Training (PV Soma)

Fumi contrait son attaque sans difficulté. Le geste de Soma était ample et prévisible, mais le garçon avait déjà de la force. C'était plutôt un bon point.



Je m'écartais de quelques pas.

Ce fut sans aucune difficulté que Fumi, devenu ma nouvelle Sensei de KenJutsu, arrêta mon attaque. Cette attaque, ample et basique, n'était en aucun cas un problème pour la jeune femme qui, d'après ce que j'avais compris, était une sorte de bretteuse confirmé. Néanmoins, je fus soulagé de ne pas l'avoir blessé. Même si il s'agissait de sabre en bois, je ne souhaitait guère faire du mal à la jeune femme qui prenait de son temps -et de son énergie- pour m'enseigner un art dont je ne connaissais rien.

En bon professeur qu'elle était, Fumi m'expliqua les bases d'un bon -et véritable- combat arme en main et ce que j'aurais du faire en place et lieux de mon attaque. Ainsi, comprenant les mécanismes du combat au sabre, je me replaça face à la jeune femme. Et, sans chercher à la toucher, je réalisa de nombreux coups, facile à contrer, afin de réaliser un véritable échange. Tantôt à droite, tantôt à gauche, je faisais varié les mouvements de ma lame afin d'inscrire la jeune femme dans une routine de contre. Puis, lorsque je jugea la moment opportun, je mis plus de force et de vitesse dans l'un de mes coups. Cependant, ce n'était toujours pas la jeune femme que je cherchait à toucher, mais son sabre. Je voulais la désarmé.

Pour toutes les personnes autour, il semblait ne s'être probablement rien passé. Mais Soma avait en réalité, tenter une attaque. Un sourire vint aux lèvres de la Hattori et elle laissait entendre :



Fumi avait bien compris que Soma avait cherché à la désarmer. Et même si le jeune homme n'y était pas parvenu, la brune reconnaissait qu'il avait très bien mené son jeu. Soma avait une intuition particulièrement bonne en matière de Kenjutsu. Avec de simples paroles, il s'était amélioré réellement rapidement. Bien sûre, si la brune cherchait réellement à l'attaquer, peut-être le mettrait-elle immédiatement en difficulté. Les réflexes viennent avec l'habitude et l'Uzumaki devait pratiquer davantage.

Les deux protagonistes continuaient d'enchaîner les coups, puis soudain, c'était à Fumi d'essayer de surprendre Soma. Il tenait son bokken dans sa main droite. La brune assenait un coup plus puissant que les autres pour essayer de forcer le jeune homme à ouvrir son bras davantage vers l'extérieur de son corps. Le tronc de l'homme se retrouverait alors vulnérable et elle tenterait de lancer un coup de pieds dans ses noisettes.

J'avais essayé de mettre en pratique les enseignements de la jeune femme brune. J'avais essayer de l’entraîner dans un rythme, dans mon rythme. Je ne voulais pas la décevoir et lui faire comprendre que, en matière de lame, j'apprenais vite. Cependant, après une tentative visant à désarmer mon adversaire, je compris que je n'étais pas encore prêt à lui tenir tête ni même à lui montrer quoi que ce soit. La différence de niveau était tel que, sans même bouger son corps, elle avait réussit à parer ma lame -sans effort.

Félicité pour mon audace et cette tentative, je compris que j'étais sur la bonne voie. Bientôt je manierais un véritable sabre aux côtés de sa maîtresse -et peut-être de mon senseï.

Néanmoins, je n'eus pas le temps de me reposer. Passant à son tour à l'action, je fus dans l'obligation de contrer ses attaques. Vive et précise, les coups de sabre était tous calculé. Tout comme moi, elle tentait d'imposer un rythme à cette échange de coups. Mais, contrairement à moi, elle y parvenait. Elle avait l'ascendant sur le combat. Je ne pouvais que défendre. Et, comme moi, elle changea brutalement de rythme. Accélérant subitement, je la vis abattre son sabre son mon flanc droit. Idéalement positionné, et dans un mouvement rapide, je contra sa lame tout en essayant de déporter afin de ne pas offrir mon corps à la jeune femme.

Mais, tandis que je m'apprêtais à me déplacer, je vis la jambe de ma sensei monté au niveau de mes hanches. Et, inévitablement, elle rencontra une partie molle mais néanmoins sensible de mon anatomie. J'étais touché. Je le sentais bien. Très bien. Trop bien. Et, tandis que la sensation que mon organe génitale commençait son ascension de mon tube digestif commençait à se faire ressentir, je posa les genoux au sol tout en alertant. Crachant à terre -de la salive- tout en espérant ne pas voir sortir mes roustons, j'essayant tant bien que mal de ne pas me rouler à terre tellement la douleur était forte..

Elle m'avait bien eu, la connasse...

Kazuna ne pu retenir un petit rire lorsqu'elle vit le pied de Fumi atterrir sur les parties de Soma. Les hommes ce sente fort, plus fort que les femmes, ils sont tellement fière de ce qui est leur plus grand point faible. Le combat semblait terminé cette fois. Le jeune homme semblait cracher ses poumons, et s'il continuait comme ça, il allait sans doute bientôt vomir de douleur. La cheffe des masques rouges se leva alors. Elle marcha d'un pas souple et sensuel en direction des deux seules personnes qu'elle avait véritablement dans sa vie. Au niveau de Fumi, elle passa très discrètement sa main dans le bas du dos de son amie. Un petit geste de tendresse que seul Fumi avait pu remarquer. Puis elle avança un peu entre les deux et elle dit avec un sourire.



Kazuna lui fit un sourire et vint avec une grande douceur caresser la joue de son esclave qui semblait avoir vraiment très mal. Puis Kazuna lui dit.



Kazuna se retourna alors et alla s'assoir pour observer la suite du combat.

Kazuna avait imposé une petite pause après le coup bas de Fumi. Elle était d'abord passée près de Fumi et cette dernière remarquait que son amie jouait avec le feu. Puis elle était allée voir Soma pour lui dire de se battre pour de vrai. Et elle avait raison. Lorsqu'on a peur de blesser, on ne fait rien de bon. Elle les invitait ensuite à reprendre l'entraînement. Fumi se positionnait à nouveau en garde.



La brune souriait légèrement.

J'avais encore terriblement mal lorsque les jeunes femmes qui m'entouraient décidèrent de réaliser une pause. C'était une bonne chose pour moi, j'allais pouvoir pleurer dans mon coin en attendant que mes partie génitales retrouvent leurs emplacement d'origine: dans mon caleçon.

Tandis que j'essayais de ne pas être plus pitoyable que je ne l'étais déjà, je me devais d'écouter les propos de mes senseïs. Cependant, trop occupé à soufflé comme une femme sur le point de mettre au monde un bébé de cinq kilos, je n'arrivais pas à comprendre le moindre mot prononcé par les jeunes femmes. Acquiescé de temps à autre tout en fermant les yeux de douleur, je ne pouvais qu'attendre que la douleur ce calme.

Ce fut après une longue agonie -semblable à cette d'un mourant- que je pus enfin être délivré de cette douleur. Bondissant sur mes deux jambes comme si de rien n'était, j'attendis le signal de mon professeur pour initier le combat. Ainsi, lorsque ce fut fait, je me mit à fond dans le combat. Décidé à me venger.

Je commença par chercher à prendre l'ascendant sur la jeune femme durant l'escarmouche. Feintant ci et là tout en protégeant mes flancs, je cherchait à lui montrer que je pouvais également me montrer ingénieux. Puis, après un mouvement plus ample et plus puissant que les autres, je vint chercher à raclé la terre afin d'emporter de terre dans les yeux de mon adversaire. On m'avait fait comprendre que tout les coups étaient permis alors je me devais de tout faire pour gagner. Puis, continuant le mouvement du sabre, je cherchais à couper mon adversaire de bas en haut tout en préparant un coup de pied -direct- dans l'estomac. Peut-être réussirais-je ce coup-ci ?