Une Triste Fin

La journée avait été terrible pour le groupe de Shimazu. Elle avait pourtant bien débuté. L'équipe avait eu un plan pour arrêter ces criminels, ils attendaient les autres Konohajin pour livrer les prisonniers et fut une réussite. Cependant, après le départ de son sensei après avoir identifié un chakra inconnu dans les environs, un homme vint rejoindre les deux genins. Il avait demandé de lui donner les otages, mais les shinobi avaient refusé de mettre en échec cette mission. Ils eurent alors un affrontement avec cet homme des plus mystérieux et ce fut la défaite lamentable des enfants. Sans savoir la puissance de cet Sunajin, on pouvait pointer la faiblesse des genin du doigts, mais c'était beaucoup trop évident que les enfants ne faisaient guère le poids devant un ninja aussi expérimenté que leur ennemi. La colère de Kotaro avait explosé dans ses gestes et, plus étrangement, sa colère avait transformé ses flammes dans une flamme bleue. Kanashisa ne savait point que c'était un jutsu interdit, car son souvenir faisait défaut à ce sujet, mais, malgré que cette technique ne pouvait être utiliser, la rouquine fut inquiète de l'état de son coéquipier, brûlée proche du troisième degrés. Elle avait dû apporter les premiers soins rapidement, laissant l'homme prendre ce qu'il voulait, avant de quitter les lieux. Elle avait prit soin de soigné cette grande brûlure et de soignés ses blessures superficielles. Après cette bataille, leur sensei avait rejoint le groupe et décidèrent de camper un peu plus loin. Kotaro était inconscient et devait se reposer après ce dur combat.

La nuit semblait normale, laissant une jeune Uzumaki profiter des étoiles qui illuminaient le ciel. Néanmoins, après plusieurs minutes, voir heures, à observer les alentours et à surveiller le groupe, quelque chose d'étrange arriva en plein milieu de la nuit, alors que Kana prenait le tour de garde. Elle entendait une étrange mélodie qui attira la surprise de cette dernière. Elle reconnaissait très bien cette mélodie.. Sa mère jouait souvent de la flûte comme passion, cela l'aidait à calmer ses grandes colères et à prendre des décisions. Cependant.. comment cette mélodie pouvait-elle être ici? Était-ce un appel? Beaucoup trop curieuse, Kanashisa hésita à abandonné le groupe un moment; Shimazu dormait, ayant déjà fait un tour de garde, tandis que Kotaro était totalement inconscient. Que devait-elle faire? Elle hésita encore, puis, se disant qu'elle n'allait point aller loin, la Uzumaki abandonna son post, disant qu'elle n'irait guère trop loin. Avec prudence, la jeune demoiselle suivit le son de la musique, se dirigeant vers la droite du clan...

        Le son de la flûte était au début discret, mais au fur et à mesure que l'on s'orienter vers celle-ci, elle augmentait. Le crescendo que cela provoquait aider à se diriger dans cette immense étendu de sable jusqu'à finalement arriver à sa source. Là, sous les étoiles de cette belle nuit d'été, il y avait une femme assise en haut d'une dune. La lueur douce de la pleine lune aidée à discerner ses traits doux, mais pourtant emplie de tristesse. Une pointe de mélancolie se dégageant de son air de flûte étant est que l'on y prête attention. Les notes s'enchaînaient sans que le temps ne semble alors s'écouler, comme un appel lancer dans le désert pour guider les âmes vers elle. Certaines rumeurs du désert parler d'une joueuse de flûte assise sur les dunes que l'on pourrait entendre de temps à autre, guidant les égarés vers un lieu sûr. Une dame blanche que l'on ne voyait que comme un mirage, mais tout cela n'était qu'une rumeur.

        En voyant la jeune Uzumaki arriver, la joueuse s'arrêta et la musique disparut alors laissant place au calme et au silence lourd du désert. On ne pouvait distinguer clairement ses traits, cependant l'on pouvait voir que l'expression sur son visage avait changé. Le choc, mais aussi le désespoir retenue durant de longue année étaient maintenant visible, alors que des larmes semblaient se mettre à couler le long de ses joues. Une lueur d'espoir alors se fit voir tandis qu'elle levait les mains vers sa bouche avec stupeur.



        Sa voix tout aussi douce que sa musique se fit alors entendre. Une voix emprunte de joie, mais aussi d'amour, comme une promesse que prenait finalement son sens. Elle ne bougeait plus, elle ne voulait pas croire ce qu'elle voyait. Uzumaki Kanashisa se tenait devant elle en bas de cette dune.

La jeune Konohajin se dirigeait vers le son si distinctif de cette flûte jouer dans le silence de la nuit, aidant à se diriger par le lumière naturel de la nuit. Cela avait plusieurs minutes avaient de rejoindre la source du bruit, mais, quand cette dernière arriva devant cette silhouette si familière maintenant, le temps semblait avoir stopper. Le regard violet s'écarquilla devant cette vision des plus surnaturelles, tandis que sa bouche s'ouvrit légèrement. On pouvait distinguer des larmes qui se miroitaient dans son regard, alors que son coeur battait la chamade entre la tristesse et la joie de revoir une personne très chère pour elle. Kanashisa n'était guère sûre au début, elle était figée par l'angoisse, mais aussi la confusion de savoir si tout cela était réel ou simplement une illusion comme une autre. Peut-être n'était-ce même pas cette personne qui avait parti avec un bout de son coeur? Néanmoins, le son de sa voix ne fit aucunement douter cette dernière, laissant une jeune demoiselle démunie et prise de stupeur par la vision qu'elle avait. C'était elle. C'était vraiment elle. À force de se le répéter, son coeur battait de plus en plus fort et vite, tandis que les larmes coulèrent sur ses joues, les pupilles tremblantes.



La couleur flamboyante de sa chevelure brillait de milles feux dans le paysage. Par instinct, l'eiseinin fit un pas en avant, les jambes tremblantes, fixant toujours intensément la femme, comme si elle avait peur qu'elle disparaisse. Cela pris un certain temps, convainquant son anxiété et son angoisse de courir pour rejoindre cette personne qui faisait battre son coeur, avant que l'enfant vint rejoindre la femme qui avait l'apparence de sa mère. Un large sourire pouvait se voir sur son visage. Un sourire d'une grande peine qui venait d'être soulagée d'un simple regard, un sourire qui venait briser de grandes années de solitudes et de tortures, un sourire qui faisait revivre des émotions que la genin avait enfermé enfoui depuis longtemps dans son esprit. Un sourire lumineux dans cette nuit très sombre.

La jeune genin courait le plus vite possible pour rejoindre sa mère. Elle avait tant de choses à lui, tant de choses à questionner, tant de réponses à avoir et tant d'amour à donner, cependant, alors que la rouquine était rendue proche de l'adulte et se rapprochait pour prendre cette main, la kunoichi s'arrêta nette devant la femme, les yeux tout aussi écarquillés que tout à l'heure. Elle n'avait pas remarqué jusqu'à présent, mais le corps de sa fameuse mère n'était aucunement solide. Non, on pouvait voir à travers, tel un halo de présence, tel un esprit venu de l'autre monde. Malgré que, depuis autant d'années, elle se doutait que ses parents avaient péri, tout son espoir de la voir tomba à l'eau en cette vision. Kanashisa n'avait jamais vu une vrai âme devant ses yeux, non, elle ne supposait par les sons, les voix et les énergies qu'elle ressentait. Elle avait toujours été proche de l'autre monde, mais n'avait jamais vu un esprit encore aujourd'hui. Elle restait en était de choc de cette vision, les lèvres tremblantes, tout comme ses mains et ses pupilles.

        Beaucoup de questions pour tout autant de réponse. En effet, bien que l'effet de la lune aidât à cette impression mystérieuse, le corps de la flûtiste n'était pas tangible, comme translucides. À travers, l'on pouvait distinguer les dunes et le sable qui s'étendait à perte de vue alors que ses traits semblaient pourtant si simples à distinguer. On pouvait en y regardant bien voir les traces que les larmes laissaient sur ces joues tandis que Kanashisa s'approchait d'elle pour la questionner. D'un geste, la femme tenta d'enlacer l'enfant, mais se ravisa rapidement en voyant le corps légèrement tremblotant de celle-ci. Le choc devait être terrible en effet, car depuis des années, elle se préparer à cet instant alors que Kanashisa, elle nourrissait encore certainement de l'espoir et de l'envie. Mais rien n'était perdu, rien n'était vint. Aujourd'hui, elle apprendrait qui elle est véritablement. Uzumaki Kanashisa descendante caché du Clan Tama jadis prospère et aujourd'hui quasiment éteint. Elle avait tant de choses à lui dire, tant d'histoire à lui compter qu'une seule nuit ne serait suffire, mais le temps était précieux et il fallait faire vite.


        Cette phrase sonnée comme une demande emplie de tristesse, bien faussement véridique alors qu'elle-même pleurait sans pouvoir se retenir. Sa voix douce mais tremblante ne laissait aucun doute alors sur le tourbillon d'émotion qu'elle pouvait éprouver à l'instant.



        Elle fit le geste de vouloir relever le menton de sa fille bien qu'elle savait que cela ne serait pas possible de la toucher, pas encore, pas maintenant. Mais la demoiselle leva la tête, obéissant sans trop y réfléchir à la demande de sa défunte mère. Un sourire doux et aimant se formant sur son visage, elle ferma les yeux, comme soulagés de savoir que sa fille n'était pas passé de l'autre coté du voile de l'existence.



        Elle la regardait alors avec un air triste, comprenant sans que sa fille n'ai besoin de le dire qu'en effet, sa différence lui avait valut une réputation et des brimades de la part de bon nombre de ses congénères. Les Uzumaki n'étaient pas forcément les plus tolérants aux différences, ayant comme exemple le plus concret pour elle la froideur de son père au sujet de tout ce qui pouvait concerner l'occultisme et les esprits. Mais Kanashisa était différente d'elle et avait certainement subis cette différence sans pourtant jamais la comprendre.



        Elle regardait alors vers l'horizon qui semblait s'éclaircir et se parer d'une nuance d'or et de sang, le soleil ne tarderait pas à se lever et il fallait faire vite pour profiter de ces derniers instants ensemble.

Pourquoi? C'était la question que la jeune Uzumaki se répétait sans cesse en voyait cet événement devant elle. Une confusion et une déception de cet faux espoir semblait tournoyait dans la tête de la jeune demoiselle. Malgré son comportement démissionnaire, Kanashisa avait eu cet once d'espoir en voyant, elle croyait pouvoir vire comme avant avec ceux qui lui étaient chers, mais ce n'était point le cas. Comme qu'elle avait lu dans les livres, sa mère faisait définitivement partie de l'autre monde, cependant, malgré que la jeune kunoichi avait toujours été sensible à ces idéologies occultes, elle n'avait jamais vu une simple âme. Elle avait entendu des voix, des pas, des respirations, mais en aucun cas les âmes apparaissaient devant elle. Et maintenant.. la voilà devant l'ombre de sa mère, perdue dans cet avalanche d'émotion. Sa mère devait avoir le coeur déchiré en voyant sa fille tant perdue et à bout de larmes, même cette dernière pleurait sous les avalanches de ses émotions. Peut-être que, comme la eiseinin, vivait dans un regret profond de ne point avoir été là? Possible. Elle demanda à Kanashisa de la laisser l'observer, ce que la demoiselle fit sans broncher, observant chaque petit détail que sa mère avait. Elle avait les cheveux toujours aussi flamboyants que dans ses souvenirs, tandis que son regard, remplit de sagesse, laissait miroiter une couleur bleu océan. On pouvait facilement s'y perdre dedans. La beauté de la mère Uzumaki semblait déteindre sur sa propre progéniture, malgré les ressemblances à son père aussi.

Pendant les explications de sa défunte mère, Kanashisa resta devant elle sans dire un mot, écoutant attentivement les dires de sa mère. Selon cette dernière, au tout premier du rayon de soleil qui illuminerait le crépuscule, la maman devra rejoindre l'autre monde et avait tellement de choses importantes à dire à la demoiselle aux yeux orchidée. Selon ses dires, Kanashisa possédait un pouvoir rare et tant convoitée dans le monde du Yuukan. Elle devait le caché aux yeux de tout le monde. Même les personnes les plus proches d'elle ne pouvait le savoir, car Kana n'était guère d'originaire du clan Uzumaki. Non, comme sa mère, elle venait du clan Tama, clan natif du pays de la brume. Ce clan permettait de communiquer, de ressentir et de voir les personnes de l'autre monde. Elle s'excusa de ne pas avoir appris à la demoiselle cette véritée si tôt, tandis que Kanashisa ne fit que hocher négativement la tête, comprenant l'enjeu qu'il y avait derrière. Si sa mère ne pouvait parler elle-même à personne, il était dur d'aider son prochain et puis, sa mère avait toujours été un concon protecteur contre son père. Loin de là que ce dernier était violent, mais il était beaucoup plus strict et sévère. Souvent, il devenait méchant dans ses paroles quand Kanashisa parlait d'une personne qui pleurait. Les Uzumaki n'étaient guère ouvert par les différences et les étrangetés.

Sa mère demanda de ne point révéler ses capacités, c'était même ce qui avait de plus important, car, étant chassé dû par leur dangerosité, le clan fut complètement massacrer et, étant capable de communiquer avec les morts, Kanashisa pouvait très bien devenir une ennemie de Konoha. Une ennemie de son propre foyer de naissance.. rien que d'y penser déchirait le coeur de la pauvre adolescente, néanmoins, il y avait toujours des solutions. Sa première mission était de retrouver un survivant du clan, d'avoir un professeur qui pouvait lui enseigner les secrets de sa capacité clanique. Avec cela, la Uzumaki pourrait faire de sa mère son esprit gardien. Les yeux orchidée de l'enfant s'écarquillèrent, surprise d'entendre ceci et faisant battre son coeur vite. Elle pourrait avoir.. quelqu'un qu'elle avait perdu proche d'elle.. à nouveau? Son coeur ne sera plus jamais vide par la perte de ses êtres chers? Le sourire soulagé de Kana apparut, alors que des lamres perlaient sur ses joue.



La jeune demoiselle regarda l'horizon et vit que le jour s'approchait dangereusement. Elle n'avait plus beaucoup de temps, mais la kunoichi sentait que ces mots, ses paroles devaient être dites maintenant pour soulager cette pierre qui pesait dans son coeur. Elle se mordit les lèvres, un peu hésitante, avant de prendre une grande respiration pour trouver son courage à deux mains.



Fixant le sol sous ses mots, la demoiselle leva la tête pour fixer le regard azur de sa mère. Malgré les larmes, on pouvait voir la conviction et la sincérité de ses paroles qui suivaient.



Le soleil vint à son apogée, laissant la mère disparaître peu à peu par la lumière du jour.



Sous la lumière du jour, la jeune fille resta pendant plusieurs secondes à fixer l'horizon, un peu essoufflée par toutes ses dires et les révélations, puis, faisant une petite prière envers ses deux êtres qu'elle aimait plus que tout, la kunoichi abandonna les lieux pour retourner vers son groupe.