Une requête d'une mère inquiète

La femme Abura tapait du poing sévèrement sur la table.







Son regard devint mauvais, bien trop mauvais pour ne pas effrayer les ninjas qui s'occupaient de l'administration et de l'autorisation des départs en mission. Le poing serré contre la table, le corps bien penché vers les adjoints de l'Hokage, Yuko ne put s'empêcher de s'énerver d'avantage...



Elle saisissait la table, prête à la leur envoyer en pleine gueule !



Mais son geste fut interrompu par quelqu'un qui entrait dans la pièce.





L'abura ne pouvait plus bouger, car ce petit malin l'avait piégé dans un fuinjutsu. Impossible pour elle de bouger donc.









La vipère avait bien du mordant, mais Eikichi ne releva pas. Il se contenta d'ajouter sereinement.



Elle le fusilla instantanément du regard. Elle savait très bien qu'elle était perdante sur ce terrain là avec cet homme.





L'Uzumaki ne niait même pas les faits qui pouvaient lui porter de nombreux préjudices et l'Abura ne déniait même pas essayer d'avoir raison avec lui. La femme huileuse acceptait en hochant simplement de la tête.



Elle grognait intérieurement, mais se montrait plus docile. Elle espérait qu'Eikichi était vraiment pour là pour l'aider auquel cas... Et ben c'est Yuko quoi, le sang bouillant, l'agacement facile et l'insupportable idée d'être contredite ou manipuler. L'Abura décida de suivre l'Uzumaki après que ce dernier ai annulé sont fuinjutstu...

Je croisais les bras, le sourire fier. La révélation que je m'apprêtais à faire à Yuko allait probablement faire basculer sa vie. Et cette fois-ci, elle pourrait avoir une autorisation de sortie du village, mais accompagnée.


Je ne pouvais m'empêcher de rire face à un caractère aussi que celui de la jeune femme.


Je désignais réellement la chaise de la salle de réunion. Elle n'était peut-être pas prête, mais si ca pouvait éviter de mettre sa vie en danger...


Est-ce que je devais la faire languir pour la mettre hors d'elle-même ? Probablement, mais vu l'information je ne préfère pas faire monter sa tension d'avantage. Alors, je lui tendais l'enveloppe.




Je lui faisais signe de se taire et de l'ouvrir. La nouvelle ne devait pas s'ébruiter. Alors, patiemment je la vis ouvrir la fameuse lettre en question.




Hurlait-elle subitement à la découverte du contenue.




Et voilà, c'était sûr que la femme huileuse aurait ce genre d'attitude.

La huileuse n'en croyait toujours pas ses yeux. Tout se mélangeait dans sa tête. Konoha n'avait-il pas vendu son "défunt" mari à sa place à la pire race qui soit en ce monde ?






Yuko ne comprenait pas. Pourquoi avoir cacher qu'il était en vie ? Pourquoi le village lui aurait menti.




Le rouquin soupirait et savait pertinemment que lz discussion allait être longue.




L'accusait-elle. Mais quelqu'un venait de frapper avec douceur à la porte.








L'Abura écoutait les larmes aux yeux le couple échanger et dériver sur un autre sujet.




Elle entrait à l'aide de son fauteuil roulant.






Tandis que l'Uzumaki sortait de la pièce, Hi.ae s'installait auprès de la Abura en lui prenant la main. Un geste de compassion que la mère des jumelles ne pouvait accepter et s'empressa se retirer la sienne.

Le rouquin était déjà parti.




Le regard d'Hinae devint subitement triste.




La Chikara se tut. Rétorquer quoi que ce soit ne servirait à rien, et encore moins avec la Abura. Néanmoins...


Elle se mit à sourire, malgré les larmes qui coulaient le long de ses joues à elle aussi.


Yuko était choquée par ce qu'elle venait d'entendre. Ses larmes se stoppait nettes et elle redressait subitement la tête.




La femme huileuse resta songeuse un instant, elle ne se gênait aucunement de dévisager la Chikara.


Est-ce que la situation venait de tourner ? Etait-ce Yuko qui devait consoler Hinae ?

L'attitude d'Hinae montrait clairement à l'Abura que cette dernière était très gênée de partager sa peine avec elle dans un pareil moment. Mais Yuko insistait de son regard de prédatrice.


La Chikara soupira longuement avant d'entamer son récit.




Yuko l'observait en silence avant de faire sortir la féministe qui était en elle.






Les yeux de la belle brune devinrent à nouveau troubles à cause des larmes qui revenaient à la charge.


Mais avant qu'elle ne put finir, les deux femmes se virent interrompues par l'un des membres administrateur des requêtes de mission.




L'huileuse ignorait involontairement le chagrin de son "amie".

Le sang de l'Abura ne fit qu'un tour. Que venait-il de dire sérieusement ?


Elle se levait d'un bon de sa chaise, l'air menaçant et très furieux.


Rétorquait-elle sans dédain la main sur sa hanche.










Le ninja n'avait plus aucun argument face à sa répartie. Il savait au fond que la femme avait raison sur beaucoup de choses et que le village n'avait pas su être réellement correct. Et après, ils osent injuriés son clan d'origine ?


Et voilà qu'Hinae se mettait à prendre la parole.






L'homme se tut longuement avant de soupirer. Yuko se tournait subitement vers la femme fragile.


Sans dire un mot, l'homme acquiesçait et s'en allait pour préparer les documents nécessaires.






Le visage de la Chikara se renfermait subitement et ses yeux s'emplissaient d'une colère noire. Autant vous dire que la mère de famille ne l'avait jamais vu dans cet état là.




L'abura venait de se prendre un coup de fouet ! Elle était abasourdie et choquée par ce qu'elle venait d'entendre.








La femme huileuse écarquilla les yeux.

Yuko se mettait à rire nerveusement.




Lança-t-elle sans scrupule.






Yuko continuait de fixer la Chikara au regard penaud, avant de lui faire une tape amicale sur l'épaule. C'était pas son genre, mais la femme compatissait avec sa consœur au coeur meurtri.






La femme huileuse soupirait avant de prononcer cette dernière phrase et d'y aller.






Puis, elle passa le pas de la porte pour aller récupérer ses filles.