Kitto Yami

Civil | Konoha

[Avatar : "Tachibana Ginchiyo" du jeu "Nioh"]

Ne possède pas la capacité d'utiliser son chakra. Possède néanmoins une formation militaire.

Née au printemps de l'an -20, dans une petite noblesse des contrées de Tekunoroji, Yami Hanazawa (du kanji ya "flèche" et mi "belle") vécu une enfance bercée de confort et de sécurité. Le petit domaine familial vivait de la production d'un saké de bonne réputation, alors qu'une gestion exemplaire de son père assurait la pérennité de la famille Hanazawa.

N'ayant pas de fils et qu'un seul enfant, son père décida qu'elle devait apprendre, en plus des mœurs de la noblesse de Tekunoroji, le maniement des armes ainsi que le maniement des hommes. Il espérait qu'elle pourrait prendre sa place le moment venu. Yami démontra une excellence à diriger et inspirer, ses hommes lui jurant plus allégeance qu'à son père. Ses prouesses martiales se remarquèrent avec son arc long, son anticipation et ses tactiques. Durant son adolescence, lors des boutades entre seigneuries, Yami mettait la sécurité de ses hommes avant tout, compensant son incapacité à faire des jutsus par de la prudence et de l'organisation.

Sa mère, élégante, raffinée, douce et aimante, lui apprit les arts de la Haute. Comment bien se tenir, bien répondre, anticiper une conversation, faire et servir le thé, rester élégante en toute circonstance, s'apprêter correctement, se maquiller correctement, déchiffrer les émotions, cacher les siennes. Tout ce qui concernait de près ou de loin l'apparat lui était enseigné avec rigueur.

Commençant sa vingtième année avec sérieux, Yami perfectionnait ce qu'elle connaissait, n'apprenant de nouvelles choses que lorsqu'un voyageur des terres lointaines avait l'amabilité de s'arrêter un temps. Elle assistait avec fierté et honneur son père dans la gestion du domaine durant ces années qui lui manque maintenant.

Son père fut assassiné peu après son vingt-troisième anniversaire. Les raisons ne furent jamais vraiment connus, mais elle suspectait une histoire d'un important gisement de fer de qualité dans les sous-sols de ses terres. Gisement qui s'avérait "nécessaire" pour la cité-état de Tekunoroji. N'ayant même pas eu le temps de faire le deuil de son père, elle dut faire face à des attaques de plus en plus nombreuses de "bandits et autres mercenaires", tous envoyés par un expéditeur inconnu.

C'est après plusieurs semaines de batailles, de guérilla, de pour-parler, de négociation, qu'elle se résigna, sous la pression de ses hommes qui ne souhaitaient pas voir la fille de leur défunt maître mourir, à fuir le domaine. Elle n'emporta que quelques hommes, des broderies familial, ses armes, et quelques richesses. Elle mit feu au manoir où elle habita, refusant de laisser quoique ce soit à la cité-état. Sa mère, quand à elle, trouva refuge chez d'anciens amis, loin d'ici.

Ne pouvant laisser l'affront passer, elle s'installa peu de temps après dans la région, pillant les convois matériels de Tekunorji avec ses partisans. Elle souhaitait que cela apaise sa rancœur. Pendant un an, elle réussi à serpenter entre les mailles de Tekunoroji, détruisant les ressources militaires, principalement de fer, sans jamais attaquer les innocents. Elle comptait sur sa réputation pour récolter de quoi survivre.

C'était jusqu'au jour où elle et ses hommes tombèrent sur un ninja de Kumo. Une mauvaise info, une mauvaise reconnaissance, une mauvaise anticipation. Le combat mit fort à mal une bonne partie de son groupe. Par chance, le ninja avait fui et son poison, bien que douloureux, ne semblait pas mortel. C'est des ressources en moins, des hommes blessés et en l'absence de médicament qu'elle décida, en dernier recours, de saisir les biens d'un petit village. Si elle leur demandait tout, sans doute que ces villageois donneraient une bonne partie de ce qu'ils avaient. Elle ne prendrait que le stricte minimum et laisserait le reste. L'idée l'écoeurait et allait contre ses principes, mais elle n'avait pas le choix.

La rumeur d'un ninja s'étant installé dans la région lui revenait en tête… sans doute des âneries propagés par les enfants...