Une urgence pas trop urgente...

Bon, son dono avait accepté qu'elle y aille avec la Gaikotsu. Elle se leva, envoyant à celui-ci un signe de tête en bonjour silencieux. Elle secoua la tête lorsque Mai lui envoya un regard désolé.

Elle n'a pas parlé très fort mais avait exagéré les mouvements de sa bouche, de manière à ce que Mai puisse lire sur ses lèvres. Entre son expression, ses paroles et ça, elle devrait comprendre sans trop de mal. Il y avait quand même du bruit dans l'hôpital, et elle n'avait pas envie de hausser la voix.
Une fois entrée, le dono lui demande, comme prévu, de rester à l'écart un moment.

Elle s'avance vers les chaises, envoyant un regard encourageant à Mai avec un petit sourire. Elle ne s'inquiète pas des aptitudes du Chikara, simplement de l'anxiété qu'a l'air de nourrir son amie. S'asseyant doucement sur un siège, ayant le temps d'entendre de rassurer Mai. Au moins, elle n'est apparemment pas avec un abruti, ça devrait aider.

J'inspirais profondément pour tenter de me calmer avant de m'exprimer correctement.


C'était trop la honte ! Je ne finissais plus de rougir et bientôt il faisait beaucoup trop chaud ! Enfin... c'était moi qui transpirais d'embarras. Je pointais la fenêtre de l'une de mes mains et demandais:


Après cette dernière question je laissais le médecin Takumi faire son travail, car je ne voulais pas le retarder d'avantage... Je me sentais un peu bête et je me trouvais encore plus différente ? Si le terme en lui-même était bien choisi. Pour tenter de passer un peu le temps et d'essayer de décompresser je tentais de faire l'une des blagues que j'écoutais les dernières fois où je m'occupais des fleurs de l'hôptal.


Ouais, c'était clairement pas drôle et maintenant j'avais l'air d'être encore plus stupide !!! Je voulais me cacher...

La jeune Chikara fini par lui donner son nom et il se contentera de le noter dans un coin de son esprit en sachant qu’elle était une membre du clan. Il ne manquait pas de jeune en tout cas. Reposant son attention sur la jeune Gaikotsu en stress, il lui laisse le temps de mettre en place son esprit avant de l’écouter expliquer la raison de son malaise qui n’était autre que le fait de ne pas trop apprécier les hôpitaux. Une peur qui n’est pas si peu commune au final. Il hochera simplement la tête avant d’aller ouvrir la petite fenêtre à côté de lui pour qu’elle puisse reprendre son souffle.



Il commençait à étirer ses doigts pour faire ses mudra quand elle semble continuer de parler et lance une blague à laquelle il ne s’attendait pas et laisse échapper un rire plus par rapport à la situation particulièrement cocasse plus que l’hilarité de la blague.



Il continuait de s’étirer les doigts avant de s’approcher doucement de la jeune fille.



Il la savait déjà stressée et ne voulait pas accentuer le problème d’avantage. Lui dire ce qu’il allait faire n’était probablement pas de trop.

Ca me rassurait de savoir que je n'étais pas la seule à avoir cette drôle de phobie. Je tentais de me décontracter et hochais simplement la tête lorsque Takumi me disait de lui signaler si j'avais le moindre problème. Puis venait la taquinerie de Blague Doctor concernant la situation présente et le pire dans sa petite vanne concernant moi et mon amie, c'est qu'il avait raison !!! Si Sora ne me rencontrait pas à l'entrainement l'état de mes mains serait potentiellement plus grave... je voyais notre grand Chikaradono s'avancer pour commencer à examiner le problème majeur: mes mimines de donzelles.


Je lui les présentais sans rechigner déglutissant et stresser à la fois des méthodes de médecines qui mettaient encore inconnu jusqu'à maintenant. En général, c'était plutôt des consultations sans chakra et avec un traitement sur une durée limité. Il fallait bien une première fois à tout et j'espérais au moins que ce n'était pas trop douloureux...

Elle lui tend les mains pour qu’il puisse faire son travail et fait en sorte de poser les siennes en dessous et de simplement les soutenir. Sans les tenir et commences à concentrer son énergie pour qu’il fasse un rapide tour de son corps et voir si elle n’avait rien de plus grave au final.



Son chakra parcourt sans encombre les mains et bras de la jeune fille et s’étale un peu plus. Il ne perçoit rien qui sorte de la norme si on ne prend pas en compte les engelures. Ses pieds ne souffraient pas des mêmes blessures. Il fait ensuite en sorte que le chakra se dissipe et hoche la tête.



Il lâche ses main un court instant et compose des mudras avant d’attraper de nouveau les mains de la jeune fille.



Il prend un visage plus sérieux et se concentre presque religieusement. Il n’avait pas l’air de pouvoir entendre le moindre son externe pendant qu’il était en train de donner les soins.

Je fermais les yeux au contacte de cette chaleur et comme me le disais Takumi, ca ne faisait pas mal. C'était même plutôt agréable et ça détendait tous mes muscles crispés par le stress. Comme un sentiment d'apaisement intérieur et seul ceux de là-haut le savaient ô combien de temps je ne ressentais plus un tel sentiment. Lorsque le Dono finissait son inspection j'ouvrais à nouveau les yeux. Soulagée de saoir que je n'avais rien d'autre, l'état des mains me semblaient déjà bien suffisant.


Il effectuait ses quelques mudras avant de reprendre mes mains. Cette fois-ci la chaleur était beaucoup plus forte que la pécédente, malgré que je ne sentais pas grand chose au contacte physique pour le moment, je pouvais déjà ressentir le chakra du médecin me parcourir les mains et pour l'instant, ca soulageait quelques maux. Je voulais dialoguer avec lui pour savoir ce qui le poussait à être aussi prévenant et gentil avec ses patients, car tous ne régissaient pas de la même façon. Il pouvait se contenter de me soigner sans dire un mot ou bien même me rassurer et c'était ce côté humain que j'appréciais grandement ! Mais il semblait tellement concentré que je ne voulais pas le perturber dans l'acton. J'attendrais qu'il termine pour le lui demander. Quant à Sora elle était toujours là assise, et ne disait pas un mot depuis le début de la consultation, c'était peut-être sa manière à elle d'enregistrer ce qui pouvait être dit ?

Il effectuait le soin en silence et semblait extrêmement concentré. Il ne faisait plus vraiment attention à ce qui se passait autour de lui en dehors du médical, il était à l'affût d’un signe signalant un problème plus qu’à la recherche d’une discussion et cela pouvait se sentir à son regard. Il reste pendant plusieurs minutes qui pouvaient paraître un peu longues pour la jeune fille, mais il n’avait pas vraiment le choix que de rendre le soin un poil aussi sérieux. Il ne voulait pas prendre le risque de faire une fausse manipulation et aggraver les choses en mettant plus ou pas assez de chakra. Ça n’a pas durée plus de 3 minutes, mais le temps passe de manière bien étrange quand on attend. Il commence à diminuer son jutsu et semble se détendre en même temps et reprendre son expression joviale.



Il s’étire de nouveau les doigts en souriant à la jeune Gaikotsu.



Il commençait à nettoyer après qu’elle soit descendue de la table et lève la tête d’un coup l’air penseur.



Il passait les détails des os fissurés pour ne pas l’inquiéter d’avantage.

Cela faisait quasiment trois minutes que le docteur prenait soin de tes mains avant de pouvoir enfin relâcher la pression et de déclarer que c'était bon, mais qu'il fallait tout de même que je protège mes mains en attendant que tout ce soigne correctement. Je me sentais soualger qu'il n'y avait rien d'autre de grave et dans un long soupire pour montrer ue ma tension diminuer je répondais à la question du Dono.




Je descendais de la table d'oscultation ce qui lui permettait de passer un coup dessus. Il avait soudainement un déclic et me parlait de Kaito...


Puis, je me souvenais aussi que la dernière fois où il me racontait que d'autres enfants l'enuyaient fortement... J'hésitais un peu, mais je voulais que quelqu'un lui vienne en aide. Dans mon élan de vouloir bien faire, j'ajoutais alors.


Ca me mettait mal à l'aise de parler de ça. Vraiment très mal à l'aise. Je me sentais comme une balance, mais mon intention était de bonne foi et non de mauvaise augure.

Il lançait un regard vers la jeune fille et sourit de nouveau. Il n’avait pas l’impression d’être particulièrement avenant. Il avait tout de même choisi cette profession par caprice de base, mais appréciait bien le métier en lui-même et l’aspect social de celui-ci. Il n’appréciait pas particulièrement la voie qu’on lui proposait plus jeune de devenir le guerrier modèle des Chikara. Mais il ne savait pas vraiment ce qui lui avait donné ce comportement particulier, lui permettant d’être la personne qu’il était aujourd’hui.



Il terminait son rangement et écoutait Mai lui parler de son cousin, il n’avait pas l’air d’être d’une santé de fer de manière générale. Mais ce qui lui donnera la plus grosse réaction sera le fait de l’entendre parler des autres problèmes qu’il subit. Il était donc un faux calme et se contentait d’accumuler jusqu’à l’explosion. Il se doutait que ses côtes ne s’étaient pas fissurées d’elles-mêmes, mais attendait tout de même d’en savoir plus à ce sujet pour aviser de la situation. Il avait bien une idée de ce qu’elle voulait dire par une réponse brutale, il avait eu rapidement écho de l’incident mais pas mal de détails avaient été passés sous silence.



Il croise les bras en s’appuyant contre le rebord de la fenêtre.

Il s'adossait contre le rebord de la fenêtre avant d'ajouter qu'il ne me mentionnerait pas.


Cela m'importait peu que mon nom se fasse mentionner. Si je devais assumer une réflexion de la part de mon cousin il en sera ainsi. Même si au fond ma timidité m'hurlait de toujours me cacher, je pouvais faire face aux problèmes.




Repenser au passé était la pire chose de la journée, mais très vite je chassais ce tragique évènement en changeant de suje instantanément.


Je me tournais vers Sora le sourire aux lèvres avant d'ajouter:


Je me sentais un peu hébété par ma réplique, mais au moins en cas de nécessité, je savais où aller et qui voir.

Elle n’avait pas l’air d’avoir de problème à l’idée que son cousin lui passe un savon, pourtant en le cherchant dans sa mémoire, le jeune garçon semblait véritablement d’un calme presque sacré. Il souriait souvent, mais il n’était pas compliqué de sentir les crampes sur son visage en faisant ses sourires. Takumi s’approche de Mai et lui pose gentiment la main sur l’épaule et tapote pour la rassurer.



Elle le remercie pour ses mains et il fera un simple sourire pour en inclinant la tête pour montrer sa gratitude à son tour et regardes la jeune Chikara qui était bien silencieuse depuis qu’ils étaient dans le cabinet.

Il était l'heure pour moi et Sora de partir du cabinet du Dono. Avant de sortir pour aller se poser ailleurs je me tournais une dernière fois en faisant un signe de main. Ah ah, ironique non ?


D'une voix enjouée et un sourire plus que ravie de pouvoir enfin sortir de l'hopital ! Il était temps, ce lieu me stressait vraiment en temps que "patiente". Je m'excusais encore auprès de mon amie pour la longue attente. Mes joues dérougissaient et j'arrivais à nouveau à parler sans trop hésiter ou bégayer.


J'attendais sa réponse avec la plus grande impatience ! Selon ce qu'elle me répondait je pourrais lui proposer de venir boire un verre à la maison. A part Utsuro, personne d'autre n'était venue à la maison.