Rencontre

Ce jour là Surai subi des brimades de la part de ses camarades dû à sa grande taille. En effet lors de sa deuxième année d’académie elle eu une poussé de croissance qui l’a plaça au dessus des autres . Les insultes avaient été beaucoup trop dur à encaisser pour une enfant, la honte et la colère se mélangeaient, honte d’être différente, d’avoir été faible face aux autres, elle se mit à ressentir de l’amertume pour ces parents qui lui avaient donné cette apparence, une apparence qu’elle ne souhaitait pour rien au monde en ce moment. C’est pourquoi sur le chemin du retour, ces yeux étaient rouges et gorgées d’eau dû aux larmes qu’elle s’efforçait de contenir pour ne pas choqué ses parents. Le ciel était sombre et le vent n’était pas tendre avec Surai, il avait l’effet d’un fouet qui s’attaquait impunément à un visage frêle et rosé. Sa course était rapide et sa respiration saccadée, arrivé dans sa rue Surai s’arrêta pour reprendre son souffle, ses poumons brûlaient et des points de cotés la faisaient souffrir. Il faisait sombre et sa tête tournait quand elle cru apercevoir quelqu’un s’approcher d’elle.

Alors qu'Urushi accompagnait sa mère au marché durant toute l'après-midi, celle-ci se plaint de la fatigue et de la douleur que ses petites jambes subissaient. En obtenant la permission de rentrer plus tôt rejoindre son père, Urushi tenait cependant à récupérer la fleur que sa mère avait achetée lors de leur balade. Les pétales blanches prenaient la forme d'une étoile et son harmonie transperçait la sensibilité d'Urushi. Elle découvrait pour la première fois cette fleur et l'odeur qui y émanait la charma profondément. Elle la prit dans ses petites mains et sa mère la laissa au début du quartier Hattori, sachant que sa fille connaissait le chemin pour rentrer. Urushi courra joyeusement avec sa nouvelle trouvaille, mais le ciel se mit soudain à sombrer et un vent glacial à souffler. Elle sentit son ventre se serrer face à ce brusque changement et protégea au mieux son précieux cadeau. N'ayant plus la présence réconfortante de sa mère, la peur s'installait doucement à mesure que ses pas foulaient le sol. C'est alors qu'elle distingua une silhouette pliée en deux, elle ralentit et s'approcha doucement. Une respiration bruyante y émergeait et elle se plaça en face, son corps brûlant de curiosité. Urushi oublia tout l'effroi ressentît en apercevant deux chignons, dont l'un avait quelques épis mais semblait en meilleur état que sa porteuse. Une idée lui vint, et elle s'éleva grâce a la pointe de ses pieds, en déployant tout son corps afin d'atteindre celui qui était quelque peu décoiffé et y posa l'étoile. Camouflant les déviances, Urushi recula et contempla la fleur, elle la trouva encore plus belle qu'auparavant. Elle se souvint alors de sa détentrice et remarqua ses yeux rouges remplis de larmes. Sa gorge se noua et elle parla d'une petite voix.

Quand Surai entendit la voix de ce qui semblait être une fille plus jeune qu’elle, elle repris peu à peu ses esprits. Le voile de larme qui couvrait ses yeux se dissipait et sa respiration reprit un rythme calme et régulier. Elle releva la tête et la première chose qu’elle vit fut des yeux lumineux et remplie d’inquiétude à son égard. Ces secondes étaient les plus longues qu’elle ai pu vivre, tout chagrin fut balayé par ce simple regard. C’est ensuite qu’elle remarqua le visage angélique de la petite fille, une parfaite inconnue, plus jeune qu’elle, qui s’était préoccupée de sa santé. Dans la panique Surai s’essuya les yeux et le nez avec ses mains, et s’empressa de répondre à la jeune fille. 



Évidemment elle prononça ces paroles non sans difficulté, sa voix tremblait et elle s’efforçait de ne pas pleurer. C’est alors qu’un doux parfum lui parvînt, une odeur enivrante qui annonçait l’arrivée du printemps. De la lys, c’est alors qu’elle remarqua la fleur que la jeune inconnue lui avait déposé dans les cheveux, elle l’a pris, et ne pus s’empêcher de l’admirer. C’était le plus beau cadeau qu’elle n’est jamais eu.



Ces mots avaient été prononcés avec spontanéité et sincérité, Surai avait comme oublié sa journée passée, rien ne comptais plus que ce présent qu’elle tenait délicatement entre ses mains. 

Urushi avait eu peur de déranger la jeune fille en déposant soudainement la fleur blanche dans ses cheveux, ce qui contrastait d'ailleurs parfaitement avec la couleur noire. Quand celle-ci releva la tête, Urushi repéra enfin ses yeux dorés auparavant éclipsés par l'attention qu'elle portait à ses larmes. Elle semblait plus vieille qu'elle, et surtout beaucoup plus grande. Un soupçon de ressemblance entre elle et sa mère éteignait toute insécurité qu'elle aurait pu ressentir à son égard, ce qui n'était pas vraiment étonnant pour elle, et surtout dans le quartier Hattori. Urushi avait le malheur de confondre presque n'importe qui avec sa mère dès qu'elle s'éloignait un peu trop d'elle. La douleur qui empoignait sa gorge se dissipa aux mots de son interlocutrice, et ce fut une joie mêlée d'un soulagement qui se dessina sur son visage. Alors que cette inconnue prit la fleur entre ses mains, elle ne put s'empêcher de s'expliquer.



Puis elle reprit emplie de bonheur et d'amusement après avoir intégré les remerciements de cette jeune fille.



Elle se souvint alors de l'environnement plutôt effrayant qui les encerclait, mais contrairement au moment où elle était seule, elle avait cette fois une personne dont émanait une présence chaleureuse, ce qui la rassurait fortement. Cependant elle devait se dépêcher de rentrer chez elle rejoindre sa famille, mais l'idée de se retrouver seule suffisait à tordre son ventre d'une peur angoissante. Elle demanda assez anxieusement.