Telle est la question...

Il a décidé de prendre la direction du Sud, et il a eu raison. Alors qu’il marche en regardant la ceinture d'Orion pour garder le cap. Il aperçois au loin un homme, vêtu de noir, masqué et encapuchonné, impossible pour lui de savoir qui c'est. Il est assis à une petite table en pleine lisière de la forêt proche du village. Il est passé par là pour aller dans la forêt, mais n’a pas l'impression d'avoir croisé cet homme et sa table. Face à face, l'homme de salut que d'un simple geste de la tête et lui pose une seule et unique question sans rien dire qui est la suivante :



À lui d'établir ta réponse face à ce choix cornélien. Il ne voyait pas de réponse à cette question. C’est un choix qui n’en est pas un. Il regarde l’homme en face de lui avec dédain et pose avec force ses mains sur la table.



Il ne voit pas la moindre réaction de la part de l’homme et s'agace. Il se demande s’il n’a pas perdu son temps au final. Il ne le lâche pas du regard et attend un signe de sa part. Toujours rien, son masque cache son expression et il n’apprécie pas la situation. Ce n’est qu’une énigme, mais rien n’empêche d’être face à ce choix un jour dans sa vie. Il sait qu’il ne pourra pas choisir. Un ninja sera face à la guerre un jour ou l’autre et il devra choisir qui de ses camarades devra rester en vie ou non. Mais il n’est pas digne de dire qui est bon ou non à la survie. Il prend une grande respiration et recule d’un pas de cette table.



Il reste planté devant l’homme encapuchonné, il serre les poings et préfère échouer dans cette quête que de choisir une vie à prendre.

Une seule question venait d'être posée sans rien d'autre laissant le Genin à sa réflexion. J'avais marqué sur une note tout le suivi de son parcours jusque-là. Le Chikara prit un temps de réflexion avant de donner sa réponse avec une grande sincérité. Il ne choisissait aucun des deux choix. Sa réponse était-elle la bonne ? Et si une telle décision devait se présenter face à lui un jour, que fera t-il ?

Encapuchonné et masqué, je regardais Hikaru. Sa réponse semblait complète. D'un geste de la main droite, mon manteau se retira suivi du masque pour me montrer face à mon élève et je dis alors :



Il ne le savait pas, mais il venait de passer son examen Chuunin créé de toute part par son sensei. Me levant de la chaise je lui dis alors :



Un petit message afin que le Genin puisse se reprendre mentalement. J'avais bien vu que ces derniers temps il était un peu tendu. Il fallait que je lui montre qu'il était plus que ce qu'il prétendait être. Les grades n'étaient qu'un titre il ne devait pas l'oublier. Aujourd'hui, il devenait l'égal de Seika et mon équipe grandissait.

Je me rapprochais alors d'Hikaru avant de lui poser la main sur la tête pour dire :



J'attendais qu'il me réponde avant de partir pour mes quartiers. Après ces réponses, je me rendais chez moi commençant à relire mes notes et créer mon compte rendu :

1- Hikaru a résolu l'énigme crypté seul ou avec l'aide de sa famille sans savoir que c'était un examen
2- A l'aide de ces jutsus il à pu diminuer le temps de recherche du ruban autour de l'arbre
3- Il a répondu à la question quasiment instantanément

Conclusion :

1-Comment réagira t-il en mission ? S'il n'a pas demandé à sa famille : va-t-il agir seul sans demander de l'aide à son équipe ? Ou : il a échangé et réfléchi avec sa famille ce qui montre son aspect à établir des connexions avec autrui pour résoudre une énigme en tant que leader.

2-Le temps est primordial lors d'une mission. Il a usé de ces jutsus pour exploiter le plus de terrain possible. S"il avait demandé de l'aide a ces collègue, il aurait pu passer cette étape rapidement. Cela montre son aspect à réfléchir afin de gérer un problème non accessible directement.

3-Cela montre qu'en tant que leader il saura choisir les bonnes stratégies et les bons choix pour mener à bien une équipe. Sa logique et sa réponse instantané montre la vertu d'âme que possède le jeune Genin

Conclusion Sensei : Au vu de ce que j'ai relevé, Chikara Hikaru est apte à devenir un Chuunin de Konoha. Il a le potentiel pour être un leader et mener une équipe en mission.

Je faisais mon dernier point sur la feuille. J'envoyais alors ce compte rendu à Hikaru et j'allais montrer le mien aux haut gradé de Konoha pour pousser sa promotion au sein du village. Passer cet examen, me démontrait également que j'aimais beaucoup accompagner les jeunes Genin à s'accomplir. Devais-je devenir un examinateur d'examen ou même celui qui gère ces examens ? Cette idée me resta dans la tête avec un sourire aux lèvres. L'espace d'une journée, j'avais complétement oublié mes soucis et m'étais consacré dans une nouvelle chose.

Le silence était roi pendant cette nuit étoilée, Hikaru ne savait plus quoi faire. Il ne pensait pas que la réponse à cette question avait une quelconque importance dans sa vie, mais ne comprend pas pourquoi ce type lui avait fait faire tout ce tas de petit test. Pour son plaisir personnel ? Un Konohajin qui s'ennuie et fait des quiz aux Genins insomniaque? Il se dit simplement qu'il a perdu du temps. Puis sans comprendre comment, ni pourquoi, l'homme enlève sa tunique et son masque. Oni ?



Ce n'est pas sans surprise que le garçon le regarde et il ne dit rien. Il le regarde simplement, il ne percute pas les mots que son sensei et c'est bien dommage pour lui, car il a loupé une information importante de sa part. Il parle de force et d'intellect, de solution et de force brute. Il est en train de refaire l'intégralité des derniers jours qu'il a vécu pour essayer de comprendre complètement ce qui est en train de se passer. Avec le recul, il n'était pas compliqué de voir qu'il s'agissait de lui. Mais cela ne lui aurait pas effleuré l'esprit un instant de voir Oni s'occuper de lui avec l'agitation de Konoha ces derniers jours. Hikaru restait silencieux et écoutait son professeur sans ouvrir la bouche. Il est vrai que le sentiment d'impuissance du jeune Chikara n'aidait pas mental en ce moment. Il n'allait pas véritablement pouvoir changer les choses en un claquement de doigt, mais il n'allait plus être évincé de chaque chose se tramant dans le village, car il serait vu comme un simple boulet qu'on traîne à son pied.

Il ne savait pas s'il était heureux ou non. Tous ses sentiments sont en ébullition depuis peu et il est compliqué pour le jeune homme de mettre un nom ou un adjectif dessus. Oni s'approche de lui et pose sa main sur sa tête en lui disant qu'il est fier de voir qu'il progresse. C'est une remarque qui fait plaisir au shinobi aspirant. Il fait de son mieux pour que le village puisse retrouver sa paix d'antan. Mais la seule impression qu'il a en regardant autour de lui est de faire du sur place.



Il s'incline devant Oni et semble enfin réaliser ce qui vient de se passer. La première pensée qui lui vient et de partager la nouvelle avec ses proches. Mais il se souvient aussi que sa mère va lui mettre un coup de pied retourné dont elle a le secret pour avoir fait le mur. Il se dit qu'il fera avec et mangera de la soupe pour la semaine à venir. Il se redresse et sourit légèrement devant son professeur avant de tourner les talons. Il fait quelques pas et se retourne pour s'incliner une dernière fois et partir en direction des quartiers Chikara. Il ne met pas longtemps à atteindre sa maison. Les lumières étaient éteintes, mais il savait que quelque chose n'allait pas. Il voulait se voiler la face, mais il est clair que derrière la porte, il y avait sa mère. Probablement armée, qui attendait une explication.

Il s'approche de la porte et prend une grande inspiration avant de rentrer. Sans attendre, son père allume la lumière et sa mère lui lance une poêle en plein visage. Il esquive de justesse et tourne la tête vers sa sœur qui se contente de hausser les épaules pour indiquer que ce n'était pas sa faute. Le garçon lui fait un regard plein de désapprobation et retourne son attention vers sa génitrice qui n'en avait pas fini ave lui. Il esquive les coups.







Elle se décide de ne plus bouger et le regarde fixement. Le jeune chunin garde le bras tendu ne voulant pas lui laisser l'occasion de revenir à l'assaut en la tenant à distance.



La tension redescend et les félicitations fusent. Il est heureux de leur annoncer la nouvelle. Il est tiré de sa bonne humeur par sa mère n'ayant pas perdu le nord qui l'attrape par l'oreille.



Il se contente de dire oui et se laisse trainer par sa mère qui le conduit jusqu'à sa chambre. Il se frotte l'oreille une fois seule. Il avait oublié la poigne de cette femme. Mais il est vite de nouveau de bonne humeur. Il pose ses affaires et se met au lit. Il regarde le plafond et tourne sa tête pour voir à la fenêtre avant de s'endormir.