Un moment entre "cousins"

Une grande rêveuse à la recherche du grand amour ! Ton cousin n'avait pas toujours sa langue dans sa poche et pouvait être à la fois blessant, mais réaliste. Les rôles s'inversaient et il semblait plus s'inquiéter pour moi que de vouloir me briser dans ma propre bulle. Ses propos suivant confirmaient ce que je pensais, ce n'était vraiment de mauvaise attention.


Je rougissais encore plus, mais de honte cette fois-ci ! Il émettait le fait d'en parler à Hinae, mais pourquoi faire ?!


Disais-je en agitant les mains dans tous les sens complètement paniquée de sa proposition d'en parler à notre maman adoptive. Trop la honte quoi. Je décidais de changer subitement de sujet en espérant qu'il ne tenterait pas de revenir sur le précédent.

Tu prendras le loisir d’éclaircir tes doutes en voyant le jeune garçon de tes propres yeux, pour l’instant, tu fais juste en sorte de ne pas braquer ta cousine pour éviter qu’elle s’en aille. Finalement, en parler à l’adulte semble ne pas être une option non plus, elle veut attendre le jour des présentations complètement. Pour toi, ce sera probablement pire, l’amener sans prévenir, le pauvre garçon à intérêt d’être bon sous la pression, il y aura tout de même plus d’une personne pour venir le juger le jour où il sera devant la famille de sa douce.



Tu lèves les bras en signe pour signaler ta bonne foi, cette histoire semble bien trop compliquée pour toi de toute façon. Tu n’es pas la personne adaptée pour les conseils matrimoniaux très clairement, tu préfères suivre le cours de la conversation qui tourne sur toi à ton grand désespoir. Tu hausses les épaules sans grande conviction.



Tu aimais bien tes deux petites cousines, mais leur énergie débordante avait bien trop souvent raison toi et tu finissais complètement épuisé au bout d’une heure en leur présence.

Je riais amuser de savoir que les deux petits "anges" de notre clan, le collait et l'épuisait, enfin ce ce n'était pas drôle pour l'épuisement, bien évidemment, mais elles semblaient beaucoup apprécier Kaito. Après tout, il était toujours la petite oreille attentive et innocente, pas étonnant que les chipies le suivaient le plus souvent possible, surtout Yuki ! Le changement de conversation me permettait de dérougir au fur et à mesure, pfiou, enfin.


Je me servais encore des petites sucreries et terminais mon thé. Dommage que mon cousin était fragile de santé, sinon nous aurions pu faire une tour à l'extérieur, mais je ne voulais pas être la cause de ses tords. A moins que...




La santé d'abord même si l'envie de revoir cette petite cousine éloignée était drôlement tentante.

Rien que le fait de penser à Yuki qui te tourne autour en te racontant ce qu’elle fait à l’école est en train de te donner mal au crâne. Tu aimes le calme par nature et Yuki n’allait pas avec cette idée, mais te te demande si un jour tu sera aussi énergique qu’elle. Tu essaye de te faire l’image pendant une fraction de seconde mais l’idée te terrifie. Tu ne te vois pas sautillant dans tous les sens et parlant de tout et rien pour faire passer le temps. Les deux avaient toujours l’air si joyeuses, c’est à se demander si elles avaient fait le même chemin que tout le monde. Elles pouvaient aussi être bonnes pour cacher le ressenti mais si c’était le cas, ce n’était qu’une question de temps avant de tout lâcher. Tu soupires un court instant à la réflexion de ta cousine.



Tu vois que tout était terminé et tu prends le tout pour les mettre dans l’évier et faire la vaisselle avant qu’elle ne t’émette une idée. Elle semblait tout de même s’inquiéter de ton état de santé avant tout. Pour le coup c’était toi qui n’avais pas envie de sortir plus que ton corps qui t’en empêchait mais tu avais simplement envie de passer un peu plus de temps avec elle. Puis ça fera toujours plaisir à la pile éléctrique de voir Maï depuis le temps qu’elle ne s’étaient pas croisées.



Tu poses les affaires et te diriges à l’étage pour aller dans ta chambre chercher cette écharpe que tu enfiles sans attendre. Le comble dans ta tenue est probablement le fait que tu est en kimono simple et sandales mais que tu porte tout de même une écharpe. C’est à croire que tu cherches à tomber malade parfois. Tu redescends et arrive à côté de Maï en souriant. Tu lui ouvre la porte et la laisse passer devant avant de prendre soins de fermer la porte derrière toi. Tu te retournes pour la rejoindre et le soleil d’hiver te pique directement tes yeux que tu plisses encore plus que d’ordinaire le temps de te faire à la luminosité.

J'observais mon cousin chercher son équipement contre le froid. Une simple écharpe... soit il faisait exprès de vouloir tomber malade, soit il ne se rendait tout simplement pas compte que ça ne servait pas à grand chose... Sans attendre de réflexion de ma part, il m'ouvrait la porte et nous sortions tout les deux. Les mains sur les hanches et d'un ton autoritaire, je répondais à sa suggestion:


Suspens.


Je le regardais avec insistance, car j'appréciais beaucoup mon cousin, mais je ne voulais pas qu'il attrape la mort ! Pas avant moi en tout cas.


Je ne bougeais pas de là et attendais qu'il s'exécute de le faire, mais aurait-il réellement le faire ?

Autant dire qu’à sa tête tu comprends vite que quelque chose ne va pas, tu te doutes très facilement de la cause de ce regard jugeur et avais espéré un court instant t’en sortir sans remarques mais non, elle pointait du doigt ton manque de vêtement par le temps qu’il fait. Tu n’avais pas spécialement froid, mais n’allons pas mentir, tu n’avais pas chaud non plus et tu n’appréciais pas beaucoup quand le vent te glissait glaciale te soufflait dans le dos. Tu restes un instant devant elle en pensant qu’elle n’allait pas rester en vigile trop longtemps mais elle avait l’air plus que déterminée à ne pas bouger. Tu ne caches pas ton soupir et fait la grimace.



C’était une raison, mais la principale était que ça te rendait encore plus filiforme que tu n’en avais l’air et n’aimais pas du tout ressembler à une brindille munie de jambes et de bras.



Ton propre corps te trahissait, tu râles un court moment avant de te retourner et rentrer de nouveau chercher de quoi te couvrir. Il ne te restait pas vraiment beaucoup d’options, c’était soit la veste qu’on t’avait donné l’an dernier, qui allait te tenir au chaud pour de bon. Ou un vieux Haori blanc que tu avais pris en partant de Kiri et qui allait partiellement te tenir chaud et qui était bien trop grand pour toi aussi à l’heure actuelle. Le but était d’avoir quelque chose sur toi, tu prends donc le Haori surdimensionné pour toi et descends rejoindre Maï et prend une pose qui demandait “Contente maintenant?”.

Après quelques tentations de me dissuader qu'il n'avait pas froid, Kaito finissait par entrer à nouveau chez et ressortait avec un Haori beaucoup trop grand pour lui. Bon, cette fois-ci, je ne disais rien, mais je n'en pensais pas moins. Quel tête de mule celui-là alors.


Je n'insistais pas plus que ça et il me signalait que si nous ne partions pas, nous allons être en retard pour rejoindre Yuki.


Disais-je le poing lever et super contente de revoir ma petite cousine éloignée. Ca faisait un moment que je ne prenais pas le temps de voir les miens, et je n'étais pas mécontente de cette petite balade en plein hiver pour être en compagnie de Kaito. Nous marchions et prenions la direction de l'école de l'enfant. L'heure n'allait pas tarder et lorsque la sonnerie retentait, je scrutais du haut de mes 174 cm pour voir si je percevais la petite furie.

Autant dire que si tu ouvrais un peu plus les yeux elle verrait de manière très détaillé la façon dont tu les lèves au ciel. Le comportement d’un adolescent en pleine qui crise diront nous. Un comportement qui t’agace tout autant que les autres, mais surtout que tu n’applique pas avec tout le monde. Rare sont ceux qui ont le droit à tes retour de bâton verbal ou encore tes petits gestes de provocation comme ce regard épuisé que tu viens de lui faire.



La route se passe sans encombre et vous parlez tranquillement de tout et rien. Il n’était pas si désagréable de voir du monde au final. Tu n’as pas spécialement envie de sortir plus car pour toi, ta place n’est pas ici. Non pas que Kiri te manque, mais tu savais au fond de toi qu’une fois le temps venu tu ne resterais pas dans les parages. Le clan n’appartient pas à ce village et ne le sera jamais, en croisant les regards des villageois, tu sens bien que ta présence et celle de tes cousins n’est pas normale. C’est un mauvais temps à passer, tu te dis qu’il y en a pour une poignée d’années avant d’être enfin sur tes terres. Tu lâches un petit soupir en voyant l’attroupement de parents attendant. Une chose qui te paraît étrange mais si commune pour les autres. Tu en profites pour vérifier si la chipie était sortie elle aussi, elle n'est pas vraiment du genre à prendre son temps pour partir, elle serait même la première à filer. Mais c'est après une dizaine de secondes que tu l'aperçois sortir en courant à toute allure.



Autant d'énergie alors qu'elle est en fin de journée. Tu lèves le bras et lui fais un grand signe.



Elle semble étonnée de vous voir, après tout, il n'était pas prévu que tu la réceptionne à la sortie aujourd'hui et encore moins Maï. Ça lui fera probablement plaisir de la voir.

La petite Yuki était à l'académie, encore une fois, elle n'aurait pas été contre l'abolition de cette éducation pour la remplacer par des cours de Kenjutsu, mais cette fois ci elle se plaignait moins que les autres, c'était des cours de littératures, la cours théorique qu'elle affectionnait le plus. Au moins elle n'avait pas à se remuer les méninges, parfait pour elle ! Elle aimait beaucoup apprendre de nouveaux kanji et leur signification, c'était un ours plus ou moins utile, par exemple l'autre jour elle avait pu dire ce que signifiait le Kyo de sa nouvelle amie Kyoko, elle n'avait en revanche pas pu prévoir que les parents de cette dernière avaient pris la pire symbolique possible, mais bon, comme sa maman dirait, il y avait des gens bêtes partout... Mais au moins Kyoko n'avait pas hérité de leur intelligence, elle l'aimait vraiment bien. Après que le professeur leur ait rendu les tests de cette discipline, elle avait d'ailleurs eu un A, une de ses meilleures notes, mais elle en avait souvent... Enfin en littérature, sinon elle se contentait des C que lui attribuait son sensei. Par la suite elle la rangea dans une sorte de dossier où était toutes ses évaluations depuis le début de l'années, toutes étaient bien pliés et rangés par discipline, sauf quelques unes qui n'y figurait pas, elle les avaient jeté mais prétendait que c'était un oiseau qui était entré par la fenêtre pour lui voler la feuille, tout ça afin de ne pas décevoir sa mère par son niveau en arithmétique.

Quand elle est sorti après avoir ranger toute ses affaires, elle vit Mai lui faire un signe de la main, ça faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu ! En plus elle adorait Mai, même si elle était de temps à autre timide et peu énergique, elle vit beaucoup d'imagination et jouait très bien du koto, elle avait fait un mini concert avec elle dans son salon la dernière fois, c'était trop génial et elle voudrait recommencer. Elle commença à courir vers Mai quand Mia Chikara, un Uzumaki du même âge, elle ne connaissait pas son nom, elle l'appelait juste "l'ami de l'autre" ou des surnoms dans le genre et il y en avait un troisième, c'était surement un Chikara aussi, il était juste musclé... Rien d'autre, tout dans les muscles et rien dans le crane.



Elle n'était pas capable d'avoir de bonnes notes elle même donc elle demandait aux autres, elle était une des seules à ne pas se laisser marcher dessus, encore plus en présence de sa cousine, elle avait envie d'aller la retrouver et ce n'est pas trois cons qui allait l'en empêcher, en plus elle voulait montrer sa bonne note à sa cousine, mais pour qui se prenait-elle ? En plus elle lui semblait avoir entendu la voix de Kaito juste avant que la miss je sais tout aux cheveux violet vienne lui parler...



En un éclair, la grosse brute s'avança et la tira par les cheveux, autant elle pouvait espérer battre Mai mais elle n'avait aucune chance face à cette brute. Mais bon, est-ce qu'elle avait vraiment le choix ? Et puis, elle avait vécu tellement de choses, ce n'est pas lui qui n'avait jamais mis un pied en dehors de son village qui allait l'empêcher d'aller voir sa cousine ! C'était hors de question, elle essayait de se débattre mais il commença à la faire léviter, elle remuait ses pieds dans tous les sens, elle ne touchait vraiment plus le sol, elle sentait une immense douleur, elle ne tiendrait pas longtemps comme ça.



Elle voyait tous les sous fifres de Mia qui la regardait, elle voudrait juste se libérer pour lui mettre une grosse raclée, elle ne pouvait malheureusement pas, la douleur s'intensifiait... Elle essayait de ne pas pleurer, ses yeux se fermaient et elle commençait à entendre les rires de Mia et de l'Uzumaki de moins en moins fort.

Alors que je voyais ma petite cousine courir vers nous, un groupe d'enfant se mettait à la persécuter gratuitement. Elle leur demandait de la laisser tranquille, mais les gamins ne l'entendaient pas de la même oreille. Je commençais à marcher dans leur direction le regard noir, car ils osaient lever la main sur la pauvre enfant... Je ne me retenais pas de saisir la main de l'enfant qui lui faisait subir ça en lui faisant lâcher prise prenant ma petite cousine dans les bras. Mais pour la dissuadée de recommencer, je me mettais à lui faire exactement la même chose de ce qu'elle venait de faire subir à Yuki ! Je ne me privais pas de lui choper la tignasse et de la soulever à bout de bras serrant bien fermement:


La fillette se mettait à hurler et se débattre larmoyants et suppliant de la lâcher parce que ça faisait mal, tandis que ses petits camarades couraient pour avertir les professeurs.


Voyant le regard de tous les autres parents totalement choqués des mots dites par ma personne, je finissais par lâcher prise laissant l'idiote tomber lourdement sur les fesses. Ca sentait les ennuis à plein nez, mais bon... Fallait pas toucher à la famille ! L'envie de lui donner des coups de pieds était fortement présente, mais je devais m'abstenir et ne pas reproduire les violences auxquels nous faisions face par le passé. Mon regard se détournait vers la petite Yuki. Les traits de mon visage s'adoucir et mes yeux se remplissaient de tristesse d'avoir du assister à un tel spectacle !


Lui disais-je avant de lui faire un gros câlin. Je ne m'attendais pas à de telles retrouvailles, mais qu'elle que soit les conséquences de mes actes, j'étais prête à les assumer. Je cherchais ensuite Kaito du regard et m'apercevait qu'il n'était pas à côté de nous.

Autant dire que ton sang-froid ne l’est plus vraiment en voyant la scène qui se passe sous tes yeux. Tu restes calme en apparence, mais tu sens une vague de colère prendre possession de ton corps. Tu vois ces trois gamins s’en prendre à ta cousine et personne ne semble réagir en voyant la scène. Hormis du dégoût et de la haine, tu ne ressens que peu de chose pour les êtres qui se trouvent devant toi. Encore plus pour ces adultes qui font comme si de rien était. Maï part sans attendre une seconde et toi, tu te contentes de voir que les gens et leur hypocrisie sont choqués de la voir s’en prendre à cette espèce de singe alors que ça ne leur faisait ni chaud, ni froid quand le rôle était inversé. Tu ne tardes pas vraiment à les rejoindre et quand Maï lâche la gamine, elle se relève en chouinant avec l’aide de ses deux gardes du corps. Une pensée t’effleure l’esprit :



Tu ouvrais les yeux correctement, tu ne voulais pas manquer tes cibles. Ils étaient quasiment collés les uns aux autres. Une chose qui t’arrange. Tu avais la bouche fermée d’une manière bien étrange depuis tout à l’heure et quelle n’est pas la surprise dans le regard des adultes alentour en te voyant cracher une boule d’eau à haute pression sur ses gosses qui sont envoyés volés à quelques mètres. Ils étaient encore en vie, tu le déduis aux gémissements de douleur. Mais ça ne te convient pas pour autant. Tu avances vers eux en ne les lâchant pas du regard. Les gens ne bougent pas, tu crois entendre des enfants pleurer, à vrai dire, c’est assez brouillon ce que tu perçois, tu es bien trop remonté pour prêter la moindre attention. En avançant vers eux, tu compose des mudras simple et crache de nouveau de l’eau en salve, mais la forme est différente ce coup-ci. Des petits requins aqueux se dirigent à grande vitesse vers les enfants qui se recroquevillent pour se protéger. Ils se retrouvent couverts de blessures mineures et tu te postes devant eux en les regardant de haut d’un air plus que méprisant.



Ils ne disent rien et se contentent de geindre, ce qui t’agace grandement. Tu t’accroupis et te mets à leur niveau. Ils te regardent en pleurant. Tu fais un petit geste et des larmes se mettent à flotter et prendre la forme d’une petite orbe.



Tu cesses de faire flotter cette larme et fait un grand sourire vers le trio qui semble avoir compris le message. Tu entends des bruits de pas derrière toi et une main t’attrape le bras pour te tirer en arrière. Tu ne lâches pas des yeux les trois enfants.



Tu n’aimes pas la manière dont il te parle, mais tu daignes détourner tes yeux et le regarder plus en détail. Un prof ? Il avait la tenue militaire, un junin clairement. Tu soupires et plisses tes yeux pour de nouveau cacher leur rouge écarlate. Tu parles d’un volume suffisamment élevé pour que les gens puissent t’entendre.



Il ne semblait pas prêt à ta réponse et les parents autour de vous non plus. Un silence pesant prend place et tu sens sa main faire pression sur ton bras par nervosité.



Tu restes impassible et il finit par te lâcher. Tu tournes les talons et avances vers Yuki et Maï en faisant mine de ne pas prendre conscience du malaise ambiant.



Tu attends qu’elles passent devant toi, tu voulais fermer la marche par sécurité. Non pas que tu puisses vraiment encore tenir longtemps, mais le bluff méritait d’être tenté. Tu tournes la tête vers le junin. Tu avais dépassé les bornes et si ça remontait aux oreilles de votre gardienne, tu ne voulais pas que Maï et Yuki soient embarquées dans l’histoire.

Quelques secondes après tout ça, elle se fit lâcher par la grosse brute, elle mit sa main derrière la tête, elle saignait, aucuns cheveux ne semblaient s'être fait arracher, elle respira de grandes bouffées d'air, elle était en pleine crise d'angoisse. Elle vit Mia se faire soulever du sol par sa cousine quand ses yeux se réouvrait, ils étaient remplis de larmes, mais aucunes n'avait coulé. Quelques chose la frappa aussi, aucune personne n'avait bouger, enfin ça ne la frappa pas plus que ça, c'était tout le temps la même chose, même devant les professeurs, personne n'avait aucunes réactions, sauf quelques camarades qui s'amusaient de temps en temps à faire un cercle autour d'elle et de ceux qui la martyrisait, c'était une distraction pour eux...

Elle était tellement humilié qu'elle ne bougeait plus, elle n'avait pas la force de se lever, elle voudrait juste se retrouver dans les bras de sa mère, rien de plus. Elle n'avait pas la force de dire un mot, pas la force d'ouvrir les yeux, elle n'avait même pas la force de pleurer, ça avait vider toute son énergie, elle n'avait vraiment plus rien en réserve. Quand elle reprit ses esprits, Mai s'inquiétait pour elle, elle n'aimait pas faire du tort aux autres, en plus, elle voyait bien qu'elle n'était pas assez forte, elle s'était faite laminée, elle n'aurait pas toujours Mai derrière elle, elle devait se reprendre, dès demain, elle trouverais un sensei en plus de son professeur à l'académie, il ne s'occupait pas assez d'elle, enfin, ce n'était pas de sa faute, mais elle devait vraiment en trouver un. Mai et Kaito la relevèrent.



Elle lui fit le plus gros câlin possible, elle mit toutes ses forces, elle était tellement triste que leur retrouvailles se fasse dans de telles conditions, elle aurait aimé simplement qu'elles se retrouvent, tranquillement, elle lui aurait fait de superbes cupcakes et elles les auraient mangé en parlant du futur concert en pleine ville de Mai, mais non, au lieu de ça, ils avaient le droit à l'autre pétasse de Mia qui venait interrompre tout ça, elle lui ferait payer ça quand elle sera ChikaraDono !



Ils s'étaient un peu éloignée, ils se dirigeaient... Elle ne sait même pas ou, elle espérait juste que ce ne soit pas chez sa mère de cœur, elle ne voulait pas la décevoir encore plus qu'elle ne le faisait déjà... Tout ça parce qu'elle était bonne en littérature. Jusque là, elle avait réussi à cacher tout ça à sa famille mais là il s'en était pris à elle devant ses cousins, ce n'était bon, ni pour elle, ni pour eux, à l'image de ce qu'il venait de se passer, ils s'étaient pris une belle raclée, mais à quel prix pour elle... Autant elle était heureuse de les avoir vu se faire démolir, autant elle allait surement se faire gronder par Hinae et par ses cousins, quelle journée affreuse...