[FB] L'académie pour tous

La fillette regardait son camarade essayer de lancer un kunai sur la cible quelques mètres devant lui. Après un instant de tension où personne ne parlait, il lança le kunai en plein milieu. Tout le monde cria "wouah!" mais la petite Kazami se tut. Elle rougit juste. Car elle savait qu'à présent s'était à son tours et que cela n'allait pas se finir comme cela.

S'avançant dangereusement vers la position du lanceur, elle sortit un kunai. Sa main était moite, le kunai allait surement glisser et elle mourrait de honte ! Elle sentait le regard des autres enfants dans son dos, qui n'attendaient probablement qu'une chose : qu'elle rate pour se moquer d'elle. C'était certain !



Le kunai arriva à côté du point central. Mais sur la cible tout de même. Kazami lâcha une expiration rassurée. Elle se tourna vers ses camarades, un sourire gêné au visage. Personne ne s'était moquée d'elle finalement ...

Adossé contre un arbre, Shinji observait avec désintérêt ses camarades s'entraîner au lancer de kunaï. Petit à petit, le jeune garçon avait perdu l'intérêt qu'il portait aux cours de l'académie. Il avait l'impression de progresser dans une routine éternelle et la seule motivation qui le poussait à continuer était la perspective d'enfin recevoir son bandeau.

C'était au tour de Kazami de lancer. Il ne connaissait que très peu de choses au sujet de cette fille (la couleur rousse de ses cheveux révélait son appartenance au clan Uzumaki), mais beaucoup de garçons semblaient tourner autour d'elle. Il ne comprenait pas pourquoi : elle était du genre effacée et ses seins étaient encore inexistants. Il n'y avait pas de quoi frimer avec une telle gonzesse à ses bras.



Comme le Kitto s'y attendait, la rouquine réussit à atteindre la cible mais son kunaï était encore loin du point central. Pourtant, au sourire qu'elle affichait, elle semblait fière de son exploit. Sa batte de baseball dans son dos, Shinji s'avança vers elle. D'un geste vif, il attrapa un kunaï dans sa poche et le lança en direction du point de mire. Le projectile frôla la joue de la demoiselle, arrachant au passage un cheveu, et vint se planter au niveau du centre.



Ce n'était pas un hasard si son kunaï avait atteint parfaitement sa cible. Ses parents tenaient une armurerie et plus jeune encore, il avait eu tout le loisir de s'entraîner pendant ses temps libres. La pratique, il la maîtrisait déjà bien avant de connaître la théorie.

Alors que Kazami venait d'effectuer un lancer plutôt moyen, Shinji s'avançait pour la narguer un peu et lui montrer à quel point c'était facile pour lui. Il m'exaspérait. Lui aussi avait échoué avant de s'entraîner et de réussir. Se moquer des plus jeunes, c'était stupide et inacceptable ! Je m'avançais à mon tour vers eux :



Je lui tirais la langue et puis le poussais même s'il faisait deux têtes de plus que moi. Et puis je regardais Kazami et lui disais dans le but de lui redonner confiance en elle :



Et puis je lui offrais un sourire bienveillant.

Je me tenais debout, bien droit, regardant mes petits camarades s'entraîner au lancer de Kunai. Je me débrouillais moi-même plutôt bien, mais ce n'était pas non plus mon point fort. J'excellais, pour le moment, au cours que l'on faisait le plus souvent et celui que les élèves trouvaient le plus compliqué : la maîtrise du chakra. Enfin, on en est qu'à la malaxation pour l'instant, mais je trouvais ça super simple, moi. Je me raidis tout entier quand je vis un petit garçon lancer le Kunai en plein dans le centre De la cible. J'en fus sidérer : son kunai n'avait même pas dévier. Il était surprenant. Peut-être un futur maître d'arme, qui sait ?

Puis ce fut au tour de Kazami de se positionner. Je ne connaissais que très peu cette fille de trois ans ma cadette, mais je la trouvais très sympathique. Elle avait un tempérament timide et explosif en même temps. Je ne lui parlais pas très souvent étant donné que nous n'étions pas dans la même classe, mais suffisamment pour l'apprécier. Un jeune homme se déplaça jusqu'à Kazami et lui lança une pique. Je ne supportais pas ça, les gens vaniteux. Une autre jeune femme arriva, prenant la défense de Kazami.



Je me retournais ensuite vers ledit frimeur.



Je saisis un kunai et, motivé par l'idée de défendre une amie, je le lançais vers la cible. En plein dans le mille.

Alors que Kazami venait juste de se retourner, un jeune garçon, prénommé Shinji se moqua d'elle. Instantanément, ses pommettes devinrent aussi rouge que ses cheveux. Alors il s'approcha et lança un kunai qui lui frôla la joue. La petite fille sursauta et tomba au sol sur les fesses. Elle se releva avec difficulté et était à deux doigt de pleurer.

Mais Taram avait plus de caractère que la petite Kazami et défendit cette dernière en criant sur Shinji, ce frimeur. Le Chikara, Qazea, en rajouta une couche histoire de bien l'enfoncer. Kazami se sentit un peu rassurer de voir que tout le monde se moquait pas d'elle.



Qazea lança son kunai qui arriva au centre de la cible. Décidément, tout le monde était plus fort qu'elle... Kazami se rapprocha de Taram, presque se cachant derrière, en espérant que Shinji oublie qu'elle était là.

Aujourd'hui était un jour particulier. Aujourd'hui était un jour à marqué d'un bandeau sombre. Aujourd'hui était le jour anniversaire de la mort de mes parents. Cela faisait déjà quelques années que mes parents avaient perdu la vie Je n'étais pas au fait circonstances exacte de leurs disparitions -circonstances que mon frère Kasu avait toujours refusé de me parler- mais cela ne m'empêchait pas de pleurer leur mort et de me souvenir de ce jour comme d'un jour particulier. Ce fut ainsi qu'en leur mémoire, et afin que tous remarque que je ne serais pas au mieux de ma forme aujourd'hui, j'aspergeais mes cheveux -blond- de peinture noir. Une peinture servant à peindre les volets en bois de notre demeure, à moi et Kasu. Puis, après avoir attendu que ce soit presque sec, j'enfila une grenouillère rose et parti en direction de l'Académie.

Mon frère, avant que l'on ne l'envoi en mission, était membre du corps enseignant de l'Académie. Il enseignait l'Histoire du monde ninja -sous toute ses coutures- ainsi que le maniement des armes. Après tout nos parents excellaient en ce domaine et avait bien formé mon frère. Il avait même des rivaux au sein du clan disait on. Mais jamais Kasu ne m'en avait parlé.

[..]

Aujourd'hui, à l'académie, c'était entraînement au lancé de Kunai. Je n'avais pas beaucoup envie d'y allé mais Kasu m'aurait grondé si je n'y avait pas été. En plus, les enseignants -au faite de l'anniversaire disparition de mes parents- m'avaient invité à ne venir que demain. Mais Kasu m'aurait grondé si je les avaient écouté. Ainsi, je me trouvais assis sur la barrière qui longeais le champs de lancé lorsqu'un querelle débuta. Une querelle entre un membre de mon clan et une jeune fille aux cheveux roux. Puis une autre rousse. Et un garçon aux cheveux châtain, qui s’appétait à lancer son Kunai.

Alors, bien décidé à montrer que les Kitto était solidaire, je lança mon Kunai en même temps que celui de l'autre enfant. Et, avant que le premier n'atteigne sa cible, mon Kunai le percuta et le fit tomber au sol. Adressant un salut au Kitto, je retourna contre la barrière

Seijuro approcha du petit groupe qui semblait se chamailler. Ils étaient tous plus jeune que lui... Il allait profiter de cette position pour démontrer tout son savoir. Il semblait y avoir les Kitto d'un côté, et les Uzumaki de l'autre. C'était habituel dans le village depuis quelques temps, la démarcation entre les clans... Il y avait un autre jeune, Qazeo Ou Qazeu... Quel était son nom déjà. Seijuro arriva, et de vive voix prit la parole !



C'était du bluff, du mensonge. Quoi de plus normal pour un gamin encore joyeux à cet âge-là ? Il ne reconnaissait que brièvement les visages, il se savait simplement plus vieux. Seijuro était bon menteur dans son enfance, le visage souriant, il prenait un air suffisamment sérieux pour convaincre ses interlocuteurs. Il continua pour attiser sa bêtise.



Il était bon menteur, mais pas non plus si mauvais. Il sortit deux kunais qu'il lança simultanément, main droite et main gauche sur la même cible. Les kunais se plantèrent exactement au même endroit, en plein milieu de la cible désignée.

En voyant sa victime du jour tomber sous le coup de la frayeur, Shinji ne put que se mettre à rire. Son but premier n'avait pas été d'intimider la jeune fille (il voulait juste l'impressionner), mais il se satisfaisait de contempler une Uzumaki en détresse. Toutefois, son intervention ne plut pas à tout le monde. Le rang d'élèves ébahis par la situation qui s'était formé laissa passé une autre rouquine, prête à défendre sa cousine humiliée. À sa façon de pousser avec audace le Kitto, elle paraissait beaucoup plus forte d'esprit que sa camarade.



Il était clair que le garçon passait trop de temps à espionner son chef de clan, ce vieux pervers incorrigible. Mais n'était-ce pas en fréquentant la compagnie des femmes qu'on devenait un véritable homme ?

Un autre enfant s'avança à son tour. Son nom échappait au Kitto, mais lui aussi, il ne manquait pas d'audace. Il tenta de l'imiter, mais avant que son kunaï atteigne la cible, il fut dévier par un autre. Shinji ne le connaissait pas non plus, mais à son air détaché, il semblait appartenir lui aussi au clan Kitto.




Un autre intervenant prit la parole, mais il était beaucoup plus âgés que les précédents. À sa carrure et à sa manière de viser, il semblait être un ninja confirmé.

Mes pommettes tournaient au rouge. Pourtant, je n'avais rien à envier à mes camarades de classe ; à cet âge-là, nous étions toutes pareilles. C'est juste que je ne connaissais pas encore tous les trucs de femme et je trouvais encore le sujet un peu gênant... Oh et puis ils étaient pas si petits que ça hein, et je portais déjà des soutiens-gorges en plus ! Raaah ! J'étais en train de m'énerver, mais j'essayais de répondre avec ironnie et surtout de détourner le sujet sur sa propre petite personne. Un frimeur, ça aime parler de lui-même nan ?!



Fis-je en le pointant du doigt. Et lorsque Shinji annonçait suivre Seijuro, je m'empressais de surenchérir. J'avais une revanche à prendre après tout.

A l'académie, le lieu ou on envoyer les petit enfant tout mignon pour devenir des shinobi, des armes au service de leurs pays. Si ce n'est pas formidable comme institution. Et comme bon nombre d'enfant, j'y était moi aussi aller car mon père ne m'avait pas trop laisser le choix a cette époque.

Alors que la plus part des élèves était regrouper pour le fameux lancé de Kunai sur cible, j'en avait profiter pour me mètre à l'écart du groupe pour ne pas être dans les premier a pratiquer cette exercice. Je me servais de mon Kunai pour faire des dessin sur le sol, ignorant alors toute les petits entre les autres élèves et heureusement pour eux car je serait certainement aller rapporter le tout au professeur.

C'est seulement lorsque que le âgé du groupe parlant d'une technique infaillible de lancer de kunai qu'il rejoignit le groupe .



M'étais-je exclamer agitant même mon bras pour signaler ma présence car faut dire que l'on m'oubliait facilement a l'époque.

Appuyé contre la barrière en bois, je regardais dans la direction du premier Kitto a être intervenu. Ce dernier, plus âgé que je ne l'étais, avait une batte dans la main et une sorte pansement sur le nez. Cette allure de voyou, de bagarreur, n'étais pas dans philosophie du clan mais correspondait parfaitement au caractère de ce garçon. Il ne semblait pas du genre a se plier aux règles. Ni faire fit de la bien séance, de la compassion et de la gentille. Un brin rebelle et mauvais, il commençais a chercher querelle avec la seconde Uzumaki. Et alors qu'il la traitais d'une façon plus ou moins habile de "planche à pain" je ne pus retenir un rire. Il rire aiguë et percent. Par ailleurs, quelques larmes perlèrent sur mes joues et tombèrent sur ma grenouillère. Cependant, ce n'était pas des larmes de rire, ni de tristesse. Ces larmes étaient en réalité lié à la peinture que je m'étais mis sur la tête plutôt et irritait mes yeux.

Cependant, cela ne m'empêcha nullement de réussir mon tir et mettre a mal l'autre illuminé au nom sorti de nul part et complètement impossible de retenir.

Shinji me remercia de ma participation, il avait apprécié le geste.



Note d'humour. Un sourire aux lèvres. Jusqu'aux yeux. Sauf que la, j'ai vraiment mal. Une douleur me fit plisser les yeux. Je ressentais de nombreux picotements d'un bout a l'autre de l'œil. J'avais l'œil en feu... Et ce dernier devait être rouge. Rouge sang. La commémoration pour mes parents, ce geste en leurs mémoires, était en train de m'agresser. Et tandis que les autres gamins commençait a se regrouper autour d'un garçon plus âgé que le groupe, je me mis a courir vers les toilettes, les yeux toujours plein de larme ... Une idée de gamin

        Tetsu les regardait de loin, immobile. Il était plus vieux que la majorité d'entre eux, d'une année ou deux, mais déjà tant le séparait de ces jeunes pousses. Déjà, le blond arborait un regard vide de toute émotion, un regard appris afin de parfaire son entraînement de shinobi. Ses sourcils froncés trahissaient cependant son agacement. Il se tourna vers son père, qui s'attelait à préparer son prochain exercice.





        Tetsu poussa un soupir de déni. Comme papa pouvait être dur, parfois. Il se tourna à nouveau vers les gamins, au loin. Ils semblaient quitter l'aire d'entraînement, s'enfonçant dans la bonne humeur ailleurs. Tetsu les regarda faire, et l'espoir de pouvoir les rejoindre s'évanouit au même moment...



        Le jeune homme sortit un kunai de sa poche. Il le porta au niveau de son visage, se mettant en garde.