Eh oh ! Du bateau ! [Ouvert à tous]

Ikazuki la détailla une segonde étant partagé entre deux pensées ; cette fille était soit la fille la plus forte et la plus indépendante qu'il ait jamais vu ,soit elle était juste antipathique et ne ressentait pas de nécessité à ressentir des émotions et autres choses que les « gens normaux » ressentaient. Durant tout le temps qu'ils avaient passés ensemble elle avait été maladroite quand il s'agissait de questions d'émotions ou de convenances social, ce qui semblait indiquer qu'elle ne savait pas grand chose sur la manière d'aborder les gens , leur parler, s'imposer , exprimer ses idées sans froisser les autres, elle ne comprenait tout simplement pas les gens.
Ikazuki finit par conclure qu'elle était sociopathe. Et son histoire avec sa mère absente qui ne lui a sans doute jamais rien appris sur ce qu'il fallait faire confirmait son hypothèse. Elle n'avait pas besoin d'aide d'après elle ,mais lui n'avait aucune limite quand il s'agissait de tenter d'aider les autres même si ça se terminait toujours mal du coté des gens qu'il aidait.
Il sortit de ses pensées quand il entendit la voix de la blonde l'appeler . Il leva la tête et lui fit un sourire radieux.


Dit-il avec un sourire moqueur.
Il finit son déssert et demanda l'addition, en parfait gentleman il paya pour eux deux et il sorti du restaurant en faisant signe à la blonde de le suivre

Pensa t-il avec fureur.
pensa t-il en passant le bras autour de l'épaule de la blonde une fois arrivée à sa hauteur.

Toi ? Jolie ? Tu prenais soin d'être présentable, mais tu ne passais pas non plus quinze année dans la salle de bain. Et puis... C'est quoi cette histoire de gouvernante ? Un peu distraite tu ne finissais pas ton repas ou bien difficilement pour être plus correct. Tu étais surprise d'être complimenter par quelqu'un et ne savait pas du tout comment réagir.


Disais-tu innocemment. Le garçon de table s'avançait pour donner l'addition et riait de ton comportement bien spéciale. Tu étais prête à dégainer ta bourse pour payer ta part, mais Ikazuki emplit de bonnes intentions payait pour vous deux. Alors, tu imitais ce que tu avais déjà pu observer chez les autres. Tu te levais de ta chaise pour te mettre face au roux afin de faire une courbette et de le remercier une seconde fois. Plutôt étrange, non ?

Par principe, tu sortais tout de même quelques pièces pour les donner en pourboire au serveur. Il te souriait satisfait de ta bonne action. Ton regard se posait sur l'Uzumaki qui te fit signe de le rejoindre à l'extérieur. Ce que tu fis instinctivement sans réellement réfléchir tout en saluant le personnel de ce restaurant.


Mais le jeune homme perdu dans ses pensées une nouvelle fois ne faisait que le simple geste de t'attirer à lui en t'attrapant l'épaule. Bien plus petite que lui tu avais un drôle de sentiment... Pas d'amour, tu n'étais pas capable de ressentir de tels émotions. Mais cette sensation d'être inférieur et plus faible que lui... Un ressenti que tu haïssais plus que tout. Mais pour émincer cette pensée, tu te répétais en l'observant bêtement.

Ikazuki sourit en coin ,mettre cette fille mal à l'aise était si facile que ça en devenait amusant, il était amusé par les changements presque imperceptibles chez elle ; son visage ,sa voix et surtout la lueur qui changeait dans ses yeux lors de leur discussion .Elle avait beau ne ressentir aucune émotion ,ne rien comprendre au interactions sociales et autres choses elle exprimait ses émotions enfouis - inconsciemment mais elle les exprimait quand même - des émotions qu'elle ne comprenait pas ou dont elle n'avait rien à faire .
Il la rapprocha de lui et lui ébouriffa les cheveux comme le ferait un grand frère

blagua t-il.
L'Uzumaki l'entraina avec lui vers la route principale qui était bondée à cette heure de la soirée ;les marchands appelaient leurs marchandises ,tandisque les passants assez naifs venaient à eux des visages enjoués, les parents qui se promenaient avec leurs enfants et beaucoup d'autres. Il se sentait bien au milieu de toute cette foule ,tout ce mouvement lui faisait oublier sa solitude interne et lui donnait la chance d'assister à beaucoup de choses. Il pensa que peut-être son ami ne se sentirait pas bien dans cet environnement alors il décida de la mettre à l'aise. Ikazuki s'arrêta près d'une petite échoppe et acheta une glace à l'eau étrangement bleu qu'il brisa en deux. Il tendit l'autre à son amie d'un soir tandisqu'il mettait la sienne dans sa bouche.
dit-il avec un sourire .

Une poupée de chiffon. Après cet étrange sensation d'infériorité tu te sentais trimballer comme une vulgaire poupée à te prendre savonnette sur savonnette. La combientième était-ce depuis votre rencontre ? En calculant cela devait être la deuxième. Tu tentais de mettre tes mains sur tes cheveux pour être le moins décoiffer possible, car la présentation et le sérieux avant le reste.


Tu prenais un peu tes distances par la suite. Empiéter d'avantage ton espace privée pouvait être dangereux pour ton accompagnateur. La nuit tombait à petit pas, laissant encore quelques commerces et civils éveillés. Tu ne disais plus vraiment grand chose pendant le temps où vous marchiez et te contentait de faire ton rôle de gardienne en guise de remerciement. Il y avait foule et tu ne savais pas vraiment où donner de la tête. Tout ces visages inconnus, ce brouhaha incessant et ces enfants qui hurlaient encore leur joie à cette heure-ci. Tu ne faisais que regarder sans broncher, sans te plaindre. Mais très vite le rouquin changeait de ruelle pour être à l'opposer d'une telle agitation.


Tu ne savais pas vraiment ce que faisait Ikazuki, mais très vite il s'éloignait de toi en direction d'une échoppe mal éclairée. Ce n'était clairement pas sa maison, alors pour patienter tu t'asseyais sur le rocher du petit parc à côté. Levant les yeux vers le ciel, ton esprit fut absorbée par les magnifiques étoiles. Un jour, toi aussi tu brilleras autant qu'elles ! Tu en étais persuadé. Mais très vite, à peine deux minutes, te voilà à nouveau dans la réalité de ce monde que tu jaugeais bien ennuyeux. Au premier plan, tu apercevais la glace esquimau que te tendait l'Uzumaki. Ce qui te troublait était sa manière d'être et surtout la phrase qui suivie.




Pour faire preuve de bonne conduite, il était mal poli de refuser un cadeau de la part de quelqu'un. Tu saisissais la barre bleu par le bout de tes doigts gelés avant de la diriger vers ta bouche et d'y croquer un morceau. Tu l'avalais péniblement et oubliais à quel point ce genre de sucrerie pouvait être aussi glaciale !!! Tu en frissonnais involontairement.


Le roux serait probablement encore en train de te taquiner, mais tu finissais par l'imiter en léchant plutôt que de croquer cette épaisse couche gelée.

Ikazuki s'adossa sur un mur et tourna sonregard vers le ciel étoilé,il aimait bien ce genre de moment; de simples moment de partage entre camarade. Il se sentais bien perdu dans ses pensée quand il entendit la petite blonde se plaindre de glace.
Il sourit en coin ;cesrait dure de rendre cette fille moin... moin asocial mais il espérait qu'il y arriverait, il sentais quelque chose de spécial en elle il ne savait pas vraiment quoi.,mais il sentait que c'était quelque chose de beau.
Ikazuki rigola avant de se détacher de son mur, en même temps il écoutait la petite blonde. .

Le roux ponctua sa phrasepar une pose dramatique ridicule;lebras droit levé vers le ciel la jambe droite relevé et un sourire idiot sur le visage. Il rigola puis reporta son regard sur la blonde .
dit-il avex un petitrire prenant délicatement la main de la blonde.

Lécher des aliments passes mieux que de les croquer. Tu te demandais s'i s'agissait d'un proverbe de famille. Apparemment manger une glace durant les nuits fraiches du printemps s'avéraient excellentes selon Ikazuki. Peut-être devrais-tu essayer ce concept, un jour ?


Il riait de ta remarque et tu ne comprenais pas pourquoi. Soit, tu t'en moquais bien. Tu ne comprenais tout de même cette enthousiasme pour un simple esquimau glacé... Cela dépassait ta compétence sociale. Il était temps de remettre en route.


Mais ne voulant pas que tu sois derrière lui, le roux te prenait par la main. Te forçant légèrement à rester à côtés et non derrière. La nuit était calme, tu pouvais entendre les chats du quartier ce chamailler, les foyers s'animés et bientôt, vous parveniez jusqu'au domicile du rouquin.


Demandais-tu innocemment en tournant ta tête vers le grand gaillard.

Ikazuki et la petite blonde se remirent rapidement en route laissant le petit stande derrière eux et s'enfonçant dans le décor somptueux de Konoha dont la nuit était devenue officiellement reine ;les lampadaires allumés éclairait leur chemin, plusieurs animaux principalement des chats maraudaient tout autour d'eux cherchant le moindre morceaux de nourriture à se mettre sous la dent.
En un sens les shinobis ressemblaient à ses félins - ils étaient égoistes, prêt à tout pour assouvir leur désir, même à commettre des actes innomables pour assurer leurs survies, mais nonobstant ils étaient aussi très généreux envers leurs proches et les gens qui compte à leurs yeux-. Cette pensée lui réchauffa le cœur, malgré leur cruauté les shinobis restaient humains., avaient des rêves d'avenir et des émotions-enfin pour certains-.
Il tourna son regard vers la petite blonde un instant ;ses yeux brillant d'une lueur bienveillante avant de détourner le regard.
Après plusieurs minutes de marche dans un silence plus ou moin inconfortable ils arrivèrent finalement devant une grande maison aux allures traditionnelles dont le portail était decoré de la spyrale emblématique des Uzumaki.
dit-il d'une voix bienveillante en s'approchant du portail qu'il ouvrit sans grande difficulté.
dit le rouquin d'une voix douce.

Hum... Tu ne savais pas si cela était une bonne idée de rentrer chez un inconnu. Tu ne le rencontrais aujourd'hui, peut-être était-il plus sage de faire demi-tour et de partir ?


Bien évidemment tu n'écoutais pas la voix de la raison. Tu optais pour une option pas très sécurisante dans l'unique but d'assouvir ta vilaine curiosité. La demeure te paraissait énorme au vu du taudis dans lequel tu vis. Peut-être avais-tu le droit de découvrir ce que d'autres possédaient chez eux ? Était-ce normal ? Tu ne le savais pas vraiment.


Une question existentielle à tes yeux, mais qui pouvait très vite tourner au ridicule. Enfin, ça, tu ne t'en rendais pas vraiment compte ! Après la réponse du rouquin, tu passais le pas de la porte d'un inconnu pour la première fois. Ou probablement d'un camarade. Que devais-tu en penser ? Tu ne le savais pas plus que ça et n'y attachais aucune importance.

Ikazuki était quelque peu surpris par la réponse de la petite blonde, il s'attendait à ce qu'elle refuse étant donné que malgré leurs échange ils restait encore de totales inconnus l'un pour l'autre. Mais en même temps il pensait que c'était l'occasion rêvée de mieux faire connaissance et qui siat devenir officielemnt amis.
lui dit-il d'une voix accueillante.
Il enleva sa chaussure avant de la déplser sur le côté puis s'avança dans le couloir de l'entrée.
s'excusa t-il.
Une fois arrivé au bout de celui ci il désigna le couloir de gauche où au bout on pouvait apercevoir un escalier.

Il prit ensuite le couloir de droite en direction de la chambre de sa gouvernante.

Tu le vis se déchausser et en fis de même. Apparemment c'était un signe de respect. Du moins pour les gens "normaux". Je le suivais jusqu'au couloir, non loin de là se trouvait les escaliers pour monter au premier étage, mais ce qui titillais le plus ta curiosité était cette histoire de travaux. Les ouvriers ne travaillaient pas de nuit, du moins pas à ta connaissance. Alors, le temps qu'Ikazuki partait pour prévenir sa gouvernante qu'il était bien rentré et non seul, toi, petite blonde que tu étais, tu en profitais pour te faufiler au lieu "interdit".

Tu te permettais de longer les couloirs jusqu'au fameux travaux, de là, tu y voyais un adorable petit chat blanc et dont seul sa patte droite était teinté de gris. Tu aurais aimé aller le caresser, mais le chantier était bien commencé et donc il était impossible pour toi d'y accéder. Tu n'étais pas assez douée pour concentrer ton chakra dan la plante de tes pieds pour marcher sur le mur et puis, l'utilisation de techniques ninjas sont fortement déconseillées hors des terrains d'entrainements. En tout cas tu trouvais cette créature belle et très indépendante d'elle-même. Tu y trouvais un peu de toi au fond. En regardant par la fenêtre, tu pouvais y voir un magnifique jardin, mais ce dernier semblait légèrement délaisser. En tout cas, tu étais sûre d'une chose, cette maison était joliment décoré. Pas comme chez toi.

Perdue un peu dans tes pensées, tu ne faisais plus vraiment attention à ce qui t'entourait. Tu étais absorbée par ce jardin où une drôle de sensation te parcourait en regardant le moindre détail. Cela faisait un triste tableau et pourtant, tu ne ressentais pas l'envie de pleurer ni même la tristesse qui s'y logeait. D'ailleurs, tu n'étais pas certaine, mais il y avait une sorte de pierre dans le coin au fond, proche du cerisier.

Ikazuki sortit de la chambre de sa gouvernante en étant très mal à l'aise; cette dernière lui avait donner divers conseils pour « ne pas effrayé la petite dame » et ils étaient tous plus étranges les uns que les autres, cela allait de la manière de parler jusqu'au plus petit geste des yeux.
La vieille dame lui avait dis de répéter la phrase « la lune est belle ce soir » et de lui tenir la main pour se déclarer, rien que la pensée de pouvoir voir l'expression perdue qu'aurait la petite blonde si il lui disait cette phrase lui donnait l'envie de rire à gorge deployée, si lui ne comprenait pas vraiment la signification de ces gestes Yuna était loin de pouvoir y arriver. De plus il n'était pas vraiment intéressé par son amie d'un soir, il préférait un autre type de femme.
Il partit à la cuisine après plusieurs segondes de réflexion et fit bouillir de l'eau; un petit thé vert pour se détendre ne serait pas de refus.
Entre temps il pensa au travaux qui avaient eu lieu ces derniers temps dans son domaine; une grande partie du manoir avait été detruite lors d'un incendie cet été;un incendie qu'il avait declenché lui même afin de se débarrasser de certains souvenirs désagréable, au début il voulait que le domaine tout entier brule mais dans un dernier éclair de lucidité il arrêta-avec l'aide de ses domestiques-celui-ci.
Ikazuki soupira de frustration puis passa une main sur son visage;quel genre d'irresponsable égoïste il était ?!
Il versa l'eau désormais bouillie dans une théière et prit quelques feuilles de thé, puis se dirigea vers sa chambre.
Il frappa plusieurs fois à la porte avant d'entrer.
dit il machinalement avant de remarquer que Yuna ne se trouvait pas dans la chambre.
Aussitôt il paniqua, il posa le plateau sur un meuble avant de redéscendre au rez-de-chaussée puis regarda sur tout les meubles si aucun objet de valeur n'avait été dérobé. se demanda t-il adoptant une posture refletant sa reflexion. Puis il eut une idée. Il joignit ses mains avant d'éxecuter une technique de senseur;la majorité des domestiques étaient dans leurs chambres donc la personne ne se trouvant pas dans l'une d'entre elle est Yuna...
Après plusieurs minutes- interminable- il la trouva enfin dans l'ancien jardin de sa mère-qui n'avait pas été touché par miracle ou par chance par l'incendie- dont ses domestiques entretenaient mais qu'il ne visitait que très peu, ce dernier ayant perdue tout son charme depuis la mort de sa mère.
Il accouru très vite vers l'endroit et interpella Yuna d'une voix plus colérique qu'il ne l'avait pensé.

Surprise comme une enfant ayant fait une bêtise, tu tournais ta tête d'un aire hébété. Dans ton champs de vision se trouvait le grand roux, son visage était rouge de colère et son regard perçant prouvait que tu venais de franchir une limite. Tu ne réalisais même pas l'ampleur de ton erreur. Tu te souvenais de cet enfant dans la rue qui se faisait gronder par son parent, tu essayais de te souvenir la manière qu'il avait adopté pour s'en sortir. Tu ne t'en souvins pas et restais bloquer là dans cette posture sans répondre durant de longues secondes.


Tu n'avais pas ces sentiments de culpabilité, d'être une sans gêne, d'avoir été mal poli. Innocemment et maladroitement, au lieu de répondre à Ikazuki tu lui posais une question en pointant le petit chat qui montrait son bout du nez.


Tu ne faisais pas comme si de rien ne c'était passer, loin de là. Tu ne savais pas quelle attitude avoir durant une remontada. En général, tu partais quand la situation devenait trop compliquer pour toi. Mais là, tu attendais, debout dans le jardin et proche de cette pierre, la réponse du jeune homme.