Eh oh ! Du bateau ! [Ouvert à tous]

Ebouriffage de cheveux sur ébouriffage de cheveux... Tu ne savais que trop comment réagir face à cet Uzumaki qui avait bien trop de facilité à te toucher physiquement. Est-ce que tu devais te laisser faire ? Est-ce que tu devais te défendre ? Comment auraient fait les autres femmes à ta place ?


Tu n'eus pas le temps de terminer la question que te voilà dans les bras de ce grand gaillard qui prenait la fuite aussitôt ! Tu t'accrochais pour éviter de tomber futilement ne sachant pas à quoi t'attendre ! Était-ce un psychopathe qui t'emmenait dans un coin sombre ? Était-ce un gentil homme qui te portait par courtoisie ? Tu n'avais jamais connu ce genre de situation auparavant ! Toi qui ne connaissais pas ce sentiment d'embarras, tu comprenais désormais ce que certaines demoiselles qui se faisait courtiser dans la rue pouvait ressentir à ce moment là !


Mais il se contait d'hurler et d'apprécier la vue sur les toits sous le regard des passants plus bas. Tu tentais même de suivre son conseil de profiter du paysage qui s'offrait à toi en hauteur, totalement gênée d'être encore dans ses bras.

Quelques instants passés et vous voilà tout les deux devant le restaurant dont il ne cessait de te parler durant cette "balade" improvisée.


Une façon de lui dire que tu n'aimais pas être porter et que tu prenais sur toi pour ne pas le brûler à vif. Alors, gentiment Ikazuki te déposait comme une princesse avant d'entrer et de te faire signe de le suivre. Tu ne savais si tu voulais continuer à le suivre ou si tu en profiterais pour t'enfuir maintenant que tu retrouvais la terre ferme sous tes pieds !


Disais-tu peu confiante. Tu avançais d'un pas après l'autre pour enfin rentrer et suivre le rouquin jusqu'à la table que vous indiquait le serveur. Tu ne savais pas à quoi t'attendre pour la suite et tu craignais la compagnie de cet homme.

Ikazuki rentra dans le restaurant non sans jetter un petit coup d'œil derrière lui pour vérifier si son amie de la nuit le suivait bien, après tout elle semblait être personne qui ne semblait pas à l'aise avec les autres . Il était ravie de voir qu'elle le suivait bien.
Comme à chaque fois qu'il rentrait dans le restaurant Ryuzaki, un de ses amis et serveur du restaurant l'accueillit et le conduisit à une table libre. Il ne s'empêcha pas de lorgner sur la petite blonde à ses côté et gloussa .
Il leur demanda la nourriture qu'ils voulaient consommer et Ikazuki lui demanda poliment de leur apporter ce qu'il prennait d'habitude, son ami acquiesça et parti à la cuisine laissant les deux jeunes gens seuls.
demanda t-il un sourire moqueur au lèvres sachant pertinemment qu'elle n'avait pas aimée vue sa réaction pendant et après leurs "balade". Il gloussa doucement.
La décoinsé sera difficile , mais quand il aura réussi la petite chenille apathique deviendra le plus beau des papillons .
dit-il directement .
Il se mit un peu plus à l'aise et regarda par la fenêtre.
continua t-il.

Ce jeune homme se moquait ouvertement de ta personne après avoir passer commande sans vraiment demander ton avis. Hum... Est-ce que toutes les personnes étaient comme ça ou du moins, les garçons agissaient-ils tous ainsi ? Tu observais et apprenais de ce drôle d'énergumène.




Tu savais être sarcastique aussi. Il te fallait ton temps d'adaptation face à l'individu que tu avais en face de toi. Mais le voilà qu'il se mit à être sérieux soudainement en te posant une question intrigante.


Une question qui pouvait être bien idiote, mais qui pour le moment te permettait de ne pas répondre à cette demande. Tu ne savais si tu avais l'envie ou non. Au pire des cas, tu avais ton système D pour faire un choix lorsque tu te sentais beaucoup trop hésitante et que tu étais incapable de prendre une décision.

Ikazuki la regarda un instant sans perdre son sourire . Il n'était pas vraiment surpris , après tout le but de la plupart des festivals d'été étaient destinés à rapprocher des couples en devenir ou à renforcer les liens entre les couples. Ce festival était fait pour autre chose ; renforcer les liens familiaux et rappeller les sacrifices qui avaient été fait autrefois pour permettre à la nouvelle génération de vivre dans un village prospère et pacifié par l'intermédiaire du kagura traditionnel.
dit-il dirigeant son regard en dehors du restaurant par la fenêtre regardant un couple et leur enfant marcher dans la rue.
demanda t-il le regard toujours tourné vers l'extérieur.

Tu l'observais un instant, son air à la fois songeur malgré son sourire cachait certainement quelque chose. Hélas pour l'Uzumaki, de part ta nature de sociopathe, il ne s'était pas vraiment adresser à la bonne personne pour ce type de conversation. Ton point fort, combattre ! Ton point faible, comprendre les sentiments des gens.

D'ailleurs, c'est toujours le regard vers l'extérieur qu'Ikazuki te posait une question.




Ton père ? Tu ne savais pas où il allait, mais une chose est sûre c'est qu'il était abonné aux absences. Des frères et sœurs ? Absolument pas ou alors tu n'en avais pas connaissance jusque là.


Une question innocemment posée, mais qui pouvait avoir des conséquences dramatiques selon à l'individu auquel on s'adresse.

Avant la réponse du rouquin le serveur revint avec divers mets qui te paraissait appétissant aux premiers coup d'œil.

Ikazuki écouta la petite blonde ,une mère ? Elle avait de la chance elle avait encore quelqu'un à ses côté . Elle n'avait pas mentionnée son père; il était peut-être mort, travaillait beaucoup ,ou les avait abandonné... dit-il en continuant de regarder par la fenêtre. Mais la demande qui suivit le perturba quelque peu. Avait-il une famille, ça faisait longtemps qu'on ne lui avait pas posé cette question.
répondit-il de but en bloc sans quitter la fenêtre des yeux.
Il fut interromu par l'arrivée de son ami qui lui apportait leur commande.
Ikazuki fit une prière avant de prendre ses baguettes et se mit à manger doucement comme le lui avait appris sa mère.
dit-il après avoir avalé sa bouchée.

Comment chérir un être qui t'avait déconsidéré ? Les relations entre ta mère et toi n'était que cordiale pour ainsi dire. Tu n'étais pas sociopathe dans l'âme pour des raisons inconnus, bien au contraire, ton passé était plutôt délicat.


Tu n'en ajoutais pas plus et écoutais le roux. Une histoire bien triste, mais dont tu n'étais pas capable de ressentir cette peine qu'éprouvait Ikazuki en ce moment. Du moins, c'était ce que tu pensais.




Ton vécu bien différent du sien tu ne pouvais que compatir à sa douleur interne. Évidemment que tu ne pouvais le comprendre puisque lui même te rappelait que vous n'étiez que des inconnus partageant un repas ensemble. Pour le moment tu n'avais pas encore toucher à ton assiette et te contentais de boire en écoutant ce grand gaillard se lamenter à moitié.


Tu n'étais pas certaine que cette phrase soit la bienvenue, mais pour essayer de dialoguer au mieux et ne pas froisser l'Uzumaki tu faisais ton possible pour paraître polie et à l'écoute. Puis, te voilà à prendre tes baguettes pour entamer ton souper.

Ikazuki mangeait distraitement en regardant la petite blonde en face de lui. Décidément un drôle de phénomène cette fille ,pensa t-il en avalant une autre bouchée de son plat.
répondit-il la regardant dans les yeux. Puis il reporta son attention vers l'extérieur.
Il se tut un instant avant de remettre son sourire habituel sur son visage. Non! Il n'avait pas envie de se confier à quelqu'un maintenant.
plaisanta t-il en jouant avec ses baguettes.
demanda t-il en la regdardant, les yeux brillants de malice.

DU moins il fallait pouvoir en ressentir pour comprendre son camarade, mais ce n'était pas ta tasse de thé.


À moitié seulement. Ce n'était pas de la mauvaise volonté, loin de là. Mais tu n'étais pas une personne sentimentale. Tu te demandais même si tu pleurais en perdant ta propre mère ? D'ailleurs en pensant à cette dernière le jeunot ne se privait pas pour te poser des questions à son sujet ou plutôt à la relation que tu entretenais avec cette dernière. Tu t'étouffais presque lorsque tu venais à peine de prendre ta troisième bouchée. Tu tapotais sur ton torse pour faire ressortir ce qui ne passait pas avant de l'avaler et de boire un grand verre d'eau.




Tu n'aimais pas vraiment parler de toi. Et encore moins de tes relations ! Tu ne savais jamais vraiment quoi dire des autres. À part imiter pour t'intégrer tu n'avais pas vraiment ton propre avis sur les gens. Ce n'était pas de l'hypocrisie de ta part, mais ayant grandi majoritairement seule, loin de celle qui se faisait appeler "maman" il était compliqué pour toi de décrire ce genre de choses.


Tu le disais avec le sourire aux lèvres. Était-ce bien vu ?






Triste ? Pas vraiment, cela avait bien endurci ton caractère. Tu étais très forte pour ta petite taille autant physiquement que mentalement. C'était le plus important pour toi.


Autrement le travail était ta vie. Cela dit, tu aimais bien passer du temps autrement qu'à endurcir ton corps et à progresser en tant que kunoichi.

Ikazuki était sidéré par l'égoïsme et l'irresponsabilité de certaines personnes, comment pouvait on faire subir ça à son enfant la chaire de sa chaire ,le fruit de ses entrailles?! Comment pouvait on faire ça !? Le mal était partout et ne se privait jamais de faire souffrir les innocents.
Le roux ne put empêcher la colère de monter en lui; la tension se faisait ressentir tout autour de lui et son visage fut déformé d'une grimace de dégoût. Il finit par casser ses baguettes ce qui le sorti de son état de rage. Il repris de nouvelle baguettes et se remit à manger en silence digérant les informations que Yuna lui avait donnée.
Il n'était pas là pour juger sa mère,chacun à ses rêves ,ses ambitions et désirs divers ,et les désirs des autres ne doivent pas être jugés même si c'était parfois révoltant de constater que les rêves de certains conduisaient à des choses aussi tristes.
Il laissa planer un silence inconfortable plus pour lui que pour elle d'après lui pendant toutes la durée du repas,
Il déposa ses baguettes, son plat étant fini ,il prit la parole en tournant son regard vers le ciel étoilé par la fenêtre.


Dit-il la tension et la colère assombrissant sa voix.
dit-il son expression l'adoucissant .
Il appella son ami qui leur ammena le déssert.
Ikazuki mangeait tranquillement son déssert tentant de chasser la colère brulante qui menaçait de la faire éxploser de l'intérieur ,ce qui était difficile.

Demanda t-il en continuant de manger son déssert .

Oh... Peut-être que tu n'aurais pas du en parler. Ikazuki semblait en colère par tes propos, mais pas envers ta personne. Avait-il pitié de toi ? Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi, car à tes yeux ta vie ne manquait de rien. Tu avais un toit, un lit, à manger et de l'exercice physique tout les jours. Tu partageais de bons moments comme de mauvais avec les gens. Peut-être était-ce toi qui est bizarre ?


Fis-tu comme remarque. Ses mots pouvaient être touchant envers une personne empathique, mais ce n'était pas vraiment ton cas. Encore une fois, tu te retrouvais à dans une situation dont tu ne savais pas vraiment comment aborder le dialogue entre toi et un individu. Le seul geste que tu fis est de prendre une autre paire de baguette en bois pour l'avancer jusqu'à ton nouveau camarade. Il en avait déjà prit un autre sans que tu y fasses attention. Tant pis, pensas-tu.


Même si tu pouvais sembler paniquer en t'exprimant, là encore ce n'était pas ce que tu voulais refléter. Il était inutile pour toi de discuter de ce genre de choses.


Habituellement ce sont les garçons qui raccompagnent les filles, mais tu n'étais pas faite ainsi. Donc tu proposais de raccompagner ce jeune homme chez lui avant de rentrer à ton appartement. C'était ta façon de le remercier pour t'avoir dégager d'une autre situation embarrassante de la journée. Celle d'être en compagnie de l'homme de tout à l'heure qui était vraiment chelou. S'il vous aurait suivis tu étais partagée entre le traiter de pervers ou d'harceleur.

Ikazuki la détailla une segonde étant partagé entre deux pensées ; cette fille était soit la fille la plus forte et la plus indépendante qu'il ait jamais vu ,soit elle était juste antipathique et ne ressentait pas de nécessité à ressentir des émotions et autres choses que les « gens normaux » ressentaient. Durant tout le temps qu'ils avaient passés ensemble elle avait été maladroite quand il s'agissait de questions d'émotions ou de convenances social, ce qui semblait indiquer qu'elle ne savait pas grand chose sur la manière d'aborder les gens , leur parler, s'imposer , exprimer ses idées sans froisser les autres, elle ne comprenait tout simplement pas les gens.
Ikazuki finit par conclure qu'elle était sociopathe. Et son histoire avec sa mère absente qui ne lui a sans doute jamais rien appris sur ce qu'il fallait faire confirmait son hypothèse. Elle n'avait pas besoin d'aide d'après elle ,mais lui n'avait aucune limite quand il s'agissait de tenter d'aider les autres même si ça se terminait toujours mal du coté des gens qu'il aidait.
Il sortit de ses pensées quand il entendit la voix de la blonde l'appeler . Il leva la tête et lui fit un sourire radieux.


Dit-il avec un sourire moqueur.
Il finit son déssert et demanda l'addition, en parfait gentleman il paya pour eux deux et il sorti du restaurant en faisant signe à la blonde de le suivre

Pensa t-il avec fureur.
pensa t-il en passant le bras autour de l'épaule de la blonde une fois arrivée à sa hauteur.