L'appel de Mère Nature

Tomohiko est maintenant devenu un adulte, il passe ses journées à explorer la forêt dans le but de soigner ce lieu de nature et son peuple maudit.

Mère nature avait fini par reprendre ses droits, il fallait s'y attendre à force de maltraiter la nature comme les habitants du Yukan le font depuis des siècles. Les Kirishitan eux avaient subi moins de dégâts que les autres, mais ce n'était que partie remise. Le chemin que son peuple était en train de suivre ne plaisait pas du tout à Tomohiko, les Kirishitan n'étaient pour la plupart que des suiveurs. Les pertes successives de Salomon, Risako et Seth avait rendu le peuple de Tomohiko différent au point qu'il ne se reconnaissait pas en eux. Le jeune homme à la peau d'ébène avait préféré s'éloigner des siens. Il gardait toujours un contact mais ne prenait pas part à leur jeux politiques, préférant s'atteler à une tâche plus noble, une tâche qui devrait être l'objectif de tout son peuple. Le soin de la nature et des maudits.


Comme souvent, Tomohiko se trouvait dans la forêt, l'ancienne forêt de Konoha. Le lieu avait grandement changé et il semblait impossible de retrouver la moindre trace du village au milieu de ce dédale d'arbres, de racines, et de rochers. Le quotidien de Tomohiko était maintenant fait d'attaquer de monstre, de purges de créatures, et bien que son but était de faire revenir des Kirishitan de leur état de Kuromoku, mais le jeune homme n'avait pas encore réussi une telle prouesse.


Assis sur la branche de l'un des plus hauts arbres de la petite parcelle de forêt qu'il avait réussi à explorer, Tomohiko observait les environs. Aujourd’hui il n'était pas réellement venu en chasse de créatures, mais principalement pour faire le point loin des autres, car même s'il ressentait le mal qui régnait dans cette forêt, tous voyaient cela comme une forêt maléfique, même certain Kirishitan. Tomohiko voyait la forêt comme une parcelle de nature en souffrance où Mère Nature n'arrivait pas à reprendre le contrôle.


Dialogue de personnage
« S'ils sont devenu aveugle au point de ne pas voir cela. C'est à moi de prendre la responsabilité des Kirishitan. »



Sur ces mots, Tomohiko sauta de l'arbre pour arriver sur les restes d'un ancien sentier, puis il marcha dans la forêt s'enfonçant un peu plus, essayant de trouver la cause de ce changement de nature. Le Kakusei ne devait pas être le seul élément, sinon le monde entier serait devenu comme ça.

Publié il y a moins d'un mois


Dialogue de personnage
« Il est encore là !? »

De multiples voix résonnaient dans l’esprit de Kalia. Inlassablement, elles se mêlaient, jour après jour, jusqu’à rendre presque impossible l’écoute de sa propre pensée. Pour la plupart, elle n’était qu’un monstre. Pourtant, nul Kirishitan n’était plus proche qu’elle du monde d’Eden.

Depuis toujours, elle avait cherché un lieu sacré. Mais grâce aux paroles de sa tendre mère, elle avait fini par comprendre que ce n’était pas l’endroit qui importait : il fallait d’abord se trouver soi-même pour approcher la vérité. Autrefois prompte à s’éprendre du premier bel homme croisant sa route, Kalia s’était enfin reconnue. Désormais, elle était reliée aux siens, unie à chacun d’eux, jusqu’à ressentir une compassion sincère pour tout être vivant lié au grand réseau invisible.

N’était-ce pas cela, le véritable paradis ?
Un réseau mycorhizien, souterrain, muet et pourtant puissant, où chaque âme pouvait communier. Mais les imbéciles de cet empire de papier ne sauraient jamais le concevoir. Jour après jour, dans leur aveuglement, ils préféraient abattre les arbres plutôt que d’écouter leur murmure.

Revenons à ce misérable Kirishitan. Depuis trop longtemps, il souillait ce monde naissant. Jusqu’ici, nous n’avions envoyé que de rares créatures, espérant qu’il finirait par comprendre la beauté de ce royaume. Mais les yeux des hommes étaient mauvais : là où il aurait pu participer à l’œuvre, il ne faisait que détruire.

Tapie derrière l’écorce massive d’un tronc millénaire, Kalia posa doucement sa main sur la surface rugueuse. Alors, du sol jaillirent des êtres forgés du sang des victimes de l’homme. Les fous de la forêt… créatures singulières, se nourrissant d’énergie spirituelle. Ils n’étaient que cinq, mais il suffisait d’eux pour ouvrir une brèche dans sa défense.

À voix basse, elle murmura :

Dialogue de personnage
« C’est bientôt ton tour, mon ami… »

Dialogue de personnage
« Je… le mange… ? »

Ils étaient bien trop éloignés pour qu'il puisse entendre. Kalia, elle, ne prit même pas la peine de répondre.

Publié il y a moins d'un mois


Comme d'habitude Tomohiko n'eut pas le loisir de randonnée dans les sentiers forestiers plus de quelques minutes avant de voir apparaître des créatures. Des champignons… Aucun doute sur la provenance de ces monstruosité, sans doute l'œuvre d'un Kuromoku. Tomohiko avait des doutes et ce m'était alors sur ses gardes, mais il n'avait pas encore une connaissance suffisante de ses Kirishitan maudits pour avoir la certitude que le créateur de ces monstres était encore à proximité. Tomohiko marché en arrière, ne lâchant pas ces champignons mouvant des yeux. Deux s'approchaient en ligne, Tomohiko attendit qu'ils soient alignés pour faire quelques mundras. Un pieu de bois sortit alors du sol embauchant les deux champignons, faisant gicler une salve de sang vert à l'arrière.

Il en restait trois, ils étaient fragiles et pas très inquiétants. S'occuper d'eux n'était pas un problème, le problème était le fait que le Kuromoku qui les avaient créé était potentiellement encore dans le secteur. Tomohiko fit de nouveau mundra et lança trois boules de feu au visage des fous restants. Le moment était facile pour Tomohiko qui était devenu bien plus puissant, il restait sur ses gardes se doutant bien que cela n'était que le début. Il cria alors dans la forêt.

Dialogue de personnage
« Je peux t'aider ! Peu importe ce que tu penses, je peux t'aider à retrouver le chemin de mère nature ! »


Tomohiko se mis au dos d'un arbre prêt à agir en cas d'attaque.


Publié il y a moins d'un mois


Que savait-il !? Le chemin de Mère Nature !? Il ne pouvait guère le connaître, preuve en est, il était en train d’y faire face. Ses mots maladroits tentaient de tracer un chemin vers un paradis invisible, et pourtant il se tenait là, ignorant l’essentiel. Quel idiot. Quel ignare. Quel dégénéré. Il ne savait rien, et il osait se dire présent. Il ne l’était pas !! Pas du tout.

Soudain, un cri déchira la forêt :

Dialogue de personnage
« YEUX PALES !! »

Le Tanuki sanguinaire surgit des hauteurs des arbres, bondissant avec une puissance prodigieuse. Son corps massif s’abattit sur le sol avec un fracas, ses griffes cherchant à écraser sa cible. Le cri, furieux et sauvage, résonnait encore dans l’air, et chaque vibration semblait faire trembler les feuilles et les branches.

La femme bondit de branche en branche, fluide et rapide, et atteignit un perchoir plus élevé. En un geste précis, elle fit tournoyer son kunai attaché à un fil ninja, projetant la lame avec une vitesse telle qu’elle semblait danser dans l’air. Le fil se tendit, sifflant entre les arbres, tandis que la Kuromoku observait attentivement l’homme : il utilisait lui aussi un art interdit… Le feu. Symbole des rites anciens proscrits par le clan, une puissance qui avait, autrefois, causé tant de souffrances à Kalia.

Les pensées de Kalia dérivèrent un instant, plus loin que la bataille présente. Elle se revit enfant, seule sur les pentes brûlantes du volcan, ses yeux écarquillés face à la lave incandescente. Son village avait été réduit en cendres, emporté par la colère du feu, et elle seule avait survécu. Ce jour-là, elle avait compris la nature de son destin : élue du volcan, héritière d’un pouvoir interdit et terrifiant, capable de purifier ou de consumer tout ce qu’elle touchait. Ce don, qu’elle avait longtemps refusé, lui avait appris la solitude, la force et la responsabilité. Chaque cicatrice sur son corps et dans son esprit portait le souvenir des flammes et de la survie.

La forêt autour d’elle n’était plus seulement un terrain de combat : elle vibrait de vie et de menace, de corruption et d’espoir. Le Tanuki, son cri “YEUX PALES !!”, ses yeux furieux et ses griffes dévastatrices, tout se mêlait aux souvenirs brûlants de Kalia. Son kunai filant dans les airs, elle se prépara à contre-attaquer : son rôle d’élue ne se limitait pas à survivre ; elle devait protéger l’équilibre, purifier ce qui était corrompu, et accepter pleinement la force qui brûlait en elle.

Pour le moment, elle testait sa cible calmement et elle jugeait s'il fallait purifier par le feu ou le convertir...

Publié il y a moins d'un mois


Alors qu'il venait de se débarrasser des champignons humains, Tomohiko fut alerté par un cri strident qui le traitait de yeux pâles. Jamais il n'aurait vu venir cette chose s'il n'avait pas beugler avant d'attaquer. Alors le jeune homme à la peau d'ébène fit un mundra et lança une toile paralysante sur le Tanuki qui allait entre englué au sol en retombant. Il pu le voir dans son attaque et il fut surpris en remarquant la nature de son assaillant.


Dialogue de personnage
« Un tanuki… »



La malédiction qui touchait les Kirishitan touchait également les Tanuki ? Tout le remue-ménage causé par le Tanuki avait bien masqué les déplacements de Kalia au yeux du jeune adorateur de dame nature. Le Tanuki n'avait plus du tout l'air d'un membre de son espèce mais plutôt d'une bête enragé aux yeux rouges. Sans s'approcher, Tomohiko lui dit.


Dialogue de personnage
« Tu es seul ? Je ne pense pas que ce soit toi qui as créé les créatures qui m'ont attaquée. »



Le Tanuki prit dans la sève, se débattant dans sa rage, donnant l'impression à Tomohiko qu'il souffrait horriblement.


Dialogue de personnage
« Je vais te libérer de ta souffrance. »



Tomohiko fit quelques mundra et un pieu de bois fonça en direction du Tanuki…

Publié il y a moins d'un mois


De la souffrance !? Il osait parler de souffrance, mais que connaissait-il réellement de cette dernière ? Ses mots n’étaient que vanité. Il croyait détenir la vérité, mais il était aveuglé par son jugement, ou peut-être par sa propre incompréhension. Les Kirishitan étaient toujours pareils. Toujours à brandir une morale creuse, comme si elle suffisait à effacer leurs péchés. Et pourtant… ils ne savaient rien des Kuromoku.

Kalia, elle, s’efforçait de changer le monde. Non pas pour dominer, mais pour qu’un équilibre fragile permette enfin de vivre en paix. Et comme un fongicide impitoyable, ils tentaient de l’exterminer, elle et les siens. Fallait-il avoir pitié de ces êtres incapables de voir plus loin que leur propre horizon ? Elle ne le croyait pas. Mais Gādendiraito avait été clair : il fallait répandre la bonne parole. Et pour cela… rien n’interdisait de briser, de faire souffrir la cible avant de l’abattre.

Le ninja adverse claqua des mudras, et le bois répondit. D’un craquement sec, un gigantesque pic jaillit du sol, prêt à empaler son Tanuki. La bête gronda, mais n’eut pas le temps de réagir. Elle prononça à voix basse :

Dialogue de personnage
« Rakun… »

Ses mains dansèrent, guidées par une rage froide. Le chakra s’enracina et un dôme de bois noir se déploya autour du Tanuki. Les écorces sombres jaillirent en demi-sphère, repoussant de justesse l’assaut adverse. Le pic se fracassa contre la paroi, éclatant en échardes, incapable de percer la protection.

Mais Kalia ne comptait pas se limiter à la défense. Ses lèvres s’ouvrirent, son chakra se concentra et s’embrasa. Le fil ninja, déjà tendu dans l’ombre, devint l’extension de sa volonté. La chaleur remonta la ligne métallique comme une traînée de poudre, crépitante et vibrante.

Katon : Hikenshi no Jutsu !

Le feu explosa en torrent incandescent, jaillissant depuis le fil avec une violence décuplée. Bien qu’il s’agisse d’une technique de rang C, l’astuce du chakra concentré en faisait une attaque digne d’un rang B… à condition que l’adversaire se trouve sur la trajectoire. Et cette fois, l’angle, la vitesse et l’effet de surprise jouaient en sa faveur. Le fil ne visait pas : il dictait un chemin unique. Quiconque s’y trouvait serait consumé.

Kalia esquissa un sourire dur. Plus tôt, son kunai n’avait pas touché. Mais ce n’était pas un échec : c’était une préparation. L’ennemi n’avait pas même remarqué l’arme filer près de lui. À présent, ce détail insignifiant devenait la clef de son offensive. Là où il ne voyait qu’un fil oublié, elle voyait un brasier prêt à l’engloutir !

Elle n'attendit guère, elle se mit à courir vers sa cible et lorsqu'elle se trouva à quelques mètres de lui, elle posa ses mains au sol et des loups noirâtres se mirent à courir vers la dernière position du Kirishitan.

Publié il y a moins d'un mois