Kitto, sans dojutsu. Quel est mon Rôle ?

Quelques jours plus tard, le temps était différent et l'été se manifestait, car quelques gouttes perlaient un peu sur mon visage. Je repensais encore aux derniers événements relatifs à ma prêtresse et la criminelle Uzumaki en terme de décisions de clans. Néanmoins j'avais décidé de voir Mako sempai, car j'avais discuté avec mon autre ami particulier de ces événements. Il me donnait un conseil qui me perturbait, car il s'agissait de revoir en quelque sort ma garde de robe. Il était comme mon amie particulière, car il avait eu avant moi une maîtresse. J'avais eu plus de mal avec sa façon de pensée, mais j'avais compris le principe avec le temps. Il voulait appliquer cette pensée à travers mes vêtements et je devais porter une tenue noire.

Je me rendais au milieu de la journée au bâtiment où le hokage résidait. Je parlais aux gardes de la raison de ma venue et quelques minutes tard je pouvais entrer à l'intérieur. Je me présentais devant la porte et je frappais quelques coups. J' entrais et je refermais la porte derrière moi. Je fis un salut de respect en m'inclinant légèrement l'avant et je lançais :

«

Je me relevais et j'attendais sa réponse.

La Dame de Fer était assise sur son siège, dos à sa porte. Elle contemplait la vision panoramique du village qu’elle aimait tant, mais en proie à des forces obscures. Pendant combien de temps encore allait-elle pouvoir prendre ce temps si précieux, à être là, regardant la vie grouillante dans le village ninja de la feuille ? Des jours ? Des mois ? Une année, tout au plus ? Cela dépendait de quand l’Hokage reviendrait. Un sourire s’échappa de ses lèvres. Elle allait certainement prendre un sacré savon lorsqu’il découvrirait la zizanie qu’elle avait semée.

Comme au crépuscule de sa vie, elle sirotait un verre de Whisky sec de très bonne qualité. Un met précieux, que l’ancien mercenaire aurait probablement adoré. Est-ce qu’ils auraient l’occasion d’en partager un de nouveau ? Difficile à dire. Prendre l’apparence de la Femme providentielle, d’un Despote, était un acte dangereux, presque borderline, frôlant le coup d’état. Que penseront les gens d’elle, après tout cela ?

Elle n’eût pas le temps d’y réfléchir, qu’une énième personne frappa à la porte. Une énième entrevue.



La Dame de Fer fit tourner son fauteuil, laissant apparaître une jeune femme qui se présentait sous le nom de Kitto Shiori. Elle n’avait pas eu vent de son histoire, ni de son identité. Elle était désolée pour cette jeune femme, mais la quadragénaire ne pouvait prétendre avoir entendue parler d’elle.



Elle leva le bras, l’invitant à prendre place.



Cela pouvait être absolument tout et n’importe quoi en ces temps troubles. Des réponses sur le devenir du village, l’aboutissement d’un questionnement personnel, des questions administratives, une posture institutionnelle… Le spectre des sujets possibles était vaste, bien trop vaste pour une éventuelle suggestion ou prévision de la part du stratège. Il fallait donc simplement écouter. Et c’était ce qu’elle faisait : écouter.

J'étais prête à évoquer mon cas, mais je ne voulais pas le faire de manière académique. Mes mots débutaient ainsi :



J'attendais sa réponse à ma question et je demandais ça, car cela permettait de voir une partie de la vision de Mako sempai.   Si elle allait percevoir le chemin que j'empruntais prochainement après son propos.

La Dame de Fer écoutait et prenait note du rythme de la conversation. Un style plutôt simple : le questionnement. Pourquoi pas ? Il y avait certaines situations où la simplicité était la bonne réponse. Et la simplicité rimait souvent avec efficacité. Une chose qu’appréciait tout particulièrement la Rouquine.

La Kitto explicitait des étapes importantes dans la vie d’un Shinobi de Konoha, notamment pour ses parents. La question de Shiori était d’une simplicité déconcertante, car avant d’être le bras droit du Hokage, la Dame de Fer était une mère aimante.



Elle fit un sourire à la jeune femme.



Elle croisait les bras. Si elle ne s’avançait pas trop, elle pouvait presque dire que cette petite introduction avait pour but d’introduire le sujet qu’il avait mené jusqu’à elle. Un souci avec son pouvoir Héréditaire ?



Mako Uzumaki était intelligente. Il s’agissait probablement d’une pauvresse qui, renié par son clan à cause de sa différente, était en quête de réponse. Si c’était le cas, alors sa situation justifiait entièrement le positionnement récent de l’Uzumaki : le système devait changer.

Mako sempai avait trouvé la bonne réponse, mais j'allais poursuivre sur une suite non académique.


J'attendais une réponse avec impatience et j'allais bien mémoriser aux propos de Mako sempai. Néanmoins je me rappelais avoir passé la première étape dans le courant de pensée de mon ami particulier avec la signification particulière de la couleur bleue. Maintenant j'étais en noire et je me rendais compte de la difficulté de la signification de cette nouvelle teinture.

Le questionnement de la Kitto se faisait de plus en plus limpide pour la Dame de Fer. Elle cherchait des réponses. Un sens à son existence. Au final, n’était-ce pas la quête de tous dans ce monde que de chercher un sens – le sens véritable- de notre existence ? Pourquoi nous ? Un questionnement existentiel, et qui pourtant, n’avait eu de cesse que de faire couler de l’encre. Beaucoup d’encre.



La Dame de Fer fixa la Kunoichi.



L’Inflexible attendait la réponse de la Shinobi, simplement.

Je m'apprêtais à répondre à Mako sempai d'une manière un plus développée pour étayer les propos de la régente de Konoha :
"
Je venais de faire une véritables confession teintée de cachotteries en ce qui concernait mes amis particuliers et j'attendais d'entendre les conseils de Mako sempai.

La Dame de Fer écoutait la Shinobi du clan Kitto avec attention. Certes, la fatigue de ces derniers jours commençait légèrement à se faire sentir, et objectivement, il y avait bien plus urgent pour elle que de prendre le temps de cette conversation. Pour autant, elle ne fit rien, et elle écouta. Pour elle, ce n’était que justice. Elle envoyait chacun des Shinobi de la République en mission, vers peut-être ce qui était leur mort prochaine. Certes, la fatigue de ces derniers jours commençait légèrement à se faire sentir, et objectivement, il y avait bien plus urgent pour elle que de prendre le temps de cette conversation.

Cette fille avait probablement souffert de la division de son clan. Elle en était consciente. La peur. La solitude. C’étaient les maux qui semblaient ronger cette petite. La Dame de Fer se leva alors de son siège pour se placer à côté d’elle. Elle aussi était une femme de terrain. Et elle aussi avait dû surmonter ces maux dans sa tendre jeunesse.



La Dame de Fer posa alors ses mains sur celles de la Shinobi.



Du moins, pas tout seul. S’il agissait seul, sa défaite serait inévitable.



Elle lui fit alors un sourire doux.



Une question forcément légitime.

Je voyais mako sempai comme un grande soeur qui prenait soin de moi et cela me rendait heureuse, mais sa question n'était pas d'actualité sur le moment pour moi. Néanmoins, j'aurai bien besoin de Jônin pour passer étapes futures dans mes ambitions de kunoichi. Je répondais à sa question par une autre interrogation :



J'avais beaucoup à faire notamment dans mes affinités, mais ce n'était qu'un début. je savais que je manquais de variétés dans la défense et de l'attaque au niveau de mes affinités. Je me rendais compte qu'il y avait une autre question liée à mon statut dans Konoha et je reprenais avant de laisser répondre Mako sempai :



J'avais repris ces paroles de cette philosophie de mon ami particulier qui venait de sa mère qui servait une maitresse . J'avais à peine effleuré du bout du doigt la dernière phase de cette pensée avec mes derniers mots. La couleur correspondante a ce niveau ultime de cette pensée était représentée par le blanc.

La Dame de Fer affichait encore un sourire doux. C’était ça aussi, une part agréable de son travail, qui consistait à réconforter les jeunes Shinobis qui avaient peur de ne pas réussir suffisamment. Le manque de confiance en soi. La quadragénaire connaissait que trop bien ce fléau, qui avait eu raison de nombreux ninjas. Alors il ne fallait pas qu’elle ait peur plus que de raison.



Elle lui fit alors un doux sourire réconfortant, posant une main sur son épaule.



Elle la fixa encore.



Malheureusement, le temps n’était pas une chose extensible. Et la Dame de fer manquait de temps. De beaucoup de temps.

Je ne répondais pas de suite, à la question, car je réfléchissais à ce que j'allais faire rééllement pour évoluer. Il y avait bien une menace qui se profilait et la forêt était le seul accès par lequel l'attaque viendrait. Je devais donc rester plus longtemps pour avoir une très bonne connaissance de cette partie et approfondir mes facultés de pistage. Néanmoins , je pensais à mes amis particuliers et notamment à leurs capacités. L'un se transformait en katana mais sans garde et l'autre pouvait prendre la forme du kunai typique de Konoha mais sans le symbole. J'allais souvent utiliser mon amie transformée en une réplique de kunai de Konoha, mais je ne pouvais pas générer mon chakra. J'ajouterai mon affinité fuuton pour avoir une portée plus longue. Je lançais :



Je me levais et je saluais comme je l'avais fait auparavent quand j'étais entrée. J'avais donné cette information, car les transformations des mes amis particuliers en armes semblaient basiques pour un habitant de Konoha, mais elles pouvaient faire l'objet de supicions avec un oeil de shinobi notamment sur certains détails physiques.