Rééducation physique et réadaptation

Une fois n’était pas coutume, je me trouvais au sein de mon bureau, durant l’un des rares temps libre que je possédais depuis mon élection. Si l’on pouvait encore appeler cela comme ça. Une petite pause de trente minutes entre deux rendez-vous, rien de plus malheureusement. Je profitais de ce peu de temps pour me détendre un peu, en essayant de ne penser à rien tout en profitant de la vue qu’offrait ce bureau. Il n’y avait pas à dire, le décor était magnifique, mais d’un autre côté il me suffisait de regarder par cette fenêtre pour me rappeler que j’avais désormais l’avenir de tout un village sur les épaules. Qu’est-ce qui m’avais pris d’accepter une chose pareille ? Mais je n’eus pas le temps de me lamenter aujourd’hui car jeune homme débarqua soudainement dans mon bureau. Il avait semblait comme paniqué et demanda immédiatement à s’entretenir au sujet de Gaikotsu Mai, ce qui suscita tout de suite mon attention.



Si je ne me trompais pas il était bel et bien médecin, ce qui ne me laissait présager que de mauvais nouvelles au sujet de Mai. De toute façon, presque chaque fois que quelqu’un passait le pas de cette porte c’était pour me dire que l’on avait un problème. J’aimerai qu’un jour quelqu’un vienne m’annoncer qu’un miracle à eu lieu et que Konoha va pouvoir vivre tranquillement pendant les 50 prochaines années, mais j’en demande trop j’imagine. Tendant mon bras vers la chaise juste à côté de lui, j’ajoutais :

La réponse de sa Hokage fit prendre conscience à Daiki qu'il était un peu stressé, bien trop même par rapport à son état habituel, en même temps il avait connu des dernières minutes plutôt bizarres, mais il devait se ressaisir.



Il s'assit à la demande de sa Hokage et s'essuya ses mains quelque peu moites sur son pantalon, il respira un grand coup en réfléchissant à comment aborder des explications aussi complexes de manière à ce que Nami-sama les comprenne. Il prit encore une seconde de réflexion en commença.



Plus il avançait, plus il se disait qu'il en avait peut-être fait des caisses ? Peut-être que ce n'était pas si grave ou qu'il avait imaginé quelque chose de plus impressionnant ? Peut-être avait-il simplement eu des peurs un peu irrationnelles ? En tout cas, il allait aller au bout de son explication, ce serait à la Hokage d'en juger si il avait nagé en plein délire ou non.



Ce qu'il disait paraissait invraisemblable. Il n'était plus paniqué, mais au vu de ce qu'il disait il doutait lui-même de ses capacités à se souvenir de ce qu'il avait vu. Avait-il vraiment vu cela ? Il n'en savait trop rien. En tout cas, il se souvenait de cette voix, elle était froide et avait un timbre très particulier, un timbre probablement plutôt masculin.



De quoi cela pouvait-il venir d'autre ? Cela avait été bien trop étrange pour être simplement le soleil qui se couchait. Plus il racontait plus d'un côté il ressentait les sueurs froides qu'il avait déjà pu ressentir mais plus il revoyait certains détails qui n'étaient pas sans importance. C'était tellement particulier, il n'avait jamais vécu cela.

Je l’écoutais avec une attention toute particulière. En effet, ce qu’il me racontait n’avait rien d’ordinaire et c’était même plus qu’inquiétant. Il y avait deux possibilités, la première, peu probable, était que nos propres médecins commençaient à perdre la tête et la fatigue leur donnait des hallucinations. Mais je n’étais pas aussi cynique, et j’avais confiance en les faits que me relatait Daiki. Bien que j’étais très loin d’être en mesure de gérer tout cela à moi seule, je tâchais de paraître calme devant mon interlocuteur.



Si tôt ces mots dit, je m’emparais de deux feuilles de papier vierge sur laquelle je commençais à rédiger. L’une était à destination de Shimazu, tandis que l’autre était pour l’hôpital. Tandis que j’écrivais, je poursuivis :



Tandis que je terminais ma phrase, je passais de longues secondes à finir d’écrire, puis, j’apposais mon sceau sur les deux enveloppes dans lesquelles j’avais placé mes lettres. Je tendis celles-ci vers le Kitto et dis alors :





Terminais-je alors. Je ne voulais pas le surmener, il paraissait déjà suffisamment atteint par ce qu’il avait vécu auprès de la Gaikotsu.

La réaction de Nami le confortait dans l’idée qu’il n’était définitivement pas fou, c'était une première grande nouvelle. Il était très satisfait qu'elle n'ait pas fouillé dans son passé psychiatrique car il y'avait de quoi l'y renvoyer. Il écoutait la décision de sa Hokage. Ils avaient le même âge et pourtant elle était d'un calme olympien, ils n'avaient pas évolué de la même façon, aux mêmes âges elle était aux rennes de Konoha et lui était médecin, ce n'était déjà pas mal ! Mais il y'avait tout de même une certaine différence.



Le centre de recherche ? C'était noté. Il serait effectivement judicieux de savoir ce qu'il se passait exactement avec Mai. . . . . . Nami finit simplement d'écrire ses lettres avant de les tendre au blond.

Daiki n'allait pas se défiler, déjà qu'il n'était pas forcément convaincu de la gestion qu'il avait eu de Mai et qu'il n'avait pas su garder son calme, il fallait qu'il se rachète. Autant sur le plan personnel que sur celui du village. Alors il allait faire ce que lui demandait sa Hokage, et voilà.



Il s'inclina et sortit du bureau de la Hokage. Cela avait été très concis et clair et il l'en remerciait sincèrement pour ça. Il retourna en direction de l'hôpital et adressa la lettre à la direction comme demandé. Ensuite il descendit au rez de chaussé et demanda à deux brancardiers de le rejoindre dans la chambre de Mai, le temps qu'il se prépare, le médecin y monta et la prépara à être transporté sur le brancard, ce n'était pas ce qu'il y'avait de plus commode mais vu qu'elle n'était pas blessée... Le médecin contrôla simplement sa respiration et tout allait bien. Daiki attendit alors simplement les deux brancardiers et leur dit de transférer la patiente au centre de recherche, dans une chambre temporaire et le plus vite possible, ils devraient ensuite rester sur place le temps qu'il vienne les chercher. Il ajouta qu'il faudrait lui donner de l'oxygène dès que possible. Le brancardier et la brancardière se mirent alors en route pendant que Daiki allait devoir trouver Shimazu, ce qui ne serait pas forcément tâche aisée.