Une dose de plus, une dose de moins.


Au milieu du l'agitation, je me faufile. Tel le poisson bercé par les remous je remonte à contre sens le courant de la foule. Evitant du mieux que le peux le contact de ces gens, leurs regards assourdissants de jugement. Voilà toute une vie que je me bas pour m'éviter les déboires de cette foule, cette masse informelle d'âmes et de destins, tous plus insignifiants et insipides. Une vie que j'essaye de vivre à l'écart de cette société qui n'a plus cure des valeurs fondamentales de l'existence mais qui n'a d'yeux que pour l'argent et le pouvoir. Reclus tel un ermite dans mon confort psychique et mental, je suis devenu un maitre dans l'art de passer inaperçu dans cette masse que je peux pourtant sentir m'épier. N'est-ce pas là le poids des années d'errance qui me confronte à une réalité accusatrice qui n'existe point ?

Aujourd'hui mon cerveau bouillonne, et pour cause. Il me manque mon remède quotidien pour le calmer. Le seul remède qui arrive encore à panser mon âme troublée. Je sens la fébrilité de mon corps, mes doigts crispés, agrippant fermement le tissu de ma cape de lin. Ma capuche couvre presque mes yeux et dissimule ces gouttes de sueurs coulant de mon front. Témoignage évidemment d'un manque. Mes lèvres tremblent, mon corps transit de froid s'échappe petit à petit à mon contrôle. Comment ais-je pu en arriver là, moi qui est toujours été aussi prévoyant, surtout avec ma santé. Jamais je n'en ai manqué, jamais je n'ai ressenti ce besoin me bruler l'intérieur du coeur.

Je regarde autour de moi. La petite ruelle sur la gauche du vendeur de Ramen, les drapeaux rouges au balcons du second étage, l'arche en pierre et tuiles vertes abimées. Pas de doute, je suis bien arrivé sur les lieux indiqués. D'après un contact que je n'avais jamais vu ni d'Eve ni d'Adam, on m'avait indiqué qu'ici un homme me trouverai, pour me délivrer mon remède dans l'urgence. Comme indiqué par mon indic et ses consignes qu'il me balbutia entre deux murs, j'enroula un bandeau rouge autour de mon poignet droit en signe distinctif. A partir de là quelqu'un devrait venir me chercher, je n'ai plus qu'a attendre ici, seul. Feindre la normalité et la plénitude face à cette société clivante qui cherche la moindre faille pour m'écarter d'un groupe auquel je réfute l'appartenance. Triste hypocrisie...

Dialogue de personnage
« Pfffff... »


L'attente est longue, quelqu'un viendra-t-il perturber cet instable état d'hypnose involontaire dans lequel mon corps s'est plongé ?

Publié le 18 Février 2021 vers 11h


Hiro avait une tonne de travail au restaurant, et tout ceci ne s'était pas arrangé depuis que lui et Akiko avaient était pris dans une sorte de conflit avec des adultes haut placé du gouvernement, depuis ce jour Daichi lui avait interdit de quitter le restaurant pendant les heures de travail sauf par obligation, et une obligation allait arriver à la vitesse de l'éclair. Depuis quelque temps un drôle de commerce avait lieu dans une ruelle à côté du restaurant, et ceci faisait fuir la clientèle de prestige pour ramener une clientèle faite de personne ressemblant à des criminels. Alors quand il vit un Uzumaki se rendre dans la ruelle le grand-père de Akiko hurla.

Dialogue de personnage
« HIRO ! Va voir si ce type reste dans la ruelle ! Si c'est le cas tu le dégages ! »


Dialogue de personnage
« Mais comment je vais faire pour... »


Dialogue de personnage
« Plus vite que ça ! »


Décidément le patron était fâché depuis cette histoire avec Mai et les autres, pour ne pas plus s'attirer ses foudres, Hiro se rendit dans la ruelle en espérant que l'homme soit parti, mais malheureusement au lieu de trouver une ruelle vide, il trouva un homme avec une attitude de zombie.

Dialogue de personnage
« Euh monsieur ? »


Il était étrange et Hiro n'était pas réellement rassuré face à lui.

Dialogue de personnage
« Mon patron ne veu pas que vous restiez ici, vous faites fuir la clientèle. »


Le jeune Gaikotsu espérait que cet homme n'allait pas se montrer raciste ou violent envers lui, le jeune garçon ne savait pas se battre et il n'avait pas vraiment envie de se faire tabasser par un toxicomane dans une ruelle, voir pire...

Publié le 18 Février 2021 vers 14h


Bien qu'éphémère en réalité, l'attente fût longue. Elle parût interminable. Luttant contre mon corps et mon esprit tourmenté je passe par tous les stades, témoignages d'un sevrage violent bien qu'involontaire. A ce stade pour moi, les secondes paraissent des minutes et les minutes sont des heures. Des heures qui m'emprisonnent sans merci dans une remise en question intestine et introspective. Je me mens à moi même, ne voulant regarder la vérité en face je tâche de rester fier et digne dans ce combat contre ma dépendance qui est devenue pour moi une amie, un visage familier au coeur de cette tempête nauséabonde qui inonde mon âme.

Mes mains tremblent, mon coeur parait s'extirper de ma cage thoracique. Chaque battement résonne en moi comme le glas d'une fin inéluctable qui sommeille en mon for intérieur depuis tant d'année déjà. Et soudain, au coeur de ce raz de marrée, tout s'arrête. Il est là, mon sauveur, mon héros, celui qui pourra m'apporter ce don j'ai besoin, il va me rendre mon amie, mon alliée, celle qui m'aide et me soutient et croit en moi. Mon champ de vision presque aveugle, j'entend sa voix, qui vient percer le silencieux vacarme qui inonde mon âme.

Dialogue de personnage
« Euh monsieur ? »


C'est le coeur haletant que je me retourne, dans une gestuelle peu assurée, à l'image de mon état mental.

Dialogue de personnage
« Oui c'est bien moi pour le ... »


Dans un dernier élan de conscience, mon corps s'arrête. A ce moment là je sais que mon esprit à compris. Cet homme, ce sauveur, ce héros. Ca ne peut pas être lui. Le garçon qui se tient en face de moi ne correspond pas à la description que m'avait fait mon contact. J'attend un homme sombre, dont le corps terrassé par la vie témoigne des stigmates d'années de souffrance. Pourtant je me trouve face à un petit garçon, frêle et menu, à la chevelure grisonnante. D'un geste hasardeux, je rabat plus encore ma capuche sur mes yeux, tentant vainement de dissimuler mon visage.

Dialogue de personnage
« Mon patron ne veut pas que vous restiez ici, vous faites fuir la clientèle. »


Je n'ai pas le temps d'assimiler toutes les informations, qui est-il ? Son patron ? La clientèle ? Mon esprit se focalise sur une seule donnée essentielle. Ce n'est pas l'homme que je cherche.

Dialogue de personnage
« Ecoute gamin, j'ai pas vraiment le temps de jouer avec toi, j'attend un ami »


Ma main se pose sur son crâne, le tapote légèrement le haut du front. Je tente malgré tout de lui adresser un regard amical pour le rassurer et l'inciter à déguerpir rapidement. Si l'homme que je t'attend m'aperçoit avec un étranger, cela pourrait poser problème pour la transaction. Peut-être même qu'il nous a déjà vu et qu'il est déjà parti. Ou bien pense-t-il que je lui ai tendu un piège ? Mon esprit s'enflamme, submergé par un typhon de question toutes plus irrationnelles les unes que les autres. Une paranoïa latente s'installe et déchire mon âme. Je sue, j'ai chaud, j'ai froid, j'ai peur.

Dialogue de personnage
« Allé, du balais maintenant ! »

Publié le 18 Février 2021 vers 15h


Hiro en était sur maintenant, cet homme allait lui attirer des ennuis. A les ennuis chose qu'il collectionnait depuis son arrivée à Konoha et principalement au contact de Akiko et de Daichi. Cependant il était un garçon de parole et qui n'aimait pas décevoir, alors malgré l'instance de cet homme au comportement étrange pour qu'il deguerpisse, le jeune Gaikotsu lui tint tête, il n'avait pas l'intention de décevoir un peu plus son patron, l'homme qui lui permettait d'arrondir les fin de mois et d'aider sa famille à ce nourrir convenablement.

Dialogue de personnage
« Je suis désolé monsieur, mais vous devez partir maintenant ! »


Je lui prenais la main, il pouvait sentir mes mains froides comme la mort, le jeune Hiro était terrifié par la situation mais je faisais mon possible pour ne pas le montrer. Après, rare étaient les personnes capable de comprendre la communication non parlait, mais dans tout les cas il tirait fort sur sa mains pour essayer vainement de le faire se déplacer.

Dialogue de personnage
« Vous allez m'attirer des ennuis si vous restez ici ! J'ai des ordres je ne veux pas perdre mon travail ! »


L'homme Uzumaki pouvait voit le désespoir chez Hiro, le jeune garçon n'était peut-être pas un bon combattant, mais il ne manquait pas de courage dans ce genre de situation..

Publié le 18 Février 2021 vers 15h


La tension devient de plus en plus palpable. Chaque battement de mon coeur agit tel un métronome sur l'horloge de ma patience. Le manque s'accroit de seconde en seconde. Mon regard petit à petit se trouble, et ma concentration se détourne de moi. J'essaye de ne prêter attention au marmot qui s'est introduit dans mon monde, détournant mon regard du sien pour l'inciter à rebrousser chemin et à quitter les lieux.

Dialogue de personnage
« Je suis désolé monsieur, mais vous devez partir maintenant ! »


Mon esprit se disperse, je le sens petit à petit s'échapper à mon contrôl, essayant tant bien que mal de gérer deux crises en même temps. Une crise interne, mêlant des sentiments de honte, de faiblesse, de stupeur et de désarroi, et une crise externe. Je ne dois pas être aperçu avec ce type, il me met en danger et il se met en danger. Qui sait ce que mon contact pourrait lui faire subir si il voit rôder sur son territoire. Ou même plus, qui sais comment je pourrai réagir dès lors que mon esprit balbutiant perdra le contrôle de mon corps. Le petit attrape ma main. Mon sang se glace. Pétrifié, je suis saisi d'un odieux frisson. Tel un douche froide je reviens un instant à moi, un élan d'adrénaline qui comme l'instinct de survie maintient mon corps en état d'alerte. Je trouve quelque peu mes sens, mon champ de vision s'agrandit, ma respiration se régule. J'ai cette sensation de respirer un air qui ne m'a plus était offert depuis ce qui apparaît à mes yeux comme une éternité. Châtiment fatal d'un tourment spirituel.

Dialogue de personnage
« Vous allez m'attirer des ennuis si vous restez ici ! J'ai des ordres je ne veux pas perdre mon travail ! »


Tout chez lui transpire le chagrin et le désespoir. Je suis peut-être dénué d'honneur ou de fierté je ne suis pas pour autant vide d'empathie. Ca gamin là, qui se trouve devant moi, j'ai envie de le croire. Croire à cette tristesse qui le ronge, cette pitié qu'il inspire. Lancant un regard paronymique autour de moi, comme pour m'assurer de ne pas être épié, je m'abaisse légèrement pour me trouver à sa hauteur. Dans un geste de confiance, je retire légèrement ma capuche, pouvant maintenant lui permettre de percer mon regard, rougi par cette amie qui me manque tant. Je pose ma main sur son épaule.

Dialogue de personnage
« Ecoute moi bien, je ne sais pas de quoi tu parles, je ne sais pas qui est ton patron, et il ne va rien se passer ici, rassure toi »


Je pars mon visage du plus beau sourire hypocrite qu'il m'est autorisé d'exécuter. Les enfants aiment les sourires je crois. A vrai dire je n'en sais rien. Je ne sais plus rien. L'ai-je déjà réellement su ?

Dialogue de personnage
« J'attend une amie que je n'ai pas vu depuis longtemps, une amie qui me manque beaucoup. Tu ne voudrais pas gâcher ce moment quand même ? Alors retourne travailler... Allez bon courage »


Feintant le sourire, les effets de l'adrénaline s'estompe, et la chaleur glaciale qui un instant s'est évaporée, revient au galop, piétinant mon corps et mon âme sur son passage. Je tremble, encore et encore.

Publié le 18 Février 2021 vers 17h


Hiro n'était pas dupe, et il n'avait pas envie d'être pris pour un idiot par cet adulte. Il avait un bandeau rouge autour du poignet comme la plupart des adultes qui venait ici et qui faisait fuir la "clientèle honnête" comme Daichi aimait le dire, l'histoire aurait pu passer, mais pas dans ces conditions, pas avec cette attitude et ce morceau de tissu.

Dialogue de personnage
« Vous avez le tissus rouge sur le bras monsieur ! J'aurais pu vous croire sans ça, mais une nouvelle fois, je vais devoir vous demander de partir ! »


L'homme avait l'air mal en point, il avait froid ? C'était l'hiver et c'est vrai que la brise était pour le moins glaciales en ce moment, mais Hiro avait l'impression qu'il s'agissait d'autre chose, peut-être que cela lui ferait du bien de prendre un bol de ramen.

Dialogue de personnage
« Vois n'avez pas l'air d'aller bien monsieur, je travaille à Daichi ramen, vous voulez manger quelque chose ? »


Hiro était amical grâce à son empathie surdéveloppé, mais l'Uzumaki allait sans doute en avoir mar de voir un enfant empêcher son achat de drogue, mais il devait se faire à l'idée que le jeune Gaikotsu n'allait pas le lâcher jusqu'à ce qu'il quitte la ruelle une bonne fois pour toute. Daichi n'allait sans doute pas être content qu'il lui fasse quitter la ruelle pour l'amener directement au comptoirs du restaurant, mais il n'avait pas précisé à Hiro de ne pas faire ça, et le jeune homme savait qu'il ne prendrait pas le risque de mettre dehors un client potentiels.

Dialogue de personnage
« Bon vous venez ? »

Publié le 19 Février 2021 vers 14h


Le petit ne semble pas vouloir lâcher l'affaire. Dû à son jeune âge et son inexpérience de la vie il ne sait pas dans quel situation il me place. Et pourtant ma raison, sans doute déplacée m'empêche de lui en vouloir, de le tenir responsable pour ces maux que je m'inflige au quotidien. Mon amie me manque, celle qui me supporte chaque jour, mais je ne peux blâmer ce garçon pour son manque.

Dialogue de personnage
« Bon, euh... Oui pourquoi pas »


Dans un élan charitable le petit me propose de le suivre dans un restaurant pour lequel il travaille et m'invite à y déguster un repas. Faisant le point sur la situation, j'en arrive vite à la conclusion que c'est surement la meilleure chose à faire pour le moment. En compagnie d'un petit garçon, personne ne viendra m'accoster dans cette ruelle pour me vendre mon amie, mon âme soeur. Que faire mise à part attendre dans le froid que le petit se lasse de lui même ? J'ai raison de le suivre, je serai au chaud pour réchauffer mon corps enivré par le froid du manque. Je pourrai plus tard retourner sur le lieu de rendez-vous et attendre, de manière plus discrète cette fois.

Dialogue de personnage
« Ecoute petit, je n'ai pas beaucoup d'argent et j'aimerai le garder pour le donner à l'amie que j'attend. Elle en a plus besoin que moi, plus besoin que nous. »


Le problème va se poser en effet. Mon pécule du jour est entièrement destiné à la transaction initiale, but de mon cette expédition exceptionnelle. Ainsi ce repas, je n'allais pas pouvoir le payer. Pourtant, je pouvais petit à petit sentir ces odeurs s'engouffrer dans mes narines, agitant mes sens. Ce repas, j'en ai envie, je le veux.

Dialogue de personnage
« Tu penses que tu pourrais m'avancer ce repas ? Je te revaudrai ça un jour, tu as ma parole »

Publié le 19 Février 2021 vers 15h


Hiro était soulager de voir que l'homme acceptait de le suivre, bien qu'il était jeune, Hiro avait une grande empathie pour les autres et il avait bien senti que cet homme n'était pas dans une situation plaisante en ce moment. Alors quand il lui demanda de payer son repas, le jeune homme lui fit un sourire et dit.

Dialogue de personnage
« D'accord je vais payer pas de problème. Vous vous appelez comment monsieur ? »


C'était véritablement la première personne non Gaikotsu à qui il parlait si on mettait à part les altercations pour sauver Mai, et le combat avec les Chikara et le Kitto. C'était la première fois qu'il parlait de manière non officiel à un Uzumaki, ce clan n'avait pas vraiment une bonne réputation, mais les Gaikotsu non plus, et cela sans aucune raison.

Dialogue de personnage
« Je m'appelle Gaikotsu Hiro... »


Gaikotsu, si jamais il ne l'avait pas compris avec ses yeux rouge et ses cheveux blanc, le Uzumaki allait comprendre à ce moment là que le jeune garçon était un immigré, un réfugié politique suite à la guerre entre Kiri et Kumo.

Les deux arrivèrent au restaurant, et Daichi foudroyait le jeune homme du regard, il lui avait dit de faire fuir l'homme et il l'avait ramené dans le restaurant.

Dialogue de personnage
« Asseyez vous là, regardais la carte je reviens. »


Hiro alla alors vers son patron et lui murmura en cuisine.

Dialogue de personnage
« C'est le seul moyen que j'ai trouvé ! Et daut lui servir à manger c'est moi qui paie ! »


Dialogue de personnage
« Tu es trop gentil avec les autres Hiro, ça te posera problème dans la vie ! »


Hiro se fichait pas mal de cela, il retourna vers son nouvel ami et lui dit.

Dialogue de personnage
« Vous avez choisi ? »

Publié le 21 Février 2021 vers 15h


Assis confortablement à la table je glisse la main dans la poche de ma longue cape, par habitude. Pour y déposer un peu d'amie au bout de mon index. Comment ai-je déjà pu oublier qu'elle n'est pas là, qu'en ce jour elle m'a abandonné. Je crois que la phase la plus dure est passée. On dit souvent que ce sont les premières heures les plus difficiles mais que l'après n'est qu'un torrent de solitude et de désespoir.Une douce agonie en somme. Je suis dans cette phase là sans nul doute.

Le restaurant est pas mal fréquenté pour une telle heure de la journée. Les habitants daignent quand même se déplacer, malgré ce froid glacial qui congèle nos âmes en moins de temps qu'il n'en faut. Tout ici n'est que bruit de fond, un décor flou qui se prélasse dans un temps ralentit par le manque, la faim et la soif.

Le petit homme est comme je l'avais pressenti un peu plus tôt, un réfugié de la guerre qui opposait le village de Kiri et celui de Kumo. Peut-être sont-il encore ennemis ? A vrai dire je ne suis pas vraiment au courant de ce genre de dossier. Cela est bien loin de ma réalité. Une réalité si abstraite et floue qui semble se dérober à mon existence. Pourrais-je un jour m'imaginer ce que ce gamin a pu vivre ? Je ne pense pas, je n'en ai pas l'envie non plus. Pourquoi m'imposer de sombres pensées dans une vie déjà meurtrie par ma propre existence.

Dialogue de personnage
« Vous avez choisi ? »


A vrai dire je n'en avais ni le courage ni la force. Je n'avais même pas encore lu la carte et pourtant, je ne veux pas blesser cet enfant qui semble qui souriant et entrain à aider les autres. Je pointe de manière hasardeuse la carte, espérant tomber sur quelques chose qui me plaira.

Dialogue de personnage
« Oui c'est bon, je vais prendre çà ! »


Mon doigt se pose sur le papier, le temps d'un instant qu'il puisse voir.

Publié le 21 Février 2021 vers 16h


La foule me fait peur. Les allés et venus de tout ces gens me donne le vertige, certains courent, d'autres quémandent mais le plus tragique dans cela et qu'ils ont tous un destin commun : la mort. Curieusement la mort ne me fait pas peur, elle m'attire même. Je l'imagine comme une divinité venu soulager tout être humain de ses mœurs et douleurs. Que demander de plus que la solitude éternelle ? La solitude...mon seul ami. Contrairement aux humains elle ne m'a jamais déçu, quand elle est là, elle m'écoute sans jamais m'interrompre. Elle partage ma haine, mon amour… je peux tout lui confier sans jamais avoir la peur qu'elle me trahisse. Elle, elle ne me juge pas. Et quand je vois tout ces regards d'inconnu se posés sur moi et ma tignasse violette, je me dis que j'ai de la chance de l'avoir.

Un homme me bouscule, j'ai mal.
Je l'insulte, il se tourne, je fuis.

Je n'aime pas la confrontation et encore moins le combat, il semblerait que ce soit un comportement génétique d'après les dires de mon père. Pourtant j'ai toujours cette haine profonde envers les humains, cette haine qui m'incite à tuer. Elle remplie mes rêves de personnes torturées et elle l'est fini par une vision du village de Konoha en feu…
Je n'en parle à personne. Pas même à La solitude. Je trouve cela navrant d'avoir un pouvoir héréditaire redoutable mais inutile par le comportement pacifique de ma famille.

Je continue à courir avant de m'arrêter et jeter un coup d'œil furtif derrière moi. Il ne me course plus, peut être qu'il ne m'a jamais coursé d'ailleurs. Je me dis que j'aurai dû me venger, le frapper s'il le faut. Mais je n'ai que trop peur des conséquences qu'il peut y avoir. Père lui même me punira sévèrement s'il apprend que je me bats en lieu public. La vie est une injustice. Je regarde autour de moi, je ne sais plus très bien où je suis; mais je vois toujours cette foule incessante dont le comportement n'a pas changé. Aller et venir. Mes pouls s'accélèrent, mes mains deviennent moites, je sus et mes yeux aux douces couleurs jaunes s'irrites, il faut que je me réfugie quelque part, je suffoque.

Pas très loin, je vois une petite échoppe où plutôt un restaurant...oui surement un restaurant. À l'allure qui dégage , les affaires ne doivent pas être prospère. J'espère au fond de moi qu'ils acceptent les mineurs...car qui voudrait dans son restaurant un môme de 13 ans sans un
sous ? Je me tourne, vois la foule et décide de m'y aventurer quitte à me faire virer. Et puis au pire me dis-je, je trouverai bien un alcoolique à dépouiller…

Publié le 21 Février 2021 vers 21h


Hiro se rendait bien compte que l'homme Uzumaki en face de lui était totalement déboussolé, il venait de lui montrer une boisson pour le repas, mais ne voulant pas le mettre mal à l'aise, le jeune Gaikotsu lui fit un sourire et dit.

Dialogue de personnage
« Ramen au poulet excellent choix... Daichi un ramen au poulet pour le monsieur ! »


Dialogue de personnage
« Tsss... Ça marche gamin... »


Daichi marmonnait dans sa barbe, mais il était heureux de voir que les jeunes Gaikotsu n'étaient pas des barbares Kirijin, mais de jeunes enfants avec beaucoup d'empathie et de compassion, peut-être que cette génération serait celle qui mettrait fin aux guerres, alors que le chef se mettais au travail, un jeune garçon pénétra dans le restaurant, Daichi dit un petit sifflement et fit un signe de tête pour montrer à Hiro de s'occuper du client, le jeune garçon à le chevelure blanche alla alors vers lui et lui dit.

Dialogue de personnage
« Bienvenu à Daichi ramen, tu veux t'installer au comptoir ou à table ? »


Hiro attendait une réponse du jeune homme et le plaça, il vit alors que le bol était prêt, il s'en saisit et alla le porter à l'homme Uzumaki.

Dialogue de personnage
« Bon appétit monsieur, si vous voulez boire quelque chose je vous l'offre également. »

Publié le 23 Février 2021 vers 13h


Dialogue de personnage
« Ramen au poulet excellent choix... Daichi un ramen au poulet pour le monsieur ! »


Comment lui dire que je n'aime pas ça ? Un sentiment de honte me transperçe le corps. Je ne suis même pas capable physiquement et mentalement de choisir un plat. Je commence à éprouver du dégout pour mon être, mon existence, pour la personne que je suis devenu. Tel un spectre j'erre dans les couloirs de cette ville trop grande mon corps, trop peuplée pour mon esprit.

Dialogue de personnage
« Ecoute petit, je ----... »


Trop tard, je gamin n'est déjà plus là. Lui est vif, bien trop pour moi en tout cas. En pleine force de l'âge il vagabonde ici et là dans son restaurant pour servir la clientèle. Tel un balai artistique chorégraphié à la perfection, j'ai du mal à le suivre du regard. Je suis seul, les yeux dans le vague, j'observe le vide, j'ausculte le néant. Une fraction de seconde plus tard, ou peut-être une heure le gamin revient avec mon bol.

Dialogue de personnage
« Ecoute petit, je crois que je ferai mieux de partir tu sais... »


J'attrape ma longue cape et replace la capuche sur mon visage. Essayant du mieux que je peux de dissimuler mon regard blanc et vide. Je suis un lugubre cadavre d"ambulant au milieu des vivants. Personne ne me voit, personne ne m'entend, je ne suis que le soupire d'un lointain souvenir que l'on chuchote aux oreilles des oubliés.

Dialogue de personnage
« Merci pour la bouffe, mais je n'en prendrai pas finalement, elle est à toi ! régale toi »

Publié le 23 Février 2021 vers 15h