Libération de Miyuka


Le Cœur - Région de Kinchū, Quartier Shinsekai

Année 8 | Printemps

II. Sauvetage de Miyuka

Kuro venait de prendre les flammes vertes du Uzumaki de plein fouet, des flammes qui brûlaient plus fort que le Katon, tous ces mots, ces regrets envers Nasana, Kimino n’y avait pas prêté plus attention que cela, il n’avait pas le temps d’être déstabilisé, ni même de se mettre à la place de son adversaire, il n’y avait que ceux qui avaient la certitude de mourir au combat qui prenait le temps de se mettre à la place de leurs adversaires. Le jeune Chikara avait brûlé, ses cheveux, sa peau, une partie de ses vêtements. Il n’était pas mort, mais celui qui avait été son Hokage n’allait rien faire pour essayer de le sauver, il avait choisi son camp, il allait maintenant devoir assumer les conséquences de ce choix. Relâchant son empire, il laissa le corps brûler du Chikara tomber au sol.

Le chef de la rébellion sortit alors de la résidence à toute vitesse pour faire face à Ikaru qui tenait encore Ichihime en otage. Tous les jeunes de son ancien village avait-il décidé de se liguer contre lui ? Pourquoi le prenait-il lui comme responsable de leurs maux, alors qu’il était le seul à avoir essayé de faire quelque chose pour éviter la destruction du village. Certes, il avait échoué, mais il avait essayé.

Dialogue de personnage
« Toi aussi… »


La relation entre Kimino et Hikaru était plus grande que celle entre lui et Kuro. Il avait été une sorte de mentor pour le Chikara à la chevelure bleue dans le passé, et maintenant il se trouvait face à lui comme adversaire. Un adversaire qui allait s’avérer bien plus coriace que Kuro s’ils en venaient à cette extrémité.

Dialogue de personnage
« Combien de Konohajin servent l’empire ? »


Kimino était écoeuré de voir autant des siens avoir trahi l’essence même de ce que doit être un shinobi, pour venir s’agenouiller face à l’empire.

Dialogue de personnage
« Et tu tombé bas au point d’égorger une jeune femme en pleine rue ? »

Il y a 4 mois

L'auteur

Dialogue de personnage
« Je ne compte pas porter atteinte à ta vie. Ne t’inquiète pas à ce propos. »

Kimino tardait à revenir. Son absence creusait un silence étrange, seulement brisé par le vacarme persistant qui résonnait à l’étage supérieur. Chaque pas précipité, chaque heurt sourd contre les murs faisait vibrer l’air de la rue étroite. Des débris de plâtre tombaient parfois des plafonds, formant une poussière blanchâtre qui s’accrochait à la lumière vacillante des lanternes. Hikaru savait qu’il ne disposait que de quelques secondes, un répit fragile, pour arracher un fragment de vérité à celle qui se tenait face à lui.

Il n’était pas venu ici pour tuer. Sa lame n’avait pas soif de sang, mais son cœur cherchait un exutoire, une raison, n’importe quelle justification qui puisse étouffer cette haine ancienne. La voix de son ancien Hokage résonnait encore en lui, comme une blessure jamais cicatrisée. Ce timbre lumineux, porteur d’espoir pour les autres, n’avait été pour lui qu’un rappel cruel : celui d’un combat perdu d’avance, contre un homme qui maniait la lumière comme une divinité.

Ce n’était pas la défaite qui le hantait, mais l’inaction. L’Uzumaki n’avait pas été un ennemi, pas vraiment. Pourtant, dans son immobilisme, il avait semé la rancœur au plus profond de Hikaru. Pourquoi n’avait-il rien fait pour protéger les siens ? Pourquoi sacrifier sa propre patrie au nom d’un idéal trop grand pour des hommes mortels ? Ce choix, glorifié par d’autres, n’était pour Hikaru qu’une trahison incompréhensible.

Son regard se fixa sur l’ancienne Konohajin, toujours là, docile, sans chercher la fuite. Le Chikara reprit la parole, sa voix grave résonnant dans l’étroitesse de la ruelle, couverte par intermittence par les échos du combat au-dessus :

Dialogue de personnage
« Comment pouvez-vous être si sûrs que vos actions sont les bonnes ? Si vous êtes en lien avec ce train, vous ne faites que donner raison à l’Empire d’exister ..! »

Il connaissait les desseins de l’ancien gouverneur, la folie de son projet : éradiquer le monde Shinobi, effacer jusqu’à son essence. Une ambition qui avait été brisée par la résistance des clans, trop solidement enracinés dans la terre et dans l’histoire pour disparaître. Hikaru se rappelait encore de ce jour. Des silhouettes héroïques, des guerriers bravant l’impossible, affrontant une entité aux allures divines. Il avait vu ses frères tomber, les uns après les autres, réduits à l’état de Minashigo, dépouillés de leur humanité. Sa famille, son sang, engloutis par ce carnage.

Et toujours, Kimino, présent comme une ombre indéfectible, témoin de cette puissance absolue qui surpassait la volonté des hommes. Hikaru avait compris alors que son propre chemin ne serait pas celui des batailles glorieuses. L’argent, froid et silencieux, se révélait une arme plus utile. Avec ses fonds, il s’efforçait de sauver ce qui pouvait l’être encore, soutenant des familles disloquées, entre autres celles de Chikara Hinae et de Gaikotsu Akiko. Officiellement, il finançait un commerce d’encens médicinaux, une drogue légère et post-traumatique prisée par les soldats les plus fragiles de l’Empire. En réalité, il détournait ces sommes, camouflant ses gestes sous l’apparence d’une philanthropie ambiguë, aidé dans ses manœuvres par un ami médecin. Lui-même n’avait jamais inhalé ces volutes ; il n’était pas de ceux qui cherchaient l’oubli, mais de ceux qui rachetaient par l’action.

Un nouveau fracas secoua la bâtisse. Une table ou peut-être une poutre venait de heurter le sol, libérant une pluie de tessons. Le vacarme s’intensifiait à mesure que le combat s’étirait, résonnant dans la rue comme le roulement d’un tambour de guerre. Hikaru plissa les yeux, incertain : la femme ne faisait aucun mouvement pour s’évader. Était-ce un piège ? La patience de cette Konohajin éveillait ses soupçons. Pourtant, non… Kimino combattait réellement, et le duel ne pouvait pas durer longtemps.

Hikaru inspira profondément. Le tissu rigide de son costume se tendit contre sa poitrine, accentuant sa gêne. Son vêtement, conçu pour l’élégance et l’apparat, entravait chacun de ses mouvements. Les coutures tiraient à ses épaules, ses manches trop étroites limitaient l’amplitude de ses gestes. Il se sentait prisonnier d’une peau d’emprunt, incapable de retrouver la fluidité de son corps d’autrefois. Pas son prime. Pas cette sensation d’aisance qu’il avait connue quand son art se déployait librement. Ici, il n’était qu’un homme engoncé, contraint, obligé de feindre la maîtrise alors que ses propres vêtements le trahissaient.

Dialogue de personnage
« Il ne va pas tarder. »

Cette discussion prit fin lorsque les mèches longues et rousses d'Uzumaki Kimino firent une apparition marquée. Suite aux propos de ce dernier, il rangea son arme et indiqua à l'ancienne Konohajin d'une voix mi-douce mi-colérique :

Dialogue de personnage
« Tu devrais partir. Au Sud. Loin de cet homme. »

Son regard se durcit et ses yeux ne tardèrent pas à croiser ceux de l'ancien gérant de la République de Konoha. Il prit un risque démesuré... Une preuve d'un manque d'entraînement certain, car il décida de totalement déconsidérer l'existence physique de la femme, lui offrant l'occasion de riposter.

Dialogue de personnage
« Dites-moi, Uzumaki Kimino… Quelle est donc la différence entre l’Empire que vous exécrez et le régime que vous servez aujourd’hui ?
Est-ce là votre idéal ? Renverser un train, au nom de la survie d’une seule des vôtres, et prétendre appeler cela justice ? »

Involontairement, et sûrement poussé par l’irritation qui lui nouait la gorge, Hikaru commençait à parler comme il écrivait : avec une précision presque douloureuse, chaque mot pesé comme une plume sur la balance de la raison. Son esprit tournait en boucle autour de ce paradoxe qui le tourmentait : Konoha, ce village qu’il avait jadis appelé maison, était-il vraiment une famille quand il justifiait la mort d’innocents pour préserver son idéal ?

Il connaissait la prudence de l’empereur, capable de négocier des marchés qui semblaient impossibles, et Hikaru savait qu’un geste habile pourrait ouvrir un espace de survie pour les anciens Shinobis de Konoha. Et pourtant… quelque chose le retenait. Il n’y croyait pas totalement, pas à cent pour cent. Chaque plan, chaque promesse de sécurité semblait toujours entaché de sacrifices, de vies utiles à d’autres fins, et son cœur refusait d’accepter cette fatalité.

Il comprenait les idéaux de Kimino, sa volonté de préserver ce qu’il estimait précieux, mais le malaise persistait : pourquoi ces sacrifices nécessaires semblaient-ils toujours concerner les mêmes ? Pourquoi certaines vies valaient-elles plus que d’autres aux yeux de celui qui prétendait agir pour la paix ? Ce questionnement silencieux le rongeait autant que la colère.

Dialogue de personnage
« Je n'obéis guère à l’Empire. »

Hikaru laissa échapper un souffle court, chargé de cette amertume qui ne se dissipait jamais complètement. Sa haine ne se tournait pas vers Kimino pour sa force, ni pour ses idéaux… mais pour cette capacité insensée qu’il possédait à attirer les fous, ces hommes et femmes prêts à suivre aveuglément ses ordres, à sacrifier leur humanité sur l’autel d’une loyauté dévoyée. Une fascination morbide et terrifiante.

Il y a 4 mois

Hime

Il ne l’avait pas tuée. Il aurait pu. Il aurait eu cent occasions. Elle n'était pas une combattante hors paire. Juste une soigneuse. Un peu plus qu’un fantôme entre deux batailles. Mais le regard d'Hikaru, froid et douloureux, avait transpercé quelque chose en elle, un mur qu’elle croyait pourtant intact : cette certitude calme qui l’avait toujours guidée... Celle qu’elle partageait avec Eiko-sensei et Kimino-sama. Elle croyait en eux. Elle croyait qu’ils savaient ce qu’ils faisaient.

Et puis, Hikaru avait parlé. Pas comme un meurtrier, pas comme un fou… Mais comme un homme blessé. Un homme épuisé d’attendre que la justice ressemble à quelque chose d’humain. Ses mots… elle les avait entendus et ils résonnaient en elle comme un rappel brutal de questions qu’elle s’efforçait d’éviter depuis trop longtemps.

Kimino était fort. Éblouissant, même. Mais parfois… il faisait taire les voix contraires. Et Ichihime, même si elle n’aimait pas l’admettre, avait appris à se taire avec lui. Parce qu’il fallait avancer. Parce que dans un monde de ruines, on ne remettait pas en cause celui qui tenait encore debout. Mais là, maintenant… Hikaru avait mis les mots sur ce qu’elle n’osait pas formuler : Pourquoi le poids des décisions tombait-il toujours sur les plus vulnérables ? Pourquoi fallait-il que chaque quête de justice laisse derrière elle autant de peur ?

Un autre fracas au-dessus. Un cri étouffé. Et puis le silence. Kimino venait. Elle le savait. Elle savait qu'il sortirait vainqueur de son combat. Son cœur accéléra. Pas de peur. De tension. Quelque chose allait se briser ici, dans cette ruelle. Et pas seulement des os.

Elle leva lentement les yeux vers l’homme, Hikaru, et vit à quel point lui aussi était fatigué. Ce n’était pas un ennemi. Il n’en avait pas le goût. Seulement… une question vivante, douloureuse, qui ne trouvait plus de réponse dans aucun camp. Alors, doucement, Ichihime se dégagea de ses bras. Elle n'avait pas besoin de se montrer violente. Il ne retint pas sa prise. Ses mains glissèrent simplement le long du bras d'Hikaru avant qu'elle ne se faufile par le dessous. Elle recula d’un pas, puis d’un autre. Elle respirait trop fort, mais elle ne fuyait pas. Elle le regardait toujours. Elle prononçait alors ses mots que seul le Chikara pouvait entendre :

Dialogue de personnage
« Je crois qu’on agit non pas parce que c’est juste… mais parce que c’est la seule chose qu’on sait encore faire pour ceux qu’on aime. »


Elle tourna la tête juste à temps pour voir Kimino émerger de la bâtisse, la main ensanglantée, les traits tirés. Son regard passa brièvement sur elle, un éclair de soulagement contenu, puis se fixa sur Hikaru avec la concentration d’un fauve blessé. Le monde allait reprendre sa marche. Mais en elle, la douce Ichihime, silencieuse et obéissante, venait de faire un pas de côté. Un pas vers l’incertitude et non l’indécision. Juste… le doute de ses actions.

Dialogue de personnage
« Que.. s'est-il passé ? »


Elle comprenait brièvement en voyant l'état de l'Uzumaki que le tumulte qu’elle avait entendu plus tôt à l’étage n’était pas qu’un simple affrontement de passage : c’était une manœuvre préparée. Ils avaient été attendus. L’Empire savait. Leur présence ici n’était pas un hasard... ! Le rouquin sortit seul. Ce qui signifiait que leur amie n'était pas ici. Miyuka se trouvait quelque part dans la cité et la jeune femme serait prête à suivre Kimino jusqu'au bout de celle-ci pour la retrouver, mais avec tous ces évènements il était certain que d'autres soldats ou "traitres" ne tarderaient pas à arriver...

Un piège, donc.

Et soudain, une autre pensée la frappa, plus silencieuse, plus dérangeante encore. Après avoir sauver la vie de cette Hattori à la demande de la Kaguya : Kaya le savait-elle ? Avait-elle sciemment conduit Kimino et elle dans ce guet-apens, ou avait-elle été trompée comme eux ? Ichihime n’en savait rien. Et c’était précisément cela qui la troublait davantage. Elle vivait désormais dans un monde où la confiance était une prise de risque, plus un refuge.

Il y a 4 mois


Hikaru avait changé, il n'avait plus rien à voir avec le jeune homme perdu qu'il avait un jour combattu dans la forêt. Un jeune homme qui à l'époque avait bu ses paroles, suivit ses conseils. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, Genichi venait de se suicider, Moji et Seth étaient sur le point de passer l'arme à gauche, et le Kakusei n'allait plus tarder à avoir lieu. Jamais, Kimino aurait cru être obligé de faire face à ses anciens shinobi de la sorte. Beaucoup l'avaient suivi, d'autres étaient partie à une vie plus tranquille, finissant sans doute par être retrouvé par Kyoko et l'empire. Jamais il aurait cependant imaginé les siens, et encore moins en clan fière et guerriers comme les Chikara, rejoindre l’empire, Ceci le faisait le questionner sur de nombreux choix qu'il avait fait durant sa jeunesse, et sur certaine certitude qui s'avérait peut-être être devenu des erreurs.


Dialogue de personnage
« La différence entre l'empire et moi, c'est que l’empire a eu le pouvoir d'arrêter tout cela, et a choisi de déstabiliser le monde pour en prendre le contrôle. Moi j'ai essayé d'apporter la paix. »



Kyoko allait finir par payer cela, mais chaque chose allait venir en temps voulu. Kimino savait que cette simple phrase n'allait pas suffir à convaincre le Chikara.


Dialogue de personnage
« Ichihime et tous les autres shinobi qui m'ont rejoint sont libres de partir, de retrouver une vie de paix artificielle, je n'oblige personne à combattre en mon nom. L'empire ne laisse pas cette liberté, et il se délecte même de voir d'anciens camarades les uns contre les autres. »



Kimino commença à marcher en direction de Hikaru, il n'avait pas l'intention de perdre beaucoup plus de temps ici. 


Dialogue de personnage
« Le train… Qu'est-ce qu'un train plein de soldats à côté de la purge qu'ils font subir aux nôtres ? Qu'est-ce qu'un train plein d'armes, à côté de la destruction de nôtre foyer ? Je ferais la même chose pour toi s'il le fallait, je vous voix encore tous comme les shinobi que j'ai essayé de sauver. Si tu sais quelque chose sur la femme que je cherche j'aimerais le savoir. »


Kimino continua à avancer lentement, faisant signe à Ichihime de s'écarter.

Dialogue de personnage
« Je ne te demande pas de penser comme moi.
»


Un sceau se dessina alors sur la peau de Kimino, sceau que Hikaru connaissait pour l'avoir vu lors de son combat contre Genichi.


Dialogue de personnage
« Je te demande de me répondre et de me laisser passer ! »

Il y a 4 mois

L'auteur

Quelques secondes avant l’arrivée de Kimino, Hikaru baissa la tête en entendant la réponse de la kunoichi. Que pouvait-il répliquer ? Elle croyait vraiment ce qu’elle disait… Elle croyait que la force de l’Uzumaki suffirait à sauver les siens. Mais n’était-ce pas là un chemin sans issue ?

La purge ? Kimino n’était pas assez naïf pour croire à son propre mensonge. Cette purge, si elle avait une part de vérité, n’était bien souvent qu’une réaction à des actes terroristes. Certes, certaines représailles avaient été excessives, mais il fallait l’admettre : le monde shinobi avait longtemps négligé ceux qui n’avaient pas recours à l’énergie spirituelle. Parlait-on de purge lorsqu’un village disparaissait dans les flammes d’une technique Katon mal maîtrisée ? Parlait-on de purge lorsqu’un Minashigo s’abattait sur un hameau ? Ou lorsqu’un Kenketsu transformait des innocents en monstres aveugles de rage ? Non. Le mot n’était invoqué que par les vaincus : aujourd’hui par l’Uzumaki, hier par les simples mortels.

En avalant sa salive, Hikaru comprit que Kimino ne pensait guère aux familles de soldats… Exactement comme l’empereur. Les forts ignoraient toujours les faibles.

Dialogue de personnage
« Ta paix… Elle ne repose pas sur un idéal, mais sur un pouvoir établi, n’est-ce pas ? J’aimerais comprendre ce que tu appelles “idéal”. Cet empire est ton reflet ; seulement, tu as perdu le droit d’agir. »


Hikaru, lui, avait encore le choix de ne pas agir. Certes, sa condition sociale n’était qu’un engrenage dans une immense machine. Mais Kimino avait raison : chaque pion avait son rôle, et l’indépendance n’avait pas sa place dans cette mécanique. Était-ce finalement là le problème de Konoha ? Offrir une liberté illusoire, des règles faussement souples, sans jamais assumer la vérité. L’Uzumaki ne le disait pas, mais ne méprisait-il pas ceux qui refusaient de le suivre ?

Son sceau commença bientôt à s’étendre. Était-ce une menace ?

Dialogue de personnage
« Cette fois-ci, te voilà plus actif. Si seulement tu l’avais été contre ce Kumojin. »

Il ne le vouvoyait plus, recréant, malgré lui, un lien entre sa personne et Uzumaki Kimino.

Dialogue de personnage
« Je ne connais pas la raison de ta présence, mais si elle se clôture par un énième feu ou une explosion de train, tu ferais mieux de faire demi-tour. »


Hikaru inspira profondément, mais son souffle tremblait. Ses doigts vinrent desserrer la chemise qui l’étouffait au col, comme si ce geste discret suffisait à contenir la tension qui le submergeait.

Dialogue de personnage
« Si la raison me paraît suffisamment bonne, j’aiderai… Ichihime… Sans que tu ne sois là. Je suis chez moi. Je me déplace comme je le souhaite. Mais hors de question que tu te gambades dans mes rues. »

Venait-il de prononcer le nom d’une résistante ? Quelle imprudence… un chef trop sûr de lui, ou peut-être déjà ébranlé.

Il y a 4 mois


Hikaru était bourré de principes, l'envie de faire le "bien" de ne voir le monde qu'en noir ou en blanc sans prendre en compte qu'il n'est seulement fait que de nuances de gris. Cet homme ne semblait pas être un impérial, il ne semblait plus non plus être un Konohajin, ni même un shinobi finalement. Qui était-il ? Peut-on être perdu à ce point dans la vie ? Alors qu'ils étaient en train de parler des tenants et des aboutissants de la venue de Kimino en ville, le bâtiment derrière eux commençait à prendre une belle couleur verte alors que celui-ci se consumait dans les flammes. Il allait falloir faire vite, les flammes n'allaient pas tarder à alerter toute la garnison alentour, et allaient également se répandre aux résidence environnante. Kimino n’avait pas la possibilité d’arrêter les flammes, le katon normal était une chose, mais le Katon Hito était inarrêtable lorsqu’il commençait à brûler, d’autant que celui de l’ancien Hokage brûler même sous l’eau.

Dialogue de personnage
« Deux des nôtres ont été capturés, l'un d'entre eux, un civil qui n'utilisait pas l'énergie spirituelle, a été torturé à mort. Notre deuxième compagnon est sans doute en train de subir le même sort. »


Kimino se racla la gorge et lui dit.

Dialogue de personnage
« Au nom de ta bonne morale, j’étais censé laisser l’un de mes compagnons mourir torturé ? Et désolé de contrecarrer tes plans, mais je ne laisserais pas cette jeune femme seule avec toi ! »


Kimino n’était pas au fait de la course que Miyuka était en train de vivre pour les rejoindre, les flammes vertes allait sans doute lui servir de phare pour les retrouver rapidement.

Dialogue de personnage
« Je n’ai pas envie de te combattre Hikaru, je sais que tu n’en a pas non plus envie ! Laisse nous passer et laissons cette histoire derrière nous ! »

Il y a 4 mois


J’avais quitté la compagnie de la ministre impériale quelques minutes plus tôt, traversant la ville toit par toit à toute vitesse. Sur mon chemin, je pouvais voir de nombreux impériaux se diriger au même endroit que moi. D’ici quelques minutes ils allaient encercler les rebelles et la situation n’allait faire que s’envenimer… si ce n’était pas déjà le cas. Je suivais les flammes vertes qui commençaient à prendre de plus en plus d’ampleur, et c’est lorsque je j’arrivais enfin sur l’un des toits non loin que je les vis, Kimino et Ichihime. Une part de moi était heureuse de les voir ici, une autre… ne pouvait pas s’empêcher de dire que ce plan était tout à fait idiot et risqué.

Dialogue de personnage
« Alors vous êtes vraiment venus ? Bande d’imbéciles ! »


Leur balançais-je avant de sauter du toit pour les rejoindre dans la rue. Sabre à la main, je me mettais aux côtés du Uzumaki et de la Kitto. J’étais intacte, et surtout j’étais armée, ce qui allait créer des nombreuses questions, j’en étais consciente, mais nous n’avions pas le temps !

Dialogue de personnage
« Navrée d’interrompre votre joyeuse discussion, mais on doit y aller là ! J’ai vu bon nombre de patrouilles se diriger par ici en venant. »


Mes yeux se posèrent alors sur le troisième individu, un trentenaire qui, je dois le dire, avait un certain charme. Je voyais sa manière de regarder Kimino, et en dépit de ses habits de civils je devinais qu’il ne portait pas l’Uzumaki dans son cœur et qu’il n’était pas là pour son bon plaisir. Je m’entichais alors d’un sourire et j’ajoutais :

Dialogue de personnage
« Oh… Ce regard, laissez-moi deviner, le bel homme aux cheveux bleus est avec eux c’est ça ? Tss, je savais que j’aurais du choisir l’autre camp ! »


Je plaisantais, évidemment. Bon, d’accord, une partie de moi disait la vérité, mais pour ma défense il faut dire que les hommes au sein des rebelles sont loin d’avoir aussi fière allure que lui ! Mais peut-être devrais-je prendre la situation un peu plus au sérieux. Mon regard alla alors à nouveau vers Kimino et Ichihime.

Dialogue de personnage
« Je sais que vous avez des questions, mais il va falloir les garder pour plus tard. Si vous avez un plan pour quitter la ville tout les deux… ce serait pas mal de le mettre à exécution, et vite ! »

Il y a 4 mois

L'auteur

Hikaru débuta sa réponse à Kimino d’une voix contrôlée, mais chargée d’une colère contenue, avant d’être interrompu :

Dialogue de personnage
« Bien sûr que je n’ai pas envie de vous combattre, mais vous ne faites qu’échanger des pertes que vous ne semblez pas estimer… Vous prenez le risque de continuer ! Il vous suffirait de prendre une retraite au bon endroit et… ! »

Il laissa échapper un soupir, agacé par les tirades de la rousse.

Dialogue de personnage
« Ne me dites pas que c’est elle ? »

Un long souffle lourd de lassitude franchit ses lèvres. Il en avait assez de prendre des risques pour des causes que personne ne comprenait, de se faire traiter de traître alors qu’il agissait plus que quiconque. Il aurait pu intervenir pour contrer les complots de Kimino, mais il se refusait à mettre en danger cette jeune femme d’apparence si pure. Sa priorité était claire : la protéger, coûte que coûte.

Ses yeux balayèrent les rues étroites. Il connaissait un chemin sous la ville, discret et peu emprunté. Ce n’était pas totalement sûr, mais c’était leur meilleure chance. Il exposa son plan d’une voix ferme, basse, pour que chacun saisisse l’essentiel :

Dialogue de personnage
« Nous allons passer sous la ville. Ce passage n’est pas souvent surveillé, mais nous devons rester attentifs. Nous éviterons les rues principales, en utilisant les zones défavorisées pour détourner l’attention au bon moment. Je ne peux pas garantir que ce sera sans danger, mais c’est votre seule chance de sortir d’ici intact. »

Il n’ajouta rien de ses doutes ou de ses craintes. L’instant exigeait action et précision. Les flammes, le vacarme et l’Empire autour pouvaient attendre. Hikaru fixa l’entrée des égouts, inspira profondément et commença à avancer, chaque pas mesuré, chaque détour choisi pour rester invisible. Son plan était simple, mais risqué.

Avant que le roux ne puisse répondre, il poursuivit, sec et déterminé, les yeux fixés sur Kimino :

Dialogue de personnage
« Kimino, tu es libre de prendre un autre chemin. Mais laisse une chance aux tiens. Je suis apprécié ici. Je n’ai rien à gagner à vous livrer en pâture. En échange, promets-moi de m’éviter. »

Il y a 4 mois

Hime

Ichihime observait en silence, les bras croisés contre elle-même, comme si cela suffisait à contenir le tumulte intérieur. Chaque mot échangé, chaque regard, chaque geste… Elle les absorbait tous avec une acuité presque douloureuse. Kimino et Hikaru. Deux hommes que tout opposait, et pourtant… chacun portait une part de vérité. Et cela, plus que tout, lui faisait peur.

Les flammes vertes crépitaient derrière elle, teintant l’air d’une odeur âcre de cendre et de métal brûlé. La chaleur gagnait du terrain, et Ichihime sentait sa peau picoter, comme si le monde lui-même murmurait que ce moment ne durerait pas. Rien ne durerait.

Puis ce fut au tour de la rouquine d’apparaître. En temps normal, Ichihime aurait dû courir vers elle. L’enlacer. Pleurer de soulagement. Mais rien ne vint. Son corps resta figé, ses lèvres entrouvertes, incapables d’articuler le moindre mot. Elle fixait Miyuka — cette silhouette qu’elle avait cherchée, espérée… et qui se tenait là, devant elle, libre, droite, sabre en main. Vivante. Elle n’arrivait pas à y croire. Comment ? Comment avait-elle échappé à l’Empire ? Comment pouvait-elle être ici, dans cette ruelle, au beau milieu du chaos, indemne… et armée ?

La confusion s’insinua lentement en elle. Quelque chose clochait. Ce n’était pas le soulagement qui dominait, mais une vague de doutes, sourds, glaçants, qu’elle ne parvenait même pas à formuler. Trop d’informations, trop de vérités contradictoires. Tout cela embrouillait son esprit. Elle détourna légèrement la tête, juste assez pour apercevoir le dos d’Hikaru qui s’éloignait vers les souterrains, après avoir demandé à Kimino de ne plus jamais le revoir. Il leur offrait une chance. Une vraie. Elle en était convaincue. Pas une promesse idéalisée, ni un discours destiné à endormir les consciences. Juste… un passage. Un acte. Il ne demandait ni allégeance, ni foi, ni même reconnaissance.

Elle inspira lentement. Ses doigts tremblaient ; alors elle les serra un à un, jusqu’à retrouver un semblant de contrôle. Puis elle fit un pas. Puis un autre. Et pour la première fois depuis longtemps, ce n’était pas un pas vers la Rébellion, ni contre elle. C’était un pas pour elle. Son regard glissa vers la bouche d’égout entrouverte, puis vers les ruelles sombres que les flammes éclairaient comme un dernier avertissement. Elle comprenait ce que ce geste signifiait. Elle prenait le risque qu’on considère sa loyauté comme vacillante. Mais après tout… était-elle la seule à avoir franchi cette limite ?

Cela n’avait plus d’importance, pas ici, pas maintenant. Car elle n’agissait plus par devoir. Elle n’agissait plus pour une cause. Elle agissait parce qu’une part d’elle croyait encore qu’on pouvait choisir autre chose que le feu ou le sang. Alors elle avança sans attendre d’ordre.

Il y a 4 mois


Les choses étaient allées très vite, tellement vite qu'il était difficile de suivre le cours des événements, en moins d'une heure, Kimino et Ichihime avait infiltrés la capitale impérial, rencontré une Kaguya, Kimino avait combattu et sans doute tué Kuro, Ichihime prise en otage par Hikaru. Et maintenant la chose la plus improbable de toute cette mission arrivait devant eux, comme une fleur, comme une fleur armée d'un katana.


Hikaru lui, proposait une opportunité de quitter la ville, et bien que l'ancien Hokage n'aimait pas les manières de ce Chikara, il pensait pouvoir avoir confiance en sa parole. Kimino aussi n'avait qu'une parole et avait promis à la Kaguya une diversion. Levant les yeux vers le ciel, voyant ses flammes vertes s'élever, sentant la chaleur de la fournaise contre sa peau, il savait qu'il lui avait offert ce dont elle avait besoin. Il regarda Miyuka, il eut du mal à cacher l'incompréhension sur son visage, mais elle avait raison, ils n'avaient pas le temps pour cela maintenant.


Dialogue de personnage
« On te suis Hikaru. »



Kimino suivit alors l'homme jusqu'au égouts, rapidement ils se retrouvèrent à l'entrée des souterrains, avant de pénétrer il observait Ichihime hesiter.


Dialogue de personnage
« Si tu veux nous quitter, je ne te retiendrais pas tu es libre… Mais pas ici, tu sais ce qu'ils te feraient pour avoir des informations.
»


Le chef de la rébellion ne lui laissa pas la parole, et emboîta le pas de Hikaru, il n'avait pas plus à dire à la jeune Kitto. Avançant vers Miyuka, il lui mis un tape amical sur l'épaule, il était content de la retrouver, mais il avait également tellement de questions…

Il y a 4 mois

L'auteur

Hikaru n’hésita pas. Sans un mot de plus, il bifurqua vers une bouche d’égout dissimulée sous une touffe d’herbe carbonisée. Là où les rues étaient trop exposées, là où les patrouilles fouillaient systématiquement, il choisit la faille que les regards officiels oubliaient toujours. Il posa la paume sur la grille froide, en tira un demi-tour, et se glissa dans le noir ; geste simple, mécanique, comme si son corps connaissait le chemin mieux que sa mémoire. L’odeur était âcre : un mélange d’eau stagnante, de fumée et de moisissures incrustées dans les murs.

Des gouttes clapotèrent sur la dalle en contrebas ; leurs échos semblaient avalés par un ventre de pierre. Hikaru descendit sans ralentir, pieds sûrs, mains à l’affût des aspérités. À chaque croisement il prit un angle connu, pressa une échelle, évita une canalisation obstruée… autant de petites habitudes qui trahissaient une répétition, un recours régulier à ce labyrinthe souterrain. La connaissance du passage n’était pas anodine. Hikaru marquait les arrêts, évitait les soupapes dont le bruit trahirait leur présence, ménageait une trajectoire qui les conduirait hors de la ville, à l’écart des tours de guet et des sentiers de patrouille. Une fois de plus, il utilisait ce coupe-feu urbain : une voie que l’Empire peinait à surveiller continûment, parce qu’elle n’était ni une rue, ni un chemin officiel.

Ceux qui savaient où passer pouvaient disparaître et réapparaître à leur guise. Ils avancèrent longtemps. Parfois, le tunnel s’élargissait en une voûte de briques humides ; d’autres fois, il devenait un boyau si étroit qu’il fallait se pencher. À un moment donné, Hikaru s’arrêta, posa la main sur une pierre révélatrice, puis dessina du doigt un symbole presque effacé ; une marque discrète que seuls les initiés reconnaîtraient. Il n’expliqua rien. Le message était clair : il connaissait la ville sous toutes ses coutures, et ce savoir-là n’était ni gratuit ni anodin...

Quand enfin un filet de lumière grattait le bas d’une grille qui donnait sur la lisière des faubourgs, la tension chuta d’un cran. Ils n’étaient pas encore sortis d’affaire, l’Empire avait des yeux partout, mais Hikaru posa sa main sur le rebord, jeta un regard vers l’horizon trouble, puis vers chacun d’eux. Son visage demeurait impénétrable. Il avait offert la route ; il avait, peut-être, gardé d’autres choses pour lui.

Dialogue de personnage
« Je vais devoir remonter bientôt pour vérifier la sortie plus loin... »

Il ne chercha pas de réponse. Son corps s’effaça dans la montée, et seul le bruit de ses pas contre l’échelle accompagna sa disparition. Le groupe resta là, au creux des murs luisants. L’air semblait plus lourd encore, saturé d’humidité. Chaque goutte tombant dans l’eau faisait écho à leur attente.

Les secondes s’étirèrent, puis des bruits confus leur parvinrent : voix étouffées, un claquement métallique, peut-être un ordre lancé plus haut. Le doute rongeait déjà. Avait-il été pris ? Était-ce un piège ?

Finalement, la grille grinça et Hikaru reparut, ses gestes nerveux trahissant la hâte. Il retomba au sol et, cette fois, son souffle haletant lui donna une gravité nouvelle.

Dialogue de personnage
« C’est maintenant ou jamais. Vous allez devoir passer par un poste-frontière. Logiquement, une alerte vient d’être lancée... dirigée vers le lieu de l'incendie. Vous avez le choix entre la force ou la discrétion… mais il n’y a pas d’autre option. »

Ses yeux brillaient dans la pénombre, indéchiffrables. Derrière lui, l’embouchée débouchait sur une ruelle presque vide qui menait vers une artère principale. Plus loin, les lourdes portes de la ville dressaient leur silhouette. Trop proches pour reculer, trop surveillées pour espérer disparaître.

Hikaru s’écarta, comme pour leur laisser la décision. Mais son regard disait autre chose : il savait que chaque minute perdue réduisait leurs chances.

Dialogue de personnage
« Ne vous pensez pas plus puissants... L'empire dispose de secrets... Des choses que vous ne souhaitez pas voir de vos yeux... »

Il s'approcha alors de la belle Ichihime.

Dialogue de personnage
« Tu peux encore reprendre ta vie en main. Sa haine n'est pas tienne. »

Il glissa son adresse dans la poche de cette dernière.

Dialogue de personnage
« Si jamais tu as besoin d'aide... »

Il y a 4 mois


Dialogue de personnage
« Je n’aime pas ça, mais j’imagine que nous n’avons pas de meilleure option… »


Dis-je avant de soupirer. Les égouts, vraiment ? Pourquoi n’avais-je pas accepté la vie tranquille à la capitale… Je n’étais pas non plus très friande à l’idée de mettre ma vie entre les mains de ce type, aussi séduisant soit-il, mais si Kimino décidait de lui faire confiance alors… Qui étais-je pour le contredire ? Malgré moi, je suivis alors à travers les égouts. Nous demeurions silencieux malgré les nombreuses questions en suspend, tachant de rester aussi discret que possible. Je restais alerte, observant les moindres angles avec attention, je refusais de mourir dans une embuscade ici…

Après de longues et angoissantes minutes à travers la pénombre, nous parvenions enfin à ce qui semblait être notre porte de sortie. Les quelques instants qu’il passa là-haut avait réellement semblé plus longue que le temps qu’il nous avait fallut pour venir ici. J’ai d’ailleurs commencé à m’impatienter plusieurs fois, chaque seconde passant effritait le peu de confiance que j’avais en cet homme.
Il revint finalement et nous expliqua la marche à suivre. Je ne comprenais pas réellement pourquoi il nous aidait, si ce n’était par bonté d’âme. Sans doute avait-il un sens aigu de la justice, qu’en sais-je. Tout ce que je pouvais dire, c’est qu’il avait clairement remarqué les doutes d’Ichihime et bien que je demeurais silencieuse je pestais intérieurement.

Dialogue de personnage
« Tsss… Hé le charmeur ! »


Lui dis-je tandis qu’il lui glissait un message dans sa poche. Au même instant, je lui balançais le sabre que je portais dans sa direction.

Dialogue de personnage
« Ramène ça à sa propriétaire, tu veux ? Votre intérêt pour les âmes innocentes est visiblement similaire. Si ma mémoire n’est pas trop rouillée, cette fille s’appelait Tan, ou un nom court du genre. »


Un katana dont les ornements n’étaient pas sans rappeler un certain luxe. Il était évident que seul quelqu’un de riche ou de haut placé à la capitale avait les moyens de s’offrir un bout de ferraille de cette qualité. Je l’aurais bien gardé à vrai dire, mais puisqu’à sa manière cet homme semblait cherchait à aider les shinobis, je lui offrais l’opportunité de rencontrer une potentielle alliée. Il avait un nom et un statut social évident à disposition, bien plus qu’il n’en fallait pour un habitué de la capitale n’est-ce pas ? Je n’avais de toute façon rien de plus à lui donner.

Dialogue de personnage
« Tâchons de rester discrets, je peux endormir les gardes du poste-frontière au besoin. Mais ne perdons pas plus de temps ici, je trouve déjà très louche que leurs soit-disant senseurs ne nous aient pas mit la main dessus à nouveau. »


Je commençais alors à me saisir de l’échelle, avant de m’arrêter subitement et de tourner ma tête en direction de la Kitto. Je me reconnaissais à peine dans ce que j’allais dire, en général je me serais éperdument moquée de la situation, mais cette fille était venue à mon secours alors que je n’étais rien de plus qu’une simple camarade et étrangement cela comptait pour moi. J’avais remarqué son indécision, et je ne pouvais pas la blâmer, le meilleur conseil que je pouvais alors lui donner était donc la vérité, bien qu'à l'opposé de ce que Kimino venait lui même de dire :

Dialogue de personnage
« Si tu veux rester ici Ichihime… Il s’agit peut-être ta meilleure opportunité. Avec ce qu’il s’est passé aujourd’hui on peut dire adieu au peu de tranquillité qu’il nous restait. Ton visage n’est pas encore connu de l’Empire, alors choisis maintenant : la paix ou la lutte. Quelque soit ton choix, tout le monde le comprendra. »

Il y a 4 mois