Son creux de main s'affecta de piédestal. Et malgré le ploiement de cette dernière sous le poids de la rouquine, l'enfant se falsifia un impavide portrait dépourvu de l'équerre tressaillement de ses bras.
Une fois la rouquemoute de l'autre côté, le pouce de sa main à la douleur la moins taraudante se leva tel le
pollice verso. Ahanant, il fit alors risette à la question de l'excursionniste.
Il corrobora ainsi ses dires d'un intrépide soubresaut. Ses doigts se cramponnant au zenith de son impedimenta, ses pieds ébranlèrent l’air par la commotion de bourru bruits. Puis finalement hissé tel le halement d’une lourde pièce en bois, son visage esquissa un sourire infatué en plus d’une œillade discrète.
Gloire ou apogée éphémère, malagauche carcasse, ses pieds s’enchevêtrèrent alors comme les fils d’une amatrice tisserande. Une dégringolade loufoque en résulta et ce fut dans cette situation vaudevillesque que l'enfant leva sa bouille gadouilleuse vers sa coéquipière.
Il se dressa alors prestement, lui et ses défroques mouillées : maintenant étriquées. Ses rangées de dents fangeuses, s'accordant à la pigmentation de son visage penaud, laissèrent échapper un gloussement mollement.
Prompt à oublier cette crucifiante anicroche, il acquiesça la courte notation de Tetsuko. Et d'une témérité diffamée par sa récente chute, le garçonnet se fraya un chemin parmi la végétation omnipotente pour atteindre la porte, guère même digne d'un purotin. À coup d'épaule, s’échinant dessus, il s’aperçut d'un haussement de sourcil badaud ressemblant à celui d'un nicodème que cette dernière était ouverte.
Le furetage à l'esprit semblait enfin débuter. Ses membres se mouvants à travers l'entrée, le rouquin déboucha sur un long couloir aussi majestueux que la canfouine dans laquelle ils se trouvaient. Une carpette pouacre, seul ornement du funèbre corridor, il y posa dessus un premier pas tergiversant. Puis de sa silhouette enfantine, plongée dans l'allure cafardeuse des lieux, il effectua une série de pas sur la pointe des pieds, tel le danseur balais inhibé qu'il aurait pu être.
Sa main rasant les cloisons écaillées qui évoquaient un charme suranné, ses pupilles se déplaçant au coin de sa cornée pour s'assurer que la rouquemoute qui lui servait de compagnie n'avait point abdiquer à le suivre, il s’assujettit à sa peur pour stopper net à l'entrée de la première pièce. Immerger dans des graffitis à l'allure méphistophélique, un berceau éroder de punaise faisait seul occupant au milieu. Une poupée semblait avoir suppléée le bébé qui était censé y pagnoter.
Un regard espiègle affiché sur une trogne d'une angoisse caduc, le bambin se tourna vers celle à ses côtés. Fripon qu'il fut alors, son doigt braqua le poupon.
« Cap ou pas cap de prendre la poupée et de la ramener ici ? »