Une chaude nuit étoilée semblait se profilé à Kumo. Un temps qui allait sans doute ravir les habitants partis admirer les danses traditionnelles du clan Miwaku afin de fêter dignement la fête l'Awa Odori, plus communément nommer la "danse des fous". Cependant, tout le clan Miwaku ne serait pas présent. En effet, Kazuko se trouvait en ma compagnie était s’entrainait, à ma demande, au lancé de Kunai. Cet entrainement faisait parti de l’entrainement de base des aspirants ninja. Il était donc nécessaire de maîtriser cela avant d’attaquer le reste.
Observant d’un œil curieux et intrigué la jeune femme qui s’attachait les cheveux, je me demandais si ses longs cheveux pouvait-être gênant en combat. Serait-elle obligée de s’attacher les cheveux à chaque fois qu’elle s’entrainerait avec moi ? J’espérais que non. Je la trouvais plus élégante -et lui trouvais un air moins sévère- les cheveux détachés. Sa longue chevelure mettait en avant ses yeux et lui apportait une dose de charme et de mystère.
Lorsqu’elle commença à lancer le Kunai. Je vis, presque instantanément, qu’elle ne tenait pas correctement son Kunai. Une mauvaise prise en main au niveau de son arme était l’un des facteurs d’échec. Et, malheureusement, cela se vérifia. Elle manquait cruellement d’assurance et de franchise dans son lancer. Peut-être était-ce la peur d’être jugé ou l’appréhension d’être observé, mais elle devait changer cela. Son deuxième lancé, qui toucha mais le kunai ne resta malheureusement pas fiché dans le bois confirma ce que je pensais. Il lui fallait davantage de fermeté dans sa prise en main.
Prenant le Kunai de Kazuko, je me mis en postion face aux cibles. J’avais réalisé cette excerice de nombreuses fois et, même dans des conditions bien plus complexe que cela. En effet, avant de pouvoir manipuler des kunai j’avais longuement utilisé des couteaux. Les couteaux ayant été l’arme la plus puissante que j’avais le droit de posséder durant mes années d’esclaves, je m’étais entrainé avec eux. J’avais ensuite reproduit et amélioré mes techniques aux couteaux pour les Kunai. Ce fut donc sans difficulté que je pus atteindre le centre de ma cible avec le kunai que m’avait tendu Kazuko.
« Vois-tu, ton soucis vient de la façon dont tu tiens le Kunai. Tu dois le tenir plus fermement. Et être loin brutal avec lui. La vraie force du coup, viens de ton coude et de poignet. La puissance ne vient qu’après. Puis enfin la vitesse. Je vais te redétailler le mouvement. »
Sortant l’un de mes propres Kunai, je me remis en place afin de montrer à Kazuko comment je tenais mon Kunai. Ma prise en main était franche. Puis, lentement, je fis dérouler mon bras. J’avais mis plus de puissance que d’habituellement afin de compenser la faible vitesse à laquelle je lançais le projectile. Et, sans en avoir douté, l’arme se longea dans le poteau.
« A ton tour. Et si tu manques la cible, je te remontrerais plus en détail. Mais j'ai confiance en toi. Tu vas y arriver. »