Tournoi des trois champions

Les armes exposés au mur étaient des sirènes appelant à l'achat. Tantôt des armes de tortures, tantôt des alliées, les armes pouvaient être des sirènes mortelles. Dans tout les cas, elles étaient dangereuses.

Gekido se mit à rire à ma question. Je ne me sentai pas honteux mais heureux : je ne considérais pas cet acte comme une moquerie mais comme un rire protecteur. Cette soirée serait très instructive pour moi. Je ne considérais plus l'Hokage comme mon sama, mais comme un sensei, du moins pour l'instant.

Il m'expliqua que les armes représentaient le poids des mots, des bagages accumulés et inutile. Je me rendis compte que c'était très logique : une seule arme suffisait. Il continua avec un ton plus sévère mais toujours compréhensif, m'expliquant que je n'étais pas préparé, que ce n'était pas les capacités ou le nom qui faisait de moi un ninja. Il conclua que j'étais remplis de chose inutile dont je devais rapidement me débarasser.

Je pris donc cinq armes à sa demande. Je pris deux katanas, un saî, un shuriken fuma ainsi que un Bo. Je les gardais dans mes bras, en dessous pour les plus imposants.

Qazea avait pris les armes de son choix. Il avait les bras chargé de ces redoutables instruments invoquant la mort. Et, sans même essayer de les ranger, il resta planté devant moi.



Je n'allais pas l'aider. Je voulais savoir comment il voyait les ninjas..

L'hokage me répondit que son but n'était pas de me guider sur une route tracer mais de me montrer un chemin que je peux emprunter. Que je devais le considérer, comme un ennemi à affronter avec des mots. Il voulait que je l'instruise. Je savais que j'étais prêt du but. Il ne me restai plus qu'à faire une synthèse.



Je me tus, attendant confirmation de mon Hokage.

Gekido regardait le jeune homme. Il essayait de comprendre le chemin intellectuel qu'il essayait de prendre afin de lui expliquer ce qu'était un Ninja. Il essayait de voir où il voulait l'amener. Sur quel base son analyse des Ninja partait. Mais, il n'y arrivait pas. Il ne parvenait pas saisir le concept que son jeune interlocuteur essayait de lui faire parvenir. Cependant, l'Hokage devait bien avouer que certaines phrases lancées par le jeune Chikara était vrai. Mais, la définition qu'il lui donnait ne correspondait pas a la sienne..



Cette définition n'était pas exactement celle de Gekido. Il l'avait emprunté a son père, un meneur d'homme. Cependant, il voulait faire réfléchir le jeune Chikara sur ce qu'il était réellement. Et sur ce qu'il était prêt a accomplir en tant que Ninja. Mais, était-il prêt a se remettre en question ?

Je sentis le regard de Gekido-sama. Je le sentais me regarder, m'analyser, tenter de comprendre ma logique. Il eut l'air d'y renoncer, de ne pas comprendre d'ou ma logique venait : c'était simple, elle venait de ma logique, et de la discution que nous avions eut quelques dizaines de minutes auparavent. Mon maître me donnai sa définition. Il pensait que les ninjas de devaient qu'excecuter des ordres. J'eus mal en entendant ça, et je comptais bien renier ce que le maître ninja disait.



Je me tus quelques instants. Je ne savais plus que faire, que dire. Je venais de tenir tête au dirigeant de mon village. Et j'allais encore plus lui tenir tête dès à présent.

Gekido essayait de lui montrer ce qu'il pensait -en surface- des ninjas et leur rôle. Il ne voulait pas entrer dans les détails pour le moment avec ce jeune homme. Ce jeune esprit. Il ne pouvait pas encore lui expliquer les enjeux politiques et militaire qui se cachait derrière les Ninjas. Ils voulaient pas lui expliquer les enjeu politiques que Konoha réglait à l'aide de certain ninja. Qazea n'était pas près à tout entendre.

Mon hokage me cassa sèchement en me disant que je n'avais pas à donner mon avis, que c'était un fait avéré. Que nous n'étions pas que des armes mais en grande partie. Que l'honneur ou là justice était les bases du contrat entre l'Hokage et ses ninjas, que nous faisions tous partis d'un ensemble.

J'acquiescai la tête. Comme ceci, je comprenais mieux et j'étais entièrement d'accord : nous sommes les soldats d'une armée liée par un contrat avec son chef, un contrat basé de justice et d'honneur. Mon hokage hocha la tête et de demanda si je comprenais mieux ma place, que je ne pouvait pas devennir son arme car dans un sens je l'étais déjà.

Gekido n'avait aucun exemple pour appuyer sa thèse puisque Konoha n'avait entrepris que peu de démarche visant à communiquer avec d'autre village depuis la fin de la Guerre Civil qui avait fait rage dans le village. Il y avait bien eu la tentative effectué par Yasuo mais ce dernier n'était toujours pas revenu pour faire part de ses impressions sur le Village du Brouillard. Peut-être n'était-il pas ouvert à la discutions.

Chassant l'image de Yasuo écartelé, le Hokage regarda de nouveau son interlocuteur et lui dit:

L'hokage me prévint directement que les valeurs des différens village variaient, certains préférant la soumission ou la force. Je regardais mon nouveau sensei d'un regard attentif : il n'avait pas donné d'exemples mais avait l'air perdu dans ses pensées. Peut-être sourpsonnait-il un autre village d'avoir un rapport avec les nouveaux troubles qui sévissent en Konoha, comme la disparition de Jin et du second Hokage ?

Après avoir secoué la tête, il me pria de prendre les armes reçus aujourd'hui et de le suivre en forêt.

Gekido et Qazea sortirent du magasin. Dehors, de nombreuses personnes regardaient le duo de manière suspicieuse mais le Kage n'en fit pas affaire et commença à se diriger vers le porte du village. A ses côtés, le jeune homme avait dans ses bras le "poids de ses mots", cinq armes qu'il avait du prendre afin de comprendre certaine chose. Gekido avait décidé de mettre du plomb dans la tête de ce garçon afin de le faire réfléchir à par lui même. Afin qu'il puisse, dans des situations compliqués, faire le point et trouver la meilleur solution à ses problèmes.

Soudain, Gekido s'arrêta et s'engouffra dans un magasin. Il ressorti quelques minutes plus tard avec un panier remplit de Fruit frais. Pomme, Pêche et melon se trouvaient de son panier et leurs parfums donnaient déjà envie à l'Uzumaki de les déguster. Cependant, ce n'était pas encore l'heure de manger.

Alors qu'il arrivèrent au niveau des portes, Gekido marqua l'arrêt. Il se retourna vers son jeune disciple d'une journée et lui dit:

Nous sortions donc du magasin. Le poids des armes commençaient à peser lourd et je commençais à comprendre ce que gekido-sama souhaitai me faire comprendre : trop de choses étaient pesantes et inutiles. Une seule arme suffisait, pas cinqs. Gekido devait vouloir m'initié différentes choses avant le tournoi des trois champions, le tournoi ou j'allais apporter gloire et honneur à mon village caché.

Gekido pénétra dans un magasin de fruits et légumes exotiques tandis que les villageois nous regardaient à présent d'un air soupsonneux. En attendant, je me mis à philosopher sur les villages cachés : pourquoi étaient-ils appelés comme çelà alors que nous connaissions leurs emplacements ?

Gekido ressortis du magasin avec un panier assorti de fruits exotiques très juteux me donnant envie, puis me demanda de faire le tour de Konoha deux fois avec ces armes.



Je rangeais les armes fines dans leur fourreau à ma ceinture et gardai l'arme lourde dans mes bras, puis m'élançai dans le but de faire ce que l'Hokage m'avait demandé.

Qazea s'exécuta. Il n'avait pas osé se rebeller contre l'ordre de son supérieur de peur que celui-ci, sans doute, ne lui donne pas sa chance pour le fameux tournoi. Et, peut-être aurais-ce été le cas. Gekido ne voyait en Qazea qu'un enfant présomptueux ayant trop confiance en lui et ses capacités de combats. Après tout, il avait beau avoir maîtrisé ses dons héréditaires, face à un membre du Clan Kitto n'était pas plus avancé qu'un enfant commençant son instruction ninja. Et il fallait le lui faire comprendre.

Gekido s'installa à terre, non loin des portes du village. Il ne souhaitait pas rester trop en vue du public. Cela le mettait quelques peu mal à l'aise. Surtout qu'il offrait un entrainement particulier à un Chuunin et que certain Junin du Village avait déjà demandé à se faire entraîner par leur supérieur.

Commençant à pioché dans le panier de Fruit, Gekido attendit que Qazea finisse son tour à pied. Il en aura sans doute pour un petit moment.