Ronger les os tous ensemble

D'une poignée de main ferme, le crâne de ma proie explosa faisant jaillir la substance pourpre de partout m'éclaboussant le visage. D'un geste de ma langue, je gouttais ce liquide délicieux. Déchirant la peau à l'aide mes dents, mon repas fut succulent. Il ne restait désormais plus rien de ce lapin. Jetant la carcasse au sol, la boue du marécage fit qu'une bouché du reste. J'avais encore faim, ce repas ne m'avait pas encore rassasier. J'aimais ronger les os jusqu'à la moelle. Je savais que j'allais peut-être en ronger bien assez tôt.

Frappant un arbre sous la colère de ne pas avoir pu remplir complétement mon ventre, mes pieds frappaient le sol, s'enfonçant légèrement dans les marécages. Ma taille et mon poids me permettait de détruire la totalité de la flore sous mes pieds. Croisant plusieurs Mitsuna, je devais rejoindre l'autre commandant tout comme moi afin de parler des dernière informations que j'avais pu récolter et procéder à l'étape suivant du plan. Où était-il ce poiscaille encore ?

J'en avais marre de vivre ici sans rien faire, je voulais montrer au monde la puissance des Mitsuna et broyer les os de chaque humain que je pouvais croiser. Des idées pleins la tête, je rejoignais un des campement principal où se trouvait le chef de la rébellion Mitsuna. Ces idéaux ressemblaient aux miens, alors j'avais été promu commandant de cette même rébellion avec Iroji. Fallait-il être complètement timbré pour devenir commandant ici.

Je m'en foutais, ce chef homme poisson me laissait faire un peu tout ce que je veux. A partir du moment où cela détruisait les humains alors il en était satisfait. Et moi si je pouvais entendre le bruit des os, ou enfoncer de la chair avec mes poings, cela étaient mes meilleurs passe-temps depuis des années. Voyant la crête de l'autre poiscaille de commandant plus loin, je parti alors à sa rencontre.



Regrouper quelques guerriers Mitsuna afin de s'organiser sur la futur attaque qui pourrait se passer non loin d'ici. Frapper fort, frapper propre, frapper juste était mon objectif. j'attendais de voir la réaction du poisson à la crête.

Un nouveau jour se levait sur la beauté fantomatique des marécages de Taki. Une journée qui allait enclencher un changement radicale dans les rapports de forces à travers notre clan. Il était temps que tout cela change et tu allais en être l’une des clés. A ton habitude, contrairement à tes congénères, tu aimais avoir une tenue très distingués, toujours tiré à 4 épingles et plus particulièrement en ce jour, le jour du changement. Tu pensais à ton vécu, une jeune vie de souffrance comme bête de foire que les humains t’avais infligé. Tu étais une bête de foire, ils avaient profiter de toi. Tu avais déjà pu te venger et chaque humain que tu rencontrais, tu en faisais de la chair à saucisse. Les hommes étaient une race inférieur que nous devions dominer. Tu avais d’ailleurs quelques petits humains dans une de tes pièces. C’était un plaisir sadique afin de les massacrer quand l’envie se faisait ressentir. Tu étais sanguinaire et brutal, l’appel du sang était plus fort que toi, tu ne pouvais y résister et tu allais en profiter.

Tu te rendais à l’arrière de ce qui ressemblait à une cage. Tu regardais ces pauvres hommes qui s’étaient aventurés dans les marécages et que tu avais capturé pour en faire tes jouets. Tu en prenais un au hasard en le traînant par les cheveux, il hurlait déjà comme une fillette. Tu le claquais dans le mur violemment et tu t’en reléchais les babines. Tu te jetais sur lui comme le prédateur que tu étais et dans cet élan de frénésie, tu le massacrais comme le bout de viande dégoûtant qu’il était. Tu le déchiquetais pour n’en laisser que des lambeaux. Ces hommes étaient si fragiles, un corps futiles et éphémères sans réelle potentiel et ça se disait supérieur à nous. Ils étaient des bêtes enragés et tu les domptais comme ils avaient tenté de le faire avec toi.

Tu ramassais les déchets de cet humain et tu allais les balancer non loin de ton domaine pour nourrir les vermines qui passeraient dans le coin. Grand moment de satisfaction que tu pouvais ressentir, un acte pur de barbarie. Tu te lavais les mains pour retirer cette souillure qui était pourtant si plaisante. Tu remettais tes habits en ordre et tu entendais le commandant Akai t’interpeller.



Tu étais fort axé sur l’apparence. C’était un trait de ta personnalité que tu avais acquis alors que durant de nombreuses années, tu avais été habillé comme un pouilleux à cause des hommes!



Ce rituel que tu avais instaurer, te courait cher pour le temps de recherche dont tu avais besoin pour alimenter ta cage d’être humain. Tu espérais une proie bien plus précieuses. Des trophées rares sont plus précieux que ces raclures inutiles.



Il fallait s’organiser vite et bien et prendre tout les précautions nécessaires au bon déroulement de cette opération. Tu avais l’habitude de tout régler tel un horloger et c’est ce que tu allais faire une fois de plus.

Les discussions avec cette tête à crête étaient toujours des plus piquantes, mais au fond on s'appréciait. On aimait se balancer ce genre de vanne. J'écoutais ce qu'il avait dire après qu'il se soit remit à parler sérieusement. Il aimait fracasser les humains comme les enfants cassant leur jouer. C'était une brute épaisse assoiffé de sang. J'avais en tête des objectifs bien plus important pour ce genre de personne. Puis je pris la parole afin de répondre à son petit pic sur mon style vestimentaire.



L'homme poisson portait tellement d'attention à ces vêtement que cela en devenait ridicule pour ma part. Nous étions que des hommes poissons gambadant dans ces sales marécages, prêt à frapper et détruire tout ce que nous aimions pas. Je repris après quelques instants un air un peu plus sérieux afin de répondre à mon ami à crête. M'asseyant afin de réfléchir un peu je lui dis alors :



Je ne savais pas grand chose de plus, s'était à nous de nous préparer au mieux afin d'établir une embuscade. Réussir à entourer la troupe ennemi sans se faire voir. Il fallait soit rester discret, soit préparer un appât faisant du bruit enfin de les attirer et de définir un lieu propre. Vont-ils jouer le jeu ? Où se méfieront-ils ? Il fallait dans un premier temps essayer de voir combien nous serions pour ajuster le plan. Après un bref instant de silence je pris de nouveau la parole :



Mon compère à la crête avait quelques fois de bonnes idées, alors je lui demandais son avis sur la question. Voyait-il une autre approche plus simple sachant qu'on ne pouvait connaître la localisation exacte de ces proies ? Je me remettais désormais à ces idées afin qu'on puisse les redécouper ensemble et trouver la meilleur solution. L'appât humain, permettrait aux gens de venir en aide en voyant leur congénère torturé... Cela pouvait être une idée. Iroji voudrait-il gaspiller un de ces jouets de la sorte ? Il allait peut-être pouvoir en regagner plusieurs par la suite qui sait ?

Tu souriais de ton plus beau sourire denteux à sa réplique. Tu prenais beaucoup d’importance à ton apparence et il était bien vrai que le sang qui pouvait éclabousser sur les chemises, il me mettait dans une rage frénétique. Tu devais penser à prendre des tabliers pour dire de ne pas tacher tout tes beaux vêtements. Tu y penseras quand tu feras à nouveau un pillage dans un village d’homme et de prendre des vêtements plus adéquats.



Tu allais chercher un drap et tu le posais au sol pour t’asseoir face à lui. Ce sol marécageux te produisait beaucoup de soucis. Il était peu commun de voir un Mitsuna avec autant de troubles du comportements. Ils étaient sans doute dû à un passé peu appréciable où tu devais faire le ménage de ces hommes qui festoyaient pendant que tu n’étais qu’un esclave pour les distraire. Akai pointait une faille pour établir une embuscade millimétrée, tu te tenais la tête entre les mains. Tu étais gêné de voir si peu de réflexion de ton ami. Il était un excellent guerrier, mais un bien piètre stratège.



Tu te relèverais et tu allais chercher une carte des marécages où tu avais prit la peine de déjà délimiter des champs d’actions plus probable que d’autres. Ils nous étaient impossible de mettre des Mistuna tout le long de nos frontières. Il voulait un appât humain, astucieux et tu concevais une plan.



Tu lui montrais la carte.





Tu réfléchissais aux appâts.



Tu allais perdre la totalité de ton bétail, c’était une nécessité.

J'écoutais attentivement les plans et les idées de mon homologue. Quadriller le périmètre serait une bonne idée, mais il fallait le faire bien afin qu'on ne se fasse pas repérer. Nous pourrions peut-être préconiser les homme poissons qui peuvent se liquéfier dans des flaques d'eau afin de ne pas se faire repérer. Il fallait qu'il n'y ai aucun mouvement de suspect. Réfléchissant un peu plus sur les derniers plans annoncé, les caravanes montreraient certainement trop de violences vis à vis des proies arrivantes.



Je me demandais même si l'appât humain ne leur permettrait pas de se poser des questions. Si cet appât divulguait des informations ? Ou s'il avait la langue coupée ? Etait-ce le bon plan réellement ? Y avait-il pas d'autres possibilités ? Je me creusais la tête, mais je n'étais pas réellement fort pour cela, je préférais foncer tête baisser dans les problèmes. Ce genre de plan étaient bon pour les humains trop frêles. Je ne pouvais réfléchir trop longtemps. Me relevant je faisais face à mon ami :



J'en avais marre de me creuser les méninges, j'aimais la violence au plus haut point. Si je pouvais faire craquer quelques os je serai assez satisfait. A plusieurs homme poissons cela seraient compliqué pour un groupe de shinobis de s'en sortir. Je regardais fixement l'homme poisson à la crète :



J'attendais de voir la réaction de mon acolyte après mon plan plutôt direct. Cela serait peut-être le plus simple et le plus brutal.

Tu réfléchissais beaucoup trop avec ta haine envers les hommes. Les paroles de Akai était juste et tu devais avouer qu’il avait raison. Au sujet des utilisateurs de suiton pouvant se fondre dans une flaque était une stratégie des plus intéressantes. Presque indétectable, cela permettrait une embuscade d’envergure dont ils ne verraient rien venir ou trop tard. Notre anatomie faisait que nous n’étions en rien discret. Tu tournais un peu sur toi même et tu souriais à Akai.



La suite te faisait éclater de rire. Foncer dans le tas, une approche que j’ai approuvais mais ce n’était pas des êtres humains lambda. Ils étaient entraînés et il fallait prendre le plus de précaution possible pour éviter d’être surpris par une résistance qui pourrait nous mettre à mal.



Tu étais tout excité à cette idée de les avoirs comme spécimens.



Les stratégies les plus simple étaient souvent les plus efficace.

Iroji était toujours plus à même de garder le calme dans ce genre de situation, même si sa violence envers les humains étaient extrême. Il faisait certainement cela afin de ne pas perdre une potentielle cible humaine. Je me demandais bien comment marchait son cerveau. Je validais alors ses dernières rectifications :



Il ne fallait pas oublier les petites lubies du chef. Nous devions gagner en réputation et en puissance afin que les Mistuna commence à être craint et vu comme une race à part entières. J'avais désormais une idée à mettre en marche. Je pris alors directement la parole pour lui expliquer :



Je poussais un petit ricanement avant même de sortir ma petite connerie :



Des que parlais de sang et de cranes humains, je savais que cela le ferait marrer. Il lui en fallait peu pour s'émoustiller. Puis une dernière directive devait être annoncé :



Un éclaireur était essentiel afin qu'on puisse être prévenu de l'arrivée et de la direction de ce groupe. Un travail primordial au bon déroulement de la mission. Je pensais que toutes nos idées là prêt à se mettre en marche. J'attendais désormais la validation de l'autre commandant. Il était le commandant du bataillon camouflage et moi du bataillon assaut. Nos rôles avaient été choisi par rapport à nos capacités distinctes. Nous nous entendions bien à chaque fois pour nous répartir les tâches et travailler en équipe. Notre duo avait plus d'une fois démontré sa valeur...

C’était vraiment si nous en avions l’occasion. Tu n’allais pas garder en captivité un shinobi qui pourrait causer pas mal de souci au clan juste pour avoir de la chair humaine beaucoup plus résistante. Tu te devais de rester raisonnable dans ta soif sanguinaire qui était parfois totalement incontrôlable. Ça t’avait déjà posé des soucis par le passé et tu n’en avais pas pour autant retiré des leçons. Par contre, tu regardais d’un drôle d’air ton frère d’armes sur ce qu’il te disait.



Tu croisais les bras tout en soupirant.



Il fallait agir avec prudence et ne pas se faire massacrer avant d’avoir gagner suffisamment en puissance. Tu acquiesces ce qu’il te disait pour mener l’assaut et l’idée du sandwich te faisait bien rire. On allait en massacrer et ça te satisfaisait dans un premier temps.



Envoyer des éclaireurs étaient une bonne solution. D’après le peu d’informations que nous avions, il fallait compter 2 à 3 jours si ils n’ont pas de retard important. Ce sont des hommes entraînés, ils prennent moins de repos que les autres. Ça nous laissait le temps de bien nous organiser.



Tu te frottais les mains comme un affamé.

J’acquiesçais les mots de mon homologue. Tout était en ordre désormais. Nous pouvions passer à l'étape suivante. 2 à 3 jours disait-il ? Je partirais alors sur deux jours. Au plus court pour être sûre.



Je partais alors des lieux afin de recruter les hommes poissons prêt à lancer un assaut. Je n'allais tout de même pas aller les chercher. Après seulement un pas je me stopper. Je pris une énorme inspiration avant de gueuler :



Je me remettais à côté d'Iroji afin d'attendre la venue de tous les hommes poissons présent dans les marécages actuellement. La foule commençait à se remplir petit à petit. J'attendais encore quelques instant avant de commencer mon speech devant cette assemblée fraichement créée.



La foule se mélangea pour créer deux groupes distinctes. Chacun de nous allait désormais avoir un groupe sous son commandement. Regardant Iroji je lui adressais alors un mot :



Faisant signe à mon groupe, je les faisais aller un peu plus loin afin de leur expliquer les démarches à suivre. Écoutant leurs questions, je répondais avec précision afin que chacun puisse voir le schéma d'attaque correctement. Après de bonnes grosses minutes, le schéma était clair pour tout le monde. Regardant, le groupe d'Iroji, je le laissais terminer tranquillement.

Regroupant de nouveau les groupes, je dis alors :



Je demandais si mon compère avait des choses à rajouter ou non. Cela mettez fin au plan. Nous allions simplement attendre l'arrivée des troupes désormais tranquillement en restant sur nos gardes. Tout était clair et bien acté. La patience n'était pas mon fort, mais j'allais devoir attendre tranquillement. L'opération n'était pas à prendre à la légère...

Nous pouvions commencer les démarches pour la préparation de notre assaut. Cela allait prendre un peu de temps, il fallait tout bien expliquer et tu devras sûrement t’y reprendre à plusieurs reprises vu le niveau intellectuelle de certains de tes frères qui ont hériter d’une grande force, mais pas essentiellement d’un gros quotient intellectuelle. Il fallait les cadrer et les encadrer de manière incessante. Cela allait prendre un certain temps, mais tu savais te faire comprendre sous ta dictature à mener tes hommes.



Tu lui mettais une grosse tape dans le dos qui ne le faisait pas bouger d’un centimètre. Il était très puissant et imposant. Il aurait pu signaler son hurlement à le rendre sourd. Nous étions l’un à côté de l’autre et tu le laissais parler. Je connaissais déjà les Mitsuna qui était des spécialistes du suiton. La foule se dispersait pour faire deux groupes distinct.



Tu t’éloignais avec tes hommes pour pouvoir discuter de la stratégie au calme. Tu l’expliquais à 3 Mitsuna de confiance. Il comprenait très bien ou tu voulais en venir et tu les laissais en charge de bien expliquer aux autres. Tu allais ensuite rejoindre Akai. Le groupe de réformait face à nous.



Tu saluais ton ami afin de retourner à ton activité favorite... torturer des hommes.