Tournoi des trois champions

Je fis le tour entier du village une première fois en passant par chaque endroit mais sans passer dans chaque partie de chaque endroit. Je passai donc par le centre-ville et ses nombreuses ruelles marchandes - sans aucun doute mon endroit favori de la ville -, les quartiers claniques - en évitant celui des Uzumakis, certains détestants les Chikara-, tout en passant par le devant de la prison et le bâtiment de l'Hokage - le point de départ- pour revenir aux imposantes portes du village.

Je regardais de loin mon Hokage en train de manger tranquilement le panier de fruit, respirai un grand coup, éssouflé à cause des armes sur moi et commençai un second tour, fatigué et suppliant que ça s'arrête. En réalité, lors du second tour, je fis une pause au plein milieu du parcours, ne pouvant plus courrir, et repris mon souffle pendant une petite dizaine de minutes. Arrivé devant les portes du village pour la seconde fois, environ deux heures après le début de la course, je m'écroulai devant l'hokage (au sens figuré). A peine arrivé à son niveua, je m'assis par terre en reprenant mon souffle bruyamment et lançai une mimique à mon sensei.

Ce fut épuisé et mort de fatigue que Qazea revint auprès de son Kage. Il venait de faire le tour du Village chargé d'armes dont il n'avait pas besoin, comme le lui avait ordonné son supérieur. Cependant, par le biais de cette démonstration pratique, Gekido avait illustré, en un sens, que les bagages que transportaient Qazea ne faisait que l’encombré, le ralentir.



Regardant le Chikara de plus près, je lui dis:

L'hokage m'informa que posséder trop d'armes ne servaient à rien, qu'au contraire, elles me ralentissent et m'épuisent, qu'il est préférable de ne se servir que des plus maniables. Que c'était la même chose pour mes aptitudes : utiliser seulement les techniques qui me rendent plus puissants. Qu'il ne fallait que j'utilise pricipalement uniquement les armes et les techniques qui m'étaient les plus utiles, des armes que je pourrait utiliser instinctivement. J'hochai la tête pour lui montrer que je comprenais ce qu'il esseyait de me faire comprendre.

Je m'attendais à une autre de ses devinettes, ou alors à un objectif vague, comme le battre avec tout ce que j'avais. J'avais bien fait de prendre un Kunai parmit les cinq armes : je n'étais pas doué avec les armes blanches de longue tailles et préférait les dagues affutées que je maîtrisais plainement. Il avait parler de le toucher avec une arme, je décidai donc de ne pas utiliser mon Chakra pour le moment et plongeai rapidement vers son flanc droit.

Comme Gekido l'avait prévu, le Chikara s'empara d'une arme dont il avait l'habitude de se servir. Bon point. Cependant, l'arme qu'il avait choisit d'utiliser n'était pas des plus utile face à un ninja tel que l'Hokage. Après tout, pour un ninja expérimenté, il était facile de prévoir les mouvements effectué avec un Kunai. Après tout, et en règle général, cette arme était utilisé comme arme de jet ou comme arme de corps-à-corps. Et, au vu de la posture du Chikara, celui-ci allait user du corps-à-corps afin d'atteindre son adversaire. Choix judicieux au vu du manque cruel de Kunai en sa disposition. Nouveau bon point. Cependant, en voyant le Chikara se lancer à l'action, Gekido compris qu'il n'avait pas d'autre plan que d'essayer -tant bien que mal- de le toucher. Aucune préparation. Mauvais point.

Gekido n'eut cependant pas le temps de sortir à son tour une arme. Il était à main nue contre adversaire. Un adversaire armé et déterminé. Un ennemi qui n'en était pas réellement un. Alors, dans un mouvement souple et ample, l'Uzumaki sauta sur le côté gauche afin d'esquivé le coup de Qazea qui était porté sur son flanc droit. Une fois dans les airs, le Hokage sorti des Shurikens. Puis, après les avoirs envoyé en l'air, il cracha des boules de feu avec d'enflammer les dit Shurikens. Evidemment, c'est derniers étaient jeté de façon à toucher Qazea.

Je m’emparais donc d'une arme dont j'avais l'habitude d'utiliser essentiellement au corps à corps. Gekido-sama avait l'air perdu dans ses pensées mais restait vif. Il devait penser à la suite de l'entraînement ou bien sur les positions et les choix que je faisais. J'avais un plan. Un plan qui allait marcher : je voulais le pousser à esquiver les coups de base. Qu'il me sous-estime. Mais rapidement mon plan changea quand je vis mon adversaire sauter en l'air dans un mouvement ample et sortir des shurikens. Shurikens qui rapidement s'enflammèrent à l'aide de boules de feu.

Ce fut précisément à ce moment que je décidai de ne plus jouer mais d'attaquer sérieusement. Je ne réfléchissais pas à la technique à utiliser : je fis les mudras presque instinctivement.Une valve d'aiguilles entièrement constituée de chakra se lançèrent directement vers les surikens de l'Hokage, déviant leurs trajectoires. Les shurikens enflammés vinrent se plantés dans le sol. J'aurai aimé aller l'attaquer avec mes poings à l'aide d'une technique puissante, mais je me rapellai que je devais le toucher au corps à corps et choisis une technique plus faible, allongeant mon arme. J'allais vers son flanc gauche dans le but de le feinter avec un enchaînement de coups de poings et de pieds puis visai réellement son flanc droit avec le Kunai.

Gekido venait d'envoyer un vague de Shuriken enflammés en direction de son adversaire, le jeune Qazea. Cette technique, destiné a tester les réflexes et la vivacité du Chikara, fut contré avec facilité par ce dernier. Il avait usé d'une technique de son clan afin de dévier les shurikens de leurs trajectoires d'origine. Sans ce soucier des conséquences de son acte, le Chikara se prépara à passer à l'attaque. Et, alors que Qazea s'élançait en direction de son adversaire, un léger feu pris après que les Shurikens ce soit plantés dans le sol. Un incendie était sur le point de commencer.

Ayant repris pied, le jeune Hokage vit l'action de Qazea ainsi que le début d'incidence qui naissait dans son dis. Alors, sans plus attendre, il enflamma son chakra de façon à brûler, légèrement, son adversaire lors de sa phase d'attaque. Certes, ce dernier le toucherais mais il subirait également des dégâts -plus ou moins important- mais surtout cela mettrait fin a l'affrontement qui venait de débuter.

Ainsi, le Hokage encaissa les frappes appliquer sur son flanc gauche par le Chikara sans broncher mais esquiva le coup de Kunai de ce dernier. Et avant même que le Chikara ne puisse réagir a cette victoire, Gekido lui dit:



Le Kage du village du Feu lui indiquait a présent ce qui se trouvait derrière lui. Un incendie, de la taille d'un feu de broussaille, était né de l'attaque précédente de Gekido. Et, sans plus attendre, Gekido se précipita vers les portes afin d'alerter les Ninja en faction au niveau des portes

Revenant près de son élève d'une journée, le Kage reprit:

J'étais jeune et je n'avais pas encore la notion des conséquences. Et, à mon plus grand malheur, je n'avais pas encore regarder ou était partit se planter les surikens enflammés de mon professeur. Je vins donc au corps à corps avec mon hokage et lui provoqua des douleurs abdominales plutôt importante grâce à ma maîtrise du taijutsu. Mes mains brulèrent légèrement, me provoquant un petit pic de douleur : elles étaient légèrement rouge. Brulées... Puis mon supérieur esquiva le coup de Kunai.

Avant même que je ne puisse dire à mon supérieur que je n'avais pas eut l'impression de gagner, qu'il s'était retenu, il me dit qu'il s'était laisser toucher poue m'apprendre deux leçons : que même en touchant mon adversaire, je pouvais me blesser - mes mais pouvaient en témoigner - et que tout acte à des conséquences.

Je détournai ma tête là ou Gekido regardait : un petit incendit démarrait derrière moi. Gekido se précipita avec une vitesse incroyable vers les ninjas treavaillant à la porte pour les prévenir et de demanda si j'acceptai de changer d'endroit.

Peu de temps après que Gekido se soit déplacé jusqu'au Porte, de nombreux ninjas arrivèrent avec des sceaux rempli d'eau afin d'éteindre l'incendie qui c'était déclaré à cause du combat l'ayant posé à Qazea. Même s'il n'aimait pas perdre, la Kage avait bien trop de respect pour la forêt du Feu pour la voir ainsi maltraité par un combat.

Il se tourna alors vers Qazea et l'invita à le suivre dans un nouvel endroit, un endroit plus propice aux combats de ce type, un endroit où il serait plus aisé de combattre sans craindre pour les conséquences. Cependant, ce spot d'entrainement était situé à presque deux heures du village. Cependant, avant de se mettre véritablement en route, il lui dit:



Après avoir attendu que Qazea s'exécute, ils prirent la route en direction de cet air d'entrainement situé à l'extérieur du village. Après quelques minutes de blanc, le Hokage engagea de nouveau la discutions:

Alors que Gekido c'était déplacé jusqu'aux imposantes portes protégeant Konoha du village de la feuille, de nombreux ninjas arrivèrent avec des sceaux d'eau rempli à ra-bord dans le but d'éteindre ce début d'incendie, et je comprenais naturellement que l'hokage avait interrompu l'entraînement. J'aurai fait la même chose à sa place. En plus ça, je ne supportai plus le regard des autres ninjas. C'est donc à cœur joie que j'acceptais de changer d'endroit dès qu'il me le proposais.

Je le questionnais néanmoins sur l'endroit ou nous allions, m'attendant bêtement à une réponse du genre « pas trop loin d'ici ». Quelle ne fut pas ma surprise lorsque Gekido-sama me parla d'un endroit qui lui avait servi dans le passé ! Qui plus est, dans un chemin tellement dangereux qu'il me demandai de prendre une arme légère et une lourde.

Je pris donc un Kunai et une masse, sachant invoquer un sabre par le Chakra. Nous passâmes par les longues portes d'ou étaient venus les ninjas armés de seaux précédement. Après quelques minutes de silence, mon Hokage me priai de lui raconter mon enfance. Cette question, bien que légitime, me fit déglutir. J'avais du mal à respirer mais pris néanmoins la parole.



Je me tus quelques instants, refusant de laisser mes larmes coulées, et repris la parole.

Courant entre les arbres qui constituait une partie de la Forêt du Feu, le Hokage écoutait son élève avec attention. Il souhaitait en connaître le plus possible sur ce ninja, sur son passé, avant de lui proposer quoi que ce soit. Après tout, il ne souhaitait pas que son possible champion soit un homme rongé par un désir hardant de violence, de vengeance ou de sang. Et Afin d'être certain que celui-ci ne trahirait pas non plus Konoha -comme l'avait fait Nakatsu- le Chef du Clan Uzumaki souhaitait interrogé le plus possible Qazea. Bien évidement, il vérifierait les dires de ce dernier une fois le test de ces différentes capacité terminé. Un peu de théorie, beaucoup de pratique et les vérifications d'usage ne seront qu'une formalité, pensa le jeune homme aux cheveux flamboyant.

Gekido avait écouté le récit de son ninja. Et, après un rapide calcul et une remise en contexte, l'Uzumaki compris que la famille, pourtant décrite comme guerrière par Qazea, fut massacré durant la guerre civil de Konoha. Ainsi, il compris qu'un membre de son clan fut à l'origine de ce massacre. Un massacre "justifié" en ses temps troublés où tout n'était que violence, agression, meurtre et sang versé. Un massacre qui, pour une étrange raison, laissa indifférent le Kage du Village Caché de la Feuille. Peut-être en raison du massacre de sa famille par un membre -ou plusieurs- membres du clan Chikara.

Cependant, le passé n'était pas un point sur lequel ils devaient débattre aujourd'hui. Surtout que les pensés du Chikara semblait être loin de la vengeance. Une vengeance pourtant mérité, estima l'Uzumaki.



Gekido s'imaginait déjà le jeune Qazea enfermé dans un cage trop petite pour pouvoir être debout mais passez large pour pouvoir s'y asseoir. Il l'imaginais manger une fois par semaine et boire que tout les trois jours. Il s'imaginait des entraînements intensif chaque jour. Comme l'avait vécu un enfant Uzumaki dont Gekido n'arrivait plus à se souvenir du visage.

Je racontais mon histoire à Gekido-sama pendant que nous courrions entre les arbres. Nous devions passer par la grande forêt du feu pour accéder au mythique endroit ou l'Hokage désirait m’amener. Je savais que tout ceci n'était pas uniquement dans le but de faire la conversation mais qu'il s'agissait aussi d'un test pour connaître ma psychologie et mes idéaux. Il voulait en savoir le plus possible sur moi avant de me donner sa réponse pour le tournoi. Il devait vouloir savoir si j'étais un meurtrier, un traire, un corrompu, un violeur, un kidnappeur ou… Juste un ninja normal. Enfin, du peu que j'avais vu, il n'y a pas de normalité chez les ninjas.

Le jeune Hokage devait être en train de comprendre ce que j’insinuais. Effectivement, j'insinuais que ma famille avait été massacré par son clan pendant la guère civile. Cela n'a pas eut l'air de le choquer, ou, tout du moins, ne le montrait pas. Peut-être avait-il vécut une chose similaire et refusait de le montrer ? Il me demanda de quelle manière détestable je parlais.

Avant que je ne pus répondre, L'hokage frissonna et ferma les yeux. Il devait déjà imaginer le pire : peut-être de la torture, ou quelque chose comme ça. Ce n'était pas ça, mais l'on s'approchait de la vérité. Il me demanda si j'étais prêt à tout pour mes principes. Même à tuer.

Gekido avait stoppé sa course. Ce que Qazea souhaitait éviter de révéler, ce qu'il avait vécu lors de ses échecs était précisément ce que Gekido cherchait a savoir. Ce n'était pas par curiosité, ni par envie mais par besoin qu'il souhaitait savoir ce qu'il c'était passé durant l'enfance de son éphémère disciple. Il n'avait aucune envie d'envoyer un Ninja remplie de haine, de rancœur ou de besoin de reconnaissance pour représenter Konoha. Il voulait un Ninja fort, puissant, mais serein et en paix avec lui même.



Cette dernière question était légitime. Il parlait de pouvoir donner la mort, mais avait-il déjà effectué cette action. Avait-il déjà ôter la vie d'un ennemi ?