Echtaphrène Black Jaguar

Le vieux semblait grincheux, le gamin ne se sentait plus pisser, la femme s’en tapait au point qu’elle ne prit pas la peine de rester plus longtemps. Sa silhouette disparut dans l’épaisseur verdure de la forêt. C’était tout de même un comble, le vieillard venait de mettre un terme à la vie du pauvre animal, tout en usant du mokuton, et il était en train de plaindre la dépouille du sanglier tout en marmonnant des sermons quant à l’utilisation du mokuton.

Dialogue de personnage
« Héééé ~~~ Ojiisan ! C’est ta mémoire qui flanche ? J’me doute bien qu’t’es pas tout jeune mais c’est toi le vieux qui l’a buté ce sanglier. J’étais dans de beaux draps mais viens pas me mettre ton meurtre sur l’dos ! T’étais pas forcé de le tuer. Surtout pas pour moi. »


Après tout, aucun d’entre eux ne pouvait savoir qu’Hadô avait eu pour intention d’assassiner le marcassin avant que le paternel ne se pointe. Tout ce qu’ils avaient vu c’était Hadô au sol, et le sanglier le victimisant. Les mains souillées ? Peut-être par de la terre effectivement, mais les seules mains entachées de sang étaient désormais celles du gamin qui semblaient avoir été en contact avec une éclaboussure sur la fourrure du mammifère.

Dialogue de personnage
« Et toi l’môme, avant de t’exciter sur mes mains souillés j’sais pas trop quoi là, tout ton baratin, mates un peu les tiennes ! Quoi qu’avec ton œil borgne, ç’doit pas facile… S’tu veux t’amuser à replanter le potager fais donc gamin, mais t’excite pas sur les accusations. »


Il se retourna à nouveau vers le vieillard qui venait de lui proposer de reconstruire des barrières plutôt que de replanter le potager. Il ordonna à Hadô de se rendre au domicile familial du môme pour annoncer qu’il se trouvait chez le vieil Hakizura. C’était quoi ça ? Une tâche de larbin ? Le Kirishitan écouta jusqu’au bout sans sourcilier, le vieux venait finalement de se présenter. Aigri. Il était aigri par toutes les injures qui s’amusaient d’enchaînements.

Dialogue de personnage
« Yare yare ~~~ Ojiisan ! J’vais te les construire tes barrières. Mais si tu crois vraiment que j’vais aller voir les parents du môme, alors tu t’fourres le doigt dans l’œil à en devenir borgne toi aussi. J’lui dois rien.
Et c’est quoi ton truc là, le mukoton ? »


Jouait-il seulement à l’idiot ?

Publié le 29 Novembre 2017 vers 13h


Le gamin c'était redressé, ces yeux s’écarquilla lorsqu'il entendit que le vieillard acceptait qu'il replante son potager et qu'il serait domicilié ici désormais. Que pouvait-il rêver de mieux ? Certes, le grand-père avait bien stipulé qu'il ne faisait pas de lui son élève, mais qu'importe, c'était un premier pas. Le gamin était heureux de la nouvelle, bien que le vieillard n'était pas d'un accueil des plus chaleureux et que les insultes fusaient dans tout les sens. Il en était sûr, en fréquentant les personnes les plus puissantes, lui même gagnerai forcément en puissance. Le papi ordonna même au danseur d'aller prévenir ses parents que désormais il travailler pour Hakizura ! Hakizura, ce nom lui plaisait. Était-il tellement puissant et reconnu qu'il pouvait donner des ordres à tout le monde ? Sans que personne ne le conteste ? Ou alors ne manquait pas de culot ? Puis, la joie qu'il ressentait fut interrompue lorsque l'homme à la coupe afro, interpella le gamin :

Dialogue de personnage
« Et toi l’môme, avant de t’exciter sur mes mains souillés j’sais pas trop quoi là, tout ton baratin, mates un peu les tiennes ! Quoi qu’avec ton œil borgne, ç’doit pas facile… S’tu veux t’amuser à replanter le potager fais donc gamin, mais t’excite pas sur les accusations. »


Le gamin regarda quelques instants ses mains tâché par le sang de l'animal, il les tapota sur son soulier et répondu:

Dialogue de personnage
« Aucun sanglier ne s'en prend au homme sans raison ! A la vue du marcassin et du fait que tu te vendes comme "gardien de jardin", je ne pense pas que mes dires soient des accusations bancales ! Des mains ne sont pas souillé par du sang, mais par la raison qui à causé la mort ! »


Le gamin pestait sans retenu contre le danseur qu'il avait admiré quelques heures plus tôt...

Publié le 30 Novembre 2017 vers 17h

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Dialogue de personnage
« « Héééé ~~~ Ojiisan ! C’est ta mémoire qui flanche ? J’me doute bien qu’t’es pas tout jeune mais c’est toi le vieux qui l’a buté ce sanglier. J’étais dans de beaux draps mais viens pas me mettre ton meurtre sur l’dos ! T’étais pas forcé de le tuer. Surtout pas pour moi. » »


Fait chier... Aujourd'hui, tout le monde avait décidé de faire chier le vieux Hakizura. Sa journée avait mal débuté et voilà qu'elle allait mal se terminer. Le respect était disparu, inexistant, à croire qu'il avait brûlé avec le volcan, noyé avec les bateaux naufragés ou assassiné avec les hommes-poissons... Désormais, ils vivaient tous dans une sale époque où les plus jeunes dénigraient les plus anciens. Voilà comment le grand-père était remercie pour sauver une vie. Si son code de l'honneur avait disparu lui aussi avec les événements tragique qu'ils avaient vécu, il l'aurait laissé crever comme un animal plutôt que de se souiller pour un ingrat de la sorte.

Dialogue de personnage
« Enfoiré d'ingrat ! La vie d'un homme vaux plus que celle d'une bête, mais en aucun cas cela ne nous empêche de demander pardon pour l'acte horrible qui a été commit ! Rien n'est simple sur terre ... Idiot! »


Puis l'homme qui était la cible du cochon géant se mit à réprimander le jeune Tomohiko. Non sans répartie, le gamin lui offrit un semblant de sagesse. Le vieux se mit même à penser pendant quelques instants que le gamin possédait une base de réflexion qui pourrait évoluer vers une véritable sagesse... Au final, le bigleux n'était peut-être pas si con qu'il ne le paraissait...

Dialogue de personnage
« Il n'a pas tort le gamin, mais... »


Le vieillard ne termina pas sa phrase. Son bras s'élança en arrière, les doigts de sa main se rigidifia et vint claquer la joue du gamin de façon violente et brutal. Le bruit de la gifle raisonna dans les oreilles de Hakizura. Il n'y était pas aller de main morte... La puissance du coup fit que Tomohiko tomba en arrière, la joue rougit par le coup. Puis enfin il termina sa phrase:

Dialogue de personnage
« Mais il doit respecter ces aînés! »


Le papi ignora le gamin au sol. Comme si rien ne c'était passé. Il se retourna vers l'affreux homme à la coupe afro. Ce crétin refusa l'ordre donné par le vieux. Le respect était officiellement perdu à tout jamais. Lui qui quelques années auparavant était respecté par tout les membres de son clans, lui qui pouvait ordonner quoique ce soit à qui que ce soit, était aujourd'hui un simple vieillard à qui ont manquaient de respect... Il devait remédier à cela...

Dialogue de personnage
« Très bien ! Tu refuses, qu'il en soit ainsi... Je ne m'attendais pas à mieux venant d'un idiot comme toi... »


Dialogue de personnage
« Le Mokuton ? Tu es curieux ? Je vais vous montrer ce à quoi ressemble cet art ! Alors tout les deux, ouvrez bien les yeux ... »


Le vieillard fit craqué ses doigts, puis commença à enchaîner une longue série de Mudras, un à un, les mouvements s'enchaîna devant ces deux spectateurs. Puis tout d'un coups, sortant du sol, des barreaux fait de bois encercla Hadô, il allait être prit au piège dans une prison de bois indestructible...

Publié le 30 Novembre 2017 vers 17h

Echtaphrène Black Jaguar

Putain… Je me retrouve vraiment enfermé là-dedans ? Une prison en bois… Comment faire pour en sortir ? Tu y crois toi ? Je suis un jaguar noir, mais je suis un putain de jaguar noir en cage mon pote ! Un animal enfermé par ce vieillard gâteux, qui capte pas une brique de c’que j’raconte. Fais chier... Le pire c’est que je ne m’en rends pas vraiment compte, ouais j’crois que c’est vraiment ça le pire.
Tu ne la vois pas, ma tête ? Une belle tête ébahie, un abruti qui s’émerveille devant les capacités aberrantes du grand-père. Pour le moment, j’me soucie pas du tout de la manière dont je vais pouvoir me sortir de là… Tout ce que je vois, c’les rides qui lui donnent un air renfrogné, et son claquement de doigt. Tu y crois toi ? J’étais là, tout enchanté à m’trémousser comme un roi sur son trône, adulé par le regard de toutes ces femmes... Et j’me retrouve là, avec un gamin borgne qui se sent plus pissé, et un dompteur de fauve à la retraite… J’crois que je me suis paumé.
Il a l’air fâché le vieux. Après tout, il vient de coller une rouste sévère au gamin, et moi il me punit dans sa prison de bois. Tu l’as entendu ? Il doit respecter ses aînés… Moi, j’ai bien entendu, mais j’crois pas avoir bien écouté. Tu le sais que ça va m’prendre du temps pour comprendre, mais comme je te l’ai dit, c’est la nature qui nous dicte un instinct… Moi j’ai pas l’instant d’un esprit éclairé, j’calcule pas tu vois. Je vis juste pour m’éclater et endormir les chagrins du jour derrière un masque de cire. Et l’vieux là… On l’voit un peu trop son masque de cire. Il mérite pas de crever ses derniers jours amer. Ouais j’crois que je suis sur la bonne voie finalement.


Dialogue de personnage
« Héééé, Ojiisan ~~~ !
Je sais pas comment tu l’fais ton tour là, mais y a pas moyen que tu m’expliques pas ! J’te prenais pour un vieux débris, une vieille branche d’arbre mort, un vieux bout de terre calciné, une vieille pierre encrassée ! J’te prenais vraiment pour un vieux rat à moitié en train d’claquer à l’agonie dans sa misère, pour le vieil ours édenté qui butine son miel moisi et qui perd la tête à force de ressasser la même merde toute la journée… »


Dialogue de personnage
« MAIS OJIISAN ~~~ ! T’es à fond dans l’groove derrière tes grosses moustaches ! Tu nous fais croire que t’es un vieux complètement paumé dans sa cambrousse mais j’crois qu’derrière tes sermons Ojiji’ t’es une pépite l’vieux… Une putain d’pépite. C’est quoi ton tour là, t’es magicien l’vieux ? »


Hadô ! Tu te fous de ma gueule ? Tu l’vois pas l’gamin borgne par terre ? Il lui a collé une mandale au pauvre p’tit. C’est sûr mon pote qu’il t’a mal causé le gamin… Mais tu crois qu’il le méritait ? Et toi, vieux cabot, tu t’ectasies devant une vieille branche dégénéré, dépassée par la démence qui calcine sa mémoire terreuse, tu t’ectasies devant ce vieux rat mort qui claque à l’agonie par sa solitude mordante, devant c’vieil ours qu’est pas foutu de construire des barrières pour protéger son miel…
Tu m’fais honte Hadô… C’pas toi ça… Toi Hadô, t’es cette bête sauvage, un putain d’jaguar qui s’laisse pas emprisonner. Tu l’as dans le sang mon vieux, alors regarde le ! Regarde le j’te dis le pauvre gamin qui est allongé au sol. C’est ça qu’tu veux dans ton monde ? C’est ça qu’t’as envie d’accepter ? Me l’fait pas croire Hadô…
Alors laisse… Laisse le monter Hadô… Laisse le prendre le contrôle… Laisse… Ton instinct parler.


Dialogue de personnage
« Hoy, Kusojiji ! »


Le regard de Hadô venait de s’assombrir, sa position de benêt venait de laisser place à une posture plus bestiale. Les omoplates ressorties, la tête à moitié abaissée, le regard noir et en coin. Les commissures de ses lèvres exprimaient un mépris, une colère. Il était courbé, calquant presque la position d’un félin. Il dégageait soudainement une atmosphère bien plus bestiale.

Dialogue de personnage
« Frappes encore une seule fois l’gamin d’vant moi, et j'crèverai ta carcasse Kusojiji ! »

Publié le 03 Décembre 2017 vers 04h


Le vieillard venait d'admettre que le gamin avait raison... Raison ! Le gamin espérait avoir impressionné le vieillard en clouant le bec d'Hadô, un léger sourire se dessina sur son visage en entendant qu'il avait raison. Mais, les yeux pleins de lumière de sa réussite ne vint pas voir le vilain coup arrivé... Il n'eu pas le temps de comprendre quoique ce soit qu'il se trouvait déjà au sol, la joue brûlante. Il venait de se prendre une véritable claque de cow-boy. Sa joue le cuisait, il posa ces deux mains sur celle-ci comme si cela allait calmer la douleur. Une fine larme coula de ces yeux. Et il reçut un enseignement: Respecter ces aînés... Tomohiko était sûr d'une chose... Ceci, il ne l'oublierait plus jamais... L'enseignement par la douleur était la meilleure façon à ce que le cerveau se souvient d'une information.
Le fessier au sol, les mains sur la joue, il regarda les yeux humides le vieillard qui apparemment allait faire part d'un nouvel enseignement, ces mains effectua des mudras à grande vitesse et tout d'un coup, une prison de bois enferma le danseur fou. Il était littéralement prit au piège ! Le gamin était ébahi par une telle technique. Il n'en doutait plus, il fallait que Hakizura accepte de devenir son sensei ! Malgré son âge et son côté râleur mélangé à la rudesse de son comportement, il était encore, de loin, un très grand guerrier...
Toujours posté sur la terre crasseuse, Tomohiko écouta Hadô vanter l'action du grand-père. Puis sans prévenir qui que ce soit, son comportement changea du tout au tout, sa posture évolua, se comportant tel un animal sauvage, ces paroles étaient devenu tranchante ! Il osait menacer Hakizura pour le gamin insignifiant qu'il était... Tomohiko possédait devant lui, deux personnes qui semblaient être extraordinaire malgré les différences qui les séparaient. Tomohiko resta là, assis, les yeux écarquillé, impatient de voir la suite des événements...

Publié le 04 Décembre 2017 vers 15h

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Ojisan, Ojisan... Il était vraiment obligé de crier ainsi le demeuré enfermer en cage ? Hakizura avait passé l'âge de la jeunesse, mais il n'était pas pour autant complètement sourd, bien au contraire, son audition ne lui faisait jamais défaut. D'ailleurs, il venait tout récemment d'avoir soixante-sept ans, même pas passé la barre des soixante-dix qu'on le considérait déjà comme un vieillard, un vieux débris, une vieille branche d’arbre mort, un vieux bout de terre calciné, une vieille pierre encrassée. Pfff, qu'en sera t-il le jour où il atteindra les quatre-vingts ans ? Le respect est voué à totalement disparaître...
Mais Hakizura préféra ne pas répondre à l'homme qui se retrouvait enfermer tel un animal dans une cage de bois, cage qui avait endommagé d'avantage le jardin du vieillard. Alors, qu'il se déplaça en direction de sa petite maisonnette, laissant ainsi l'homme enfermé et le gamin giflé prostré sur le sol, Hadô se mit un geindre... Kusojiji... Vieille peau... Aujourd'hui, le vieillard collectionnait les surnoms sympathique. Tout en se retourna, prêt à insulter et cracher au visage du prisonnier, l'homme profana des menaces à l'encontre du sexagénaire.

Dialogue de personnage
« Frappes encore une seule fois l’gamin d’vant moi, et j'crèverai ta carcasse Kusojiji ! »


Le vieillard écarquilla les yeux. Venait-il réellement de menacer de mort l'un des rare homme à avoir reçut le grade de Pacificateurs à Iwa. Grade reçu alors qu'il ne pratiquait même plus les arts martiaux. Soit cet homme était suicidaire, soit fou, mais une chose était sûr, il aimait prendre des risques. Alors, Hakizura se rapprocha de la prison faite de bois afin de mieux observer l'individu qui y logeait. Ce qu'il releva était intéressant, l'homme avait prit la posture d'un félin... L'imitation était parfaite, ou du moins, parfaite dans la limite d'un homme. Alors, le vieillard plongea son regard dans celui de l'homme bête. Tentant ainsi de lire en lui... Il en était certain, bien que l'homme manquait de discipline, il avait un plus que les autres n'avait pas. Si jamais le grand-père arrivait à éduquer Hadô, et lui inculqué une certaine sagesse, il pourrait devenir lui aussi, un jour, un pacificateur... Mais bien avant cela, il devait le remettre à sa place ! Alors le vieille homme concentra son chakra dans la prison qu'il avait créer, rabaissant ainsi la hauteur de toit... Petit à petit, le manque d'espace forcerait l'homme à s'accroupir, puis enfin à s'allonger à même le sol... Hakizura stoppa la descente du plafond lorsque celle-ci se situa à moins d'un mètre du sol.

Dialogue de personnage
« Un animal en cage... Aussi féroce soit-il... est inoffensif ! »


Dialogue de personnage
« Prends le temps de réfléchir à l'enseignement que j'ai offert gratuitement au bigleux... Le respect des anciens, idiot ! »


Dialogue de personnage
« Profites en également pour te remettre tout simplement en question, Baka ! »


Puis l'ancien finit en crachant au sol, tout en regardant de haut l'homme qui se trouvait si bas. Tout en ignorant l'homme bête, il se dirigea vers le gamin qui était resté au sol.

Dialogue de personnage
« Redresses-toi ! Nous avons à faire... »

Publié le 04 Décembre 2017 vers 16h

Echtaphrène Black Jaguar

Inoffensif ! Tu l'as entendu Hadô ? Il a dit de toi que tu n'étais qu'un animal en cage... Tu le sais toi... C'n'est qu'un vieillard, il n'est pas à même de l'percevoir, il n'est pas à même de l'comprendre. Mais toi et moi, on l'sait tous les deux Hadô, pas vrai ? On le sait qu'il y a autre chose au fond de toi, c'est pas qu'une question d'être un animal... Non c'est dans toi, depuis longtemps déjà... J'crois même que c'est depuis toujours. J'sais plus... Je ne sais plus...

Hakizura resserra l'espace de la cage jusqu'à s'en vouloir devenant compressive. Le Kirishitan enfermé n'était plus capable de se tenir debout, plus même recroquevillé. Les courbures posturales de son corps l'acheminèrent à une contorsion déplaisante. Ses doigts et ses pieds soutenaient désormais le poids de tout son corps. Il était cette rage incarnée, cet esprit libéré, l'expression de la désinhibition,l’ambivalence totale de l'être esclave de sa propre liberté.
Il y avait un mal en lui. Il y avait une honte écrasée et soumise. A l'instant de l'effraction se proposa la rupture d'une prohibition, l'insoumission qui s'exprima à elle-même.

Foutaises ! Hadô ! Il n'y connait rien ! Ça veut rien dire ! RIEN DU TOUT !! La faiblesse de la vieillesse. J'compte pas m'arrêter là, oh non mon pote j'compte pas me taire. Tu le sais si bien toi, toute l'étendue de son ignorance... C'est quoi après tout ? C'est rien qu'un vieillard qui se croit sage... Mais qu'est-ce qu'il y connait à la sagesse le vioque ?! DIS-LE MOI HADÔ !! IL Y CONNAIT QUOI CE VIEUX A NOTRE FOLIE ?!
T'as rien d'un animal inoffensif !! BOUFFE-LE HADÔ ! Le laisse pas dire ! LE LAISSE PAS FAIRE BORDEL !! Ça suffit. Tu l'as vu tout aussi bien que moi ! IL L'A FRAPPÊ ! Il l'a frappé tellement fort... Hadô... Dis le moi, Hadô... Dis le moi que tu l'as ressenti... Tout au fond de toi... C'était pas qu'un coup qu'il lui a porté... Regarde-le ce p'tit... Regarde-le, regarde son œil... Regarde-moi son visage. Tu n'trouves pas qu'il a une expression que tu connais ce p'tit gars ?
Hadô ? Tu me fais quoi là ? Pourquoi tu me laisses pas faire... C'était pas juste ça Hadô... Je te laisserais pas comme ça... Je te lâcherai pas Hadô...


Son corps s'écroula sur le sol, d'un bruit sourd. Il n'était plus conscience de joie ou de colère. Son corps s'épuisait au sol. Il n'y avait plus que du noir tout autour de lui. Il n'était plus dans cette cage de bois, il n'était plus à la merci d'un vieillard et d'un enfant. Il n'était plus le danseur qu'il fut un peu plus tôt. Il n'était que ce corps exposé à l'extrême propre de lui-même. La fatigue avait tout emporté. L'exténuation, l'asthénie... Le poids de son corps s'alourdit tandis que la lourdeur de son esprit s'allégea. Mais il souffrait...

Publié le 09 Décembre 2017 vers 08h


Dialogue de personnage
« Redresses-toi ! Nous avons à faire... »


Suite à ces quelques mots, le gamin arrêta de contempler la prison qui avait diminué de taille de façon impressionnante, forçant Hadô à rester dans une position allongé. Puis se remit sur ses deux pieds. Son visage qui était devenu rouge suite à la vilaine baffe qu'il avait reçu par Hakizura, commença à changer de couleur, laissant apparaître de légère trace violette. La douleur était moins vive, mais toujours présente. Il regrettait amèrement d'avoir parlé ainsi à son aîné Hadô, d'autant plus que l'homme se retrouvait désormais dans une position assez embarrassante.
Tomohiko tenta de faire abstraction de tout cela dans son esprit afin de se concentrer sur l'essentiel. Servir le vieillard jusqu'à ce qu'il accepte de devenir son instructeur, même si pour cela, il devait recevoir des corrections nuits et jours ! Alors que le gamin s'apprêtait à prendre la parole pour demander des consignes au grand-père, il aperçut que l'homme enfermé dans sa cage c'était évanoui, allongé, inerte sur le sol... Il se mit à courir rapidement vers lui et se jeta à genoux au sol. Tout en passant son bras à travers les barreaux de bois pour venir secouer Hadô, il dit:

Dialogue de personnage
« Réveille-toi Hadô ! »


Voyant que le danseur ne réagissait pas à son nom et au secousse, il se retourna proche du vieillard qui regardait la scène sans pour autant s'inquiéter.

Dialogue de personnage
« Il faut l'emmener voir la soigneuse Ojiisan ! »

Publié le 09 Décembre 2017 vers 10h

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"Fais chier..." L'animal féroce qui se trouvait dans la cage venait de se transformer en animal affaiblie, prêt à se faire dévorer par n'importe qu'elle bête plus faible que lui. Mais ce qui faisait réellement chier le vieux, c'était surtout que l'homme n'avait pas vraiment eu le temps de profiter du manque de confort de sa posture et par dessus tout, qu'il n'avait pas eu le temps de réfléchir à ce qui l'avait amener à se retrouver enfermer bêtement dans une prison de bois. "Du gâchis... Un putain de gâchis... Si j'avais su, je l'aurais mit K.O directement... J'aurai économisé du chakra... Quel con !"
Le merdeux qui était venu à la rescousse de l'inconscient, tenta de le ramener à lui... Impossible. Le vieux Hakizura savait éperdument que filer quelques petite tape sur la joue de Hadô ne le réveillerait pas, mais il aimait l'idée que l'insolent gifle le timbré, alors il laissa faire en riant intérieurement.

Dialogue de personnage
« Il faut l'emmener voir la soigneuse Ojiisan ! »


"Bien sur... Tu rêves gamin !" L'enfant imaginait vraiment que le grand-père allait emmener l'évanoui jusqu'au centre du village pour un foutu malaise de faiblard ? Il avait des choses plus intéressante pour dépenser son énergie. Comme par-exemple... Recommencer à planter son jardin ! Mais n'étant pas stupide non plus, il fit un signe de la main et la prison s'évapora dans un nuage de fumé...

Dialogue de personnage
« Et tu vas le porter sur ton dos jusqu'au village ? Baka ! Tu as vu sa carrure ? Il doit peser deux fois ton poids... Et ne compte pas sur moi pour le trimbaler ! »


Il regarda le gamin d'un air méchant...

Dialogue de personnage
« Vas chercher un seau d'eau à l'intérieur de ma maison et vide le sur sa figure. Une fois cela fait, gifles-le avec le maximum d'élan... Il reviendra à lui en quelques secondes après ça ! »


Puis le morveux borgne partit en courant à l'intérieur de la demeure de Hakizura. Alors, il marmonna dans sa moustache :

Dialogue de personnage
« La soigneuse, la soigneuse... Ils iraient tous chez elle pour le moindre rhume... Fais chier ! »


Tomohiko apparut de nouveau, avec un seau remplit à raz le bord d'eau. En quelques secondes, le contenu entier se déversa sur la figure de l'inconscient, suivit de très près d'une gifle digne de se nom. Alors, le vieillard explosa de rire, se plia en deux en voyant la scène si hilarante. Cela faisait maintenant plusieurs années qu'il n'avait pas autant rit. Prit d'un fou rire, il ne put s'arrêter de rigoler... Heureux ! Il était heureux... Enfin, il se souvenait de ce que ça faisait que d'être heureux...

Publié le 09 Décembre 2017 vers 11h

Echtaphrène Black Jaguar

Son corps était étendu là, inerte et sans force.
Sous la couverture du rire sincère du vieillard, la gamin s'éternisait à donner des coups sur son visage ruisselant d'eau fraîche précédemment jetée. Mais à la différence d'une fatigue physique, l'inertie d'Hadô n'était pas possiblement vouée à s'apaiser aussi aisément. Les coups fusaient, mais son corps n'était qu'hypotonique, il fallait espérer que le vieillard puisse continuer de rire ainsi, car il en était un doux requiem... Il en était de cette douceur d'un plaisir rare.
Hadô ne parvenait pas à revenir à lui. Son pouls était pourtant stable, sa respiration ventilait correctement son corps, il n'y avait aucun signe de danger imminent. Mais pour autant, sa conscience s'était perdue dans un retranchement de son inconscient. Il n'y avait à cet instant plus aucune pensée, plus aucune voix. Il n'y avait plus de cet homme, ni même de cette chose. Aucun danseur, ni aucun fauve.

Il en était là tout son mal. La cage qui l'entourait avait pourtant disparu, mais il était toujours prisonnier. Il n'avait jamais cessé de l'être, quel qu'en soit le degré. Aucune matérialisation n'était suffisante pour en juger. Il n'était plus derrière les barreaux de bois du grand-père, mais sa prison était d'une autre forme, d'une autre consistance. Son existence même souffrait d'un doublon, depuis toujours. Son esprit se promettait de belles envolées, car il se voulait libre. Mais le mensonge ne se tapisse qu'à l'ombre de la douce promesse, car il se mentait à lui-même, et à l'autre ici. Il n'y avait aucune cage, mais il était prisonnier de son mal, et de liberté, il n'en avait jamais réellement connu.
Pourtant étrangement, sa faiblesse dénonçait une certaine forme de libération, car il n'y avait plus de mot, plus de conversation. Il n'y avait plus de parasitisme, il n'y avait plus d'instinct. C'était le noir, mais un noir de douceur, sans peur et sans frissons. Il n'y avait pas d'inconnu, puisqu'il n'y avait plus de surajouté. Ce n'était que le repos d'un esprit, blessé et affaibli.

Et on l'entendait, le rire du vieillard. Et on les entendait, les claquements de ses joues.
Sous la lueur d'une lune éclatante, l'animal s'en était allé, mais à ce départ précipité, il n'était pas seul à s'être échappé.
Hadô gisait toujours au sol.

Publié le 12 Décembre 2017 vers 14h


Le gamin était là, au dessus du corps inerte de Hado. Répétant le même mouvement, une gifle, ou du moins DES gifles. Le bruit du claquement résonnait dans tout le corps. Les joues de l'inconscient rougissait de plus belle après chaque claque. Tout cela accompagné des rires du vieillards. Était-il sadique ? Aimait-il voir un enfant mettre une raclée à un homme sans défense ? C'était donc ça que d'avoir la puissance ? Être dépourvu de pitié ? La situation devenait étrange... L'homme ne réagissait toujours pas et le gamin commençait à s'inquiéter réellement pour lui. Qu'est-ce que le vieillard lui avait fait avec cette prison ? Était-il responsable de tout cela ?
Le gamin lança un regard inquiet et apeuré en direction de Hakizura, il devait venir l'aider ou sinon qu'allait-il arriver à se pauvre bougre ? C'est avec cette pensée en tête qui interpella l'homme et le coupa dans son rire:

Dialogue de personnage
« Il ne revient toujours pas à lui ! Il faut l'aider Ojiisan ! »


Alors le gamin se redressa et s'éloigna de quelques pas du corps, ne lâchant pas du regard le grand-père, au fond de lui il criait à l'aide, inquiet pour la santé de cet homme...

Publié le 13 Décembre 2017 vers 21h

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Le grand-père riait à vive voix, plier en deux, il rigolait en ressassant sans cesse la scène où le gamin balança le seau d'eau sur le visage de l'homme et vint lui claquer la gueule avec toutes ses forces. La scène le rendait euphorique... Mais... cela ne ramena pas l'homme à l'état d'éveil, pas plus que ses rires alors il se stoppa net lorsque le gamin l'interpella en lui demandant de l'aide. Journée de merde, même pas eu le temps de manger mon ragoût... Je crève la dalle... Alors Hakizura s'approcha doucement du corps immobile. Le mioche se trouvait à seulement quelques pas, il c'était décalé lorsqu'il avait comprit que le vieillard venait mettre son grain de sel. Il posa son genou sur le sol terreux et approcha son oreille du torse de l'homme. Le choc avec le sanglier aurait pu fracturer une de ses côtes qui elle même serait venu perforer un poumon, mais celui-ci ventilait de façon correct, c'était déjà une bonne chose. Puis, il vint apposer son index sur la carotide afin de prendre son pouls, une fois de plus, rien d'inquiétant. Alors, il leva la paupière de l'homme, aucun resistance, il ne simulait donc pas, il observa attentivement la pupille de l'homme, elle réagissait à la lumière... Son pronostic vital semblait correct...

Dialogue de personnage
« Étrange... Le problème ne vient pas de son corps... »


Hakizura s'aida de sa main posé sur son genou afin de se redresser, puis étira ses lombaires. Il considéra le gamin:

Dialogue de personnage
« Viens m'aider le moins-que-rien, on va transporter l'animal docile à l'intérieur... »


Alors le gamin s'activa et empoigna les mollets d'Hado afin de le transporter pendant que le vieillard portait le haut du corps... L'homme pesait son poids et n'était pas simple à transporter, à tel point qu'ils échappèrent l'homme deux fois et vint par conséquent frapper le sol, bien évidemment tout cela accompagné des jurons du vieille homme...
Ainsi, tout deux vinrent déposer le corps inerte sur le tapis de la chambre. Et c'est à ce moment là que le vieillard rompit de nouveau le silence...

Dialogue de personnage
« Maintenant... Il doit lutter contre lui-même... Il semblerait que ce soit son esprit qui souffre et non son corps...
Appelles moi si jamais il y a du nouveau... »


Hakizura venait de confier, de façon subtile, au gamin, la tâche de surveiller Hadô. Pendant ce temps, lui partit en direction de sa table à manger, où les couverts ainsi que son plat mijoté reposait et l'attendait... Enfin... Mon estomac souffrait le martyr...

Publié le 13 Décembre 2017 vers 21h