Chaque brique compte

Le prodige

Un vent froid frappait les flancs rocheux du village caché de Kumo, ce jour-là, emportant avec lui les coiffes des braves gens et les panneaux publicitaires de certaines boutiques mal agencées. 
Alors que la plupart des rues avaient été désertées lors d'une énième bourrasque, une silhouette toute de noir vêtu affrontait le souffle fougueux dont il avait aujourd'hui l'habitude. Son visage exprimait une parfaite neutralité, comme si les morsures glaciales de cet élément impétueux n'avaient aucun effet sur lui. Et c'était en partie vrai.
Arrivé au pied du bâtiment du Raikage, il n'eut pas besoin de détourner ses yeux  ambrés de la porte pour remarquer la présence du reste de son équipe. Ces trois-là avaient l'habitude de travailler ensemble, et ils s'accordaient plutôt bien. Trois Hattori, trois combattants qui ne craignaient rien d'autre que le déshonneur de leur clan.
Ils passèrent la porte, le pas machinalement léger, et dépassèrent les gardes sans difficultés. Ils commençaient à être réputés, désormais, et leur droit d'entrée s'était vu alléger des fouilles corporelles ou autres excès d'autorités bien nécessaires à la sécurité des lieux. Rien n'était trop pour la survie de l'empire de Kumo. Car oui, plus qu'un simple village, Gareki voyait cela comme un Empire naissant qu'il fallait couver et protéger sans prendre compte des risques ou des conséquences.

Le temps de se remémorer ses convictions, lui et ses comparses avaient atteint la dernière porte qui les séparait de leur dirigeant attitré. Le gardien des lieux partit alors prévenir son maitre de leur arrivée et quelques secondes s'écoulèrent avant que la porte ne s'ouvre enfin à eux.
D'un geste naturel et désormais gravé dans leurs gestuelles, les trois hommes s'avancèrent de quelques pas avant de poser respectueusement un genou au sol, en guise de salut. 

Dialogue de personnage
« Vous nous avez fait demander, Raikage-sama. »


Difficile de savoir si cette phrase était une question ou une simple déclaration. Le ton de Gareki était plat, sérieux. Comme toujours. Il n'était là que pour servir. Il ne vivait que pour ça.

Publié le 11 Février 2015 vers 19h

Raikage

Les situations les plus urgentes nécessitent bien souvent les réactions les plus violents. C'est un constat un peu simplet se relevant particulièrement vrai en ce moment. Depuis quelques mois, une rumeur semble s'étendre dans les régions montagnes ; le clan du bois existe encore. Bien que cette famille n'est pas réputée pour sa dangerosité, son ingéniosité reste terrible.

Dialogue de personnage
« Vous êtes sûrement au courant, le clan Hide semble faire réapparition. Les réels conspirateurs ne sont pas encore débusqués mais, les différentes rébellions ne peuvent qu'être liées. Nous ne pouvons pas attendre, le sacrifice de Kiri approche et ce n'est pas le moment pour que le village du brouillard vienne à penser que nous perdons en puissance. »


Par habitude, je faisais des va-et-vient dans la salle d'attribution des missions. Assez simplette, ce n'était qu'une estrade noirâtre placée devant un plancher de bois. Sur cette surélévation, j'imposais ma domination.

Dialogue de personnage
« Je n'ai pas organisé une réunion avec mon conseil de guerre. J'ai une mauvaise impression, nos actes semblent calculés. Pire encore, les objectifs sont visés, les coupables semblent nous retirer de l'argent..
Il nous faut attaquer et nous occuper de cette rébellion d'un coup. Les potentiels traites tomberont ensuite.
Trois sources, trois lieux importants : La scierie des Hautes Montagnes, le port de pêche du lac et surtout le centre de métallurgie.
Estimez-vous que nous devrions craindre une résistance plus ou moins importante ? »

Publié le 11 Février 2015 vers 22h

Le prodige

Le silence. Cette pièce en était emplie mais sans que cela ne soit néfaste pour autant. Ou peut-être que si. Pour Gareki et ses camarades, ce n'était que la normalité. Il avait toujours vécu pour ce silence. Il était né avec, avait été éduqué avec et il l'accompagnera jusqu'à sa mort car telle était la tache qu'on lui avait confiée le jour de sa naissance. D'ailleurs, le silence n'est-il pas le plus beau des sons ? Sans nuls doutes. C'est dans de tels moments que l'on est enfin apte à réfléchir, à être lucide.
Cette absence de bruit fut finalement brisé par la voix rauque du propriétaire des lieux qui expliqua la situation pour laquelle ils avaient étés convoqués tous les trois. Alors comme ça, le clan Hide n'était pas tout à fait éteint . Pas encore du moins. Une fois que les nettoyeurs -autrement dits le trio ici présent- seront passé, ce nom sera définitivement effacé de l'histoire de Kumo. Mais le Raikage nourrissait des soupçons. Il y aurait des traîtres au village qui entretiendraient des contacts avec les acteurs de cette pathétique rébellion qui tentait tant bien de subsister.

Dialogue de personnage
« Quelle que soit la taille de cette résistance, rien ne pourra tenir tête au clan Hattori. »


Impartial, comme toujours. Mais si sa personne ne démontrait rien de ses pensées, ses convictions, elles, étaient bien vivantes chez le ninja.

Publié le 12 Février 2015 vers 01h

Raikage

Tout en débutant un énième demi-tour sur l'estrade, je repris

Dialogue de personnage
« Débutons par le centre de métallurgie, je ne sais pas ce qu'ils peuvent y faire. À ce que je sais, ils détiennent énormément d'explosifs. Sachant que le lieu en question est sous main de l'ennemi, je suppose que nos ennemis sont nombreux, plusieurs Chuunin étaient sur place. En terme de puissance, nous ne craignons pas grand chose. »


Par précautions, il était préférable d'y envoyer les trois. Quelque chose était différent, pas normal. Une chose était en train de se tramer, les ennemis n'étaient pas là pour simplement prendre des lieux stratégiques. Impossible de gagner ainsi. Et puis cette histoire d'ancien clan ressuscité ... Je n'y crois que brièvement. Ce groupement était pacifiste, faible et à peine plus malicieux que nos autres ennemis. Ils ne possédaient rien de particulier.

Seraient-ils en train de viser notre armée ? Hum, cela me semble peu pertinent et bien trop long, ils seraient évincés trop rapidement en espérant agir sur le long terme. Un simple détournement de fonds... C'est la seule et unique solution. Mais, le procédé est tout de même important pour un acte de cette envergure. Ainsi, l'ennemi ne fait que nous enlever temporairement ce bien. Il ne veut pas la fin de notre village ni de notre clan..

Dialogue de personnage
« Agissez avec discrétion, ne vous occupez pas de la rébellion, débusquer les chefs est finalement le meilleur moyen. Vous pouvez y aller et revenez une fois fait. »


HRP : Je te propose un RP d'infiltration qui dérivera peut-être sur autre chose. Le compte MDJ sera utilisé au fil de tes actions. Ainsi, essayes de stopper le RP au moment où tu as un choix à prendre au moment où il pourrait y avoir un risque. Tu es chef de ton équipe, tu peux le contrôler au bon vouloir mais, le MDJ pourra aussi s'en servir. Si tu ne vois, MP moi :)

Publié le 12 Février 2015 vers 09h

Le prodige

Masashi Hattori, le Raikage, faisait les cent pas dans la salle pendant qu'il énonçait les atouts et les enjeux de cette mission. Tout commencera donc au centre de métallurgie du pays. C'était un point stratégique dont il ne fallait pas dénigrer.
Y aller prendrait une partie de la journée, ils pouvaient donc espérer y arriver pour la fin de soirée ; moment idéal pour agir lorsqu'on est un combattant de la nuit. Tout en écoutant les dires de son supérieur, Gareki commença déjà à réfléchir à un plan correct pour une mission de cette envergure. Chose assez futile, puisque ce dernier changera probablement après une brève reconnaissance visuelle du terrain. Une fois le monologue terminé, les trois shinobis acquiescèrent aux ordres de leur dirigeant sans tergiverser. Leur avis n'était pas requis, il n'était là que pour répandre la volonté de Kumo et en assurer la protection.
Les ordres étaient donnés, le travail sur la table. Il ne restait plus qu'à l'exécuter.
Les trois hommes saluèrent une dernière fois le leader du clan Hattori avant de partir calmement jusqu'à la porte.
Une fois les couloirs franchis et le groupe à l'extérieur du bâtiment, chacun fit un signe de tête à son voisin et une sorte de course contre la montre se lança. Dans un bond qu'un mangaka aurait représenté par une série de traits parallèles, les trois être furtifs partirent réaliser ce qu'on leur avait imposé.

HRP : Ca me va. Mon prochain post sera donc dans la zone "région extérieure" ?

Publié le 12 Février 2015 vers 13h