Sayan était postiché sur son trône, cul à l'air, tentant d'allumer sa clope avec un briquet qui semblait avoir rendu l'âme. Pourquoi est-ce que je maîtrise pas ce foutu Katon ? Sans doute était-il en train de se poser cette question tandis que son agacement ne cessait de croître. Il finit par laisser tomber l'ustensile dans la cuvette des toilettes, affichant un sourire qui témoignait du sentiment de vengeance qui l'habitait. Tu me cherches ? Tu finis dans la merde ! Voilà qui n'était pas très poétique, mais de toute manière, Sayan n'était en rien un poète.
Il se redressait avant d'atteindre son bain. Sa toilette terminée, un horrible grognement résonna dans toute la baraque. Il se mit à chuter lourdement sur le sol, le regard imprégné d'une atroce souffrance, sa main posée sur son ventre. Des litres de salive s'étaient abattues sur le sol, telle la pluie battante qui ne cessait de tomber lorsque Sayan se mettait à jouer du piano entre les cuisses d'une femme. Oui, le Chikara semblait souffrir comme jamais cela n'avait été le cas auparavant, allait-il s'en sortir ?
« PUTAIN, j'ai la dalle ! »
Il se leva brusquement avant de se ruer à la porte de ses appartements. Dès lors qu'il dépassa le seuil, il glissa, chutant une nouvelle fois ! Mais quel idiot avait pu laisser une affiche sur le sol ! Sayan poussa un grognement avant de se tenir la tête d'une main, ramassant l'affiche de l'autre. Etait-ce un signe du destin ? GRATUIT ! C'est tout ce que retint Sayan. Il fonça tout droit vers le centre-ville où l'attendait un repas sans qu'il ai à payer la moindre pièce,
quel crevard il faisait !
Enfin arrivé, il s'assit à une table. Le restaurant commençait à devenir bondé et plusieurs Shinobis du village avaient comme lui, décidé de profiter du repas gratos. Parmi eux, il y avait quelques foutus Uzumaki, cette sale race !
Mais comme un proverbe le disait, sois proche de tes amis, encore plus de tes ennemis... Sayan se releva et s'empressa d'aller voir ses collègues chéris.
« Eh bien, j'suis pas la seule pince au village on dirait ! Vous allez bien les filles ? Hokage-Sama... »
Prononçant ces dernières paroles, il se courba avant de prendre place aux côtés de tous les Shinobis.