Un moment entre "cousins"

Cet après-midi s'annonçait être bien longue et je me demandais comment se porter mes confrères. Malgré que je n'habitais pas très loin d'eux, je ne les croisais pas souvent. Mes journées de manière générale étaient extrêmement chargées en plus de prier quasiment tous les soirs au temple. Je me permettais alors de prendre le temps de voir comment allait les membres de mon clan. Comme à mon habitude, je prenais soin de mon apparence et était très minutieuse dans la manière de le faire. Je me tâtais à emmener mon mini-Koto, mais il était préférable de le laisser ici pour aujourd'hui. Une fois habillée, coiffée d'une jolie queue de cheval et mon serre-tête favoris, je sortais de l'appartement. Le soleil était bien haut, mais le froid me rappelait que nous étions encore en hiver. Mais nous nous approchions grandement du printemps, une magnifique saison en plus d'être celle de l'amour ! Je m'imaginais déjà visiter quelques endroits que je n'avais pas encore vu avec Ki. A force de me perdre de mes pensées je ne faisais pas attention au temps qui passait et j'arrivais déjà devant chez Kaito. Je m'avançais jusqu'à sa porte avant de frapper:


J'attendais avec la plus grande impatience de savoir s'il était chez lui ou non actuellement. Il était que nous étions en début d'après-midi, peut-être était-il occupé ailleurs ?

Tu n’avais encore pas réussi à dormir convenablement. Une chose qui t’agace en sachant que tu passes la quasi totalité de tes journée au lit comme une larve. Tu n’arrivais pas vraiment à te sortir de ton lit, une drôle de sensation te pesait sur la poitrine dès que tu quittais ta chambre et tu n’aimais pas ressentir cette boule au creux de l’estomac. Tu avais fais l’effort de te mettre au bord de ta fenêtre pour contempler l’extérieur et prendre l’air entre autre. Tu étais habiller de ton Kimono noir classique, tu ne voyais pas l’intérêt de faire plus. Il était bien trop large, mais tu espérais secrètement au fond de toi le mettre un beau jour et voir qu’il était devenu trop petit. Un rêve bien simple mais qui montrait que tu n’étais pas toujours aussi mature que tu aime le faire croire. Tu profites de la petite brise fraîche de l’hiver en lisant un livre sur le bord de ta fenêtre et tes pensées fusent dans tous les sens, tu n’arrives pas à te concentrer sur ton bouquin. Tu te demandais ce que les autres étaient en train de faire actuellement et tu es d’autant plus surpris quand on frappe à la porte. Tu descends de ton petit perchoir et fermes la fenêtre. Tu entends ta cousine à la porte. Enfin, une de tes cousines, elle vivait dans son coin, une chose que tu enviait un peu mais qui ne sera pas vraiment possible avec ta condition de santé. Pas de suite en tout cas. Tu lève la tête en ouvrant la porte et la voyant. Tu avais une mine fatigué, pour changer, mais tu lui fait un grand sourire étant tout de même content de voir un visage familier.



Cela faisait un petit bout de temps que tu ne l’avais pas vu, tu te demandais si elle avait besoin de quelque chose ou s’il s’agissait juste d’une visite de courtoisie.

Une tête que je connaissais venait d'apparaître avec un air complètement hors service.


Je n'osais pas entrer tant que celui-ci ne m'y autoriserait pas. Je continuais:


Oh, quelle sotte j'étais, j'en oubliait presque que j'emportais un sachet avec moi. Je le sortais alors de dessous ma veste.


Je n'avais pas un grand talent culinaire, mais je savais faire quelques trucs tout de même ! A force de m'entrainer et après avoir raté pas mal de plats dans le passé, je m'étais nettement améliorer.

Tu hausse les épaules pour signaler le non changement de ta condition physique au raz du sol. Mais la fatigue se voyait sur ton visage et cela était déjà déplaisant. Tu te trouvais déjà pâle comme un cadavre à cause de ton sang Gaikotsu, tes cernes ne pouvaient pas vraiment être camouflés.



Tu ne voulais pas t'apitoyer sur ton sort et opte pour l'option humour pour répondre à cette question. Tu n'avais pas de solution miracle et tu ne changerais pas les choses. En pleurer ou en rire ne changera rien, autant prendre des options joyeuses. Cela t'évitera aussi de passer pour un type bizarre une fois de plus. Tu t'éclates légèrement de la porte et lui fait signe de rentrer.



Tu fermes juste derrière elle et lui fait signe de te suivre jusqu'au salon.



Elle sort des pâtisseries maison et ton regard doit trahir un peu ta pensée au vu de sa remarque. La dernière fois, tu n'avais pas vraiment bien digéré son plat. La politesse faisait que tu n'allais pas refuser, mais ton appréhension n'était pas très discrète.



Au moins ça fera passer le goût si jamais. Tu la laisses un instant et pars dans la cuisine faire tes préparations. L'avantage était qu'elle était ouverte et que tu ne l'abandonnes pas totalement. Tu parles un peu plus fort pour qu'elle t'entende.

Il ne semblait pas enthousiaste à goûter ce que je préparais la veille, mais je ne pouvais que le comprendre et ne pas lui en vouloir. Je me remémorais tout les plats que j'essayais de faire par le passé lorsque nous étions encore dans notre village natale: C'était une véritable catastrophe. Il me demandait le dernières nouvelles et à vrai dire, il y en avait tellement de mon côté !




Je marquais une pause:


Je ne voulais pas m'aventurer plus loin dans ce sujet, pour ma part l'histoire était passée et j'avais fait ma part des choses en prenant la punition bien cool qu'Hinae me donnait. En pensant ensuite à Ki tes joues rougissais:


Je changeais une nouvelle fois de sujets, là encore, je donnais les nouvelles du jour e abrégée.


Alors que je voulais être chanteuse et reconstruire notre petit village d'autrefois ! Je secouait ma main devant mon visage pour signifier que j'en avais assez dit:

Tu t’appliquais dans ta tâche et faisais en sorte de ne rien mettre par terre pendant que tu préparais la boisson pour ton invitée de dernière minute. Avec de la chance, elle s’est réellement améliorée et tu n’as véritablement rien à craindre. Dans le pire des cas, il y avait suffisamment de médicaments dans cette maison pour gérer cette possible indigestion. Tu l’écoutes tout en préparant les affaires et reviens t’asseoir à côté d’elle en lui déposant sa tasse devant elle. Elle en avait des choses à raconter dis donc. Tu te demandes si vous viviez dans le même village, tes rencontres étaient bien moins sympathiques en règle générale, bien que récemment, tu es eu plus de chance.


Elle était plutôt du genre discrète et tu n’arrivais pas vraiment à t’imaginer la scène.



Tu attrapes ta tasse avec précaution et souffle pour faire en sorte que ça refroidisse un peu plus vite et boire une gorgée. Tu attrapes un des Daifuku de ta cousine et pries intérieurement des dieux en qui tu ne crois même pas pour ne pas finir avec un mal de ventre des enfers. Tu mâches en silence quand elle t’explique qu’elle à rencontrer quelqu’un. Mais étant toujours à côté de la plaque, tu te contentes de pencher la tête comme un chiot dans l’incompréhension.



Ton innocence te perdra un jour jeune Kaito. Tu te reconcentre sur le goût de la pâtisserie et elle s’était, en effet, grandement améliorée, tu voulais le lui faire remarquer, mais une nouvelle vient te couper dans ton élan de bonté.



Tu étais pour le moins agacé de la nouvelle, tu n’avais pas spécialement envie de faire ce métier, par chance, les incendies n’étaient pas courants dans le village, tu ne serais peut-être même jamais amené à être appelé, mais te sentir obliger une nouvelle fois à faire une chose que tu ne prévoyais pas de faire ne te fais pas plaisir. Tu soupires et reprends plus calmement.



Tu lâches avec une certaine normalité ces informations sans vraiment prendre le temps d’y réfléchir. Tu ne voyais pas vraiment de chose alarmante, juste une vie un peu chaotique qui n’attendait que d’être remise en place.

Comme à son habitude mon cousin semblait un peu dissipé et tellement innocent... Il répondait à ma question de savoir comment il se portait et les nouvelles n'étaient pas plaisante !




Je buvais le plus calmement possible quelques gorgées du bon thé préparait avec la plus délicate attention de Kaito. Seconde chose qui était inquiétante, son état de santé qui faisait de longues vagues. Je posais la tasse avant de continuer:




Je me servais de l'une des pâtisseries avant de lui demander la chose suivante:

Tu ne réagis pas plus que ça quand elle te dit qu’il aurait mieux valut en parler. Tu hausses les épaules et regardes le contenue de ta tasse en souriant. Ton regard était un peu absent et tu faisais un peu moins attention à ton attitude que d’ordinaire, tu étais en présence d’un membre de la “famille” après tout.



Tu relèves ta tête et prêtes plus attention à ta cousine qui affichait une mine inquiète. La tienne semblait confiante pour une fois. Pas rassurante pour un sous, mais il est clair que tu ne prévoyais pas de rester de marbre indéfiniment s’ils continuaient leur petit jeu.



Elle aussi te conseillait d’aller voir ce fameux Takumi, il semblerait qu’il soit un médecin plus compétent qu’il n’en à l’air. De mémoire au discours de prise de poste, il te donnait une drôle d’impression avec son bandeau sur les yeux.



Tu déballais ça avec une certaine nonchalance, tu avais pris le coup, sans mauvais jeu de mots. En ne faisant aucun faux pas pendant un temps, tes mots auront plus de valeurs, il suffit d’y aller progressivement. Elle te fait une remarque que ne te semblait pas vraiment illogique, il est vrai que c’était plus ou moins le sous-entendu qu’impliquait la jeune fille en te proposant de venir te chercher pour des entraînements.



T’aider à régler tes soucis ? Non, tu ne voyais pas vraiment de moyens de le faire à part leur mettre une bonne raclée. Tu savais que c’était le seul moyen de faire comprendre à ces garçons qu’ils n’étaient pas si fort au final. Tu prends une gorgée avant de poser ta tasse en souriant.



Tu reprends un daifuku et le gobe. Tu cherches à changer le sujet de manière peu subtil, tu es particulièrement mauvais pour mentir aux gens autour de toi, mais pour ce qui est de jouer le garçon parfait, tu y mettais de grands efforts.

Je connaissais ce regard et ce sourire malicieux, si ces jeunes garçons continuaient de l'harceler, il ne se gênera probablement pas pour les remettre à sa place. Comme le dit le dictons, méfie toi de l'eau qui dort ! Mais je ne comprenais pas pourquoi il attendait pour se défendre face à cette petite racaille.


Autant se taire, à la simple expression de son visage cela te suffisait à te dire qu'il ne tarderait pas à leur en faire baver. Il changeait tout bonnement de sujets subitement en parlant de ton amélioration culinaire. Au moins, ça te soulageait intérieurement qu'il apprécie ses petites sucreries, mais un détail t'interpellait: N'avait-il pas compris plus tôt que j'ai un petit copain ? Mes joues se mettaient à rougir:


Rien que de penser à être sa future épouse plus tard mon cerveau bloquait sur l'idée. Plus aucun mots ne sortaient et mes joues continuaient à prendre feu ! Je n'étais pas honteuse, mais tout simplement gênée. Je regardais le coin de la table gauche jouant à entre choquer le bout de mes deux index tout en restant silencieuse. Qu'est-ce qu'il faisait chaud tout d'un coup...

Tu vois bien qu’elle s’inquiète pour toi, mais tu voulais simplement changer de sujet, une chose que tu sembles avoir réussie avec succès quand elle reprend la parole d’un air gêné. Pourquoi elle rougit ? Tu ne te rappelles pas avoir dit une chose bizarre, en générale, tu le fais à Yuki parce qu’elle est encore naïve à son âge, mais Maï était un peu plus âgée et c’était bien plus compliquer de la mettre dans l’embarras, du moins tu le pensais avant qu’elle ne se mette à rougir comme une tomate devant toi. Elle avait un petit copain ?



Tu ne la lâche pas du regard et ton sourire reste figé, tu voulais en savoir plus sur le garçon en question. Était-il fiable ? Tu ne te rappelles pas avoir dit une chose bizarre, en générale, tu le fais à Yuki parce qu’elle est encore naïve à son âge, mais Maï était un peu plus âgée et c’était bien plus compliquer de la mettre dans l’embarras, du moins tu le pensais avant qu’elle ne se mette à rougir comme une tomate devant toi. Tu n’avais pas envie de la voir triste parce qu’un sale type voulait profiter du fait qu’elle soit perdue dans un nouvel endroit pour jouer avec ses sentiments. Tu ne voyais pas vraiment comment engager l’interrogatoire sans avoir l’air trop suspicieux. Autant commencer par les bases.



Tu n’avais pas l’impression que les questions soient trop poussées pour le moment, mais pourquoi elles rougissaient autant ? Tu n’arrives pas vraiment à contenir ta curiosité et les mots sortent sans que tu puisses vraiment réfléchir.

Les questions de mon cousin me débloquaient assez rapidement ! Son nom et comment nous nous étions rencontrés. C'était un moment plutôt magique pour moi, mais si je décrivais toute la rencontre de A à Z n'allait-il pas se moquer de moi ? Bon, je lui faisais confiance après et je verrais bien par la suite. Je commençais déjà par me râcler la gorge:


Je me souvenais soudainement de la première fois que je voulais simplement lui faire découvrir le succulent chocolat chaud chantilly en lui donnant ma première bouchée avec une cuillère... c'était une action que faisait des gens en couple et que j'avais faite à ce moment là sans sortir avec lui.


Je rougissais d'avantage vouant omettre ce détail. Mon premier baiser au bout d'une journée !


Il me demandait pourquoi je rougissais encore... Perspicace celui-là, je vous jure !

Tu écoutes ta cousine d’une oreille pour le moins distraite, non pas que l’histoire ne semble pas intéressante, loin de là, mais ce n’est pas vraiment son idylle qui t’intéresse mais bien le garçon de l’histoire. Une histoire fleur bleue comme il en existe des centaines dans les bouquins, tu trouves ça presque cliché et ne réagis pas vraiment, mais dans ta tête tout un tas de chose semble entrer en ébullition. Est-ce qu’elle s’est mit en couple avec un type au bout d’un jour? C’était probablement une blague, tu espérais avoir compris de travers cette information. Mais le fait de le rencontrer un jour, ne pas le voir pendant plusieurs et instaurer une relation… Parfois tu te demandais dans quelle monde elle pouvait bien vivre. Tu tentes de garder ton calme et ne la lâche pas une seconde du regard.



Un sentiment inconnu au bataillon, rien de véritablement étonnant, Kiri ne laissait pas vraiment le temps à la romance de s’installer. Tu n’avais pas l’intention de te pencher sur le sujet non plus à l’heure actuelle, tu doutais être capable de tel chose en voyant ce que cela provoquait. Ton incompréhension des choses est parfois compliqué à gérer. Elle ne te disait pas tout, ça tu en était certain, mais tu n’avais pas envie de la pousser plus pour t’en parler. Tu sentais qu’elle allait se braquer et simplement couper court à la conversation. Tu aviseras en croisant le garçon le jour où elle décidera de le présenter à la “famille”.



Son jardin secret ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien cacher de plus ? Décidément, bien des détails de la vie t’échappent. Tu grandis c’est un fait, mais les détails important de la vie ne semblent pas te faire écho de la même manière que les autres.


Ton innocence était mignonne, il est tout de même temps que tu perde cette naïveté qui te rend si attendrissant pour devenir l’homme que tu aspires devenir et protéger les tiens comme il se doit.