Venir en aide à un Chikara perturbateur, surement pas ! Evidemment, j'avais gardé cette pensée au plus profond de moi. Je ne souhaitait pas qu'un scandale éclate alors que nous étions tous attablé aujourd'hui. Cependant, je devais avouer que le voir ce faire mal mener par la Bête Sauvage qu'était Raito m'enchantait presque.
En revanche, celui là n'a toujours pas compris comment il devait se tenir en société, pensais-je en regardant Raito. Il avait beau être fort, il n'avait jamais su ce présenter sous son meilleur jour en société. Dès qu'il était entouré d'homme, il ne pouvait s'empêcher de se comporter comme une Bête. Et, toucher à sa nourriture -ou simplement parler de nourriture- rendait cette homme fou.
Peut-être que ce Chikara y pensera à deux fois avant de toucher la nourriture d'un autre pensais-je en arborant un sourire en coin.
Ce ne fut que lorsque celle qui se nommait Sumika eut fini de parler que je me mis à parler. Je n'avais pas tellement envie de crier, de m'énerver. J'étais venu ici pensant passer un moment agréable entouré de gens dynamique et intéressant. Cependant, je me rendait compte à présent que de nombreux ninja étaient encore enfantin dans leur comportement -ou dans leur façon de penser. Et que, en plus de Raito, d'autre ici ne savait pas conduire en société.
« Raito, chacun est libre de choisir la place qui lui conviens. N'est-il pas préférable d'être entouré de personne que l'on connait et de passer un agréable moment plutôt que de se murer dans un silence profond en s'entourant d'illustre inconnu ? »
Raito n'avait pas tord cependant, nous étions tous des Ninja autour de cette table et, malheureusement, nous nous offrions en spectacle devant toute la salle de ce nouveau restaurant. Décidément, je n'avais point choisi la meilleure table.
« Bien, à présent, si vous souhaitez continuer à vous donner en spectacle devant toute la salle de ce nouveau restaurant ne vous gêner pas, il y a une piste pour réaliser vos clownerie plus loin. »
Et, alors que je disais cela, un serveur s'avança vers nous l'air dépité. Il ne savait ni où passer dans ce bazars ni à qui s'adresser afin de savoir à qui appartenait les commandes qu'il avaient dans la main. Alors, après mettre lever et excusé auprès de lui, je pris les plats. Il s'agissait -par chance- de mon plat ainsi que celui de Kazami. Nous allions enfin pouvoir passer à table. Donnant l'un des plats à Kazami, je pris le second et m'installa à ma place.
« Bien. En espérant que ce plat soit aussi bon qu'il en est l'air. Bonne appétit à tous ! »