Bienvenue ! Vous pouvez m'aider ?

Tu écoutais avec attention la femme à la peau d’ébène. Tu ne savais pas si tu devais trouver ironique ou non le fait que des manipulateurs du bois travaillent justement le bois… Tu gardais ta réflexion pour toi puis elle te demanda des détails à propos de l’exode des Kitto, tu ne savais pas si tu étais la mieux placée pour répondre à cela, la politique interne du clan ne t’avais jamais franchement intéressée, pour toi les Kitto étaient censés maintenir la paix à Konoha, et non pas aller déclarer une guerre, tu tentas de lui donner une réponse impartiale malgré tout.



Tu avais bien entendu tentée de trouver des explications auprès de ta mère, mais elle avait refusée prétextant que tu avais d’autres priorités que les idioties de votre clan. Quant à la Prêtresse, tu ne savais qu’en penser, tu ne l’avais jamais réellement rencontré en personne, tu l’avais aperçue bien entendu, mais tout ce que tu savais à son sujet n’étaient que des rumeurs, tu n’appréciais pas spécialement propager les ragots, tu gardais donc tout cela pour toi.



Tu faisais référence à leur capacité à construire si rapidement, en temps de guerre cela pouvait être d’une utilité particulière. Même si toi, tu avais surtout en tête l’idée qu’ils vous aident à rebâtir le quartier Kitto. Tu l’écoutas t’expliquer brièvement l’histoire des siens, c’était le genre de récits que tu appréciais particulièrement. Si tu n’avais pas été une kunoïchi, tu aurais sûrement consacrée ta vie à l’exploration, savoir qu’il existait un autre continent était une chose incroyable à tes yeux.



Ce mot t’étais bien inconnu, tu crois n’avoir jamais lu ce mot auparavant. Tu assaillais la kirishitan de question, mais ce clan était si mystérieux à tes yeux, tu te demandais d’ailleurs si tous s’habillaient comme elle, c’était étrange de n’en avoir croisé absolument aucun, mais tu gardas la question sur toi, peut-être que ces bandages servaient réellement de… bandages et non de tenue. Tu gardais un sourire énorme sur ton visage, tu aurais pu l’écouter parler toute la journée.

Il écoute Kyoko donner ses explications et cesse un instant de papillonner pour se concentrer sur la conversation. Il la regarde d’un de l’œil et tente tant bien que mal de se retenir de donner son avis sur les raisons qui ont poussé le clan à partir. Il avait bien son opinion et elle n’était pas toujours très sympathique. Mais il n’avait pas l’air d’être très patient sur l’instant et commence à parler quand Kyoko termine.


Il prend une gorgée en regardant toujours la décoration de la pièce. Il savait que son commentaire n’allait pas aider à mettre la bonne ambiance. Il digérait mal le départ des Kitto et le mentionner n’était pour lui qu’un rappel pour être meilleurs que les fuyards. Il fait tout de même un sourire à la Kirishitan qui le regarde d’un air intriguée.



Il garde son verre en main et se contente de laisser Kyoko faire la conversation avec Tsubame en l’assommant de questions sans prendre le temps de respirer.

Les deux jeunes avaient l’air d’avoir deux points de vue bien différent sur la situation du clan. Tu sens qu’il ne valait mieux pas trop en demander au vu de la réaction du blondinet. Il était clair qu’il vivait mal la situation et tu ne pouvais pas vraiment prétendre ne pas comprendre. Quitter l’île s’est fait par défaut, mais le fait que ton clan se soit séparé n’était en rien une décision simple. Ils devaient vous prendre pour des traîtres, tout comme certains ici devaient les voir de la même façon. Les parents de la jeune fille avaient l’air d’avoir la même opinion que Mamoru, ce qui explique le manque d’informations de la fille.



Elle n’avait vraiment aucune idée de ce que le clan Kirishitan était. Ce n’est pas plus mal, mais tu hésites un instant avant de répondre.



La jeune fille ne semble pas manquer de curiosité et t’enchaîne de questions au sujet de ton ancienne vie. Tu n’avais pas non plus de très grands souvenirs, mais l’essentiel était encore ancré dans ta tête. Et il semblerait que le continent ne contienne pas de volcan non plus au vu de la réflexion qu’elle te fait. Ça aura au moins le mérite de te décrocher un sourire.



Tu affiches une petite mine triste à la fin, mais repenses un peu à la vie avant que tout ne disparaisse.

Compliquée… Oui c’était le mot, tu avais un avis légèrement plus mitigé que celui de Mamoru, tu étais d’ailleurs légèrement surprise qu’il s’exprime aussi sèchement devant une nouvelle arrivante. Bon au moins, elle savait que cet exode n’était pas bien vu même à l’intérieur de notre clan. Enfin, tu te contentes de le laisser faire, ça n’était pas le moment d’avoir un débat au sujet du choix des vôtres.
L’histoire des Kirishitan ne semblait pas être de toute tranquillité non plus, comme les habitants Yuukan, leur peuple était constamment en guerre. Comme quoi… c’était un point commun avec eux. Tu pensais qu’ils étaient un peuple plutôt uni et diplomate, mais à l’écouter ils ressemblaient plus à des guerriers. Tu espérais que leur clan ne vienne pas causer du tord à Konoha à l’avenir, mais ils prétendaient vouloir la paix, il fallait bien leur laisser une chance.



Tu laissais toujours s’exprimer un merveilleux sourire sur ton visage tandis que tu l’écoutais te parler de ce fameux volcan. Loin d’être un monstre, non cela semblait être un élément naturel, il faut dire que tu n’étais pas très douée pour tout ce qui concernait la géographie, peut-être en trouvait-on sur le Yuukan, mais jamais tu n’en avais entendu parlé. En tout cas cela semblait à la fois… terrifiant et unique. La nature semblait regorger d’encore plus de choses que tu ne l’imaginais. Néanmoins tu étais désolée d’apprendre que leur continent en était devenu inhabitable, cela devait être difficile de quitter son foyer, d’autant que d’après ses dires, leur île semblait être merveilleuse.



Cette nouvelle était une énorme source de motivation pour toi, la seule autre chose qui te motivait à l’exception de faire tes preuves à Konoha : l’exploration et la découverte. Le monde était rempli de choses qui t’étaient inconnus, et d’autres carrément inconnues aux yeux du commun des mortels, tu savais au fond de toi qu’ils y avaient des tas de choses ne demandant qu’à être découverts.



Tu finis ta phrase en mettant un coup de pied discret à Mamoru, comme pour lui dire «Eh oh, tu te rappelles pourquoi on est venu ici ?» Après tout, c’était lui le chûnin, c’était à lui de prendre les devants.

Votre partie du clan était en effet à la recherche de la paix, ou plutôt, avait décider de prendre la paix comme option au sein du village de Konoha. Ils n’allaient pas saccager un village qui leur ouvre les bras, ils n’étaient pas aussi ingrats. Mais l’âme de guerrier n’était pas pour autant éteinte et il allait être compliqué de faire s’amoindrir cette flamme qui brûle en eux depuis si longtemps. Naître dans l’esprit de conquête et de guerre forge un certain caractère.



Tu n’étais pas très à cheval sur les coutumes de ton clan, mais tu avais tout de même suivi les préceptes depuis ton plus jeune âge. Ton manque d’appréciation pour aller au combat était une chose, mais ça ne voulait pas pour autant dire que tu étais d’une nature pacifiste. Tu te passais bien souvent de mentionner ce détail aux gens avant que l’on te profère des menaces. Ces deux-là ne risquaient pas de le faire et ce n’était pas plus mal.



Le coup de pied n’était pas très discret et heureusement que tes bandages cachent la plupart de tes expressions parce qu’ils auraient pu facilement voir ta mine entre surprise, amusement et moquerie. Ils semblaient bien s’entendre à tes yeux et le garçon bien qu’ayant son petit caractère ne semble pas trop vouloir la contrarier. Il lui pousse légèrement l’épaule d’un air mécontent avant de se tourner vers toi.



Tu hoches la tête en souriant et te lèves avant les invitant à te suivre. Tu commences à sortir de ta boutique pour de rendre sur une petite place ou un tas d’affaires était empaqueté. Ça allait de la vaisselle aux meubles.



Le garçon les regarde d’un air un peu interrogateur et alterne son regard entre les deux Kitto et Tsubame. Il n’avait pas l’air vraiment confiant, mais il regarde derrière lui et constate le tas de choses qu’il va devoir transporter seul.



Il se dirige vers une maison ou une femme se tenait sur la devanture avec un enfant dans les bras, en étant en train de le nourrir et la femme couverte de bandage se permet un commentaire.



Le garçon revient et montre la femme qui faisait des signes de salutation dans leur direction. Tsubame fait un signe de main en retour.



Le garçon semble gêné et fait la grimace à la jeune femme avant qu’elle ne parte vaquer à ses occupations.

Elle tentait de se montrer rassurante quant à son clan. Elle assurait qu’ils tenteraient de s’intégrer comme il se doit. Toi tu n’avais aucun doute la dessus, et tu les acceptais volontiers parmi les tiens. Ça n’était peut-être pas l’avis de tout le village, mais c’était le tien tout pendant qu’ils ne causaient aucun tord au village. La discussion se poursuit, lorsque Mamoru propose votre aide, elle vous invite à la suivre à l’extérieur. Là, sur la petite place se trouve tout un tas d’affaire, mais surtout un jeune garçon que Tsubame interpelle. Elle vous raconte alors brièvement l’histoire du gamin, vous aviez un point commun sur la perte de votre paternelle, écoutant cela tu fais un bref sourire de compassion pour lui.



Dis-tu, lui décrochant un nouveau sourire. Tu fais un signe timide de la main à la mère du petit avant de porter ton regard sur celui-ci.



Tu saluas également rapidement Tsubame qui vous laissa seuls avec le jeune homme. Tu empiles deux cartons sur tes bras, ne laissant dépasser que tes yeux et le haut de ta tête, avant de te mettre à marcher en direction de cette maison. Tu les déposes dans l’entrée, en ressortant pour aller en chercher un autre tu t’arrêtes pour t’incliner respectueusement devant la mère du garçon, pour la saluer convenablement.
Avec l’aide de Mamoru, vous commencez à déplacer une grande horloge, elle pesait son poids celle-ci. Marchant vers l’arrière, tu tournes le regard vers Mamoru tandis que vous vous déplacez en ligne droite.



Après un bon paquet d’aller retour, vous commencez finalement à voir le bout, sans rire, comment ont-ils pu déplacer autant d’objets ? Tu cherches le jeune Yuuji du regard, tu t’approches de lui, souriante.

Il ne faudra pas longtemps à la Kirishitan pour leur trouver quelqu’un à aider. Elle les conduit auprès de la caravane qui servait à transporter le gros du matériel du clan. Le Kitto ne peut s’empêcher de regarder dans tous les sens pour… Aucune raison, il était simplement curieux et ne pouvait pas se retenir de faire la girouette. Elle s’arrête auprès d’un jeune garçon qui ne semblait pas complétement ravi au premier regard. Le blondinet fait un signe de salutation quand il se présente à lui. Il revient bien vite et vous donne les directives pour ce qui était à prendre ou non. Il déposera plusieurs cartons avant de saluer la mère de famille qui les remercie de leur aide, il s’empressera de repartir aider Kyoko à trimballer une horloge.



Le garçon passe non loin de vous et lance un regard, il devait avoir entendu un bout de leur conversation, il n’était pas très loin d’eux depuis le début, mais restait bien taciturne. Il n’était pas mécontent de leur présence, mais il était encore loin d’être habitué à ce changement radical de vie qui ne cesse depuis 3 ans. La fierté du guerrier était déjà bien encrée en lui en tout cas.



Il semble hésitant et pour une fois marche au même rythme que le duo. Il semble tout de même plus calme et accueillant que tout à l’heure. Il ne sait cependant pas trop comment interagir avec les deux Kitto.

Le jeune garçon avait visiblement entendu une partie de votre conversation, ça n’était pas dérangeant, il n’y avait rien de mal à demander l’avis de Mamoru au sujet des nouveaux venus, l’enfant ne sembla pas perturbé plus que ça, non bien au contraire il vint carrément répondre à la même question que Mamoru et toi vous posiez. Brûlée par ce fameux volcan ? Bon dieu, cela semblait être terrible, quand toi tu te brûlais un peu avec ton Katon c’était déjà tout un cinéma, tu n’oses imaginer ce que cette femme à pu vivre pour être ornée d’autant de bandages. Surtout, il parlait d’une famille, pourtant elle semblait bien seule, avait-elle finalement échouée ? Tu n’oses pas poser la question directement, c’était assez étonnant de te voir faire preuve d’autant de retenue, sans doute avais-tu une quelconque appréhension à propos de l’image que tu renverrais aux nouveaux.



Ne voulant pas paraître trop morne, tu ornes à nouveau ton visage d’un léger sourire.



Tu réfléchis un petit instant, puis tu relèves la tête vers Mamoru. Ça ne devait pas être simple pour eux de se repérer dans un village aussi grand.



Tu ne savais pas si Mamoru apprécierait servir de guide touristique, enfin, tu ne lui en voudrais pas s’il ne souhaitait pas t’y accompagner, peut-être voudrait-il rester ici pour aider encore un peu, histoire de faire connaître. Toi en revanche, tu étais plus que motivée à l’idée de retrouver Tsubame-san, tu voulais en savoir un peu plus sur cette femme, prétexter une visite était un bon moment de discuter avec elle, il l’avait sûrement bien compris te connaissant... Tu attendais patiemment sa réponse avant commencer quoi que ce soit.

Il hausse les épaules et semble ne pas trop se soucier de ce qu’elle vient de dire en continuant de marcher à leur rythme.



Il parlait déjà comme un jeune guerrier et semblait fier de l’héritage qu’il portait. Il ne semblait pas peiner de parler de tous les membres n’ayant pas survécu au volcan ou ayant été malade voir mourant a durant la traversée. Pour lui, tout n’était qu’une épreuve de la Mère qui décidait de guider ses enfants en un lieu meilleurs.

Il daigne enfin faire un sourire quand elle lui propose de faire un tour du village, mais secoue la tête en signe de négation tout de même.



Il accélère et passe la porte en premier pour déposer son paquet et montre rapidement ou poser l’horloge que les deux Kitto était en train de trimballer depuis tout à l’heure. Il va vers sa mère qui l’attrape d’une main pour l’enlacer de son bras libre, l’autre tenant un enfant d’à peine 4 ans. Elle remerciait son fils de son dur travail et s’avance vers les deux jeunes.



Mamoru fait une révérence timide.



Il se tourne vers Kyoko et lui fait un regard pour savoir si cela lui convient.



La mère de famille, tape dans le dos de Mamoru amicalement en manquant de lui décoller les poumons. Il ne savait pas trop s’il devait se méfier de leur force ou s’il était trop faible.



Un mélange des deux, car en y regardant bien, même le jeune Yuuji ne semblait pas à plaindre d’un point de vue musculature. Il repense au dire de l’ébéniste ayant mentionnée leur passif de colon et guerriers. Quoiqu’il en soit, la femme semble ravie de voir Mamoru les aider et c’est sans plus attendre qu’avec son fils, ils lui disent où poser les choses tout en l’aidant.

Ces Kirishitan avaient l’air d’avoir une éducation basée sur la religion. C’est du moins ce que tu comprenais en l’écoutant parler de «Mère nature». Pourtant si jeune, il semblait avoir déjà une certaine ferveur envers cette dernière. La religion ça n’était pas ta tasse de thé, néanmoins tu comprenais très bien que cela puisse être un moyen de rester fort et de garder espoir, si ça fonctionnait avec les Kirishitan, grand bien leur fasse.
Le gamin refusa néanmoins ta proposition de visite, il préférait rester ici pour finir de ranger avec sa mère. C’était compréhensible, peut-être que Tsubame non plus n’aurait pas trop le temps pour une petite visite. Enfin… Vous finissez de trimballer cette horloge puis la mère du petit arriva pour vous remercier, Mamoru refusant poliment la future invitation à manger, toi par contre, lorsqu’il s’agissait de nourriture…



Dis-tu en t’inclinant respectueusement devant elle. Oui, tu avais « hérité » de l’appétit insatiable de Wattan, tu pouvais manger pour douze, il faut bien entretenir ce corps ! Non ? Tandis qu’il souhaitait finir d’aider à monter les meubles, Mamoru ne voyait rien contre le fait que tu as ailles faire une petite visite guidée à Tsubame. Il pouvait prendre le grand sourire sur ton visage comme un remerciement, tu ne manquas d’ailleurs pas de ricaner lorsque la mère du petit Yuuji lui fit une tape dans le dos, à voir sa tête il en aurait presque perdu un os. Il ne paraissait pas frêle d’un premier regard, mais ça se voyait qu’il n’avait pas prit assez de coups dans sa vie !



Dis-tu en t’inclinant une seconde fois avant de repartir dehors. Bon, retour chez Tsubame-San ? En route.
Tu pénètres à nouveau dans la boutique, l’entrée est vide, tu n’oses pas entrer trop loin dans l’arrière boutique, tu te contentes de rester à l’entrée, observant les quelques meubles et réalisations dispersées ici et là...



Demandas-tu timidement. Elle ne devait pas être bien loin, tu décidas d’attendre quelques petites secondes qu’elle ne refasse son apparition. Sinon, tu n’avais qu’à repartir aider Mamoru, tu te sentais un peu coupable de le laisser seul pour aider. Oh non pardon, c’est juste moi ça, Kyoko n’en a strictement rien à faire et n’y a pas pensé une seule seconde.

Tu n’étais pas vraiment débordée, tu ne l’es jamais vraiment. Tu ne te presses pas comme bien souvent et tu commences à mettre en place tout ton bazar dans l’espace boutique pour déblayer un maximum le sol et te donner de l’espace pour te déplacer. Une statuette par-ci, une boite à bijoux par-là tu ne réfléchis pas plus que ça et te contente de poser les choses en te disant que tu t’occuperas du reste demain ou plus tard, car là, tout ce que te viens en tête, c’est que tu as la flemme d’en faire plus pour la zone alors que tu as littéralement l’étage à aménager pour pouvoir dormir convenablement ce soir. Tu es peut-être capable de dormir sur une chaise de ton atelier, mais il serait tout de même bon de ne pas le faire d’entrée de jeu et d’apprendre à te comporter comme une personne responsable par moment. Tu poses ta dernière babiole sur le meuble et décides de monter pour t’occuper de l’espace chambre. Un vrai foutoir, il y a de la poussière et de la sciure partout, tu te demandes toi aussi comment elle a fait pour arriver là, mais passons. Tu n’es pas en grande hâte et décides de sortir le plus important à tes yeux qui n’est autre que ton lit ! En cas de fatigue, tu n’auras qu’à te jeter dessus et te laisser aller, mais il serait tout de même préférable de fermer la porte d’entrée avant…

Te voilà a arranger la pièce de manière bien moins enthousiaste que ta boutique, mais tu n’as pas le choix et t’efforces de ne pas soupirer toutes les 30 secondes. Tu vois le bout au bout d’un petit moment et te dis qu’il ne serait pas de trop de changer tes bandages. Ils étaient couverts de poussière et de sueur, rien de bien agréable donc. Tu te diriges vers la salle de bain pour prendre des bandelettes pour commencer ton opération. Comme toujours, tu t’appliques à recouvrir la partie haute de ton corps, le bas étant camouflé par ton pantalon légèrement bouffant. Tu n’appréciais pas spécialement ce que te renvoyait le miroir et ne t’en servais que lorsqu’il était véritablement nécessaire de l’utiliser. Tu avais quasiment terminé quand une petite voix se fait entendre au rez-de-chaussée, tu descends pour voir de qui il s’agissait et aperçoit la jeune Kyoko. Tu n’avais pas fini de bander ta mais gauche, il n'était donc pas impossible de voir le bout de tes doigts légèrement comme fondus. Il en allait de même pour ta main. Tu continues machinalement de faire le bandage sans trop te préoccuper de ce détail et lui fait un grand sourire.



Tu es trop familière avec les jeunes, il faut que tu apprennes à ne pas voir toute personne ayant un âge inférieur au tien comme des enfants !

Tu n’eus pas à attendre très longtemps avant que Tsubame ne descende te rejoindre au rez-de-chaussée. Elle semblait être occupée à remettre ses bandages alors que tu l’appelais, tu espérais ne pas paraître trop dérangeante. Doute vite oublié lorsqu’en voyant ses yeux tu pouvais comprendre qu’elle souriait. Inconsciemment tu regardas ses mains qu’elle continuait à bander, tu ne regardas pas longtemps, tu remis vite ton regard vers son visage avant de lui sourire à ton tour alors qu’elle te demandait si tu avais besoin de quelque chose.



Tu poursuis précipitamment, anticipant un éventuel refus, tu ne voulais pas que cela paraisse comme une obligation.



Tu faisais preuve de beaucoup de courtoisie, néanmoins tu n’étais point hypocrite. Cela te faisait réellement plaisir de découvrir de nouvelles choses, une nouvelle culture. Tu allais déjà, dans les prochains jours, peut-être découvrir des spécialités culinaires Kirishitan, Wattan aurait sûrement souhaitée être là pour ça elle aussi. De plus, cette femme semblait très aimable, et les dires du gamin à son propos t’intriguaient, cependant tu cherchas une manière plus… polie de venir lui poser la question, tu aurais sûrement une opportunité à un moment où un autre.