Arrivée au village des Uzumaki

Gekido semblait avoir accepté la flatterie de Kioko qui n'en était encore qu'au début. Un messager fit l'allé-retour vers eux, Kioko se permis de le saluer d'un sourire. L'Hokage ne semblait pas surpris de la proposition de la Gaikotsu. Elle demanda alors, curieuse :



Elle rajouta une couche de flatterie, ponctuée par un petit gloussement admiratif. Kioko suivait l'Hokage vers cet endroit d'échange diplomatique alors qu'ils étaient suivit de près par une ribambelle de rouquins.



Véritable mensonge, Kioko adorait jouer avec les mots. Mais cette fois-ci, elle essaierai d'être clair ... Mais qui sait ce qu'il se passera une fois l'accord conclut ... Peut-être pourrait-elle profiter de ces muscles saillants et ces cheveux d'un rouge sang pour ses plaisirs personnels ... ?

Surpris de voir sa pique -concernant les portes- ne pas toucher la jeune femme, le Kage du Feu se concentra sur les dires de la jeune femme. Cette dernière semblait être attentive à toute les remarques et les expressions de l'homme le plus important de Konoha. Désireux de ne pas réitéré le fiasco de l'an dernier avec la Okasan, Gekido essaya de faire abstraction du statut de femme de son interlocuteur. Si Kazami me voyait, elle s'énerverait pensa Gekido.



Gekido ne connaissait pas encore la réputation de son village à l'extérieur de ses murs. Et, ne souhaitait guère se montrer trop présompteux, il avait préféré se montrer modeste. Peut être un peu trop...



Kazami, avec qui Gekido entretenait une relation particulière et ambiguë, était sorti telle une carte de maître afin de freiner les avances de la jeune blonde et refroidir cette atmosphère.

Gekido ne semblait pas prêt à accueillir seul la jeune femme. Peut-être était-ce sa poitrine opulente qui effrayait le Kage, probablement pas habitué à cette taille ... Cela fit rire intérieurement la jeune femme.



Ils arrivèrent rapidement sur le lieu dont parlait Gekido précédemment. Elle le suivit avec attention jusqu'à l'intérieur après avoir ordonné à sa coéquipière :

Gekido avait déjà une idée de la personne qu'il comptait amener avec lui. En effet, en l'absence d'un diplomate reconnu, Gekido optait pour la sécurité d'un ninja en qui il avait confiance. Shimazu qui jouerait ainsi parfaitement ce rôle. Et même si le rouquin avait indiqué vouloir être Kage à la place du Kage, Gekido ne trouverait sans doute pas meilleur binome au sein de cette -drôle- d'équipe.

Lorsqu'ils arrivèrent sur le camp diplomatique, Gekido aperçut Taram. Saluant la jeune femme de la tête, il indiqua aux autres ninja présent:



Ayant terminé de donner ses instructions, il pénétra à l'intérieur du bâtiment. Étrangement similaire à celui du camp diplomatique de Kumo. Offrant à la jeune femme la possibilité de s’asseoir, il lui demanda:

Je ne pouvais faillir au formulaire, il n'avait le droit que de m'accompagner en cette fin de journée. Malgré tout, il était inconcevable qu'il puisse entendre la conversation. Je m'approcha ainsi de lui avant de pénétrer au sein du bâtiment et je m'exprima à basse-voix :



Elle pourrait très bien être ta future senseï... Je n'osa lui prononcer les quelques mots. Cela serait une énorme chance pour lui, je ne pouvais lui donner de faux espoirs. Ainsi, je pénétra au sein du bâtiment et je me plaça derrière Gekido, à sa gauche. Dorénavant, je n'avais pour seul rôle que de me taire. Mes mains se joignirent et mes levèrent. Je devais rester sur mes gardes.

La pièce contenait une grande table en bois entouré de chaises toutes les plus confortables les unes que les autres. Ainsi, de grand diplomates s'étaient assis ici. Kioko méritait-elle autant d'honneur ? La jeune femme prit place et attendit que les konoha-jins en fassent de même. Gekido avait choisit l'Uzumaki que Kazami avait déjà repéré. Ses yeux bleus profonds la laissait imaginer des choses à en rougir.

Elle croisa donc les jambes comme à son habitude et prit la parole :



Kioko avait choisit de commencer par replacer le contexte, attirant à la fois l'attention et la pitié de Konoha. Mais elle ne laissait qu'une très brève pause avant de continuer :



Elle les laissa un peu digérer cette affaire et continua :



Kioko leva les yeux vers les deux Konoha-jins. Son objectif de base n'était pas celui donné par le Mizukage.

Kimino avait décidé de rester aux portes au cas où. Il n'avait pas encore sa place lors de visites diplomatique. Et son nouveau rôle étant la protection, il décida de ne pas bouger, le Hokage étant déjà très bien entouré. Et ce n'est pas les faibles pouvoirs du Konohajin qui changerait quelque chose.

Tandis que l'envoyée de Kiri s’asseyait autour de la table, Gekido prit place à son tour. Il laissait à Shimazu le choix de rester debout ou de s'asseoir à ses côtés. Après tout, la jeune femme n'avait pas encore montrer signe d'hostilité à leurs égards. Et, puisqu'elle semblait être ici pour discuter, il n'était pas dans son intérêt de causer des problèmes.

Kioko se mit ensuite à conter l'histoire de Kiri. Gekido n'était pas ignorant de l'histoire du Village Caché de la Brume, du moins des grandes lignes. Cependant, l'histoire des sacrifices demandé par Kumo n'avait toujours été qu'une face pour Gekido. Ils n'étaient qu'une légende destiné à apeuré ceux souhaitant se dresser contre l'Empire des Nuages. Néanmoins, à présent, cette légende semblait aussi vivante que celle sur les vampires.

Kioko continua son récit. Expliquant à Gekido qu'un certain Kaguya Gochiro -Kage de Kiri- était responsable de sa mission, la jeune femme blonde se mit à parler d'un Démon. Cette créature, noir et incontrôlable, dont Gekido c'était retrouvé l'hôte. Cette créature qui, depuis quelques temps, revenait hanter ses rêves. Ainsi Kiri souhaitait acquérir l'une de ces créatures violente et maléfique pour se débarrasser de l’influence obscure et malsaine du village de Kumo. Une tentative de soigner le mal par le mal.

Néanmoins, tandis qu'elle parlait, Gekido décela une autre vérité derrière les paroles de la blonde. Une mission autre que celle donné par Gochiro. Une mission -sans doute- non officielle.



Décidément, ils étaient bien tous les même. Gekido c'était quelques peu laissé emporter par les paroles de la jeune femme. Elle aussi ne considérait les Uzumaki que comme une marchandise.



Il c'était calmé mais restait attentif à la réponse de la jeune Gaikotsu

L'Hokage ne semblait pas très content des paroles de Kioko. Sa voix faisait ressentir une colère que Kioko laissa passé au-dessus de sa tête. Elle attendit qu'il est finit pour calmement reprendre :



Elle nota une pause, appuyant ses mots. Gekido semblait avoir de la haine pour le passé. Ainsi, la guerre civile de Konoha ne semblait pas tout à fait calmée. Si non, comment expliquer cette rancune ?



Kioko laissa un instant à Gekido pour répondre puis répondit par elle même :

Kioko enchaîna sur une question à laquelle Gekido ne put répondre. Elle expliqua ensuite comment le Kage de Kiri était choisit. Un duel entre Kaguya. Un système primitif, loin de toute logique social du monde actuel. Un système semblable à celui de Monarchie -que l'on disait être le système Kumojin. Décidément, personne n'avait encore trouvé le système parfait.



Gekido marqua une pose. Comme pour laisser un suspense puis il enchaîna:



Gekido avait une idée sur la réponse de la jeune femme..

Décidément, les Uzumaki semblaient un sujet très tendu. A peine en avait-elle parler que déjà l'Hokage se raidissait. Le passé, lourd, de l'esclavage des Uzumaki était terrifiant. Peut-être Kioko devait-elle prendre plus de pincettes.



Elle laissa un instant la question se poser dans la tête des deux Konohajins.



La mine triste et désolée de Kioko allait de pair avec son discours.



Regardant droit dans les yeux l'Hokage, Kioko paraissait sûre d'elle sans l'ombre d'un doute.

        Un démon ? Encore des chasseurs... Je n'en savais déjà que trop à ce sujet. Les Uzumaki n'étaient ainsi que des armes. Surpris, je fus incapable de contenir un haussement de sourcils. Des choses ne doivent être capturées. Pourquoi contenir une telle chose dans un si petit corps ? J'en soupira.

        En y repensant, les rumeurs n'étaient jamais les mêmes d'un village à un autre.. J'avais longtemps été transféré pour pouvoir sceller des démons. Mais où ? Je ne l'avais jamais su. Pourtant, il était clair qu'à Konoha, seul un Uzumaki pouvait contenir un tel monstre. J'observa vaguement la femme. La paix en servant de monstres... Une ironie bien morbide.

        Gekido serait-il pour cela ? Pour s'occuper des affaires d'un autre pays ? Il possédait déjà tant à faire à Konoha, souhaitait-il scinder son clan ? Cela ne serait accepté par n'importe qui.. C'était relativement proche de l'esclavagisme finalement... Je ne pouvais que reprendre à mon passé, mon terrible passé...

        Kumo... Kiri... Konoha...
En acceptant ce marché, la différence entre les 3 nations n'en serait qu'amoindrie...