Diner romantique - Oupas.

J'avais guidé Kazami à travers le quartier des Chikara, les plus argneux lançant un regard perçant à la rousse presque rouge. Arrivé devant ma maison, une somptueuse demeure, héritage de mon défunt, riche et puissant ninja Oncle. J'introduis la clé à l'intérieur et fis entrer Kazami à une table déjà préparée. Je me dirigeai vers la cuisine et mis l'herbe dans la préparation de mes steack et le mis à cuire.

Je vins m'assoir face à Kazami. Il était temps de parler de choses sérieuses, et je le savais. Je redoutais ce moment, mais plus j'en apprenais sur Kazami, plus j'étais confiant.



J'essayais de retarder l'inévitable, mais je me doutais de la réponse de Kazami.

Ils se rendirent tout deux dans une épiceries où les prix faisaient grandir les yeux de la rouquine. Qazea était-il riche ou s'en fichait-il de dépenser son argent dans de la nourriture ? La jeune femme ne fit aucune remarque, ce n'était pas le moment. Tandis qu'il lui expliqua sa passion pour la cuisine, il l'emmena dans sa maison. Passer dans le quartier n'était pas fort agréable quand on était un Uzumaki mais la jeune femme ne fit pas attention aux regards de travers des Chikara au passage.

Enfin ils arrivèrent chez lui et Qazea ajouta les herbes à sa préparation. Cela sentait vraiment très bon et la jeune femme se rendit alors compte au combien son estomac était vide. Son coéquipier se tourna alors vers elle, incertain. Kazami, en tant que femme de caractère, le fixa un instant avant de dire d'un ton ferme :

Je vis Kazami regarder les plats chauffés avec empressement. Elle devait avoir faim, et je devais avouer que moi aussi. Quand je lui parlais du temps de cuisson, je vis Kazami se raffermir. La belle jeune femme avait toujours l'air compatissante mais plus sévère, et me demanda de vider mon sac. Je devais le faire. Je devais lui parler de la puissance.



Je me tus quelques instants avant de me remettre à parler, cherchant les bons mots.



Il fallait que je réfléchisse à un moyen de faire passer la pillule. Peut-être en la complimantant ?

Kazami le laissa parler, déballer tout son sac comme elle le lui avait proposé. Il finit par lui faire un compliment qui ne toucha qu'à moitié la rouquine. Cela manquait de sincérité, c'était certainement pour cela.
Puis elle laissa un silence retomber sur la pièce comme elle le faisait si bien.



Ferme, sans appel, Kazami se la jouait très dure avec Qazea.



Un fin sourire, discret, illumina le visage de la belle. Elle voulait à la fois le mettre en garde mais aussi le rassurer.

La jeune femme me proposa de déballer mon sac. Ce qui me pesait sur le coeur. Je le fis sans hésiter une seule seconde, et lançai ensuite un compliment. La belle et mature rouquine n'eut par l'air de le prendre à coeur, comme si elle était préoccupé par autre chose. J'étais pourtant sincère. Je refusais de parraître toucher, mais je fus blesser lorsque la jeune ninja parlait de ne pas m'emmener en mission, puis m'exlpliquai qu'heureusement elle pouvait réparer mes dégâts.



Alors que je parlais, j'entendis un bruit sonore indiquant que les plats étaient cuits. Je ramenais tout au centre de la table et plaçai les couvertes, joyeux.

Kazami sentait un peu d'amertume dans les paroles du ninja. Peut-être avait-elle été trop dure avec lui. De plus, elle avait l'impression qu'il ne lui avait pas tout dit.

Alors qu'il retournait vers ses casseroles, Kazami prit alors une voix bien plus douce :



Sa gorge se noua. Nakatsu était bien plus qu'un ami pour elle ... Mais il l'avait trahis, et elle n'avait pas eut le choix. Certaine qu'il ne comprendrait pas, elle se tut et baissa son regard. Elle alla s'assoir à table sagement sans oser regarder son coéquipier.

Et si un jour il l'apprenait de quelqu'un d'autre ? Comment réagirait-il ? Et aujourd'hui, si elle le lui disait, que dirait-il ? Essaierait-il de la tuer à nouveau ? Et si l'Hokage, qui faisait tout pour protéger la rouquine, apprenait qu'elle divulguait toute seule ses secrets à n'importe qui ?



Elle fit un petit sourire gêné et pris ses baguettes dans les mains.

Je fus agréablement surpris de voir la magnifique jeune femme se radoucir si rapidement, s'excusant comme quoi Nakatsu comptait beaucoup pour moi. Je ne pus que la remercier par rapport à cet acte de gentilles qui me vint droit au coeur.



Je vis Kazami se terre, comme si elle souhaitai dire autre chose mais que cette information ne voulait pas partir de ses lèvres. Je savais que Nakatsu comptait aussi beaucoup pour elle. Je me sentais mal de l'avoir accusée... Elle ne dit plus rien et baissa son regard, s'asseyant sans me regarder.

Le silence s'installa peu à peu et je décidai de m'excuser également, ravi de savoir qur Kazami avait confiance en moi.



Un nouveau silence s'installa, puis Kazami me dit que le repas avait l'air délicieux. Elle prit les baguettes dans ses mains, puis je fis de même. Je mangeai un bout de steack, le fumet merveilleux qui s'en dégageait émerveillait mes papilles. Je n'avais jamais essayé cette herbe, et il s'agissait apparemment d'une perle rare.

Qazea la remercia et Kazami se sentit encore plus coupable de ne pas lui dire la vérité. Ses yeux fixaient son assiette et ce n'est qu'au bout d'un long moment qu'elle leva la tête vers lui et fit dans une voix qui était presque qu'un murmure :



Ses yeux retombèrent sur son assiette, comme si elle n'attendait pas de réponses de la part de son coéquipier. Elle commença alors enfin à manger.



Elle rigola doucement à sa plaisanterie puis continua :

Kazami se tut pendant quelques instants. Elle pensait sans aucuns doutes à quelque chose d'importants, peut-être ses moments passés avec Nakatsu ? Elle releva la tête et me dit qu'elle revoit mourrir Nakatsu lorsqu'elle ferme ses yeux. Je le savais, elle était elle aussi très affectée par sa mort.

Sans que je n'ai le temps de lui répondre -elle n'attendait visiblement pas de réponse - la jeune ninja se mit à manger. Elle me dit que c'était délicieux, et qu'elle me nommait cuisinier de la team.

Elle me retourna ensuite mes compliments suite à ses techniques médicales très développer.



Puis un détail me fit réagir. Un détail crucial qu'elle avait prononcer il y a quelques minutes.

Kazami leva les yeux vers son interlocuteur. Elle le fixa un instant puis répondit simplement :



Elle n'ajouta rien de plus. Après tout, il n'avait pas à savoir. Personne n'avait à savoir. Et s'il lui en demandait plus, elle ne lui dirait rien. Ce n'était pas ses affaires. Pendant qu'il dormait tranquillement cette nuit là, Kazami elle avait vécu un enfer. Et elle en voulait à tout Konoha pour cela.

La jeune femme continua son repas en savourant chaque bouchée. Finalement, elle avait bien fait d'accepter, ne serait-ce que pour le repas.

Kazami m'expliqua qu'elle était présente lorsque Nakatsu est mort, qu'elle avait interceptée les vampires, qu'elle croyait que je le savais. Après m'avoir expliquer tout celà, elle retournai dans sa nourriture. Je profitai également de la mienne : je m'étais surpasser. J'étais réellement heureux de m'être fait une amie et coéquipière de taille, et d'avoir pu lui expliquer mon problème de puissance. Elle était à présent la seule au courrant. Quand nous eûmes finis de manger, je m'approchai d'elle.



En réalité, j'avais l'air assez béat. Je n'avais rien prévu d'autre après le repas, alors qu'il n'était que vingt-deux heures. J'aurai pu organiser une petite activitée dans le but de nous rapprocher, mais j'avais été tellement omnubilé par ma préparation culinaire que j'avais complètement oublié ce petit détail.

Recherchant Kazami, je sillonnais les rues à la recherche de la belle. Je n'acceptais pas qu'elle sorte sans me prévenir. Je détestais ça. Devoir cuisiner pour deux pour finalement manger seul. Sans rancune, j'avais fouillé dans son carnet de mission. Retrouvant quelques noms... Masato... Qazea... Rien de plus important. Sans difficulté, je retrouvais l'adresse des deux élèves. Premier choix. Raté. Masato n'était pas chez lui. J'avais tout de même regardé par la fenêtre et tenté les pire manœuvres pour apercevoir son lit. Vide.

Après une heure de recherche, je finissais enfin devant la maison du dernier membre de l'équipe. Derrière la fenêtre, j'observais la discussion sans réellement pouvoir l'entendre. Ensuite, sans même penser au respect, je frappais à la fenêtre. Il faisait nuit dehors. Je passais sûrement pour un psychopathe. D'une voix plus ou moins forte, je m'exprimais :