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Râler... Il râlait encore et encore. Contre qui ? Personne. Il vivait seul, dans une demeure basique, sans aucun surplus. Uniquement trois pièces formaient sa maisonnette. Un salon composé d'une table, quelques morceaux de bois servant de tabouret et d'un poêle à bois -servant à cuisiner et à sa chauffer-. Dans la seconde pièce, se trouvait un simple tapis posé à même le sol qui lui servait de lit, selon ces dires, la dureté du sol avait d'énorme bien-faits pour son dos. Et dans la troisième et dernière pièce, se trouvait enfermer des réserves de nourritures provenant de son jardin. Ah oui, son jardin. L'une des seules choses qu'il aimait d'un amour sincère, cultiver sa terre. Comme beaucoup de Kirishitan, le vieillard appréciait la nature. Non la nature exercer par le Mokuton -dont il possédait un talent certains pour cet art- mais la véritable nature, celle dont le chakra ne vennait pas modifier la vitesse de pousse, celle où l'arbre grandit durant des années pour atteindre sa taille adulte. La véritable nature, souvent oublié par les membres de son peuple.

Râler... Il râlait encore et encore. Contre qui ? Personne. Sa maison était enfoui dans la zone forestière qui se situait en dehors des murs du village. Il avait refusé de demeurer, enfermé, entre des murs... Bien que la Cheffe Risako lui avait supplié de revenir sur sa décision, considérant qu'il n'était pas en sécurité hors des remparts. Mais sa vision était toute autre, il se sentait d'autant plus en sécurité s'il s'éloignait du centre du village. Qui viendrait attaqué un vieillard résidant en dehors du village ? Quelques brigands ? Soit, mais qu'allait-il lui volé ? Son tapis bon marché lui servant de matelas ? Il n'était pas inquiet par les petites frappes. Ce qui l'inquiétait plus, c'était une possible représailles des hommes poissons dont il avait regardé l'extermination de loin. Et alors, là, il y avait d'autant plus de chance que ces personnes attaque le village plutôt que la maisonnette éloigné de tout cela...

Râler... Il râlait encore et encore. Contre qui ? Non, contre quoi ? Un sanglier avait encore, une fois de plus, piétiné ces plantations. C'était la deuxième fois de la semaine. Il devrait donc retravailler son jardin et réparer les barrières entourant le jardin dont le sanglier avait détruite une partie. Le soleil était au zénith.

Dialogue de personnage
« Fais chier... »


Le vieille homme partit, le visage contrarié dans la pièce qui lui servait de cuisine, il devait manger. Après quoi, il se mettrait à la tâche.

Publié le 27 Novembre 2017 vers 12h

L'aveugle
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Risako était suivit de Tomohiko, tout deux avaient franchit les portes de sorties de la ville depuis dix minutes et se dirigeait en direction de la maison reculé du vieillard dénommé Hakizura. Ils marchaient côte à côte au milieu de la forêt, aucun sentier n'était visible, Risako se dirigeait uniquement par habitude.

Dialogue de personnage
« Le vieillard que nous allons rencontrer à beaucoup à enseigner mais hélas... Très peu sont les élus qu'il choisit comme disciple... »


La grande femme prit un air songeur et reprit:

Dialogue de personnage
« Il m'a refusé à l'époque. J'ai désiré devenir sa disciple... En vain... Je n'ai su le convaincre ! »


Risako tourna son visage vers le gamin et le lança un regard profond:

Dialogue de personnage
« Tu devras savoir l'impressionner, Tomohiko ! »


Puis, les deux protagonistes arriva devant la maisonnette. Risako toqua à la porte...

Publié le 27 Novembre 2017 vers 22h


Alors que les deux individus progressa sous le feuillage de la fôret d'Eden depuis désormais plusieurs minutes. La grande Risako prit la parole et expliqua au jeune Tomohiko la situation. Selon les dires, un homme d'un âge avancé aurait de grande connaissance mais refuserait de les partager à quiconque, par conséquent, Tomohiko devrait impressionner cet homme afin de pouvoir recevoir son éducation...
La gorge de l'enfant se noua en entendant de tel parole. Dans quoi venait-il de se lancer ? Pourrait-il assurer face à un tel homme ? Puis à quoi ressemblait-il d'ailleurs. Alors, la voix tremblotante, il tenta de s'exprimer:

Dialogue de personnage
« Bien... Je vais tenter de faire de mon mieux... »


Il marqua une seconde de pause et reprit le visage terrifier:

Dialogue de personnage
« Mais... Si même vous, vous n'avez pas réussit... Comment pourrais-je... »


La fin de sa phrase termina dans les ténèbres... Puis, tout deux arriva face à une petite maison faite de bois avec un jardin collé à celle-ci. La demeure semblait très rustique. Puis, Risako cogna son poing à la porte. Tout deux attendit une réponse...

Publié le 27 Novembre 2017 vers 22h

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Le vieille homme ressortait tout juste de sa réserve, panier à la main. Piétinant sur un sol poussiéreux afin de se rendre jusqu'à l'endroit miteux qui lui servait de cuisine, il ronchonnait dans sa moustache. Il déposa sur une planche de bois qui était déposé proche du poêle, quelques carottes, pommes de terre, oignon et une gousse d'ail. La lame fine, il trancha en morceau tout les ingrédients qui lui serviraient à mijoter un ragoût. Ceci fait, il plongea le tout dans un faitout remplit d'eau bouillante...

Toc Toc Toc

Râler... Il râlait encore et encore... Cet fois ce n'était pas contre un sanglier mais contre une intervention humaine. Qui venait le déranger alors qu'il préparait son dîner ? Si le vieillard était venu s'installer aussi loin de tous, c'était afin d'éviter d'être dérangé, mais voilà que même ici, c'était impossible... Alors, Hakizura traîna la patte jusqu'à la porte et tourna la poignée afin de l'ouvrir. Il aperçut la Cheffe Risako accompagné d'un mioche capuché. Son visage resta impassible en levant les yeux afin de pouvoir croiser le regard de la Cheffe du village. Puis, il tourna les talons et se dirigea en direction de son poêle, là où un vulgaire ragoût chauffait. Puis s'exprima :

Dialogue de personnage
« Aurais-je loupé un épisode ? Tu t'es fait engrossé et tu as caché ton enfant durant si longtemps ? Ou a tu troqué ton poste de dirigeante pour devenir une vulgaire nounou ? »


Tout en prononçant ces paroles crue, il se servait d'une longue louche afin de remuer tout les ingrédients qui baignaient dans son récipient. Toujours sans le moindre regard, il reprit:

Dialogue de personnage
« Je suppose que je dois rajouter deux couverts... Même aussi loin du village, vous ne pouvez vous empêcher de venir voler la nourriture d'un démuni... »


Puis il murmura:

Dialogue de personnage
« Fais chier... »

Publié le 28 Novembre 2017 vers 11h

L'aveugle
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La porte s'ouvrit et le vieillard fit face au deux compagnons. La femme faisait une tête de plus que l'homme, ainsi elle le surplombait mais uniquement via le physique, car même si Risako était la Cheffe du village, le vieux n'en tenait guère rigueur et lui parlait avec son franc parlé. Ceci ne perturba en aucun cas la Kunoichi.

Dialogue de personnage
« Ni l'un ni l'autre vieille homme... Mais votre bonne humeur fais toujours autant plaisir... »


Puis Risako n'attendit pas que l'homme l'invite à franchir le palier de la porte. Elle se le permit naturellement, en empoignant le bras de Tomohiko afin qu'il suive. L'intérieur de la maison était rustre. Aucune futilité n'avais sa place ici. L'homme vivait à l'ancienne.

Dialogue de personnage
« Bien évidemment que vous devez rajouter deux couverts ! Les bonnes manières ne s'oublie pas ! Mais si votre réserve de nourriture est si basse que vous ne pouvez inviter quiconque à se joindre à votre repas, le jeune homme ici présent vous ramènera des vivres... »


Risako tentait aussi bien que mal à lui tenir tête, afin de ne pas tâcher sa réputation de Cheffe, c'était chose difficile, le vieillard avait un fort caractère et une certaine réputation lui collait à la peau...

Dialogue de personnage
« Je vous présente Tomohiko. Et Tomohiko, je te présente Hakizura ! »

Publié le 28 Novembre 2017 vers 15h

Echtaphrène Black Jaguar

Hééé ? Tout ce chemin parcourut pour finalement arriver sur le terrain d'un vieillard ? Ils seraient pas en train de se foutre d'ma gueule les deux-là ? C'est qui c'ui-là ? Le grand-père de l'autre rabat-joie ? J'capte pas là, pourquoi quitter le marché pour aller démarcher un vieillard, pas même foutu de protéger ses plantations... Regarde-moi ça, si c'est pas minable...

Hâdo observait le devant de l'habitation adossé à un arbre. Il pouvait ainsi apercevoir un sanglier fouler la verdure du jardin du vieil homme. Non, ce n'était qu'un marcassin, mais il allait se donner à cœur joie de déterré et d'avaler voracement les pousses de légumes que le vieillard semblait faire pousser. La grande femme et le jeune prodige de la danse venait de pénétrer à l'intérieur de la maisonnette. Hadô n'était pas un érudit des bonnes manières, il avait sa manière à lui de se présenter, d'interagir avec son environnement, mais jamais, à aucun moment, il ne se serait permis de s'inviter lui-même à les rejoindre. Il n'allait donc pas toquer à la porte, mais plutôt préférer l'attente aussi longue soit-elle. Toujours étant, Hadô était un personnage ambigu, il savait que le marcassin avait nécessairement besoin de se nourrir, mais quelle aubaine pour lui que d'avoir une profusion en tout genre sans avoir eu de difficulté à trouver son dîner ? Il n'aimait pas l'injustice, et de toute évidence, le petit marcassin n'avait pas cette même notion. Il était en train de commettre son méfait dans le silence le plus complet au détriment du pauvre vieillard.

Inadmissible ! C'est quoi cette foutue bestiole qui ne pense qu'à satisfaire son appétit vorace ? Le pauvre grand-père, il se peine à faire pousser des légumes qui reviennent aussi facilement dans le groin de futur gros porc de sanglier.
Marcassin sauvage... Marcassin de l'ombre... Pauvre inconscient ! Maudite sois la nuit pour toi d'avoir croisé mon chemin... Je vais t'apprendre les bonnes manières à voler la nourriture des autres... Fuis pauvre fou, fuis avant que je ne vienne à toi pour t'ôter la vie ! Mais pauvre bête, tu dois être bien trop concentré à remplir ta grosse panse pour songer au danger qui t'entoure. Cette erreur sera la dernière que tu auras commis ! Impossible pour toi de survivre à mon courroux !


Hadô était dans une crise délirante aiguë. Il aimait à s'imaginer des mises en scène personnifiant le règne animal. Il était devenu le prédateur, et le pauvre marcassin la proie. Il était devenu en quelques instants obsédé par l'idée d'anéantir l'existence de la pauvre bête, sans même imaginer qu'à cet âge si précoce, trouver de la nourriture lui était peut-être difficile... Il ne prenait pas conscience que le marcassin était peut-être même l'animal de compagnie du vieillard... Non, à ce moment-là, Hadô se pensait jaguar, et il voyait une proie simple, esseulée. Il avançait discrètement, prenant soin de récupérer une grosse pierre avec laquelle il viendrait bientôt frapper la nuque de la pauvre bestiole affamée. Il entrevoyait la scène, frapper de toutes ses forces afin de ne pas louper sa cible, et la laisser mourir dans l'agonie. Le jaguar s'approchait furtivement, la salive émanait de ses babines proéminentes, ses sens étaient concentré à l'affût de ce pauvre bébé sanglier. Il n'était plus très loin... Son ombre se profilait à l'arrière du animal. Élevant les bras au ciel, il amorça la chute de cette énorme pierre. Il était ce jaguar qui jaillissait des hautes herbes, s'apprêtant à lacérer sa proie par les incisures de ses griffes, s'apprêtant à refermer sa puissante mâchoire sur le cou de sa pauvre victime...

Dialogue de personnage
« Crève ! »


Dialogue de personnage
« GROUIIIIIIIII !!!! »


Un immense poids vint le percuter brutalement sur le flanc. Le bruit d'un démon obscure venait de retentir. Hadô lâcha la pierre sans porter son coup tant l'impacte sur ses côtes fut brutal. Il se retourna, haletant par souffrance. Un immense sanglier venait d'apparaître. Qu'était-ce donc que cette horrible créature ? Il devait s'agir là du père du marcassin. Sa taille défiait les lois de la nature, il était gigantesque. La colère naquit de l'instinct de défense de sa progéniture. Hadô n'était plus le jaguar, mais la brebis. L'immense créature devait provenir des profondeurs de la forêt. Il venait d'apparaître, son souffle chaud empestait la mort, et le regard meurtrier de l'animal annonçait qu'il s'apprêtait à envoyer le Kirishitan dans les supplices de l'enfer.

Publié le 28 Novembre 2017 vers 15h


Le gamin attendait derrière la porte close, une bouffé de chaleur le prenait, il stressait à la rencontre d'un homme au savoir inconsidérable, comment pouvait-il l'impressionner ? Lui qui était qu'une moitié de voyant? Lui qui n'avait jamais su combattre ? Lui qui avait même peur de rencontrer cet homme ? Comment ? Une goutte de sueur perla sur son front lorsque la porte s'ouvrit et que le vieillard fit son apparition... Une personne dont la taille n'était pas impressionnante, il était même petit pour un homme, une carrure pas si impressionnante que ça, il paraissait même maigrelet... La peur du jeune homme disparu à la vue de l'homme, mais réapparut aussi tôt lorsqu'il prononça ces premières paroles. Aucun tact, aucune empathie, seulement du crachat de violence. Le garçon avala sa salive avec difficulté alors que Risako le traînait pas le bras pour qu'il pénètre dans la demeure. Suite à quoi Risako vendit les services du jeune homme pour lui rapporter de la nourriture si besoin... Le garçon répondit d'une voix quasi inexistante:

Dialogue de personnage
« Oui... Monsieur... »


Puis la Cheffe fit les présentations. Toujours intimidé par l'homme qui remuait son ragoût, il tenta de dire:

Dialogue de personnage
« Enchanté ... Monsieur... »


Sa voix était tremblante, marqué de la frayeur que pouvait dégager Hakizura... Tout d'un coup, un bruit vint de l'extérieur, un grommellement puissant, fort pénétra la demeure. Que se passait-il à l'extérieur ? Les yeux du jeune homme devint rond d'étonnement et fixa le vieillard...

Publié le 28 Novembre 2017 vers 15h

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Dialogue de personnage
« Des ressources ? Gardez donc vos légumes sans saveur, le chakra dont vous vous servez pour les faire pousser enlèvent le goût ! Pfff »


Le vieillard agrippa la lourde casserole où reposait le repas et la déposa sur la table. Jusqu'à présent il n'avait toujours pas adressé le moindre regard au gamin insignifiant qui semblait aussi fragile qu'une feuille et apeuré qu'un lapereau. Mais Risako prit tout de même le temps de faire les présentations. Tomohiko. Alors, en écoutant son nom, Hakizura daigna enfin poser ses yeux sur l'enfant, et plongea son regards dans le sien. Puis sa voix rauque trembla dans la pièce:

Dialogue de personnage
« Il est trop bête pour se présenter de lui-même ? Ou alors, avec son oeil à moitié crever, il ne me pas encore vue ? »


A peine venait-il de terminer sa phrase qu'un boucan venant de l'extérieur dissimula sa propre voix. Aucun doute, un sanglier venait de grommeler et à l'entende de son cri, il devait être imposant. Mais il y avait forcément autre chose, la bête ne pousse pas un tel cris sans raison. Le vieillard laissa échappé un juron de plus en regardant le regards rond du gamin.

Dialogue de personnage
« Peureux... »


L'homme qui jusqu'à présent piétinait plus qu'il ne marchait, prit la direction de la porte avec un pas assuré, prêt à défendre son jardin. C'est en franchissant le seuil de sa porte qu'il aperçut un homme allongé au sol, écrasant des journées entière de travail, un sanglier d'une taille énorme lui faisant face et à ces côtés un marcassins. La situation s'expliquait... La bête sentie un danger pour sa progéniture face à l'humain, ainsi il attaque pour la survie de son enfant. Rapidement, le vieillard enchaîna les mudras et un longs et épais pic de bois sortie de son bras déplié pointant l'animal qui attaquait, le morceau de bois pénétra l'animal en plein crâne. Provoquant la mort instantané du cochon géant. Le marcassins prit immédiatement la fuite en direction de la forêt, disparaissant dans le feuillage. Le visage du vieillard se fronçait, la colère lui montait. Il se mit à crier :

Dialogue de personnage
« Tu viens dans mon potager me voler ? Même aussi loin de vous autre, vous trouvez encore le moyen de me faire chier ? Crétin ! Des journées entière de dur labeur détruire en quelques minutes! »


Il arrêta de crier puis ignora la grande gigue, le gamin peureux et le voleur débile pour s'approcher de la grande bête, allongé au sol, le sang pénétrant dans le sol, la tête défiguré par le morceau de bois qui la pénétrait de part en part. Les trait du vieux se décrispa afin de laisser place à un semblant de tristesse. Sa main caressant le poil dru du cochon. Il prononça ces paroles à voix basse :

Dialogue de personnage
« Fais chier... Pauvre bête... »


Puis l'homme se redressa pour faire face à son public, la voix rauque, il reprit :

Dialogue de personnage
« Voilà qu'à cause de vous, mon sol est souillé. Aucun des ces plants n'est désormais comestible. Ils auront le goût de l'amertume... Idiot... »


Publié le 28 Novembre 2017 vers 17h

Echtaphrène Black Jaguar

Le vieillard qui venait de sortir de la maison abattu le sanglier mâle d'un seul jutsu. Un énorme pic de bois sorti de son bras pour venir s'enfoncer dans le crâne de la pauvre bête. La mort fut instantanée et sans souffrance pour l'animal qui s'effondra bruyamment sur le sol. Sa carcasse, en tombant, laissa entendre un bruit puissant. Son souffle s'arrêtait progressivement, dans les derniers réflexes neuronaux qui parcouraient son corps. Le petit marcassin prit alors la fuite, délaissant le cadavre de son désormais défunt père. Un sacrifice pour le bien de la nouvelle génération.
Le vieillard s'approcha ensuite de la bête jonchant le sol humidifié par le sang qui s'écoulait de son cadavre. Son visage exprima compassion et tristesse tandis que sa vieille main sembla caresser le pauvre animal. Il exprima au travers des mots qui suivirent la colère d'un travail gâché. Hadô se redressa, la main droite tenant posé sur son thorax. Il ne semblait pas présenter d'hémorragie externe, mais la douleur qui le comprimait témoignait d'une véritable fracture costale, probablement multifocale. Le vieil homme venait vraisemblablement de le sauver, au prix du sacrifice de sa labeur.

Dialogue de personnage
« Ojiisan, merci d'être intervenu, je ne donnais pas cher de ma peau sans ton intervention. »


Il était encore assis au sol. Prenant appui sur sa main gauche avec laquelle il apposa sa paume contre la sol terreux, il tenta de se relever. Chaque mouvement musculaire le transperçait de violence, comme un clou qui s'enfonçait dans sa poitrine. Son souffle était coupé, court et chaque mouvement respiratoire mettait en jeu un processus douloureux.

Dialogue de personnage
« Je n'étais pas voleur, mais gardien de ton potager. Ce fumier de marcassin se faisait à cœur joie d'engraisser son appétit au travers de ta culture. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'un tel protecteur m'attende dans son ombre. Je crois avoir fait plus de dégâts qu'autre chose. »


Enfin debout, il s'approcha à son tour de la carcasse de l'animal, posant à son tour une main dessus.

Dialogue de personnage
« Mon nom est Hadô, et je t'aiderai Ojiisan à replanter toutes ces bourgeons perdus. »

Publié le 28 Novembre 2017 vers 18h

L'aveugle
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Le vieillard ne faisait que râler, c'était une habitude courante chez le vieille homme. Les légumes du village sont sans goût, patati patata... Puis il évoqua le fait que c'était elle qui avait fait les présentations à la place du gamin. Mince, elle aurait du prévoir cette remarque... Mais, elle n'eu pas le temps de réagir qu'un bruit se fit entendre à l'extérieur de la maison. Ni une, ni deux, le vieux Hakizura se retrouva dehors, face à un sanglier digne de ce nom, mais ce qui choqua directement Risako, outre la taille impressionnante de la bête, était l'homme qui se trouvait au sol, c'était le danseur fou de la place du marché... Alors que la Cheffe du village était perdu dans ces pensées, le grand-père avait déjà assainit un coup mortel au cochon. La puissance raconté dans de nombreuse histoire était toujours intact. L'homme n'avait en aucun cas perdu ces compétences... Si le gamin voulait progresser, aucun doute, il devait avoir pour professeur ce vieux là.

Le vieillard accusa le danseur de voleur, celui-ci se présenta, Hadô, selon son dire. Et il se serait fait défendeur de potager... Mais Risako devait éclaircir un point...

Dialogue de personnage
« Effectivement, je doute que ce soit un voleur... Mais pourquoi nous avoir suivit ? »


Puis la jeune femme revint sur sa propre question:

Dialogue de personnage
« Puis tu sais quoi... Je m'en fiche... Moi, j'ai à faire au village... »


La jeune femme, ignorant la scène du massacre du sanglier, ainsi que les paroles du vieillard, se retourna et fit quelques pas avant de lancer:

Dialogue de personnage
« Papi ! Le jeune cherche un sensei... »


Risako avait fait sous boulot, elle avait présenté le gamin au vieillard, désormais c'était à lui de réussir à le convaincre de lui enseigner les arts martiaux.

Dialogue de personnage
« Si jamais tu as besoin de ressource, fait le moi savoir par Tomohiko... »


Puis la femme, disparut dans les bois...

Publié le 28 Novembre 2017 vers 19h


Le sanglier était abattu, gisant au sol, rendant un dernier souffle purement mécanique. Son flux de vie s'étalait au sol, pénétrant la terre. Les dégâts au jardin était considérable, les plantations étaient soit écrasé, piétiné, soit arraché de la terre, soit baignant dans une marre de sang, autant dire que les vivres du vieillard avaient prit un sacré coup. Alors que Hakizura caressait la bête morte et se plaignait de ce qu'il venait d'arriver, Tomohiko se dirigea également vers la dépouille. Il apposa ces deux mains sur la carcasse, genoux plié au sol baignant dans une flaque de sang, puis vint déposer son front sur la fourrure de l'animal, une larme coulait de ces yeux... Alors, que le gamin se recueillait sur la dépouille de l'animal, il entendit au loin que sa Cheffe Risako prenait le large... Sans prononcer le moindre mot, il se redressa et essuya ses yeux encore humide. Ce n'était pas des larmes de peur, mais de chagrin. Ce sanglier est mort pour sa progéniture, il n'y avait rien de plus beau que cela, mourir pour une cause censé... Puis la tristesse se mélangea à de la colère...

Dialogue de personnage
« Non ! JE replanterai votre jardin ! Hadô est la cause de la mort de ce pauvre animal ! Il ne mérite pas de travailler la terre QU'IL a souillé ! »


Le gamin n'avait plus peur, la colère parlait à sa place...

Publié le 28 Novembre 2017 vers 21h

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Râler... Il râlait encore et encore... Mais pour une fois, il avait une véritable raison à cela. Son jardin entier est détruit. Rien n'était récupérable. Les barrières qui évitait l'approche des petites bestioles avaient été saccagé par l'énorme bête, au même titre que toute végétation consommable. L'homme responsable de cela osait le remercier de l'avoir sauvé, quelle honte ! Il ne méritait aucun remerciement pour cela, il avait dû à cause de cet abruti, abattre froidement ce sanglier. Le quarantenaire aurait du s'excuser, voilà le comportement attendu par le vieillard.

Dialogue de personnage
« Honteux ! Tu devrais t'excuser pauvre idiot ! Ce marcassin ne mérite pas la mort pour s'alimenter dans mon jardin, des barrières neuves aurait été amplement suffisant ! »


Puis il marmonna dans sa barbe.

Dialogue de personnage
« Gardien... Mon cul... »


Risako s'éloignait en balançant dans le vent que le gamin bigleux désirait un sensei. Encore des conneries inutiles. Toujours là à vouloir lui fourrer un gamin crétin qu'il devait tenter de rendre raisonnable et doué. Le vieillard n'était pas magicien, la bêtise est instinctif, il ne pouvait pas aller à l'encontre de ça, même en prodiguant les meilleurs enseignement. Alors, le grand-père effectua quelques pas afin de se diriger à nouveau vers l'intérieur de sa maison, ignorant totalement la grande gigue qui s'éloignait seule au milieu de la forêt. Puis son regard s'arrêta quelques instants sur l'idiot pré-pubère qui avait collé sa tête contre la carcasse de l'animal. Puis, durant le même temps, l'homme qui avait créer cette situation se présenta, Hadô. Il se proposa afin de réparer son erreur, replanter les bourgeons perdus. Mais, le gamin répondit avant que Hakizura ne puisse répondre.

Dialogue de personnage
« Non ! JE replanterai votre jardin ! Hadô est la cause de la mort de ce pauvre animal ! Il ne mérite pas de travailler la terre QU'IL a souillé ! »


Ainsi le gamin peureux semblait avoir des couilles qui lui poussait. Intéressant. Ses propos semblait remplit d'une certaine sagesse. Une sagesse digne d'un morveux, mais une sagesse tout de même. Le vieux ronchonna en levant les yeux au ciel.

Dialogue de personnage
« Le gamin aveugle a raison ! Tu ne peux travailler ma terre. Elle doit être purifier par des mains saines...
Mais afin de retrouver un semblant de dignité, tu reconstruira des barrières... Et par pitié, sans user de Mokuton... Vous êtes tous devenu des incapables en pensant que tout se construit à l'aide du chakra ! »


Puis il fixa le gamin.

Dialogue de personnage
« Tu travailles désormais pour moi, jusqu'à ce que j'en ai décider autrement ! Par conséquent, tu dormiras désormais sous mon toit... Ne penses pas que je fasse de toi mon disciple, j'ai uniquement besoin de bras le temps que mon potager soit de nouveau rentable. »


Le grand-père cracha au sol en lâchant un jurons. Dans quoi venait-il de se lancer ? Lui qui n'aimait personne venait d'accueillir un gamin handicapé sous son toit et d'accepter qu'un abruti se pensant justicier des jardins travaille pour lui. Il grommela dans sa moustache...

Dialogue de personnage
« Ne penses pas que je vais user de mon chakra pour te faire une chambre gamin. Si tu désires avoir une chambre appart, tu devras la construire de tes propres mains en dehors du temps que tu me consacreras ! »


Il tourna son regard sur Hadô:

Dialogue de personnage
« Tu préviendras les parents de l'handicapé que leur fardeaux est à la botte du vieux Hakizura. A ce nom, ils n'auront rien à redire... »


Puis, le vieillard cracha pour une seconde fois au sol avant de lâcher:

Dialogue de personnage
« Fais chier... »

Publié le 28 Novembre 2017 vers 22h