Entraînement sans entrain

Ouf. Sauvés par le gong. Décidément, les deux jeunes filles Gaikotsu avaient décidé de signer leur arrêt de mort. À elles deux, elles étaient un sacré numéro, ça ne devait pas être facile d’être leur cousin. Ichigo ne daigna même pas répondre à la mini justicière masquée, encore esclaffé d’avoir dû raconter cette histoire humiliante devant tout le monde pour rien.


Lorsque son aîné s’adresse à lui, il détourne la tête, pestant encore. Qu’est-ce qu’il en savait, lui qui ne faisait partie d’aucun des deux clans ? D’ailleurs, il lui avait fait croire qu’il n’était pas du village. Pourquoi ça ? Dans l’esprit sous-développé d’Ichigo, cela faisait simplement de lui un menteur et donc quelqu’un de mauvais.

Et puis, c’était facile à dire pour lui, c’était pas lui qui s’était fait tabasser par deux Chikara ! Cet événement n’avait fait que renforcer son ressentiment contre ce clan.

Enfin, le “Kitto” tente de faire la morale à la petite justicière. Ichigo fronce les sourcils, puis se relève en dépoussiérant son pantalon. Il s’éloigne un peu, pensant partir du côté d’Hiro et Maï, avant de s’arrêter pour s’adresser à la Gaikotsu réprimandée.


Malgré son énervement, l’Uzumaki chercha à protéger ces enfants. Il ne savait pas vraiment ce que ce mensonge voulait dire, mais de toute façon il ne voulait plus le savoir. Sur ces mots, il reprit son chemin, les poings serrés, adressant un regard au jeune garçon pour lui sommer de veiller sur sa cousine. Il prit également soin d’éviter le regard de Maï dont les dernières actions avaient failli le mettre dans de beaux draps. Il l’ignora.

Ce jeune homme était visiblement encore bien immature pour son âge, sa réaction vis à vis de mes mots en témoignait. Bon sang ce que je plaignais les professeurs de l'académie, devoir supporter tout un tas de gosses dans ce genre, qui croient tout savoir mieux que tout le monde. J'étais pareil étant jeune, mais j'avais au moins le bon sens de garder la bouche fermée dans ce genre de moments. Le rouquin lui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, a ses yeux j'étais juste un homme malhonnête et menteur.
Très bien me dis-je, ça n'avait pas réellement d'importance de toute façon.
Je soupira tout en regardant la jeune Gaikotsu



Je leur tourne alors le dos, équipé de ma béquille, je repartais en direction du village, j'avais d'autres tâches dont je devais m'occuper aujourd'hui, puis la fatigue de mes muscles se faisaient sentir peu à peu.
Au moins ça n'aura pas été qu'une perte de temps, j'avais pu en apprendre un peu plus sur ce qu'était devenu le village, les nouveaux clans et cette cheffe de l'Anbu... Elle semblait faire ce que bon lui semblait à travers le village, en dépit de sa réputation. Se faire " surprendre " par ses membres en train de s'apprêter à martyriser des genins allait sûrement jouer en sa défaveur.
De plus, on semble avoir de jeunes genins pleins de vigueurs, ils ont un léger problème avec l'autorité semble-t-il mais allons bon. J'espérais que cela changerait avec le temps. Le trio gaikotsu semblait être un cas intéressant, ces trois là semblaient prêt à se protéger les uns les autres. J'en venais à me demander depuis combien de temps les Gaikotsu étaient au village, et s'ils étaient bien traités.
Le temps me donnerait sûrement des réponses. Ça n'était qu'une question parmi toutes celles que je pouvais me poser.

Sans véritablement vérifier qu'un individu l'écoute, la jeune fille rejoignit son cousin et Gaikotsu Mai.


Bien que la phrase semblait plutôt ... évidente, Akiko ne pouvait pas s'empêcher de le préciser. Elle reprit en retirant son masque :


Elle se mit alors à courir comme l'hyperactive qu'elle était...

Hiro était un peu désemparé face au comportement de sa cousine, et au ridicule de la situation, elle avait reelement besoin de préciser que c'était elle ? Tout le monde l'avait reconnu instantanément. Nous nous étions éloignés et Mai était sans doute tiré d'affaire pour le moment.



Le jeune garçon Gaikotsj cette question à Mai, et Akiko fit une réflexion qui le rendit rouge écarlate, "les amoureux" serieusement ? Puis une fois la gêne légèrement retombée le jeune commis de Daichi compris la fin de sa phrase, était elle sérieuse, il aurait du la retenir mais elle était déjà loin. Le jeune homme a la chevelure d'un blanc immaculé se tournait vers Mai pour lui dire.



C'était son style, Hiro malgré son manque de force et d'expérience était empathique et protecteur envers les autres, et il ne pouvait pas laisser quelqu'un dans le besoin, peu importe son clan ou son sexe.