Alors que j'inspectais ma petite cousine, je voyais du sang à l'arrière de son crâne. La haine que je tentais de garder au fond de moi venait de surgir à nouveau. Je ne me privais pas cette fois-ci pour effectuer quelques mudras à mon tour après avoir repérer mon cousin au loin ayant des ennuis avec un professeur de l'académie. Tous ces gens nous faisaient clairement comprendre que nous n'étions pas à notre place... Quelques bulles commençaient à flotter dans les air ce qui ne signifiait rien de bon ! Elles restaient quasiment figées au dessus de tous ces regards mauvais sur les trois Gaikotsu.
« Yuki ma chérie tu n'as pas à t'excuser du comportement malsain de ces gamins mal élevés par leur parents. »
Je lui caressais la tête avant de me retourner vers les individus me dressant de toute ma hauteur.
« Un conseil, ne touchez pas les bulles. Ca pourrait vous être mortel. Je vous souhaites bon courage pour rentrer chez vous. Encore une embrouille avec l'un de mes confrères et c'est la mort qui vous ouvrira les bras. »
Le dossier allait être extrêmement lourd. La sanction sera bien plus que d'arroser de simples plantes à mon avis. Mais il était hors de question de laisser Kaito dans la merde en solitaire. La famille c'était sacré, surtout quand il ne restait plus grand monde et ça, les habitants de Konoha l'oubliait.
« Venez les filles, on s’en va… »
Je saisissais alors la plus jeune pour la prendre dans mes bras patientant que mon cousin terminait ce qu'il avait à dire. Ce ne sera qu'une question de temps avant de voir les policier débarquer chez nous et nous mettre en garde à vue. L'Océan dormeur donnait son nom et je ne me privais pas pour faire de même.
« Moi c'est Mai. Allez donc vous plaindre que nous nous défendons contre des gens comme vous, des gens qui se moquent des personnes qui leur sont "différentes" et pas normal. »
Je tournais les talons toujours avec la petite Yuki dans mes bras, mettant mon mouchoir en tissue sur son crâne.
« Allez viens ma chérie, on va te soigner ça à la maison. »
Je jetais un œil pour voir si notre protecteur nous suivait. Il fermait la marche plissant à nouveau ses yeux pour faire disparaître ses pupilles rougeâtres.
