[OUVERT À TOUS] Inauguration

Des affiches placardées un peu partout dans Konoha ces trois derniers jours l'annonçait, c'était aujourd'hui qu'ouvrait un nouveau restaurant en plein centre-ville : Le Yūhodō, "L'Esplannade" le lieu de rassemblement tant des goûts que des personnes, quel que soit leur âge et quel que soit leur clan. Kitto Zenjirô, le petit frère de Masao, avait souhaité créer là un lieu reprenant la force et le symbole qu'était Konoha : le regroupement de trois clans, trois cultures, trois entités distinctes. Avec sur sa carte plusieurs plats complètement originaux, s'inspirant des meilleures spécialités culinaires des trois clans, tout en reprenant chaque spécialité de manière classique, chacun pouvait retrouver le savoir-faire de son clan, tester celui des autres et goûter aux mélanges ingénieux de leurs talents respectifs.

Installé au cœur du centre-ville, sur la plus grande place du village, le restaurant pouvait s'enorgueillir de proposer une quantité très intéressante de tables en terrasse où les clients pouvaient, après avoir vu au comptoir les cuistots préparer leurs plats sous leurs yeux, se délecter de leurs mets. Zenjirô avait eu la chance d'hériter cette bâtisse idéalement placée de son grand-père, lui-même un cuisinier renommé, mais avait réduit à néant les économies familiales afin de la remettre en état et de lancer son entreprise. Masao, lui aussi, avait dû mettre la main à la poche, et plus souvent qu'à son tour, pour permettre à son jeune frère de réaliser son projet fou.

Pour la journée d'inauguration, et uniquement celle-ci, chaque habitant de Konoha avait le droit de venir et de choisir un plat de la carte, n'importe lequel, qui lui serait gracieusement offert par la maison. C'était un investissement de départ énorme pour le jeune restaurateur, mais une action marketing agressive très efficace dans un contexte concurrentiel particulièrement tendu. Comme lors d'un speed-dating, lui et sa, très petite, équipe se devait de séduire ses futurs clients en un plat. Essayer ne leur coûtant rien, ils ne s'en priveraient certainement pas, mais s'ils n'étaient pas convaincu par leur expérience, rien n'assurait que les habitants seraient enclins à revenir. Le jugement du consommateur était aussi intransigeant qu'implacable et, parfois, cruel.

Bien incapable d'aider son frère en cuisine, Masao s'était occupé de placarder les affiches dans toute la ville au cours des trois derniers jours. Personne, de l'étudiant à l'académie aux deux Hokage en passant par la Prêtresse de Konoha ne pouvait ignorer l'évènement du jour. Restait à savoir si la fréquentation serait au rendez-vous.




La réponse enthousiaste de son équipe fit naître un sourire sans limites sur le visage du jeune Zenjirô. Il fallait admettre qu'eux aussi avaient dû dépenser sans compter, et pas seulement en énergie, pour préparer cette journée. Leur dévouement envers leur toute jeune entreprise n'avait d'égale que leur volonté d'être un symbole d'union et de rassemblement pour tout Konoha. Tous étaient des jeunes touchés de plein fouet par les évènements dramatiques ayant eu lieu neuf ans plus tôt et ayant déchiré Konoha. La jeune génération voulait enterrer définitivement les anciennes querelles et ces cinq là étaient prêt à se mettre en avant pour le faire savoir. En effet, en plus de Zenjirô, deux Chikara et deux Uzumaki s'étaient joints à se projet, à cette vision de leur village.





Laissant les jeunes s'affairer en cuisine, Masao sorti sur la terrasse. Bien qu'il n'ait, officiellement, aucun rôle à jouer durant la journée, son instinct de grand frère le poussait à vouloir s'assurer que tout se passerait au mieux et que rien ne viendrait troubler la fête. En plus de ça, il souhaitait être le premier habitant de Konoha à profiter de son plat gratuit, afin de prouver une fois de plus à son frère la confiance qu'il portait en lui et en ses rêves.

Depuis plusieurs semaines, l'ouverture d'un nouveau restaurant en centre-ville nourrissait toutes sortes de ragots. Dans le quartier Kitto plus précisement, on ne parlait plus que de ca; L'OUVERTURE DU YUHUDO, des frères Zenjiro et Masao. En plus d'en entendre parler sans arrêt, Sumika avait remarqué les nombreuses affiches placardées partout dans le village. La campagne de publicité avait été menée d'une main de maitre. Personne au grand personne ne pouvait pas avoir entendu parler de cet évènement.

Ce jour là justement, c'était le grand jour d'inauguration. Sur sa pause déjeuner, Sumika décida donc d'aller grignoter quelque chose à ce nouvel endroit. Surtout qu'il paraissait que le premier plat était offert par la maison. Sumika en avait déjà l'eau à la bouche. De la bonne bouffe -elle l’espérait- gratuite, ca ne se refusait pas.

Aussi arriva-t-elle à "l'Esplannade" le ventre bien creux. Elle prit la première table libre et s'installa.

Raito se baladait dans le forêt de Konoha lorsqu'il se rappela de l'affiche qu'il avait croisé le jour où il était rentré à Konoha la dernière fois parlant de l'ouverture d'un restaurant en ville où le premier plat serait gratuit et il y aurait sûrement une petite fête et sûrement un buffet.

Son ventre criait comme le plus grand des léviathan lorsqu'il décida de s'y rendre. Le sanglier à l'épaule, l'épée-brique dans le dos, il avançait à pas de géant à travers le village à la recherche de ce restaurant.

En arrivant là-bas il rencontra des personnes de tout types. Une femme, des hommes, des civils, des enfants, il y avait de nombreuses personnes, comme quoi l'affiche n'avait pas touché que Raito. Le gros bonhomme pensait pourtant qu'à une chose, manger un bon repas et ne pas en laisser pour les autres.

Arrivant devant la cuisine il y déposa son sanglier en guise de cadeau, sanglier de premier choix, tuer le matin même dans la forêt à grand coup de trique. En tout cas sa présence faisait peur mais enjouait Konoha, car qu'est-ce qu'un restaurant si le plus grand mangeur de Konoha ne venait pas décider s'il était viable ou non autant niveau qualité que quantité.

Le gros se mit à table, voyant si quelqu'un oserait se mettre devant lui et commanda la plus grosse assiette qu'ils présentaient dans leur menu avec le plus de viande possible, après tout c'était gratuit.

Mettant sa serviette autour du cou, au dessus de l'armure, son canif d'un bon double décimètre en guise de couteau et retroussant ses manches le gros bonhomme s'apprêtait à déguster son repas, encore fallait-il qu'il arrive un jour...

Kazami avait décidé de s'entrainer au taijutsu aujourd'hui. Un ninja-médecin devait s'y connaître en irou-jutsu, mais si elle était inutile au combat et qu'elle se faisait tuer au bout de 2 minutes, elle ne servait à rien. La rouquine était un peu triste de ne pas avoir de partenaire d'entrainement, de rivale ! Elle se contenta donc de faire son entrainement seule. Une fois bien essoufflée, elle décida d'aller manger quelque chose pour nourrir ce ventre qui criait famine. C'est à ce moment là qu'elle tomba sur ces affiches qu'elle avait déjà vue. Ah mais oui, il y a l'ouverture de ce nouveau restaurant ! Parfait ! Elle se rendit donc à l'adresse indiquée avec hâte.

Le restaurant n'était pas encore bondé mais il était encore tôt. Kazami chercha une tête connue et tomba rapidement sur Sumika, personnage étrange qu'elle avait rencontré à l'hôpital. Avec une petite hésitation elle s'assit malgré tout à sa table.



Elle lui adressa un petit sourire amical. Leur dernière rencontre ne s'était pas forcément finie dans la joie et la bonne humer.



Question un peu inutile vu que l'Uzumaki s'était déjà assise et avait prit la carte entre les mains.

Buffet à volonté, ragots en tous genres et discussions animées. Qui aurait pu croire que cette inauguration n'aurait pas intéressé Masato ? Hm ? Lui qui mourrait d'ennui à chaque fois qu'il mettait un pied dans ce village, lui qui prenait un malin plaisir à manipuler, à jouer, à taquiner l'être humain dans son ensemble.
Et son plaisir fut complet lorsqu'il remarqua le restaurant tout frais et tout neuf nommé le Yūhodō était déjà convenablement actif. De nombreuses tables se remplissaient et la pensée de s'incruster sur une table déjà prise naissait et l'amusait déjà. Oui, il allait s'amuser, manger gratuitement et apprendre plein de choses palpitantes sur la population de Konoha.
Dans la pièce, on discernait des touffes rouges, des blondes, des brunes, et d'autres plus extravagantes. Certains en meute, d'autres esseulées.
Là, une femme aux cheveux roses coiffés en trois nattes assez grotesques et là-bas, un homme au crâne dégarni calligraphié par un collègue farceur. Et là-bas, une touffe bleue violacée qui veillait au grain. Il y avait aussi le réputé Raito, débordant des deux côtés de sa chaise et attendant son assiette avec impatience, un couteau de boucher tenu fermement par sa main.
Reconnaissable pour son sourire en V et son oeil bandé, Masato finit par s'inviter de façon gracile sur une table et s'exclama gaiement, bousillant au passage tout principe de respect ou de salut poli.



Il ne finit pas sa phrase et préféra s'emparer du menu qui « traînait » pour le feuilleter.

Aujourd'hui était un jour particulier pour le Village de Konoha. En effet, depuis au moins une semaine, tout le village était en ébullition après l'annonce de l'ouverture d'un nouveau restaurant. Cependant, ce qui alimentait les rumeurs était la façon dont l'ouverture allait être faite. Un repas gratuit était proposé à ceux qui se présenterait le midi afin de pouvoir goûter en toute simplicité la cuisine du Chef. Un coup marketing remarquable, pensais-je.

Lorsque midi sonna enfin, je sus qu'une pause déjeuné s'imposait. Et, comme beaucoup de monde, je savais où je devais la passer. Ainsi, je pris la route en direction de ce nouvelle établissement culinaire.

A l'intérieur du restaurant, une foule de personne était déjà attabler et semblait déguster, avec une certaine délectation, les plats qui leurs étaient apportés. Spécialité Uzumaki, Kitto ou même Chikara semblait figuré à la carte de cet établissement. Décidément, le responsable de cet établissement semblait aimer les risque. Cependant, en tant que Kitto, il le pouvait. Il n'avait pas une épée de Damoclès aussi lourde qu'un Uzumaki ou Chikara aurait eu au dessus de lui en ouvrant un établissement similaire. Et, n'y aurait sans doute pas eu autant de monde, pensais-je en souriant. Oui, la rancœur était tenace. Et j'en savais quelques chose. Cependant, j'étais ici afin de passer un bon moment et d'oublier la politique. Ce n'était pas le Hokage que de Konoha qui se présentait dans cet établissement mais Uzumaki Gekido.

Alors, scrutant la salle à la recherche de personne connu -et amical- je pris la direction de la table de Kazami. Elle était la seule personne que je reconnaissait -de façon positive- dans ce restaurant. Il fallait dire que l'on c'était beaucoup croisé durant les derniers jours. Et ce n'était pas pour me déplaire. Arrivé à la hauteur de la table de la belle rousse, je me mis à scruter ses partenaires de table. Il y a une femme aux cheveux noir et un homme, étrange, avec un bandeau sur l'un de ses yeux. Une extravagance que seul un Kitto se permettrait pensais-je.

Pour avoir été dans la même équipe que Masao durant des années et savoir à quel point il aimait son frère, Hikari savait qu'elle pourrait le retrouver à l'inauguration de ce fameux restaurant. Depuis qu'il avait perdu sa femme, celui-ci s'était mis à l'esquiver, elle ne savait pas pourquoi. Un coup, il partait en mission, un autre coup, il revenait mais était trop fatigué pour la recevoir. Elle l'avait longtemps observé de loin pour découvrir qu'il ne connaissait plus le repos et qu'il déprimait souvent. Il arrivait même qu'il se noie dans l'alcool. Mais ce jour-ci, il se devait d'être là et heureux pour son frère qui donnerait le meilleur de lui-même.

Alors, Hikari attendit que le restaurant se remplisse pour que Masao ne puisse la voir dans la foule et ne puisse pas la contourner, et tandis qu'il s'installait en terrasse et consultait le menu, elle vint se placer en face de lui et se dissimula derrière la carte à son tour.

Deux hommes arrivèrent à sa table avant que Sumika ne puisse répondre à la question de Kazami. Le premier était le kitto que Kazami avait déjà rencontré. Un mec très agaçant. Elle fit une moue un peu désapprobatrice et lâcha finalement :



Elle ricana un peu, c'était de bonne guerre. Son rire s'arrêta nette lorsqu'elle vit la tignasse rousse de l'Hokage arriver vers eux. Non, il n'allait quand même pas venir à leur table ... Kazami baissa les yeux pour faire comme si elle ne l'avait pas vu tandis qu'elle rosissait un peu des joues.
Finalement il arriva à leur table et demanda s'il pouvait s'y joindre. Question uniquement de politesse car bien entendu, personne n'allait refusé au Hokage de venir à sa table. Kazami l'accueillit d'un sourire et fit :



Elle lui fit un peu de place sur le banc en espérant qu'il vint s'assoir à côté d'elle. Puis elle prit la carte et la parcouru en salivant.



La jeune femme interrogea du regard le Kitto présent à la table afin qui leur explique cette chose étrange.

Son oeil parcourra vite-fait la carte avant de se relever sur ses compagnons de table. Tiens, mais ils les connaissaient ces deux-là ! Il sourit et déclara.



Il pouffa légèrement de rire, ignorant au passage volontairement la remarque de la rouquine et fit mine de réfléchir. Les platsUzumakis doivent être fades... Comme leurs femmes. Il fit bouger son doigt sur le plastifié du menu jusqu'à un plat.



Sa phrase fut coupée par l'arrivée d'un homme à la chevelure ardente et à la réputation déjà faite qui demanda à se joindre à la petite troupe. Dommage. On peut moins rigoler avec un Hokage à table.
Masato ne répondit donc que par un « hm » suivi d'un haussement d'épaules. Il se foutait un peu de savoir qui partagerait ces quelques minutes de sa vie, au fond. Le rouquin s'installa et la question du plat à choisir revint dans la conversation. Et l'envie de taquiner un peu plus la rouquine naquit chez le jeune homme au sourire éternel.




Il relut brièvement la carte et tapota de l'index dessus.



Il élargit son sourire narquois avant de rajouter.



Oui, il avait envie de faire chier tout le monde aujourd'hui, mais l'ambiance était bon enfant.

Tout ce déroulait pour le mieux : les premiers clients arrivaient, de plus en plus nombreux, passaient commande puis s'installaient ou regardaient les cuistot travailler, ou encore s'installaient d'abord et regardaient la carte avec avidité ensuite. Au bout de quelques minutes on pouvait se demander si tout le village n'avait pas décidé de jeûner les deux derniers jours pour être sûr d'être dans les bonnes dispositions pour le jour J. En plus du plat gratuit auquel chacun avait droit, certains habitants en profitaient pour prendre des suppléments et autres boissons, faisant ainsi rentrer dans les caisses de l'établissement ses premiers ryos, dont il avait cruellement besoin au vu des dépenses faramineuses auxquelles ses fondateurs et leurs familles avaient dû consentir. D'ici quelques dizaines de minutes les premiers arrivés en seraient aux desserts et, ayant eu leur plat principal gratuit, il était à parier que beaucoup se feraient plaisir. C'était, entre autres, sur cela que tous au sein de l'équipe comptaient pour limiter les dégâts financiers de cette journée d'inauguration.

Masao avait bien été le premier habitant de Konoha à commander son plat gratuit, et donc à être servi. Il était actuellement en train de le déguster tranquillement. Loin d'être surpris par la cuisine de son frère, après tout il le connaissait depuis longtemps, il ne s'empêcher de se montrer admiratif devant le talent de son frère, et de ses collaborateurs.

Une voix familière l'arracha à sa rêverie et il posa les yeux sur quelques mèches de cheveux blonds s'échappant de derrière une carte. Il n'eut même pas besoin de poser les yeux sur elle pour reconnaître la voix de son ex-coéquipière Hikari. C'était une amie très proche, sans aucun doute la personne, hors de sa famille, la plus proche de lui depuis la mort de sa femme. Il était très content de la revoir car cela n'était plus arrivé depuis de nombreuses semaines, il fallait avouer qu'il était très pris par ses missions ces derniers mois...





Malgré son air enjoué, revoir Hikari et lui parler ravivait une ancienne blessure. Distraitement, sans même sans rendre compte, Masao passa délicatement les doigts sur la cicatrice près de son œil droit, comme pour la caresser. Cela faisait plus de deux ans maintenant, et pourtant il n'avait toujours pas complètement réussi à faire son deuil, à effacer ses regrets, sa culpabilité... si seulement il avait été plus prudent ce jour là. . .

Il n'y a rien de plus agréable pour un homme de pouvoir que d'être attablé avec des gens qui l'accepte pour sa personne et non pour son rang. Cependant, aujourd'hui, j'étais une fois de plus le HoKage du Village de Konoha et non Uzumaki Gekido, l'homme. Cela me pesait sur le moral. Je me sentais presque rejeté par mes propres ninjas. J'étais celui qui les punissaient lorsque je le devais, rien de plus. J'étais le méchant qui leur rappelais les règles. J'étais celui qui les envoyait face au danger alors que je restait tranquillement assis sur mon fauteuil. J'imagine que c'est l'image qu'ils ont de moi, pensais-je tristement.

Cependant, ce n'était pas ce genre de considération qui m'arrêterais et qui m'empêcherais de passer un bon moment autour d'un repas -gratuit. Après tout, j'avais décidé de faire honneur au restaurant fraîchement ouvert et, je parlais pas de ma présence en ce lieux.

Et, alors que mes camardes de table semblaient se quereller -amicalement- afin de savoir qui était le plus bizarre des deux, je pris la carte et commença à me demander ce que j'allais prendre. Et, bizarrement, j'eus envie de tester le "Grand Mix du Chef". En effet, ce plat regroupait l'ensemble des spécialité culinaire de chaque clan. Une sorte de Konoha dans l'assiette. Et, alors que je venais tout juste de faire mon choix, l'un de mes voisins me demanda ce que je prenais habituellement dans ce genre de restaurant. L'occasion était trop belle. Je me devais de dire quelque chose d'inhabituel.



C'était une blague. Et je l'avais dit en regardant mon interlocuteur bien dans les yeux afin qu'aucune autre interprétation ne puisse être admise. Cette blague lui était bien adressé. Cependant, je n'étais pas sur de son effet. Après tout, c'était le genre de blague que je réservais surtout à Yasuo lorsqu'il m'était insupportable. Et, bizarrement, cela n'arrivait jamais. Après tout, il est difficile de faire une blague à une personne à qui l'on ne parlait pas. Ainsi, je ne pouvait pas connaitre -à l'avance- l'effet de cette blague.

Et, sans me soucier de la réaction de mon voisin, je me mis à dire:



Avant de glisser un sourire à Kazami.

Masato avait perdu son petit sourire jovial qui énervait tant la rouquine. Elle ne put répondre à ses petits pics à cause de l'arrivée de Gekido. Celui-ci rembarra d'ailleurs très (mal)adroitement le Kitto. Kazami pouffa de rire même si elle n'avait pas totalement compris la blague. Elle lança alors un regard foudroyant à Masato pour lui faire signe de se la fermer.



Le serveur interrogea alors Kazami du regard qui répondit d'une voix amusée :



Elle regarda alors Gekido qui lui fit un petit sourire. La rouquine ne put que rosir en lui rendant son sourire. Puis elle passa sa frustration sur Masato :



Kazami lui adressa un énorme sourire.