Encore un cadavre d'une pauvre femme qui n'avait pas réussir à survivre à son accouchement. Quelle triste période pour la forêt artificielle et ses Kuromoku. Les évènements attristaient la mini-pouce qui faisait toujours son possible pour garder les "mères porteuses" de ses nouveaux nés, mais ces temps-ci, au bout d'une troisième née, ces femmes mourraient prématurément. La plupart étaient bien jeunes, mais malgré leur vitalité elles finissaient tout de même par succombées.
« Quel dommage... Tant de gâchis... »
« Vous pouvez disposez et reprendre vos activités mes frères. »
Elle fit un signe à ses deux camarades de pouvoir partir. Alors, silencieusement Gadendiraito méditait aux milieux de tout les corps posés les uns à côté des autres. Elle ne voulait prendre aucun risque et avait fait une longue marche pour déplacer les corps inertes de ces dames. Au moins, ses amis de la forêt s'occuperont d'effacer leur trace. Les champignons se nourriront et décomposeront les matières organiques qui composent le corps humain - faible en chakra - de cette sous-race.
« Que puis-je faire ? Tant de nos réserves d'enfants se meurent... »
Comme illuminée, elle levait la tête au ciel. Son corps se raidissait, la bouche béante, les yeux retournés totalement livide et les champignons de son corps s'illuminant partiellement. "Donne leur vie... Donne leur vie... Donne leur vie... Ô toi notre enfant... Donne naissance à une nouvelle chose..."
« Que... Suis-je... censée... faire... ? »
Peinait-elle à prononcer.
"Les deux corps... Aident nous... Les champignons sont faibles... Ils ont besoin de toi... Que du sang jaillisse un nouveau né... C'est ton devoir... Tu dois... Tu le dois... Nous t'avons choisi... Donne leur la puissance... Donne la leur et elle te seront fidèles..."
Cette crise était bien plus longue qu'à la normale. Cela fatiguait péniblement la jeune Kuromoku, mais elle ne s'en plaignit point. Bien au contraire...
« Je sais ce que je dois faire... »
Chuchotait-elle. Elle s'approchait alors des deux corps sans vie et posait, épuisée, une main sur chacune. D'abord, elle caressait leur visage, puis, elle laissait la paume de ses mains sur le front des individus.
« Que les cieux soit avec moi... »