Le grand voyage - Partie 3

Il était une fois un jeune garçon qui claquait les portes d'un nouveau monde. Mon regard était neuf sur ce paysage qui me rappelait des contrées inconnus. Pourquoi ce village était-il si brumeux, comment faisaient les personnes qui y vivaient pour ne pas s'y perdre. Le chant de la ville n'avait pas encore commencé par le fait qu'il était trop tôt pour qu'il n'y ait du monde dans les rues. Ce village avait une odeur bizarre, une odeur terrifiante, une odeur de mort.

J'en oubliais rapidement mes dernières pensées et cherchais à penser à autre chose plutôt qu'à ces tristes paroles, mais pourtant je ne savais pas pourquoi mais ces senteurs emplissaient mon nez et me donnait envie de vomir, pourtant j'aurais dû bien me sentir dans ce village, car il avait la même odeur que celle que je portais au plus profond de moi, l'odeur de la haine, de la mort, des ténèbres !

Mes yeux s'assombrissaient et d'un air bien plus sérieux je me demandais, pourquoi n'y avait-il personne qui ne nous avait déjà repéré, à Konoha une équipe aurait déjà surgie afin d'arrêter les impertinents qui avaient osé fouler ses contrées. Pourtant là il n'y avait que ce long et pesant silence, ce silence de mort. Tout ça semblait mystérieux, mais le genre de mystère que résoudre ne nous enchante pas plus que ça. Prenant mon air sérieux j'annonça à mon supérieur :

Je rentrais de mon footing avec mon nouveau coéquipier quand j'aperçus deux hommes avec un air des plus suspect. Ou devrais-je dire, un homme et une demie portion pour être tout à fait exacte ! Nous décidions de partir à l'abordage, sans appeler de renfort parce qu'ils n'avaient pas l'air très impressionnant de toute façon. Et puis, c'était un chemin avec du passage, en cas de besoin, il suffirait de crier « Au s'couuuuuur !!! » de toutes ses forces et les autres rappliqueraient aussitôt. D'ailleurs, je m'étonnais de constater qu'ils arrivaient si près du village sans être accompagnés d'un kirijin. Avaient-ils réellement réussi à passer sans se faire repérer? C'est fou ça, à croire que tout le monde se reposait sur ses lauriers depuis le grand débat ! C'est bien d'être de bonne humeur mais bon, faut quand même faire son taf merde.


J'espérais que ce soit des ennemis et que je puisse tabasser ces deux nabots ! Mais bon, pour l'instant j'en savais rien alors je jouais les gentilles filles.

Avant même que l'Hokage n'ait eu le temps de dire un mot une jeune femme d'à peu près mon âge, le physique aguicheur s'approchait de nous. Elle avait l'air de sortir d'un effort qui lui avait demandé assez d'énergie afin de mouiller ses vêtements d'une sueur qui devait sûrement bien puer la mort, pourtant elle vint, dans les méandres de cette brume elle nous aperçut, nous, si loin de tout et surtout étranger de cette nation.

Prit de mon dédain usuel et de ma curiosité sans limite je m'approcha de quelques pas de cette femme pour l'observer de plus près. C'était une jolie femme, il n'y avait rien à dire là-dessus, des cheveux blancs, des yeux pourpres, un corps bien taillé, on pouvait dire qu'elle avait le corps d'une athlète. C'était sûr c'était une ninja, du moins c'est ce qu'en déduit le petit. Une femme avec ce regard, ce corps, ça ne pouvait qu'être une personne entraînée et dieu sait les rumeurs qui circulaient sur les clans de Kiri. On disait qu'il y avait un clan où des personnes s'entre-tuaient pour le rôle de leader tandis que l'autre un tant soit peu plus civilisé avait des cheveux blancs ainsi que ces yeux pourpres qu'elle portait. Des cheveux blancs, et après on se foutait de mes cheveux qui étaient rose pâle, qu'avaient-il contre alors que la nature avait créé de jeunes vieux.

Pourtant elle était là et attendait sûrement une réponse, bien que ce n'était pas à moi de répondre je ne laisserais pas mon Hokage me prendre la vedette, j'avais beau être inférieur à son grade et sûrement plus faible que lui, j'avais une grande gueule et je me devais de l'utiliser à des fins on ne peut plus ou moins utile !



J'avouais dans ces paroles avoir été vexé par le "p'tit gars", en effet je haïssais qu'on me fasse remarquer que je faisais plus jeune que mon âge, RETARD DE CROISSANCE vous comprenez ou pas ?! De plus elle m'avait posé une colle, moi-même je ne savais pas ce que je faisais ici, et cela me mettait les boules à un point que j'en avais été désagréable avec cette fille. Mais bon c'était aussi signe que mon bel ancien moi était de retour et c'était bien pour vous jouer un mauvais tour !

        Ce sale nabot n'avait pas l'air de vouloir jouer. Mais moi j'en ressentais quelque peu l'envie, alors je cherchais un peu à l'énerver ou à le provoquer. De toute façon, faut voir comment il se prenait trop au sérieux alors que c'était qu'un gamin ! Pff. J'avais déjà hâte de voir son père lui coller une raclée pour lui apprendre à se montrer plus diplomate. Ah ah, pour sûre qu'il en avait bien besoin!


        Je m'éclaircissais un peu la voix et reprenais sur un ton plus cordiale :

La conversation continuait, la jeune femme ne prit que quelques secondes avant de répondre à mes provocations, il était bien évident que malgré tout mes efforts elle continuerait à me tourmenter et qu'elle ne partirait pas sans connaître le but de notre visite. Mais pourquoi lui avais-je répondu, j'étais maintenant dans un bon gros pétrin, je ne connaissais pas le but de notre visite. Et encore pire, j'avais peur que ce Chikara ne me jette dans la fausse aux lions et peut-être que les paroles de cette fille, que je deviendrais son jouet, peut-être deviendrait-il malheureusement réalité.

Non, c'était impossible, je ne me laisserais pas jeter sans rien faire, et puis ce n'était qu'une hypothèse dans une hypothèse, un Kage ne ferait pas ça même à son plus turbulent genin. Bref, elle me donna son nom cette bougresse et elle ajouta avoir un équipier qui portait mon nom. Ca me causait un petit complexe d'identité, je haïssais avoir quelqu'un avec le même nom que moi dans les parages, à un tel point que j'en voulus le tuer. Mais je répondis simplement avec un :



Elle me faisait un peu penser à une petite fille qui réclamait son jouet, mais qui d'un coup redevenait sérieuse, bref je ne la comprenais pas. Mais en tout cas elle était là et me faisait carrément flipper. Est-ce que la totalité de ce village était aussi remué qu'elle ?

        Pourquoi est-ce qu'il était aussi froid avec moi? J'avais pourtant très envie de le connaître davantage, j'étais sûre que nous pourrions trouver un terrain d'entente. Enfin... Il devait juste comprendre que ce serait toujours moi la chef et lui le jouet. J'aimais beaucoup l'idée qu'il puisse être impulsif et qu'il s'emporte et même qu'il soit arrogant avec moi! Mais finalement tout ça, c'était juste un moyen pour augmenter mon plaisir dans ses moments de soumission. Je m'avançais un peu plus vers mini Jin et j'approchais tendrement ma main de sa tête afin d'enrouler mon doigt dans une mèche rose. Je m'adressais ensuite à lui d'une voix très douce :


        Avec moi il ne serait jamais Jin Uzumaki, il serait juste JinJi. C'était le petit nom affectueux que j'avais décidé de lui donner. Un nom qui le déliait de son village d'attache, de ses amis, de sa famille. Il y avait quelque chose en lui qui était assez surprenant pour un gamin de son âge. Ce regard, cette attitude... C'était plutôt étrange.

        Avais-je lâché presque inaudiblement. Il était pourtant important qu'il apprenne à calmer sa fougue, à avoir peur de la mort. C'est en fuyant la mort que l'on connaît la valeur de la vie. Franchement, qu'elle utilité de mourir ici, devant les porte de Kiri ?

        Voilà que très vite, des Kirijin étaient arrivés, des Gaikotsu à en croire leur pâleur et leurs yeux rouges. Une race étrange, plein de mythe et de légendes. Beaucoup parlaient de leurs formidables pouvoir. J'aimais bien ce clan, guerrier pour la plupart, mais de mon point de vu, ils n'arrivaient pas à la cheville des Kaguya.

        Des ninjas exceptionnels, leurs cheveux blancs cachaient une puissance redoutable, une vigueur sans faille. J'aurais préféré que ce soit eux qui se présente à nous, ce serait-il éteint ? Non, je ne pouvais y croire.



        Jin et la dénommée Bakura se chamaillaient comme des enfants, c'était insupportable, nous étions la pour des raisons sérieuses, et le voilà qu'il s'égarait. J'avais peut être eu tord d'emmener un si jeune homme pour une mission si importante. Je fixais la jeune femme.

La jeune fille et le mec qui m'accompagnait et me servait d'Hokage se foutaient bien de moi, je me sentais vexé au fond de moi, pourquoi n'étais-je qu'un jouet à leur yeux et pas un humain ?! J'en avais marre mais ce n'était pas ces pensées qui me feraient avancées et devenir un homme à leur yeux, un grand homme de 1m80 et avec des muscles comme ceux de Raito = Moi dans 30 ans. *Narrateur omniscient de Raito ▬ Mais oui, rêve gamin* Voilà que maintenant ce narrateur vient intervenir dans mes rp's, de toute façon il a beau être omniscient c'est qu'un p'tit c.. *Narrateur omniscient de Raito ▬ Mais je t'emmerd..*

Bref, mon Hokage cherchait un adulte à qui parler pendant que moi je cherchais à devenir un adulte à qui on parlerait. En tout cas la jeune femme se jouait de moi et semblait me prendre pour la simple poupée qu'elle pouvait disposer ou non. J'étais pris d'une crise terrible, une envie de bouder si immense qu'elle m'obligea à agir comme un enfant de 12 ans et de croiser les bras, mettre ma bouche comme le petit garçon désappointé que j'étais et de les laisser parler entre eux. De quelques paroles j'envoya un :

        Pendant une balade en forêt, j'entendis une voix familière, il s'agissait de la frangine Bakura!

J'allais pour la rejoindre, lorsque je vis deux inconnus sur notre île, je décidais de rester cacher et voir les talents de diplomate de Bakura.
C'est alors que je fus stupéfaits, à entendre leur discussion on aurait dit deux enfants qui se disputaient pour savoir qui était le plus beau.
Même si sans hésiter, Bakura bien qu'en sueur restait la plus jolie.

        Au fil de leur discussion, je comprenais que ma mission pour former Bakura après le sacrifice serait un travail plus important que je pensais.
Je devrais lui apprendre aussi la diplomatie, chose qui pour moi n'était pas non plus facile.

        C'est alors que le plus âgé des inconnus demandât le responsable. Donc je sortais de ma planque

        Voilà un autre gaikotsu qui se pointait, décidément ils étaient en nombre ici. Avait-il le contrôle du village ? Une hypothèse invraisemblable sauf dans le cas ou les Kaguya ne sont plus. Hum..Voilà qui risquait de compliquer les choses.

        La personne qui venait d'arriver semblait plus responsable que la jeune femme, sûrement un de ses supérieur, parfait. Le contact était établi, maintenant, il fallait prendre des décisions rapides et efficaces. Je n'avais pas le droit à l'erreur. Devais-je m'annoncer en tant que Kage de Konoha ? Ou même expliquer clairement mes intentions ? Difficile de choisir.

        Y a-t-il quelqu'un de responsable ici? Euh... Nan mais je rêve?! Il se prenait pour qui le mec? Je suis bien assez grande pour accueillir un pauv' jounin et un pauv' genin Konohajin ! Pff. Et le frangin qui débarque... Non mais il me suit lui ou quoi ? J'ai plus 10 ans merde ! Mais bon, je devais bien reconnaître que ça donnait une entrée en scène plutôt classe.

        J'écoutais les pseudo-boss parler et même sans y connaître grand chose en politique, je trouvais plutôt bizarre que le hokage envoie un sous-fifre en mission diplomatique... Il devait s'en foutre pas mal de nous pour ne pas venir nous voir en personne. Ou alors... C'était des imposteurs ! Bon on les tue maintenant ou après?

        Je regardais Sanko, Jin, mon frère.. mon coéquipier. Bon si je veux m'eclipser, je pense que c'est le moment ! Je fais semblant de partir par un chemin, ni vue ni connue, et puis je vais me planquer dans un buisson non loin de JinJi.

        L'inconnu se présentât, sa proposition était surprenante. Mais j'acceptais de rentrer dans son jeu pour voir où il nous mènerait.
Afin d'établir un bon contact, je me présentais également.



Je l'invitais donc à me suivre



Je comptais bien l'emmener dans un lieu neutre, je l'amenais au sommet d'une petite colline, au nord du village.

        C'est alors que je me retournais pour demander à Bakura d'aller chercher le Kage et quelques élites au village, mais quand je me retournais elle avait disparu.

Je confiais donc cette tâche à son co-équipier.