À la recherche d'un ours ninja

Cherchant où je pouvais, je recherchais un épéiste réputé de Konoha. Enfin, j'avais surtout entendu qu'il s'était battu contre deux Konohajins de bon niveau avec simplement un sabre. Je devais m'améliorer et le faire avec un homme vivant dans les bois me semblait être une bonne idée. Il était sûrement pas vraiment proche de Konoha, ainsi me style de combat ne pourrait fuiter. Trébuchant sur une racine, je pris la peine de dire avec "rage" :



Décidément, trouver ce type n'était pas simple. Cela bien faire 2 heures que je m'enquiquinais à joncher la moindre parcelle. Où était-il ? Que faisait-il dans un tel endroit ?

GRAOU ! Voilà les paroles d'un ours bien élevé, en effet aujourd'hui c'était l'heure de la bouffe, miam miam pensait-il. Et non ce dernier n'était pas seulement obnubilé par le seul fait de manger, même si c'est vrai que nous ne l'observons que dans des phases où il s'apprête à manger ou mange déjà. Mais comment osez-vous dire d'un homme aussi raffiné qu'est cet ours qu'il est un dévoreur sans même le connaître.

MOI ! Narrateur omniscient contant son histoire je peux vous dire que cet homme est un être intelligent, raffiné, complètement et hygiéniquement irréprochable, dis-je au moment où Raito s'apprêtait à lâcher une flatulence se rapprochant d'un séisme. Connard pensais-je ! Hum, hum *s'éclaircit la voix* en effet il reste un homme, et l'homme se doit de se rabaisser à faire ses besoins mais... Et Raito en remis une de plus belle et s'esclaffa d'un rire raisonnant et en criant "ça pu ! ça pu !" tout en agitant son bras dans tout les sens histoire de s'aérer le cerveau. Mais il se fout de ma gueule là ?! Moi narrateur omniscient suis actuellement totalement insulté par mon protagoniste idiot et cracheur de pet.


Finalement alors que ce dernier finissait de dîner il s'en alla dans la forêt bûcheronner comme il le faisait toujours, après tout il fallait beaucoup de bois pour faire un bon barbecue. Mais alors que ce dernier coupait la forêt en deux il entendit des cris, une personne qui criait "SIEUR RAITO". Cette personne était-elle assez débile pour chercher le bûcheron ? Finalement ce dernier s'en alla vers ce personnage, et le trouva après au moins une heure de pause sieste et quelques petits cacas digestifs d'environs 30 minutes chacun.



Criait-il avec un sourire niais.

Je regarda le colosse. Pour la première fois de ma vie, je me sentis minuscule. Cet homme est-il plus fort que le Hokage ? D'apparence, cela ne fait aucun doute. D'une voix un peu hésitante, je repris :



M'arrêtant, je me questionna. Je suis en train d'espérer quelque chose sans même savoir pourquoi. Tout cela, suis-je là juste pour suivre un rituel habituel ? Ainsi, mes yeux parcourent ma vie. Repensant au passé comme au présent. Je repris la parole :



La question était directe. Je ne souriais pas.

L'homme musclé regardait le petit qui venait lui parler avec un attrait semblable à celui d'un père regardant son fils. En effet ce dernier venait lui demander aide sans rien en retour, mais après tout qu'est-ce qu'un homme aussi puissant que Raito pouvait refuser à un homme à l'allure aussi frêle et faible que ce petit rouquin. S'esclaffant de rire le gros cochon sur pâte se tapa le torse tout en éclaircissant sa voix avant de dire :



L'homme se retourna, fit un signe de main au petit afin de lui montrer qu'il partait, après tout il n'avait rien à gagner à tout ceci, et pour un homme à l'estomac aussi creux que Raito il ne pouvait pas y avoir de réponse positive. Se retournant une seconde l'homme dit :



Raito retournait à son bûcheronnage sans se soucier de ce que faisait le petit roux. Allait-il abandonner ou allait-il continuer à requérir l'aide du gros bonhomme ?

Sans attendre, je saisissais le bâton le plus proche. Lentement, je me rapprochais de ma cible afin de tenter de lui enfoncer l'objet dans son anus - bien évidemment recouvert -.



Je me mettais à rire en reculant quelque peu. Gekido avait été clair, ce monstre est dangereux. Malgré tout, je ne doutais pas de ma force et de ma capacité à sentir l'autre. Sa force n'était que secondaire.



Mon bâton n'était pas très épais. Juste suffisamment pour me défendre... face à une arme tout aussi ridicule que la mienne.

Le monstre venait tout à coup de sentir un objet de type phallique pénétrer sa voix anale, ça faisait mal en premier lieu, puis une fois la douleur passé tout ceci ressemblait plus à un petit plaisir, comme le sel sur la viande. L'objet n'était pas rentrer, il ne faisait que titiller sa partie charnière, mais alors que ce petit bâton le faisait rêver à de nouveaux horizons l'homme dégaina son épée et fit ce qu'on appelle plus communément en tant que bon geek qui se respecte un tourbilol. Se laissant entraîner par son épée le gros bonhomme tourna trois fois sur lui-même en gémissant :



Une fois les tours terminés, le roux était au loin et pensait trouver un terrain d'entente, ce n'était pas quelque chose de totalement mauvais en soit, trouver un terrain d'entente pouvait être possible mais après tout qu'est-ce qu'un ours pouvait apprendre à un lièvre gay ?



Et oui mon protagoniste était un homme n'ayant pas seulement faim de viande mais aussi de chaire vierge. Après quelques années passées dans la montagne à faire vœux d'abstinence, l'homme ne pouvait que rêver des cuisses chaleureuses d'une femme et des plaisirs qu'offraient la vie. Allait-il sacrifier sa soeur à un ours afin de devenir plus fort ou préférait-il renoncer ? La vrai question était, était-il prêt à tout pour devenir plus fort ? Mine de rien Raito n'était pas si idiot que ça, car sa requête était très intéressante d'un point de vue psychologique sur l'interlocuteur.

Je le regardais sans réellement l'estimer. Faisait-il son pitre dans le but de m'énerver ? Je n'en savais rien. Son défi était ridicule. Je soupirais pour ensuite dire :



Après un rire ironique, je repris :



Je faisais demi-tour tout en ressentant son Chakra. Il était instable, je devais le garder en visuel.

Le gros bonhomme voyait l'homme refusé sa demande, ce n'était pas comme s'il ne s'y attendait pas, après tout le but de cette question était simplement, comme il l'avait dit de vérifier si ce petit était capable d'abandonner tout principes afin de s'adonner à l'art de la guerre et à acquérir la puissance. Ce petit avait refusé, c'était une faiblesse pour Raito, pourtant cette envie de protéger sa sœur n'avait pas laissé indemne le gros monsieur. Voyant l'homme se retourner ensuite le gros bonhomme passa la main dans ses cheveux afin d'ajouter un :



Le gros semblait intelligent voir même sage après ces paroles, mais ce n'était pas totalement les siennes, ces dernières étaient en partie celles d'un ancien sage, son père, mort. Ce dernier lui avait enseigner les arts ancestraux du Bushido, celui qu'enseignaient les rares Kittô à le connaître. Mais Raito ne semblait pourtant pas être un utilisateur de ce style, une corpulence massique, une épée lourde, il avait plutôt l'air d'un bourrin. Mais peut-être ce dernier avait-il adapté le Bushido en mode Bushibourrin. Ce serait à l'avenir de nous le dire, car je spoile pas la force de mon protagoniste héhéhé !

Être faible... pas si mauvais. Il avait raison cet ours. Je ne souhaitais pas devenir quelqu'un de puissant au fond de moi. Je ne voulais que la protéger, c'était mon simple objectif. Ainsi, je m'étais quelque peu voilé la face. Je ne souhaite pas tuer, j'aurais trop crainte d'y prendre goût.



Devenir fort... Décidément, cet homme semblait avoir trouvé comment remettre en question un petit Shinobi de Konoha. Un récent ninja...



Riant quelque peu bêtement, je reprenais :



Regardant à ma gauche puis à ma droite, je compris bien vite qu'il me manquait le plus important ; une arme.

Alors que le gros bonhomme était avec son petit partenaire, ce dernier le regardait, en effet celui-ci avait accepté sa requête du moins semblait avoir accepté. Ses paroles vinrent confirmer les idées de notre protagoniste qui le regarda de bas en haut afin d'observer qu'il n'avait aucune arme autre que ce bâton à peine assez gros pour faire rêver le rectum de la montagne.

Prenant un petit katana fin laissé toujours là au dessus de la ceinture du gros, dans son dos massif. Ce dernier le jeta sur le petit gamin roux en lui disant :



Le gros bonhomme avait donné son arme favorite à son élève, un katana fin, pourtant ce dernier ne s'empêchait pas de sortir l'arme pour laquelle il était connu d'être l'un des rares utilisateur du village, une épée massique, tellement massique qu'un seul coup en détruirait un être humain.

Finalement ce dernier se mit en garde, l'épée lourde devant le corps et cria :

Le sabre atterrissant dans mes mains, je restais subjuguais par la finesse de celle-ci. Un métal sûrement relativement rare. Une dérive de l'acier... Je n'étais pas un réel spécialiste, mais elle me semblait bien fine et légère. Ainsi, je me lançais dans le combat bien subitement, prenant une pierre au passage.
Me rapprochant, je tentais de le toucher via cette artifice.
Par expérience, je ne visais pas son corps, mais son arme. Le but était de l'immobiliser. Ce qui restait fâcheux était la corpulence de cette chose. Perdant en agilité, il gagnait sûrement en efficacité.



Le sabre à la main, j'espérais bien pouvoir le toucher. Coup sur la gauche comme sur la droite, je tentais le tout pour le tout.

L'homme qui était en face de la bête semblait être attiré par cette lame, ce n'était pas n'importe quelle lame, en effet c'était une lame qu'avait conçu Raito après de longs mois de travail afin de trouver le meilleur alliage. En effet ce katana n'avait pas non plus de quoi être appelé une lame "exceptionnelle" et n'avait pour avantage que sa maniabilité et son tranchant mais ça restait pour une lame faîte maison quelque chose de bien plus que convenable.

Le monstre subit ensuite les assauts du jeune rouquin. C'était un homme fougueux, n'importe qui aurait hésité sur les premiers coups, ce n'est pas ce qu'il semblait faire, ce dernier continuait d'asséner des coups en variant ces derniers afin de déstabiliser l'ours à l'épée lourde. Mais ce n'était pas si simple, car le petit en face de lui semblait simplement vouloir immobiliser la montagne, les coups de l'adversaire devraient être plus tranchants, plus menaçants, plus terrifiants ! Le manque de haine dans ses coups se faisait ressentir par le gros bonhomme qui connaissait bien le côté obscur de la force.

N'ayant pas non plus beaucoup à lui reprocher Raito décida de lui asséner une note de B, c'était plutôt bon, il n'était pas non plus au niveau de son ancien élève qui lui avait la haine et les ténèbres d'un satan cloîtré dans son corps mais c'était déjà un début que d'avoir un gamin prêt à se battre avec conviction et de manière plutôt potable face à une montagne sur patte.

Raito repoussait ses assauts et après quelques échanges ce dernier repoussa la lame de son adversaire d'un coup sec et s'exclama en riant :



Se retournant le gros monstre montrait le chemin au gamin jusqu'à sa bicoque, où sûrement ils iraient manger un petit bout avant de retourner à un entraînement sûrement éprouvant.