Diner romantique - Oupas.

Kazami sentit son coéquipier se rapprocher d'elle et elle ne pu retenir un mouvement de recul. Il était trop prêt pour elle. Alors qu'elle voulut ouvrir la bouche pour lui répondre, elle entendit un bruit qui la fit sursauter. Elle tourna la tête vers l'origine du bazar et son frère taper contre la fenêtre. Un élan de gêne l'envahit. Pourquoi faisait-il ça ? Pour qui se prenait-il à venir lui mettre la honte de cette façon ? Un peu mal à l'aise, elle fit à Qazea :



Elle fit une grimace et continua d'une petite voix :



En effet le rouquin ne cessait de taper contre le carreau comme si sa soeur ne l'avait pas vu. Kazami lui fit un signe de la main : "oui oui Shimazu je t'ai vu !" en espérant qu'il se calme et qu'il lui laisse le peu de dignité qu'il lui restait.

Alors que je me rapprochais d'elle (chaise y compris) pour lui demander ce qu'elle avait prévu de faire, la jeune Kunoichi s'éloigna. Je comprenais sa réaction : ma mère était comme ça aussi. Elle ne voulait pas être trop près des autres personnes. Sans doutes un sentiment de malaise. Alors qu'elle ouvrit la bouche pour parler, un bruit sourd résonnai. Il s'agissai d'un homme imposant qui ressemblait énormément à Kazami qui souhaitai entrer. Elle s'excusa et me dit qu'il s'agissait de son frère, assez envahissant. Elle me demanda si il pouvait entrer.



Je me levais pour aller ouvrir la porte, mais mis la main sur son épaule d'un air compatissant. Quand il sera entré, je ne pourai plus parler de choses importantes avec elle.



Sans attendre de réponse, je me dirigeai vers la porte que j'ouvris. L'homme n'avait pas arrêté de tambouriner. Il avait l'air d'avoir un fort caractère.

Je l'observais avec un air méfiant. Il osait draguer ma sœur devant moi et il se prenait pour un ami. Il espérait sûrement la mort. Il voulait que je sois son purificateur. Oui, c'était sûrement son désir. Je l'observais avec un air quelque peu énervé. Pour ensuite dire en souriant :



Avec un air quelque peu coquin, son clin d’œil représentait son humour quelque peu spécial. Rentrant dans la maison, il retirait ses chaussures pour ensuite dire :



Après ça, il reprenait son air plus ou moins sérieux pour taquiner discrètement l'homme :



Il observait le lobe du jeune homme tout en mimant une sorte de timidité.

Avant d'ouvrir la porte, Qazea lui partagea encore ses dernières pensées sérieuses. La jeune femme baissa les yeux au sol. Elle ne répondit rien, mal à l'aise d'avouer ses sentiments, mais heureusement le ninja n'insista pas et alla ouvrir à Shimazu.

Kazami se leva et fronça les sourcils, sévère, en regardant son frère entrer. Depuis qu'il était rentré Kazami, qui avait pour habitude d'être seule, était sans cesse entourée de son aîné. Il la surveillait, la sermonnait ... Cela devenait assez pesant.



La jeune femme le regarda avec insistance, puis se rassit à sa place et changea de sujet.



Elle taquina son frère en tirant un peu la langue, elle savait que cela l'embêterait. Mais comme on disait si bien, qui aime bien qui châtie bien !

Je devais être visiblement perturbé. Physiquement même. Je devais rougir comme une pivoine. Ces deux êtres au tempéramment si différents étaient décidés à s'engeuler indirectement via des compliments qui m'étaient destinés. Le grand frère commençait en me disant que nous passions du bon temps, comme si nous étions en train de fleurter. Il enchaîna en me disant que j'étais un bel homme, ma boucle d'oreille étant mignonne, et que j'étais courtois.



Kazami, elle, faisait comme si de rien n'était et contre-attaquai en disant que je cuisinais bien mieux que lui, me faisant encore une fois rougir. Je repris la parole.

Faisant une mine boudeuse, j'observais le petit Qazea avec intention. Un Chikara. Encore. Kazami semblait ne pas réellement faire attention, elle continuait à traîner avec ces ordures. Il était un danger pour elle. Rapprochant mo visage de celui de ce monstre de cruauté, je reprenais :



Il ne comprenait sûrement pas. Il finirait pas. Suite à cela, je me remettais à rire comme un enfant pour répondre aux provocations de Kazami :



J'observais le visage de la Uzumaki, guettant ses mimiques. Qui était cet individu pour lui ? Cédait-elle à l'ennemi ?

Tandis que Qazea rougissait aux compliments des Uzumaki, Shimazu en profitait pour mettre mal à l'aise sa soeur en parlant de ses culottes. Celle ci se leva alors d'un bond, prête à sauter à la gorge de son frère. Mais une force inconnue la retenu. Elle le fixa un instant puis fit :



Shimazu prenait sans nulle doute Qazea pour un imbécile, pour "un Chikara" comme il disait si souvent, et cela agaçait la jeune femme. Elle n'était pas venue pour voir son frère se moquer de son coéquipier. Elle n'était pas venue complimenter Qazea et faire semblant qu'ils étaient amis. C'était faux, ou du moins pas à ce moment.

Le grand frère de Kazami continuait de me dire que j'étais très beau, et celà me mit bien mal à l'aise. Qui plus est, je pensais que c'était faux. Il devait s'agir d'un Uzumaki comme les autres qui se foutait de ma gueule. Un Uzumaki qui n'aimait pas les Chikara. L'homme ignoble se mit ensuite à parler des culottes de sa soeur. J'eus envie de vomir : nous n'étions même pas encore amis, alors comment diable pouvait-il parler devant moi de ça ? Je le regardais d'un air mauvais quand Kazami déclara vouloir y aller. Je la comprenais : nous venions juste de faire la paix et devenir coéquipier, alors pourquoi venait-il tout gâcher ?

Souriant, le jeune homme prenait place sur une chaise. Il se balançait comme un jeune idiot. Il n'était pas simplement là en tant que Uzumaki, mais avant tout comme un grand-frère.



Avec une idée en tête, le frère savait parfaitement ce qu'il voulait. Se limiter à un stupide racisme ? Ce n'était pas aussi simple.

Javais bien compris ce qu'il se passait dans la tête de l'homme Uzumaki à présent. Javais bien compris que ses compliments n'avaient rien à voir avec de la gentilesse. Il n'aimait pas les Chikara comme la plupart des Chikara n'aimaient pas les Uzumaki. Je dû retenir ma rage, trouvant cette guerre entre deux clans du même village complètement futile. D'ailleurs, il refusa de partir à la demande de sa petite soeur, ce ue je trouvais encore plus ignoble. Il s'installa à table et demanda si il pouvait goûter.



Il eut l'air d'avoir une idée en tête et me demanda si Kazami n'était pas trop têtue. C'est moi ou depuis le moment ou il avait parler des petites culottes il faisait de plus en plus de phrases tendancieuses ? Je décidai d'ignorer le côté tendancieux de sa question et de répondre ce qu'il c'était vraiment passé.

Je goûtais ainsi la création du jeune homme tout en savourant au maximum. Bien qu'appréciable, le met n'en était pas extraordinaire. Ceci était simplement dû au fait que sa réputation augmentait au fil des secondes. La perfection ne se fait que via sa réputation. Il est parfois préférable de ne pas goûter à celle-ci. La bouche venant d'être vidée, je reprenais :



Terme plutôt apprécié en cuisine. Une langue provenant d'un peuple lointain d'après les rumeurs. Je reprenais un air un peu plus sérieux sans même observer si Kazami était dehors :



Je me remettais à rire.



Ce peuple était étrange. C'était le second à ne pas paraître futé sans avoir l'air méchant...

Je ne faisais plus attention à Kazami. Était-elle sortie ? Était-elle scotchée devant un tel spectacle ? Mais honnêtement, je m'en foutais. La superbe ambiance installée avec Kazami était partie depuis que son frère était intervenu. Il essayait de se faire passer pour sympathique, mais je savais qu'il me possédait comme une menace. Je décidai néanmoins de jouer également le jeu : le gentil Chikara tout concon. Il complimentai ma nourriture avec un mot peu connu, mais toute personne ayant fait un peu de cuisine connaissais : ce mot permettait de montrer son contentement culinaire, mot venant d'une contrée très éloignée de la notre.

Le jeune homme se mit à me poser nombre de questions en précisant qu'il était un frère protecteur. On aurai pas deviner...