« Oh c’est génial ! Je vous remercie énormément Tsubame-san ! C’est un énorme geste envers nous, les Kitto, mais aussi envers le village. Même si je ne peux bien évidemment pas me permettre de parler en leur nom. »
Disons que l’idée n’avait rien d’officielle, c’était une envie de Mamoru liée à tes moyens divers et variés d’arriver à tes fins. Elle accepta bien plus facilement que tu ne l’imaginais, peut-être était-ce aussi un moyen pour eux de s’intégrer, mais tu n’avais pas pensé aussi loin. Elle te proposa de revenir la voir le jour ou vous compteriez commencer cette rénovation. Tu émets un léger sourire avant de lui répondre gentiment :
« Avant cela, je pense revenir les jours prochains pour aider vos voisins au besoin. Enfin, je demanderai surtout à Mamoru quoi. »
Tu finis ta phrase avec un léger sourire taquin, il était clair que tu avais plus passé ta journée à blablater qu’à aider. Oui bon, les travaux manuels ça n’était pas ton truc et alors ? Chacun sa discipline ! Puis soudainement une voix semblant interpeller la Kirishitan se fait entendre. Pas de doute possible, c’est très certainement l’un de ses compagnons. « Ruth ? » penses-tu, avant qu’elle ne t’explique que c’était son nom d’origine, puis elle te présenta à son camarade. Tu t’inclinas poliment à ton tour.
Il semblait avoir besoin d’elle, Tsubame, ou « Ruth » s’excusa auprès de toi. Tu fis un non de la tête avant de sourire.
« Pas besoin de vous excuser, c’est tout à fait normal.
Je vous souhaite bon courage pour la suite et à bientôt, Tsubame-san. »
Tu leurs fis un signe de la main alors qu’il s’en allèrent. Tu restas ici profiter du calme pendant quelques minutes avant de repartir à ton tour. Un bon bout de temps était passé, tu ne savais pas trop si tu devais retourner voir Mamoru ou si celui-ci était rentré chez lui. Tu décidas de faire un détour par le quartier Kirshitan avant de rentrer, histoire d’être certaine. Sur la route tu recroisas le petit que vous aviez aidé un peu avant, il t’indiqua alors que Mamoru avait gentiment terminé de les aider et été reparti il y avait quelques minutes à peine. « Tant pis » te dis-tu, tu lui annoncerais l’accord de Tsubame le lendemain, il n’y avait pas urgence. Tu saluas alors l’enfant avant de retourner chez toi tranquillement.