À la recherche d'un ours ninja

Je n'étais pas du genre à suivre ma masse. Sûrement car celle-ci semblait se méprendre sur bien des sujets. Je ne pouvais comprendre en quoi la désertion était un mal. Devait-elle mériter de telles rechercher ?



Je baissais la tête. Haine et souffrance... Konoha semblait représenter des choses similaires que le passé. Je n'y étais plus la victime, mais pour combien de temps ? Et si cet endroit finissait par me lasser ..? Comment ferrai-je ?

La grosse bête était là, déposant dans les assiettes les mets et s'asseyant pour manger tout en s'adressant à son ami. Celui-ci venait de sortir d'une longue tirade où il parlait de son arrivée à konoha en gros, son ressenti,... Le jeune roux était donc un ex-esclave, un être rescapé, celui-ci en plus d'être un ancien esclave semblait vivre plutôt mal malgré le fait qu'il soit dans un pays nouveau, libre.

En effet Konoha n'était pas le lieu parfait, ce n'était pas pour rien si ce lieu avait sut rendre fou le grand bonhomme et lui avait fait commettre d'horribles choses qu'il n'avouerait jamais. L'homme oubliant rapidement son passé auprès de Konoha, s'asseyait et commençait à manger tout en invitant son ami à manger lui aussi. Tout en, entre deux bouchées, disant :



S'arrêtant un peu afin de manger un gros morceau de viande assaisonnée :

M'installant à ses côtés, je me mis à déguster ce plat avant de me reprendre et dire :



Je souris et je plaça ma main au niveau de ma nuque :



Je dégusta ainsi ce plat. Le goût était différent de la nourriture lambda, le goût était plus fort et simplement prononcé. Rien de désagréable, mais il fallait s'y habituer quelque peu.



La vie était simple, chaque seconde ne faisait que l'embellir, il fallait simplement en profiter au maximum.



Je regarda autour de moi...

Le gros être mangeait encore et encore il enchaînait les bouchées lorsqu'il n'avait pas à parler, après tout son estomac criait famine et ce dernier avait besoin de le contenter. Faisant ainsi ce dernier prit le risque de se nourrir au péril de la discussion mais après le long spitch du roux celui-ci se décida à ajouter :



Après ces quelques mots tristes le gros bonhomme se reprit, changeant sa face qui était devenue morose en un visage souriant voir proche d'un visage riant, avec une grosse banane en guise de sourire :

Je continuais à sourire face aux dires de Raito. Il semblait connaître la vie mieux que personne. Il était sûrement le plus renseigné sur la condition de vie d'un animal. C'était chose certaine. Je termina mon plat sans aucun mal, l'appétit n'existait pas pour un homme ayant pu vivre longuement en captivité :



Me rappelant de mon dernier mois de captivité, je ne pouvais que comprendre l'ours ninja...



Raito me ressemblait, il savait maîtriser ses sentiments, passer du rire aux larmes... Oui, il était certain qu'il n'avait su vivre qu'une vie bien périlleuse. Je comptais sur ça pour lui proposer un avenir meilleur. Il allait falloir du temps, mais cet homme méritait sa place. J'allais lui offrir !

L'ours était face à ce jeune homme, ce dernier était sage, très sage, qu'avait-il bien pu connaître dans sa vie de si terrible afin d'être ainsi ? En tout cas ce dernier répondait à notre protagoniste avec une sagesse sans nom, ce dernier parlait avec aisance de choses qu'il n'était pas facile d'aborder. Il était plutôt rare que Raito ne développe des arguments plutôt construits mais avec ce genre de personne il était très simple pour notre protagoniste de développer une conversation tout à faire construite et intéressante.

Pourtant le gros bonhomme se sentait maintenant responsable de cet Uzumaki, un de plus avait-il pensé, en revoyant le petit roux avec lequel il avait discuté aussi. La gros philosophe finissant son assiette bien remplie reposa sa fourchette en ajoutant à la suite du rouquin :



L'homme continua :

Je finis à mon tour mon plat. Celui-ci n'avait pas été mauvais, tout au contraire ! Il était bientôt temps de rentrer, j'avais beaucoup à faire... J'aimerais notamment rencontrer ce ... Ike. Me levant avec énergie, je pris la parole :



L'amitié était un carburant de choix. Mais je ne pouvais me fier à personne. Le Hokage n'était qu'un ivrogne cherchant la consolation de la jeune rousse. Je me devais de le surveiller. Ainsi, j'écouta les conseils en sachant ne pas les impliquer.



Je ne pouvais le cacher, cela n'était pas la principale raison.



Je pris ainsi la sortie, je devais faire vite avant qu'il ne soit trop tard.. La faim n'était pas là, mais j'avais trop de choses à rattraper pour prendre en compte cela.