, s’échinant dessus, il s’aperçut d'un haussement de sourcil badaud ressemblant à celui d'un nicodème que cette dernière était ouverte.

        Le furetage à l'esprit semblait enfin débuter. Ses membres se mouvants à travers l'entrée, le rouquin déboucha sur un long couloir aussi majestueux que la canfouine dans laquelle ils se trouvaient. Une carpette pouacre, seul ornement du funèbre corridor, il y posa dessus un premier pas tergiversant. Puis de sa silhouette enfantine, plongée dans l'allure cafardeuse des lieux, il effectua une série de pas sur la pointe des pieds, tel le danseur balais inhibé qu'il aurait pu être.

        Sa main rasant les cloisons écaillées qui évoquaient un charme suranné, ses pupilles se déplaçant au coin de sa cornée pour s'assurer que la rouquemoute qui lui servait de compagnie n'avait point abdiquer à le suivre, il s’assujettit à sa peur pour stopper net à l'entrée de la première pièce. Immerger dans des graffitis à l'allure méphistophélique, un berceau éroder de punaise faisait seul occupant au milieu. Une poupée semblait avoir suppléée le bébé qui était censé y pagnoter.

        Un regard espiègle affiché sur une trogne d'une angoisse caduc, le bambin se tourna vers celle à ses côtés. Fripon qu'il fut alors, son doigt braqua le poupon.

Dialogue de personnage
« Cap ou pas cap de prendre la poupée et de la ramener ici ? »









Publié le 16 Janvier 2022 vers 23h


Keisuke réussit à passer le portail tant bien que mal, sans pour autant éviter un atterrissage mouvementé. Tetsuko s'empressa de venir l'aider à se relever.

Dialogue de personnage
« Haha~ Ca va, tu n'as rien ? Tu as un peu de boue là, attend. »


Elle l'épousseta maladroitement et un peu de terre humide s'éjecta de ses vêtements. Il en avait un peu déchiré certaines parties, et il était encore un peu taché par endroits. Enfin, il était déjà trempé avant d'arriver, et ils n'avaient pas fini de se salir, s' ils exploraient cette cabane.
Ne perdant pas son courage, au contraire, il se dirigea vers la porte qu'elle avait remarquée. Ils marchaient dans les hautes herbes en faisant des grandes enjambées pour éviter de se prendre les pieds dans une quelconque ortie.

Ils entrèrent dans la cabane, vide et silencieuse. L'intérieur était tout autant délabré que l'extérieur : les murs de planches suintaient d'humidité, et le sol manquait de céder sous leur poids à chaque pas.
Keisuke se stoppa arrivé à la première pièce qu'il avait trouvé. Les murs, le sol et le plafond étaient entièrement recouverts de graffitis, marquant des générations et des générations de jeunes explorateurs comme eux. En son centre trônait un berceau, et en son sein une sorte de poupon à la place d'un bébé. D'ailleurs, elle n'était pas mécontente qu'il ne s'agisse pas d'un vrai bébé...

Dialogue de personnage
« Prendre la poupée ? »


Elle la regarda à nouveau. Bah, il n'y avait rien à craindre : cette maison était déserte, et cette mise en scène ne devait sûrement servir qu'à faire peur.

Dialogue de personnage
« Cap ! »


Naturellement, elle passa devant lui et entra dans la chambre. Mis à part quelques grincements de parquets, rien de bien inquiétant pour l'instant. Elle s'approcha du berceau, et vit alors la poupée de plus près...

HRP : Je te laisse me dire ce que je pourrais voir, ou ce qui pourrait arriver après ça...

Publié le 22 Janvier 2022 vers 11h

1

        Elle ratifia son intrépidité par une affirmation. Chose qu’escomptait bien le rouquin qui laissa la pénombre s’enfourner du malingre gabarit de la fillette. Risette sur la bouille et fripon qu’il fût, il la succéda alors à pas feutrés.

        Puis ses membres hauts bringuebalèrent les scapulas de sa coéquipière qui, penchée au-dessus du couffin avait les pupilles focalisées sur le poupon.

Dialogue de personnage
« Bouh ! »


        Satisfait de la boutade dont il en avait été l’origine, ses doigts se refermèrent sur la jugulaire du poupard. Il parut en regardant attentivement, que le plastique salingue du jouet semblait caché un antan joli petit minois que le môme ne tergiversa pas pour balanstiquer d’un coup de tatane. Dans un bruit sourd, le haut se décrocha du tronc qui eût pour résultat de faire apparaître sur le visage de l’enfant une rangée de dent emplit de hardiesse qui semblait énoncer à voix haute : « je suis trop fort ! »

        Mais le spectacle était loin d’être fini, ses yeux s’habitèrent d’une folie dont le frémissement des sourcils qui l’accompagna transforma sa bouille enfantine en celle d’un aliéné. Se penchant vers celle qui avait le malheur de l’accompagner, il se mit à chuchoter : à susurrer.

Dialogue de personnage
« T’ai-je raconté l’histoire de cette maison ? Non ?! Laisse-moi te la conter. Il y a de cela cinq ans, une petite famille résidait dans les lieux. Composé d’un nourrisson de 5 mois et d’un garçon, il s’avéra que ce dernier soit jaloux de l’amour que portait ses parents à son frère. Pris de haine, il mit par vengeance le feu à la maison. Hélas pour lui et heureusement pour ses victimes, les pompiers arrivèrent à temps et tout le monde fut sauvé. Le garçon fut condamné à mort pour tentative d’homicide et tu sais ce qu’on raconte depuis ? Qu’il hante cette maison pour finir son crime !!! »


        Et fut telle que le dénouement d’une pièce de théâtre, un grommellement délétère dont la virtualité eu don de faire vibrer la précaire architecture de la cabane. L’enfant en sursauta jusqu’au plafond, ses filaments corporels redressaient tel le cambrement d’un étalon. Oui, baguenaudant à travers ses jambes sous forme de tremblotement, poltronnerie faisait son entrée en scène.

        Comme patelle fixée à son rocher, ce sentiment ne semblait le quitter. Ses pensées se transformaient vulgairement en élucubration qui périmétrée par une intelligence limitée revêtissait ses dents de claquements.

Dialogue de personnage
« Arghhh !!! »


        Ni une ni deux, il aliéna toute réflexion. Adonnant son corps à l'hémoglobine qui le parcourait. Et ce fut ainsi d'un pas pondéreux, que le bambin à l'esprit absent de discernement couru droit en direction de la source du bruit. Léguant alors à la pièce où il s'était trouvé quelques secondes plus tôt, une compagnie féminine à la crinière rousse...

Publié le 26 Janvier 2022 vers 22h


Dialogue de personnage
« AH ! »


Elle fit un bond en arrière, les sens mit en alerte. Quand elle vit le visage souriant de Keisuke rire de sa blague, elle expira un peu d'air. Elle ne s'y attendait pas, c'était sûr, il l'avait bien eue. Son cœur battait encore la chamade, mais elle arriva à esquisser un sourire.

Dialogue de personnage
« Ce n'est que toi... J'ai eu peur, idiot ! »


Son camarade attrapa le poupon dans le berceau, et après l'avoir inspecté sous tous ses angles, il lui ôta la tête, et pas dans la plus grande délicatesse. Très content de lui-même, Keisuke sourit jusqu'aux oreilles. Il profita de cette expression pour se donner un air terrifiant. Il lui raconta à voix basse pour appuyer son effet, l'histoire de cette maison. Tetsuko n'était pas du genre à croire aux histoires de fantômes, mais être dans cette maison, au cœur de la fable, lui donna quand même un peu froid. La frayeur qu'il lui avait faite n'était pas encore redescendue, et elle balayait les alentours d'un œil inquiet.
A nouveau, un bruit se fit entendre, cette fois les faisant sursauter tous les deux.

Dialogue de personnage
« C'est toi qui a fait ce bruit, hein ? C'est pour me faire peur, c'est ça ? »


Mais à sa tête, la rouquine comprit rapidement qu'il n'y était pour rien. Ou alors il était très bon acteur.
Keisuke se mit en marche d'un coup, ce qui eut pour effet de surprendre encore un peu plus celle qui l'accompagnait.

Dialogue de personnage
« O-où est-ce que tu vas ? »


Pourtant il ne l'attendit pas, et partit devant. Elle se retrouva seule dans la pièce un instant, mais prit sa suite dès qu'elle s'en rendit compte. Elle déboucha à nouveau sur le couloir, où on ne voyait pas beaucoup plus loin que le bout de ses pieds. N'osant parler à voix haute, elle chuchota, hésitante :

Dialogue de personnage
« Keisuke ? Tu es où ? »

Publié le 30 Janvier 2022 vers 22h

1

        Sourd, cécité absolue pour ses pupilles, ses gambettes l'emmenaient vers un inconnu occulte : la pièce du fond , la dernière.

        D'un rythme effréné, le cœur sympathisant d'or avec Thanatos, il s'engouffra dans un bazar sans nom. Rayonnage archaïque, étagères cendreuses, armoires esquintées, opuscule à la couverture suranné... Ainsi, se présentaient à lui les occupants de cette anarchie meublée.

        Le rouquin, dont le suintement du front révélé honteusement une certaine aversion pour la dite exploration, progressa. Ses sens en alerte, prêt à frapper la moindre forme biscornue. C'était une situation saugrenue dont une vision extérieure l'aurait confondu avec un brindezingue.

        Abruptement sa progression se stoppa. Ses pores s'excroissèrent dans un frissonnement glaçant, ses yeux roulèrent de leurs orbites pour se déposer sur la main blafarde aux phalanges décharnées qui se camper sur son épaule.

Dialogue de personnage
« AHHHHH ! »


        Ce fut sur cette vibration aussi stridente qu'un soprano dramatique qu'il tomba en syncope. L'esprit aux prises des Oneirois, le corps inerte.


HRP : Bien que j'ai déjà en tête la suite de notre petite expédition, je te laisse prendre le relais :). A toi de faire marcher ton imagination pour y trouver une explication. Mieux encore si tu ne veux pas t'embêter, tu peux quitter la cabane ! Bref, j'ai hâte !

Publié le 31 Janvier 2022 vers 12h


Les yeux grands ouverts, à la fois pour tenter de percer la pénombre à jour et par stupeur, Tetsuko progressait dans le couloir. Elle allait lentement, un pas après l'autre, vérifiant les alentours à chaque seconde. Elle avait l'impression - rassurante ou inquiétante, elle ne saurait dire - d'être complètement seule. Après tout, elle ne croyait pas aux fantômes, n'est-ce pas ? Ce n'était qu'une vieille maison abandonnée, et la pire chose qu'il pourrait lui arriver était de se faire prendre par une des farces de Keisuke.
En pensant à lui, elle entendit d'ailleurs un cri, malgré son son aigu inhabituel, qu'elle attribua à son camarade.

A présent guidée par le bruit, l'Uzumaki trouva rapidement le chemin de la pièce où il était.

Dialogue de personnage
« Keisuke, tu es là ? Est-ce que tout va bien ? »


Il se trouvait dans une sorte de bureau, ou bien une bibliothèque… ou un débarras. Quelque chose entre tout ça. La porte tenant à peine sur ses gonds qu'elle avait poussé pour entrer avait laissé filtrer un rai de lumière. Étonnée, elle se retourna pour découvrir que la pièce en face de celle-ci comportait une fenêtre, barrée de planches de bois. A travers les interstices passait une faible lumière grise, mais suffisante pour qu'elle distingue ce qui l'entourait.
Sans perdre plus de temps, elle s'avança dans la pièce, non sans faire grincer le parquet. Au détour d'une étagère, elle trouva finalement le jeune garçon. Et la scène qui s'offrit à elle lui fit lever les sourcils jusque sous sa frange.

Un vieil homme se tenait là, observant le corps de Keisuke étendu sur le sol. L'inconnu semblait à la fois désemparé, agacé et proprement surpris de ce qu'il se passait. Tetsuko en était pratiquement au même point. Est-ce qu'il l'avait assommé ? Était-ce un dangereux meurtrier ?

Dialogue de personnage
« Ah ! Que lui est-il arrivé ? Qui êtes-vous ? »

Publié le 06 Février 2022 vers 14h