Râler... Il râlait encore et encore... Mais pour une fois, il avait une véritable raison à cela. Son jardin entier est détruit. Rien n'était récupérable. Les barrières qui évitait l'approche des petites bestioles avaient été saccagé par l'énorme bête, au même titre que toute végétation consommable. L'homme responsable de cela osait le remercier de l'avoir sauvé, quelle honte ! Il ne méritait aucun remerciement pour cela, il avait dû à cause de cet abruti, abattre froidement ce sanglier. Le quarantenaire aurait du s'excuser, voilà le comportement attendu par le vieillard.
« Honteux ! Tu devrais t'excuser pauvre idiot ! Ce marcassin ne mérite pas la mort pour s'alimenter dans mon jardin, des barrières neuves aurait été amplement suffisant ! »
Puis il marmonna dans sa barbe.
« Gardien... Mon cul... »
Risako s'éloignait en balançant dans le vent que le gamin bigleux désirait un sensei. Encore des conneries inutiles. Toujours là à vouloir lui fourrer un gamin crétin qu'il devait tenter de rendre raisonnable et doué. Le vieillard n'était pas magicien, la bêtise est instinctif, il ne pouvait pas aller à l'encontre de ça, même en prodiguant les meilleurs enseignement. Alors, le grand-père effectua quelques pas afin de se diriger à nouveau vers l'intérieur de sa maison, ignorant totalement la grande gigue qui s'éloignait seule au milieu de la forêt. Puis son regard s'arrêta quelques instants sur l'idiot pré-pubère qui avait collé sa tête contre la carcasse de l'animal. Puis, durant le même temps, l'homme qui avait créer cette situation se présenta, Hadô. Il se proposa afin de réparer son erreur, replanter les bourgeons perdus. Mais, le gamin répondit avant que Hakizura ne puisse répondre.
« Non ! JE replanterai votre jardin ! Hadô est la cause de la mort de ce pauvre animal ! Il ne mérite pas de travailler la terre QU'IL a souillé ! »
Ainsi le gamin peureux semblait avoir des couilles qui lui poussait. Intéressant. Ses propos semblait remplit d'une certaine sagesse. Une sagesse digne d'un morveux, mais une sagesse tout de même. Le vieux ronchonna en levant les yeux au ciel.
« Le gamin aveugle a raison ! Tu ne peux travailler ma terre. Elle doit être purifier par des mains saines...
Mais afin de retrouver un semblant de dignité, tu reconstruira des barrières... Et par pitié, sans user de Mokuton... Vous êtes tous devenu des incapables en pensant que tout se construit à l'aide du chakra ! »
Puis il fixa le gamin.
« Tu travailles désormais pour moi, jusqu'à ce que j'en ai décider autrement ! Par conséquent, tu dormiras désormais sous mon toit... Ne penses pas que je fasse de toi mon disciple, j'ai uniquement besoin de bras le temps que mon potager soit de nouveau rentable. »
Le grand-père cracha au sol en lâchant un jurons. Dans quoi venait-il de se lancer ? Lui qui n'aimait personne venait d'accueillir un gamin handicapé sous son toit et d'accepter qu'un abruti se pensant justicier des jardins travaille pour lui. Il grommela dans sa moustache...
« Ne penses pas que je vais user de mon chakra pour te faire une chambre gamin. Si tu désires avoir une chambre appart, tu devras la construire de tes propres mains en dehors du temps que tu me consacreras ! »
Il tourna son regard sur Hadô:
« Tu préviendras les parents de l'handicapé que leur fardeaux est à la botte du vieux Hakizura. A ce nom, ils n'auront rien à redire... »
Puis, le vieillard cracha pour une seconde fois au sol avant de lâcher: