Kazuna était maintenant immobilisé, un kunaï planté dans la main, le sang coulé le long de ces doigts délicat, il savait contrôler son poison, elle allait le rejeter partout dans la pièce sous forme de vapeur quand Reiko arriva. La jeune femme décida alors de ne rien faire, elle était sur que son frère allait la défendre. Mais au lieu de ça, il profita du moment pour lui poser des questions et la prendre au dépourvu. Elle décida d'ignorer complètement son frère, elle ne fit que rouler les yeux de manière dédaigneuse lorsqu'il lui dit qu'elle devrait l'écouter. Personne ne pouvait la plié à sa volonté, et ça les deux s'en rendraient rapidement compte. Puis vint le tour pour Soma de s'expliquer. Il raconta tout, sauf que ce qu'il avait fait était purement à des fin sexuelle. Kazuna ne pu s'empécher d'avoir un petit sourire de fierté. Il avait bien appris avec elle. Il venait de manipuler le Raikage. Et surtout il n'avait rien dit sur eux. Peut être qu'il n'était pas complètement perdu finalement. Après tout cela, Kazuna ce décida à parler.
« Je suis prisonnière depuis deux ans. Soma n'aurait pas assez de chakra pour tenir toute la nuit. Je peu attendre. »
Elle regarda les deux en tournant uniquement ces yeux, une flaque de sang était en train de se former sous sa main. Le kunaï était encore planté dans sa peau.
« Tu t'es amélioré Soma, quand je t'ai laissé, tu était à peine capable de tenir un balais. »
Puis elle tourna les yeux vers son frère, et son regard devint plus dur. Elle n'aimait pas du tout la manière dont elle était traité. Il venait de lui demandé de lui faire confiance, et il la traitait comme ça.
« Quant à toi. Tu es peut être le Raikage, mais tu n'es pas mon maître ! Je te dirais tout ce que tu veux savoir, mais assis tout les deux à une table, parce que je veux te le dire. Pas parce que tu m'y oblige. Tu n'as pas à m'obliger à faire quoi que ce soit, je suis de ton coté. Juste... ça ne regarde pas l'esclave ! »
Kazuna l'avait fait en connaissance de cause. Elle n'avait pas appelé Soma l'esclave au hasard. Il pouvait peut être la blesser physiquement, mais elle était encore capable de lui faire mal moralement. Il ne devait pas oublier le mal qu'elle était capable de lui faire si elle voulait.