Une équipe pas commode ...

A nouveau, Kioko sursauta : l'étrange personnage ressemblant à un lapin était entrain de se rouler par terre, mort de rire. La jeune femme haussa les sourcils, quel étrange comportement ! Riait-il vraiment ou se moquait-il d'elle ? Un peu mal à l'aise, Kioko décida de l'ignorer. Alors qu'elle voulut reprendre le pas vers le bâtiment Kage, une main se posa sur son épaule et la fit faire volte face.

Elle se trouva nez à nez avec le visage balafré de Shinichi. D'un ton froid et sec, celui-ci mis à nouveau en valeur son air supérieur qui hérissait les poils de la blondinette. Celle-ci se laissa faire, écouta le kumojin ... puis un sourire naquis doucement sur son visage juste avant qu'il ne la relâche.



Sans rien ajouté de plus, comme si elle ne venait pas de les menacer, Kioko repris son chemin vers le bâtiment du Mizukage. Ils arrivèrent rapidement devant les portes gardées et Kioko s'adressa à eux :

Kioko était arrivée devant le bâtiment du Mizukage et y signala sa présence ainsi que celle de l'équipe de Kumo aux gardes, qui allaient directement prévenir Gochiro...Le Mizukage accepta de recevoir les individus, un des gardes les emmenas jusqu'au bureau du Chef de village et les fut entrée....
Le Kaguya se tenait debout derrière son bureau, les bras croisés dans le dos et fixa le groupe de Kumojin d'un regard froid et peu amical, puis après quelques minutes de silence, il se décida de prendre la parole:



Gochiro savait très bien que les ninjas envoyés étaient là uniquement pour récupérer le sacrifier, ainsi que de surveiller se que devenait Kiri! Encore un sacrifié et après toute cette soumission sera terminée pensa le Mizukage...

Les cinq Kumojins s'imposaient alors dans le bureau du Raikage.



La brune marquait une silence d'une demie seconde. Elle se remémorait les dires du Raikage. Les kirijins étaient peut-être sur le point de trahir son peuple... Devait-elle avoir peur ? Ou bien se battre ? Son clan ne lui avait enseigné qu'une option. N'étant pas chef d'équipe, elle pouvait probablement se permettre certaines impolitesses. Shinichi rattraperait ses mauvaises plaisanteries, mais ces dernières pourraient bien nous révéler quelques informations sur l'état d'esprit des hommes du pays de l'eau. Elle prit un air particulièrement sournois et lançait un regard un tant soit peu appuyée sur Kioko :



Elle gloussa légèrement et puis reprit une expression normale. Elle restait cependant attentive à la réaction des kirijins.

Cette fois-ci, Usagi garda son calme. Les différents protagonistes faisaient une erreur, ils risquaient d'attirer les foudres de Kiri. Le lapin n'était pas là pour risquer sa vie. Il avait encore tant à faire à Kumo. De plus, Hana semblait ne pas venir. Les choses étaient étranges et bien trop bouleversantes, que cela pouvait-il dire ?

Faisant mine d'être fatigué, Rabbit se posa contre un mur. Réellement, il regardait les environs afin de trouver une porte de sortie. Les Kirijins allaient-ils s'énerver ? Ce n'était pas le moment d'attirer les flammes d'une rébellion. Décidément, la vantardise pouvait causer bien des problèmes

Shinichi préféra ignorer la dernière remarque de la jeune femme. Ils avaient beau se trouver sur un « territoire ennemi » comme elle le prétendait, Kiri n'en restait pas moins sous la coupe du Pays de la Foudre. Le sacrifice était la parfaite illustration de la situation entre les deux villages.

Quelques minutes suffirent au petit groupe pour arriver devant la plus grande tour du village, là où devait certainements se trouver les quartiers du Mizukage. La Gaikotsu chargea aux gardes d'annoncer la venue de la petite équipe et un instant plus tard, ils étaient arrivés à entrer. Le maître des armées. Ils allaient enfin pouvoir rencontrer la personne la plus influente du Pays de l'Eau.



D'après ce que Shinichi avait entendu, le village avait essuyé un coup d'État que le Mizukage avait finalement réussi à renverser. Il semblait, dans son bureau, avoir repris de son combat.



Le maître des armées lança un regard à ses subordonnés afin de leur faire comprendre qu'ils avaient besoin d'être seul. Après tout, c'était une des règles de la diplomatie de se tisser à l'abri des oreilles et des regards indiscrets.

Le Mizukage regarda toute la scène d'un œil attentif, il étudiait l'ennemi, comme le faisait les Kumojin en venant ici. Il écouta la parole sournoise de la jeune ninja, tentant de créer une réaction quelconque, en vain... Cela pouvait ressembler à de la soumission, d'ailleurs le Mizukage l'espérait, il ne devait en aucun cas laisser entendre qu'une guerre se préparait, il n'était pas encore prêt... Déjà le simple fait d'envoyer un champion au tournoi était une prise de risque pour le village... Puis celui qui apparaissait comme le leader du groupe prit la parole et suggéra un entretien en tête-à-tête:



Alors, Gochiro attendit que les ninjas quittèrent les lieux pour se retrouver seul avec le Kumojin... Puis il fit signe au chef de la mission de prendre place dans l'un des fauteuils mit à disposition.

Le Mizukage ne sembla pas s'opposer à une petite discussion et invita la demoiselle qui les avait escorté à emmener Fumi, Usagi et Misao dehors afin qu'ils puissent visiter le village. Une occasion en or pour les kumojins de récolter des informations, même si la présence d'un chien de garde pouvait s'avérer gênante. Néanmoins, Shinichi n'avait aucune craintes à ce sujet ; ses coéquipiers étaient assez intelligents pour réussir à s'extirper des griffes de la Gaikotsu.



Ne serait-il pas ironique pour un Hattori de mourir empoisonné ? Shinichi savait bien que son interlocuteur n'avait aucun intérêt à le tuer, mais par sa blague il souhait détendre l'atmosphère.



D'après les rapports, un autre Kaguya aurait tenté de renverser le pouvoir par la force afin de mettre un terme à la tradition du sacrifice. Une aubaine pour le Pays de la Foudre qu'il ait été executé par le Mizukage lui-même.

Gochiro accueillit les Kumojins comme des amis. Mais Kioko se doutait bien que ce n'était que des manières, et que la haine que portait Kiri contre ses dominateurs était d'une grande intensité en son Mizukage. Ce fut la petite peste qui parla en première. Elle en profita pour lancer un pique, probablement pour faire craquer la belle blonde.

Kioko afficha un sourire comme si la jeune femme venait de lui complimenté sa robe. Mais au fond d'elle, Kioko se promis que si une guerre éclatait à nouveau, cette femme serait sa première victime.

Après quelques échanges, les deux chefs décidèrent de s'entretenir en privé. Lorsque Gochiro lui demanda d'aller faire visiter Kiri aux deux autres Kumo-jins, Kioko voulut répliqué que non, c'était hors de question qu'elle passe plus de temps avec la peste ! Mais finalement, comprenant l'ambiguité de la situation, elle hocha la tête avec un sourire.



Elle s'approcha alors de la porte et l'ouvrit pour faire sortir poliment les deux Kumojins.

Idiot. Usagi observait avec détail la situation. Que pouvait bien penser Masashi en mettant cet homme à la tête d'une armée ? Avant de se rapprocher de la porte, Rabbit se mit à dire :



Sortant de la salle, le lapin continuait d'observer son interlocuteur. Il ne souhaitait pas perdre le futur sacrifice, Shinichi n'en comprenait pas l'importance. Buichi était bien plus compréhensible avec la science. Une fois "dehors", il prit la parole :

Le Mizukage ne doutait en aucun cas sur le fait que Kioko ferait son maximum pour contenir les Kumojin dans les rues les moins importantes de leur village, ainsi les privant de possible information intéressante à ramener à leur Raikage. Kioko était une femme intelligente et pleine de ressource...

Pendant ce temps, l'hôte resté dans le bureau du Mizukage accepta de partager une tasse de thé, a condition de ne pas l'empoisonné, petite pointe d'humour qu'accepta de relever le Mizukage...



Le Mizukage se dirigea vers la porte, puis demanda à un des gardes de leur faire parvenir par la secrétaire, deux tasse de thé ainsi que de l'eau bouillante. Puis revint s'installer auprès du Kumojin et entama la discussion.



Puis la secrétaire toqua à la porte, elle apporta les boissons. Puis servi dans un premier temps l'hôte et par la suite le Mizukage... Elle leur servi le meilleur thé de l'île, provenant d'une plante poussant uniquement sur l'île de Kiri, à la saveur épicée et ardente...

Usagi, Hana, Misao, Fumi et Kioko déambulaient donc dans les rues de Kiri. Les civils avaient tendance à fuir le regard des Kumojins. Ils étaient des ennemis, rien d'autre. Où la blonde les amenait-elle ? Fumi trouvait son chef d'équipe bien trop confiant dans ses affaires... Quelle idée de rester seul chez l'ennemi et d'envoyer les siens en promenade à l'autre bout du village ? Ce n'était vraiment pas raisonnable. Pour détendre l'atmosphère, Fumi lançait au lapin qui marchait près d'elle :



Elle riait gentiment sans jamais relâcher réellement son attention sur les passants.

Kioko quitta donc la pièce en compagnie de ce qui ressemblait à un lapin et la jeune femme à présent nommée "petite peste" dans l'esprit de Kioko. Ils sortirent rapidement du bâtiment Kage pour arriver en plein centre ville. Kioko en profita pour répondre au lapin :



La jeune femme gloussa à cette blague qui n'en était pas une puis désigna un des stands parmi les dizaines de la rue :



Elle s'arrêta et leur fit un grand sourire comme si elle leur proposait quelque chose d'extraordinaire. Il fallait les occuper. Rien de plus.