Un an de plus.

C’était de bonne guerre, tu l’avais déconsidéré pendant longtemps alors qu’en vérité tu prenais inconsciemment exemple sur lui. Évidement, tu ne lui avouerais jamais de vive voix, ce serait bien trop en demander à ta petite personne, il te restait un minimum de fierté, même après avoir mangé la poussière un nombre de fois incalculable. Mais tu n’avais jamais désespéré, et tu comptais bien surpasser monsieur le chevalier blanc.



A voir de quel côté l’on souhaitait se placer, mais il fallait bien avouer que tu te donnais toujours à fond pour réussir. Tu n’avais pas peur de grand-chose, les coups et les blessures étaient devenus une habitude. Non, tu étais plus effrayée à l’idée de dialoguer avec quelqu’un. Comme pour ce soir, même si en réalité ça se passait mieux que ce que tu espérais, à croire que vos entraînements en duo vous avez permis d’être plus ouvert l’un avec l’autre.



Il ne l’avait pas non plus décrite comme une femme chaleureuse non plus. Mais comme pour ta mère, tu étais certaine que dans le fond c’était pour son bien, du moins, c’est probablement ce qu’ils pensaient en agissant de la sorte. Mais force est de constater que ta mère avait toujours tout donné pour toi, c’était assez triste que ce soit une conversation avec Kaito, qui la connaît à peine, qui t’a faite réaliser ce fait.



Tant de questions sans réponses… et les supérieurs n’avaient rien à faire des questions d’une genin, ce n’était pas tes affaires. Tu aurais pu essayer de forcer auprès de la Hokage mais… tu ne souhaitais pas nuire à tes relations avec elle. Mais, il serait mal te connaître s’ils pensaient que tu allais en rester là.

Tu rigoles quand elle te demande de faire plus attention au risque de la voir te surpasser. Une chose qui ne te gêne pas contrairement à ce qu’elle pense. Mais étant la personne que tu es, tu ne vois pas vraiment pourquoi son objectif était toi alors qu’il y avait clairement plus de personnes capables à tes yeux. Tu ne pensais pas avoir le regretter un jour si elle venait à te dépasser, tu savais déjà que tes compétences en matière de combats rapprochés n’étaient pas infinies et touchaient presque que déjà à sa fin selon toi. Tu te rendais compte avec le temps que ton domaine d’expertise n’était pas celui que tu voulais, mais en soit ce n’était pas un mal, tu avais plusieurs cordes à ton arc et progressais rapidement. Une chose qui était loin de te déplaire au vu de ton envie de grandir en tant que shinobi. Tu ne pensais pas non plus que Kyoko était encore à penser à cette histoire aujourd’hui, si tu avais su, tu aurais probablement évité d’avoir une épine dans le pied et laisser la Kitto gagner, mais pour toi ça n’était pas juste de laisser croire aux gens qu’ils étaient bons si ce n’était pas le cas.



Tu ne voulais pas pointer du doigt le fait d’avoir manqué d’écoute et quasiment tuer un de ses partenaires d’entraînement pour ne pas l’énerver. Mais il fallait avouer que cela devait tout de même peser dans la balance mine de rien. Tu n’en diras pas plus pour l’instant, ce n’était pas le sujet et te concentre simplement sur le fait d’être invité à manger un jour chez elle en compagnie de sa mère. Tu te montres un peu étonné du fait qu’elle préfère passer du temps avec plutôt que ta sœur alors que la description n’était pas des plus agréable quand elle te parlait d’elle.





Tu étais un peu gêné de le dire de vive voix, mais tu n’avais jamais vraiment caché le fait d’avoir ta sœur comme modèle et objectif à surpasser. Tu ne savais pas encore où tu te situais, mais tu espérais la vaincre au moins une fois dans un avenir proche. Probablement ce que Kyoko avait comme objectif avec toi. Bien que pour l’instant, ses pensées soient tout autre. Tu écoutes l’histoire de l’enlèvement de Tsubasa et n’arrives pas vraiment à y croire. Tu ne voyais pas Konoha orchestrer un enlèvement au nom du village. Tu ne diras rien préférant attendre d’avoir plus de détail à ce sujet et le fin mot de l’histoire. Tu n’avais pas envie de croire la version de vos assaillants, mais tu ne pouvais pas non plus te convaincre qu’un des membres du village ne soit pas trempé dans une sale histoire puisque c’était bien souvent la marque de fabrique à une époque.



Il n’était pas compliqué de voir que ta confiance autrefois aveugle pour le village est désormais révolue et que les doutes planent encore dans ton esprit.

Qui plus est, tu n’avais jamais été insubordonnée jusqu’ici. Tu respectais les règles que l’on te donnait sans rien dire. L’accident avec Mamoru avait eu lieu car tu avais surestimé ses compétences en la matière, mais tu ne reproduirais pas cette erreur avec les autres personnes comme lui. Tu acceptais ton erreur, mais tu en avais marre qu’on te ressorte cette histoire chaque fois qu’on jugeait que tu faisais quelque chose de mal. Ton caractère n’était sûrement pas celui dont il fallait le plus s’inquiéter parmi tout les genins.



Comme lors de cette fameuse session pêche, tu pointais du doigt directement le village. Quoique l’on puisse dire, Tetsuko et toi vous étiez débrouillées comme vous le pouviez lors de votre dernière mission, le village était tellement bien organisé que vous n’aviez jamais vu l’ombre d’un forestier pour venir prêter main forte. Fort heureusement, vous en étiez revenues en vie, mais comme première mission, cela aurait pu mieux se dérouler, vraiment mieux.
Quoiqu’il en soit, cette dernière sortie t’avais fait émettre quelques doutes au sujet du village et des manières de faire de ce dernier. Des choses dont vous n’étiez probablement pas au courant, mais comme tu l’avais si bien dit, tu ne comptais en rester là, genin ou pas genin. Alors, lorsque Hikaru te demanda ce que tu souhaitais faire, tu répondis avec un sourire en coin.



Évidement, tu ne comptais pas laisser l’ex Hokage à son triste sort. Néanmoins, tu jugeais que le village était en possibilité de négocier. Ils n’étaient qu’un clan face à un village, ils ne sont pas supposés être ceux en position de force, c’était du moins ce que tu pensais. Tu savais bien que Hikaru avait toujours eu des doutes au sujet du village, ce n’était pas pour rien que tu te permettais de donner ton avis en sa présence.

Tu la regardes sans vraiment l’accuser, tu avais toi aussi tes idées et parfois, les ordres étaient pénibles à obéir. Tu ne comprenais pas plus qu’elle en quoi les tâches générales pour les missions des genin étaient faites pour prouver de vos compétences. Tout ce que tu refusais était des ordres illogiques ou risquant de mettre en péril des vies de manière inutile.



Tu repenses à ta mission une fois de plus, le regard du Minashigo n’arrivait pas à s’effacer de ta mémoire et tu ne cherchais pas vraiment à l’effacer non plus comme un moyen de te rappeler que ces êtres n’étaient peut-être pas si inhumains au final.


Tu n’avais pas vraiment d’avis sur la situation et ne voulais pas trop en dire non plus au risque de paraître trop froid par rapport à tout cela. Mais pour toi, rien ne garantissait de manière certaine l’arrivée de la Abura au sein du village. Il existait bien des tours pour que les gens perdent la raison et que leurs pensées ne soient plus les leurs. Tu ne voulais pas que le village soit le coupable, mais rien ne prouvait le contraire pour le moment.

Hikaru avait probablement totalement raison, et même si c’était des choses dont tu t’étais rendue compte il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas si facile que de perdre des habitudes qui te suivent depuis bientôt 18 ans. Ton caractère était ce qu’il était, en revanche on pouvait compter sur ta loyauté, ce qui n’était pas le cas de tout le monde dans ce village. Tu avais promis de défendre Konoha au péril de ta propre vie, tu t’attendais simplement à ce que tout le monde soit du même avis, mais c’est à croire que la vie militaire n’était qu’une chose secondaire pour eux… ils savaient simplement apprécier les choses simples de la vie, ce qui n’était pas ton cas. Ce n’est pas pour rien que l’idée d’un repas te rendait mal à l’aise, tu n’étais pas dans ton élément. Tu baissas légèrement les yeux avant de répondre.



Tu n’étais pas la mieux placée pour le conseiller, te battre te transformait presque en une autre personne. Finalement, tu appréciais la violence d’une certaine manière. Vous n’aviez toujours pas abordé réellement le sujet de son chakra rougeâtre par ailleurs, il était restait assez silencieux à ce sujet, mais ce sans doute à cela qu’il faisait référence en parlant d’avoir peur. Il avait du lui arriver quelque chose à lui aussi, un accident peut-être. Depuis son refus d’en parler la dernière fois, tu n’osas pas forcer sur ce sujet.



Que serait ta vie si on te retirait son statut de kunoïchi pour insubordination ? Il ne te resterait plus grand-chose malheureusement. Tu pouvais simplement être le bon petit soldat et te taire. Simplement, plus tu y réfléchissais, plus tu te demandais si tu te battais pour la bonne cause, et surtout, serais-tu poussée à faire des actes allant à l’encontre de tes principes et convictions ?



Puis, le serveur arriva à point nommé, paré à prendre en commande la suite du repas, avec un large sourire en tas direction, il s’adresse alors à vous.



Tu affiches alors un énorme sourire avant de hocher la tête. Ce n’était pas compliqué de se souvenir de ce que tu mangeais, étant donné que tu commandais toujours la même chose.

Tu agites la main en même temps que tu affiches un air qui pouvait être compris comme compréhensif. Tu ne voulais pas lui jeter la pierre sur l'événement qui faisait parler d’elle récemment. Tu n’avais pas été très tendre non plus et pas mal parler de ça d’un ton accusateur la dernière fois sous le coup de la colère, mais tu ne voyais pas Kyoko volontairement attenter à la vie de son partenaire d’entraînement.



Tu soupires en levant les yeux, agacé de sa réflexion.



Tu ne savais pas quoi répondre pour la suite en tout cas. Mais ce n’était clairement pas à elle d’aller poser des questions à la femme Abura. Rien ne garantissait sa sincérité face à deux genin, un genjutsu pouvait très bien être à l’origine de son comportement actuel. Trop de facteurs à prendre en compte.



À peine terminé, le serveur arrive et te propose de nouveau la carte que tu regardes afin de choisir ton nouveau plat. Tu ne prenais pas vraiment attention réfléchissant encore à la situation de l’échange. Tu finiras par te décider sur une pièce de poisson comme il l'avait conseillé.



Il hoche la tête avant de vous laisser de nouveau discuter.

La méthode adaptée était toute trouvée : t’entraîner en solitaire pour un moment. A l’avenir, tu essaierais de trouver des adversaires tenant la route. Mais tu ne te devais pas te surestimer, le combat contre le Rihatsu avait été pathétique. Une chose était certaine, tu ne paraîtrais pas aussi fébrile deux fois. C’était à croire que tu donnais plus de toi même en entraînement qu’en combat réelle. Il faut dire qu’à ce moment la, tu étais passablement inquiète pour ta coéquipière qui subissait le gros des dégâts. Tu n’avais finalement pas eu d’autre choix que d’abandonner, il était hors de question de risquer la vie de Tetsuko ce jour là. Puis la situation était délicate, aucune de vous deux n’y étiez préparées.



Le risque de la guerre… celui-ci était bien présent. Et c’était de ton devoir d’éviter à tout prix qu’une telle chose se produise. Mais tu avais le sentiment que de leur donner la Abura revenait à l’envoyer à la mort. Quand bien même était-ce pour sauver l’une des vôtres. Cependant, Hikaru avait raison sur un point, stratégiquement, établir de mauvaises relations avec des clans provenant du désert était assurément une mauvaise idée. Kumo était déjà une menace assez grande, y ajouter ces gens ne ferait qu’empirer votre situation. Mais pour apaiser les tensions, il fallait leur rendre la Abura, elle serait donc un sacrifice pour la « paix » ? Tu repris alors une fois que le serveur fut parti.



Tu faisais bien évidemment référence à celle que vous aviez croisé sur le chemin. Sans te donner plus de détails, Takumi t’avait simplement indiqué qu’elle avait fini à l’hôpital, une autre blessure dont tu étais indirectement responsable.

Il est clair qu’en le regardant comme ça, la mission était un échec. Mais si vous n’êtes pas supposé sortir du village avant un certain temps ou en étant accompagné c’est bien pour une raison précise. Ce cas en était l’exemple même.



Tu n’avais pas de certitude sur le sort de la Abura si elle venait à retrouver les siens, mais que veux-tu ? Tu ne doutais pas spécialement d’elle, mais dans ce genre de situation la prudence était la meilleure des solutions. Suna était une zone encore compliquée à gérer et vous n’y étiez pas les bienvenus pour bien des raisons. Il fallait éviter de rajouter “kidnapping” à la liste et tenter d’apaiser un maximum les tensions.


…

Quoi de pire que d’aller voir un senseur après avoir ton chakra qui à changer de couleur. Ce n’est pas non plus comme s’il t’avait prévenu et dit de te calmer en plus.

C’était toujours la même histoire, les désirs d’un homme qui viennent empiéter sur la vie d’autrui. Cela finit inévitablement par attiser la colère et le désire de revanche. Tu réagirais probablement de la même manière si des gens venaient te prendre les tiens. Mais bon, pour l’heure tu n’en savais rien, tu avais bien plus de questions que de réponses. Tu ne tarderais d’ailleurs pas à en obtenir quelques unes dans les jours suivants...



Dis-tu avec un certain dédain. Tu avais un immense respect envers l’ancienne Hokage, ça n’était pas n’importe qui. Pourtant se faire avoir de cette manière était assez ridicule, surtout compte tenu de ses talents. Tu estimais toujours qu’il y avait une possibilité qu’elle ait plus ou moins profité de l’instant pour s’infiltrer parmi eux, mais ça voudrait dire qu’elle avait déjà des connaissances à leur sujet, et de ce fait, elle avait sciemment mis la vie de trois genins en danger. Tu n’avais rien contre les missions difficiles, tu appréciais simplement être prévenue de ce genres de risque. Pour sûr la forêt n’était pas sans risque, quand bien même était-ce à l’intérieur des frontières, mais la plupart des menaces étaient soit des animaux, soit des bandits de seconde zone… rien ne bien inquiétant normalement.



Tu étais loin de te douter qu’il faisait référence à son chakra. Pour toi ça n’avait pas grande importance, puis de toute façon, tu n’avais pas été assidue pour retenir leur signification. Autrement dit, tu n’en avais rien à foutre.

Autant dire que tu te fixes en écoutant une dernière fois son histoire et il semble qu’elle avait oublié de mentionner un détail ou deux au sujet des personnes concernées par l’histoire. Un borgne et un homme maîtrisant la glace ? Le premier pouvait poser des questions mais pour la glace, il n’y avait qu’une seule personne à ta connaissance.



La politesse n’était plus de rigueur à ce moment et tu la regardes en attendant une réponse. Elle ne le savait probablement pas d’ailleurs c’était stupide. Une mission dont t’avait parlé sans grand détails ton cousin qui était parti avec eux avant que leur chemin ne se séparent. Tu ne voulais pas donner de jugement trop rapide, mais la description collait et le timing aussi.

Tu restes étonné de la voir parler de mission simple à l’extérieur et en effet, la sienne était une partie de plaisir comparé à ce qui aurait dû lui être assigné.



Évidemment tu en avais encore trop dit et tu grimaces en te mordant la langue comme une espèce de punition autogérée. Difficile de t’en sortir véritablement, mais ce n’est pas comme si les gens n'allaient pas s’en apercevoir un jour ou l’autre.



Un détail en soi, mais ton clan restait sur le contrôle du chakra et les variation de couleur impactait plus que quiconque votre de manière de vous battre. Tu n’appréciais pas la connotation qu’il pouvait donner aussi au yeux des gens. Bien souvent, les plus criminels sont affublés de ce chakra rouge sang.

C’était peu dire, pourtant, les histoires de politiques te passaient habituellement au dessus de la tête, mais dans le cas présent, tu ne comprenais pas ce que tu étais censée défendre. Si deux shinobis de Konoha étaient responsables de la situation, ils devraient être jugés en conséquences. Quant à la Abura… Peut-être était-ce son choix de venir ici. Mais à écouter le Rihatsu, il souhaitait « simplement » la récupérer.
Tu fus ensuite légèrement agacée de voir Hikaru croire que tu prenais tout à la légère, décidément les hommes ne sont jamais capables de comprendre tout ce qu’on leur dit.



Après ton léger coup de gueule, tu percutes finalement qu’il vient te parler de sa récente mission et que tu ne l’as pas vraiment écouté. Tu t’exclames alors :



Dis-tu en te levant de ta chaise, surprise qu’il n’y ait même pas songé plus tôt ! Tu restas gênée lorsque tu t’aperçus que les tables autour de toi avaient les yeux rivés sur toi, tu étais un peu trop à l’aise, tu n’avais presque plus conscience que tu n’étais pas chez toi. Tu te rassieds alors bien sagement en t’excusant, les joues légèrement rougies, tu toussotes avant de reprendre d’une voix plus calme :



Ça n’avait rien de spécialement choquant pour un militaire, mais tu étais persuadée que Hikaru n’en était pas encore arrivé là lors de missions. Tu aurais pourtant dû le comprendre en voyant son chakra, idiote que tu es !



Tentais-tu de finir sur une touche d’humour en faisant référence à cette gamine aveugle. La couleur de son chakra ne t’affectait vraiment pas le moins du monde.

Tu n’avais aucune certitude du fait que ce soient eux et de toute manière, vous ne pourrez plus avoir les réponses pour le côté de l’ancien Kitto-dôno. Il ne pourra pas s’exprimer sur ces possibles accusations, restait encore Universa, mais bien que l’homme soit un soldat en apparence exemplaire, tu ne voulais pas non plus te porter garant de son innocence. Il avait l’air d’être dans des missions plutôt sombres d’après les discussions que vous aviez eu auparavant. La vérité ne tardera pas à se faire savoir de toute manière et tu ne sais pas si tu voulais être un acteur de sa révélation ou simplement un spectateur. Tu cherchais bien plus à régler tes problèmes en ce moment qu’à résoudre ceux des autres. Tu ne réponds pas à Kyoko et restes là à contempler ton verre le regard vide jusqu’à ce que sa réflexion te fasse sortir de ta rêverie. Il semblerait que tu ai encore pris les dires au premier degré et n’ait pas répondu de la manière adéquate à la jeune fille. Tu lèves les yeux au ciel et soupires un peu par la suite en l’écoutant.



Tu ne finis pas ta phrase puisqu’elle t’interrompt ayant percuté un des éléments dont tu venais à peine de lui parler. Il est vrai que tu ne t’es pas vraiment amusé à raconter à tour le monde pour ta mission et pour une raison plutôt précise est que tu n’en étais pas très fière. Tu baisses un peu la tête quand le restaurant entier se retourne vers vous et lui fait signe de s’asseoir pour calmer le malaise.



Tu soupires de plus belle en la voyant insister.



Elle n’avait pas tort dans le fond, mais il y avait une petite différence tout de même avec la raison du changement qui même encore obscur restait un point commun pour bien des personnalités du village.



Tu restes silencieux pendant un petit instant et reprends d’un ton épuisé.



Tu n’avais pas vraiment le cœur à rire malgré les tentatives de Kyoko de te remettre le sourire.