« C’est bien ce que je dis ! Tu regrettes le fait d’avoir retiré une vie. Alors on ne peut pas te juger sur la couleur de ton chakra. Tu as fais ce que tu devais faire à ce moment là, si tu ne l’avais pas fais tu serais peut-être mort et le reste de ton équipe aussi. Puis, si j’ai bon souvenir, les Minashigo ne sont plus très… humains, je ne vais pas pleurer quelqu’un qui pourrait causer du trouble à des innocents. »
Tu restais ferme, convaincue que le chakra n’était qu’un détail, celui-ci ne définissait pas la personne qu’il était. Par la même occasion, tu pensais que sa famille verrait les choses de la même manière. S’il expliquait les choses de la même manière qu’avec toi, il n’y avait aucune raison que cela se déroule mal. Néanmoins, peut-être ne les connaissais-tu pas aussi bien que lui, à l’instar de ta mère, peut-être avaient-ils certaines règles à respecter, le chakra en était peut-être une. Mais c’était quelque chose de tellement imprévisible que tu voyais difficilement comment cela n’était jamais arrivé par le passé.
Finalement, le repas se déroula et vous n’allièrent pas plus loin sur le sujet, il connaissait bien ton avis de toute façon et il avait ton soutien inconditionnel. Une fois le dîner terminé, il ne restait plus qu’à régler la note plutôt… salée. En voyant cela, tu te disais que même le salaire d’une mission de genin ne suffisait pas à te payer un repas. Pauvre petite gamine naïve n’ayant aucune idée de la réalité des choses. Enfin, de toute façon, aujourd’hui non plus ce n’était pas de ton ressort, la douce vie de princesse.
« Ça me fait plaisir ! Puis, comme je t’ai dis, c’est un moyen de te remercier. J’ai beaucoup progressé en ninjutsu grâce à toi, je te montrerai le fruit de mes récents entraînements un de ces jours si tu veux ! »
Était-ce une provocation au combat ? Clairement. Avait-il vraiment le choix ? Clairement pas. Mais l’heure n’était pas à se battre, vous aviez passé deux bonnes heures la dedans, à vous empiffrer de mets tous plus délicieux les uns que les autres – si on met de côté les fruits de mers -, il était temps de rentrer pour gentiment digérer tout cela… Une fois la note payée, vous commenciez à marcher dans la rue en discutant. Puis, vous arrivez à la bifurcation qui mène à vos quartiers respectifs. Affichant toujours ton sourire enjoué, tu t’adresses alors calmement à Hikaru.
« Boooon, c’est ici qu’on se sépare j’imagine. Je suis ravie d’avoir partagée une soirée avec toi. Ce n’est pas bien souvent que je fais ce genre de chose, mais je dois dire que c’était appréciable. »
Tu n’étais pas une spécialiste des accolades ou des embrassades, si bien que tu te retrouvas à le saluer en t’inclinant tout simplement, on ne change pas les bonnes habitudes après tout.
« Fais attention à toi en rentrant ! Et bon courage si jamais tu as une discussion avec ta famille… »