Un nouveau jour de printemps.

Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis ton retour de cette fameuse mission. Celle-ci avait eu pour résultat de non seulement te faire te remettre en question, mais en plus tu avais eu quelques doutes au sujet du village. Malgré quelques discussions avec Wattan, tu n’arrivais pas à mettre tes incertitudes de côté. Tu décidas donc de te changer les idées en faisant une chose tout à fait exceptionnelle : aller t’entraîner. Parée et prête à partir, il ne te manquait qu’une chose, ton sabre. Malheureusement pour toi, la Hokage avait décidée de te punir durant le printemps. A l’exception des missions, tu n’avais pas le droit de t’en servir. Tu trouvais cela quelque peu injuste, mais ça n’était que le revers de la médaille pour avoir blessé Mamoru quelques temps plus tôt… Mais tu te sentais comme nue sans celui-ci. Il t’accompagnait tout les jours depuis plus d’une dizaine d’années maintenant. Mais Heiwa, à l’instar de ta mère, avait des idées de punitions parfaites pour toi. On priverait un enfant normal de n’importe quoi d’autre, toi on te confisquer ton sabre ou le droit de sortir t’entraîner. Cela avait au moins le mérite de te contrarier et de te faire retenir la leçon.

Sur le chemin, tu ne cessas de penser à cette nuit face au Rihatsu. Ta pauvre camarade avait subit bien pire que toi cette fois là. Tu te demandas par ailleurs comment elle allait depuis. Problème, tu n’avais aucune idée de l’endroit où elle pouvait habiter. Ton trajet pour les terrains d’entraînements fut détourné pour te rendre à l’hôpital. Là-bas, avec quelques sourires et un peu d’insistance, tu réussies finalement à obtenir l’adresse de la Uzumaki. Sans plus attendre, tu t’y diriges donc. Tu traverses les multiples rues de Konoha avant de pénétrer dans le quartier Uzumaki. Celui-ci t’était presque inconnu, il faut dire que tu ne côtoyais pas beaucoup de monde parmi les rouquins. Quelques minutes de recherche plus tard, t’y voilà enfin. Tu ne prêtes pas attention à la maison ni à tout ce qui t’entoure, tu te contentes de te diriger vers la porte avant de finalement y toquer trois fois. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle ou sa famille soient présents. C’était assez étonnant de te voir te rendre chez quelqu’un de ta propre volonté, tu n’étais pas du genre à t’excuser ou quoi que ce soit, mais tu te sentais responsable pour ce qui était arrivé à la jeune Uzumaki.

Tetsuko était allongée sur son lit, et regardait le plafond. Sa tentative pour se changer les idées avec un livre était tombée à l'eau. Cela faisait plusieurs semaines qu'elle était rentrée de mission, et pourtant, elle n'avait pas pensé à autre chose depuis. Rester passive ne l'avait jamais dérangé jusqu'à maintenant. Pourquoi s'en voulait-elle autant de ne rien faire ? On lui avait bien dit de rester sage, de ne pas empirer ses blessures, d'attendre de se rétablir, de ne pas chercher à enquêter par elle-même… Et c'était ce qu'elle avait fait. Écouter sa mère déblatérer sur son incapacité, son mauvais choix d'avoir voulu devenir ninja, ne la faisait même plus soupirer. Sa génitrice avait fini par lui ficher la paix, et était repartie à ses affaires en ville, probablement entre une bouteille et un homme.

L'Uzumaki n'avait chercher à prendre aucune nouvelle de personne. La vérité, c'est qu'elle était terriblement désœuvrée. Elle ne pourrait pas s'entraîner comme elle le voulait pendant quelque temps, et allait encore prendre du retard. C'est pourquoi elle s'était rabattue sur la lecture, mais tout ce qu'elle lisait l'intéressait moins que d'aller parler avec Abura Yuko.

Finalement, Tetsuko s'endormit. Elle avait toujours était un peu insomniaque sur les bords, mais depuis son retour, c'était pire. Son calendrier de sommeil était devenu complètement chaotique, alors elle ne perdait pas une occasion de faire une sieste. La rousse se réveilla quand on toqua à la porte. Elle avait dormi un peu plus que prévu. Les cheveux en bataille, c'est pourtant parfaitement éveillée qu'elle va ouvrir.





Est-ce qu'elle avait du nouveau à propos de leur dernière mission ?

Tu patientas quelques secondes avant que la rouquine ne vienne finalement t’ouvrir la porte. Tu étais plutôt surprise de la voir dans un tel état, on pourrait presque jurer que tu venais de la faire tomber du lit. Quant à elle, elle se vit étonnée de ta présence ici, tu t’étonnais toi même à vrai dire. C’est alors avec un sourire et plein d’énergie que tu lui réponds.



Elle t’invita alors à entrer, ce que tu fis sans perdre de temps. Après un rapide coup d’œil à la décoration de la maison, tu retournes alors ton regard sur la jeune rouquine.



De base, ta visite n’était pas si anodine. Mais à voir sa petite mine, ce n’était nullement le moment de venir l’embêter avec un quelconque entraînement. Tant pis, au lieu de cela tu pourrais peut-être lui remonter le moral ? Tu es vachement douée pour cela en plus… N’y qu’à voir comme ça avait fonctionner avec Mamoru, ta visite l’avait sans doute rendu encore plus déprimé qu’il ne l’était déjà.



Ça avait au moins le mérite d’être direct. Tu n’étais pas la plus connu pour ton tact malheureusement. Tu ne lui disais pas cela méchamment, tu t’inquiétais plutôt pour elle en vérité. Néanmoins, l’inquiétude se transformait souvent en une sorte de colère chez toi, si bien que le ton de ta voix pouvait laisser croire que tu ne faisais qu’émettre un simple reproche.

Kyoko entra. La maison était toujours un peu en désordre, mais Tetsuko passait pas mal de temps à faire le ménage, pour éviter que sa mère ne lui demande de le faire. Malgré quelques papiers en vrac, et des restes de restaurants à emporter, la pièce était présentable. La rousse prit les déchets d'une main et alla les jeter dans la cuisine, et sur sa lancée, ouvrit les persiennes. La Kitto lui demanda des nouvelles de son poignet. Après avoir été écrabouillé sous le pied du Rihatsu, puis rafistolé par les médecins, son poignet se portait plutôt bien. Malheureusement, elle devait se ménager, alors pas de sabre avant un moment.



C'était vrai, car sinon, elle serait déjà en train de s'entraîner comme une forcenée en remuant ses idées noires. Là, elle remuait ses idées noires tout court. Sa camarade afficha une moue.



La brune souligna sa mauvaise mine. Mince, c'est vrai, elle venait juste de se réveiller. Tetsuko se passa une main dans les cheveux pour tenter de les peigner avec ses doigts. Mais s'il n'y avait que ça… Elle n'était pas sortie depuis un moment, en effet.

Tu hausses légèrement les épaules, tu aurais tout le temps de l’emmener s’entraîner plus tard. Tu comptais voir un aspect particulier du combat avec elle, mais ce sera pour une autre fois. Il était préférable pour elle qu’elle reste calme pour le moment. En plus, tu savais déjà que tu allais subir remontrance sur remontrance si tu blessais encore quelqu’un, non, c’était définitivement une mauvaise idée.



Quoi de pire que de te confisquer ta propre arme ? Celle qui faisait ta fierté en tant qu’épéiste. Tu ressentais un peu cela un peu comme une injustice, mais qu’importait, au moins tu te concentrais sur des aspects autres que le kenjutsu. En combattant face à ce Rihatsu, tu réalisais bien que tu possédais encore d’énormes lacunes face à des combattants tels que lui, notamment ton kenkai qui s’était finalement rendu inutile. Tu fronces légèrement les sourcils lorsqu’elle admet ne pas être sorti depuis longtemps. Le soleil, l’air pur, ça c’est la vie !



Tu marques une courte pause, légèrement gênée, c’est rare que tu places le mot ami dans une phrase, encore moins avec une personne que tu connais à peine. Comme quoi, même socialement tu commençais à faire des efforts.



Puis, tu prends un sourire légèrement plus malicieux, tu avais une idée derrière la tête. Une simple journée shopping ne te suffirait sûrement pas.

La pauvre, elle ne pouvait pas s'entraîner au sabre, qui elle le savait, était son arme de prédilection. Toutes les deux, pour des raisons différentes, ne pourraient pas s’améliorer dans cette discipline avant un moment. Enfin, Tetsuko ne pourrait pas s'entraîner tout court avant un moment. C'est pourquoi elle avait cherché à se renforcer en connaissance théorique, mais elle savait déjà ce qu'il y avait à savoir sur les livres à sa portée. En fait, elle avait passé une bonne partie de son temps avant d'être Genin à lire. Tout ce qui l'intéressait de savoir maintenant, c'était de ce qui en retournait avec l'Abura. Kyoko lui proposa de sortir, puis elle ajouta d'un air gêné qu'elle n'était pas très rôdé en sorties.



Tetsuko avait fait très peu de sorties entre amies, et la dernière en date n'était pas une franche réussite. Des amies, elle n'en avait jamais eu beaucoup. A l'académie, elle était une fille banale, avec des bonnes notes, agréable. Autrement dit, parfaitement insipide. Récemment, elle commençait à socialiser un peu plus, surtout par le biais des missions. La Kitto fit un sourire espiègle et lui proposa d'aller "chercher des informations” sur Abura Yuko. Autrement dit, d'aller fouiner. Les yeux de la rousse se mirent à briller.



Cela restait plus ou moins interdit de chercher ainsi des infos, mais la curiosité de Tetsuko était trop forte. Et elle n'oubliait pas ce qu'elle avait juré au Rihatsu. Elle allait enquêter, et lui prouvait qu'il avait tort. Elle s'excusa quelques minutes à Kyoko, et alla se changer et se coiffer correctement. Elle hésita dans un premier temps à prendre son sabre, puis se rappela qu'elle ne ferait mieux pas si elle ne voulait pas empêcher la guérison. L'Uzumaki rejoint sa camarade dans le séjour.

Entre l’enlèvement présumé de Tsubasa, et la rencontre avec ce Rihatsu, il était clair que les deux genins que vous étiez n’étaient pas préparées à ce genre de situation. Au moins, vous étiez parvenues à rentrer en vie, c’était déjà ça n’est-ce pas ? Ta partenaire avait été moins chanceuse que toi en tout cas, tu t’en étais tirée avec quelques plaies et des contusions, ce n’était pas trop grave à priori, rien qui t’empêchait de t’entraîner contrairement à elle. Tu t’apprêtais à faire la même remarque qu’à Daï concernant le taïjutsu, mais finalement tu choisis de t’abstenir, tu aurais tout le temps de lui en parler plus tard. Toujours est-il que la Uzumaki semblait aussi enjouée que toi à l’idée de faire une petite chasse aux infos. Elle prit quelques minutes pour se préparer tandis que tu l’attendais patiemment, jetant un œil aux quatre coins de la pièce. Fin prête, vous commenciez donc à vous diriger vers le centre ville. Sur le chemin, tu ne manquas pas d’exposer les quelques nouvelles que tu avais obtenus.



Vous déambuliez dans les rues bondées de Konoha, il y avait tellement de monde et de lieux que c’était difficile de trouver un début de piste où que ce soit. Ce serait tellement plus simple si vous aviez accès aux dossiers de la Hokage…

Kyoko et Tetsuko marchaient, tout en discutant de leurs maigres connaissances à ce sujet. Que se passerait-il si elles tombaient vraiment sur des preuves incriminant le village ? L'Uzumaki avait toujours fait confiance à Konoha, malgré les complications politiques de ces dernières années. Elle avait conscience que prendre des décisions importantes méritaient des sacrifices, mais tout de même… À l'instant où ce genre de questions lui était venu à l'esprit, elle avait décidé de les garder pour plus tard.





Abura Yuko avait-elle vraiment été enlevée de force, ou bien l'hypothèse du Chikara-dôno selon laquelle elle n'avait conscience de rien était-elle plus proche de la réalité ? Leur chance de savoir le fin mot de l'histoire était tout de même assez mince.

Tu l’écoutas s’inquiéter de trouver d’éventuelles informations qui pourraient causer du tort à Konoha. Tu t’en étais souciée aussi, mais il ne fallait pas voir les choses ainsi, même si les coupables provenaient de Konoha, ce n’était pas une demande directe du village.



Cela ne réglait pas le problème des Rihatsu. Et tu n’avais aucune idée de ce qu’allait entreprendre Konoha à ce sujet. Tu en avais déjà débattu, tu ne voyais pas de solution parfaite à ce sujet. Un simple échange de prisonnier aurait été la meilleure chose à faire pour résoudre la situation sans violence. Mais si cette Abura ne souhaitait pas retourner avec eux, devriez-vous la forcer ? Chacun est pourtant libre de choisir la vie qu’il veut mener, mais ça n’était pas aussi simple que dans ton esprit.
Tetsuko eut une idée, enfin plutôt une intuition. Elle avait un léger doute, mais elle disait avoir déjà croisé cette femme, et ce, dans le quartier Uzumaki. Pour toi, il n’y avait pas plus de questions à se poser, il fallait la trouver. Mais ta coéquipière ne semblait pas exactement du même avis, elle craignait les répercussions que pourraient avoir une discussion avec elle. Ce à quoi tu haussas les épaules.



Finis-tu plutôt sûre de toi. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que tu te confrontais à des problèmes ou une éventuelle punition de toute façon. L’Uzumaki en revanche semblait beaucoup plus « gentillette » à ce niveau là.

"Konoha nous représente tous, mais nous ne représentons pas tous Konoha", c'était exactement ça. Comme ce devait être difficile de diriger un village militarisé comme le leur. L'Hokage devait assumer les conséquences des actes de chaque Konohajin en dehors du village, ce qui voulait dire qu'il pouvait se rendre coupable pour les principaux concernés. Si ça se trouve, Konoha n'avait rien fait du tout, mais il s'agissait d'un groupe de personnes appartenant au village. Tetsuko n'avait pas envisagé les choses sous cet angle, et elle fut quelque peu rassurée.

Kyoko avait l'air très enthousiaste de ce qu'elle venait de lui apprendre. Elle était prête à prendre la faute sur elle si elle finissait par s'attirer des ennuis. La rousse secoua la tête.



Elle finit par un sourire. Ce n'était pas vraiment désobéir aux ordres, si ? Croiser l'Abura que l'on avait mentionné lors d'une précédente mission, par hasard, et lui avoir posé quelques questions par pure curiosité ? C'était une défense faible, mais personne ne leur avait stipulé "n'allez pas enquêter sur Abura Yuko".



Les deux Genin se mirent en route. Tetsuko avait toujours eu une excellente mémoire, et elle connaissait son quartier clanique parfaitement depuis son plus jeune âge. Elle était sûre et certaine d'avoir aperçu une femme qui correspondait à cette description ici. L'Uzumaki avait même entendu des vieilles dames en parler, avec réprobation.



Tetsuko s'approcha d'une voisine âgée qui arrosait son jardin minutieusement.





Elle retourna à son occupation, déjà absorbée à nouveau dans son jardinage. Tetsuko haussa les épaules à l'attention de Kyoko, et elles prirent la direction indiquée par la vieille dame. Sa description était peu glorieuse, mais elle correspondait.

Tu n’hésitas à emboîter le pas de la jeune Uzumaki. Elle semblait réellement intéressée à l’idée de retrouver cette femme. Bon au moins pour une fois, tu avais réussie à trouver quelqu’un qui n’avait pas froid dans le dos. C’était pour ainsi dire agréable de savoir qu’elle n’irait pas se défiler en cas de problème. De toute façon, ce n’est pas comme si elle t’avait laissé tomber face au Rihatsu, non tu semblais réellement pouvoir faire confiance à la rouquine.



Dis-tu avec une mine satisfaite. Vous vous redirigèrent donc en direction du quartier Uzumaki, dans la zone où Tetsuko était quasi certaine. Arrivées proches des maisons en questions, elle prit même l’initiative d’aller s’adresser à une grand-mère du coin. Celle-ci vous indiqua une autre maison, un peu plus haut dans la rue. Sans plus attendre, vous partiez dans la direction indiqué. Vous touchiez au but bien plus rapidement que ce à quoi tu t’attendais, c’était une bonne chose que d’avoir décidé de passer la voir finalement.



Dis-tu une fois arrivée une centaine de mètre plus loin. Il ne restait plus qu’à décider comment s’y prendre. Et comme tu l’avais si bien dit, tu n’étais pas du genre à passer par quatre chemin. Alors sans hésiter tu pénètres dans la propriété pour te rendre jusqu’à la porte d’entrée. Une fois devant celle-ci, tu ne perds pas de temps et frappes à la porte, assez fort pour que l’on puisse t’entendre.

C'était déjà le début du printemps... Le ventre de la jeune femme s'était bien arrondie, ses deux futures filles prenant assez de place pour rendre leur maman malade. Elle se trouvait là, seule à vomir ce qu'elle venait de manger au fond le cuvette... Epuisée et à bout de force de devoir se débrouiller seule depuis un moment et après avoir vider son estomac, elle s'allongeait contre le petit muret pour récupérer ce qu'elle pouvait. Son cher compagnon s'était barré après l'avoir mis en cloque ! Elle ne savait pas où ce gugus était parti et comme si cela ne suffisait pas, elle devait supporter sa famille à tout bout de champs. La plus dure à gérer était sa foutue tante qui raillait l'Abura pour un oui ou un non. Elle parlait bien trop souvent de l'avenir des futurs enfants en voulant les enlever à l'enduiseuse de service.

Heureusement que tous travaillaient pour le coup, elle pouvait enfin avoir sa paix. Mais lorsque la pensée de pouvoir souffler un peu lui traversait l'esprit, quelqu'un frappait à la porte d'entrée. La boule au ventre en espérant que ce n'était pas encore un membre de cette foutue famille, elle s'y dirigeait à pas lent commençant à rouspéter d'avance !


Elle s'empressait d'ouvrir la porte le regard sombre avant de voir qu'il s'agissait tout simplement de deux gamines. Elle s'attendait à tout sauf ça.


Il ne s'attendait pas non plus à ce qui allait suivre. Yuko s'accoudait sur le cadre de la porte comme un dragueur lourd fait pour s'approcher de sa proie. Mais pour l'heure le contexte n'était pas le même, elle le faisait surtout pour se maintenir debout devant les deux filles pour écouter la pourquoi de leur venue, l'air totalement épuisé. Elle ne les avait jamais vu auparavant et ne se souvenait pas d'avoir commis la moindre incivilité au sein de Konoha. Bien au contraire, elle répondait présent lorsqu'elle cherchait du travail pour être le plus au loin de cette maison, se réfugiant parfois même au sein des forestiers dont elle faisait partie depuis son arrivée.