Bienvenue ! Vous pouvez m'aider ?

Elle explique simplement vouloir te faire faire le tour du village. Une chose que tu n’étais pas spécialement pressée de faire, mais il faudra bien le faire un moment ou l’autre et tu n’es pas certaine de te retrouver au final. Tu te dis qu’il ne serait peut-être pas trop bête d’accepter l’offre pour ne pas te perdre à l’avenir.



Tu finis rapidement ton bandage pendant que tu lui parles et lui fait simplement signe d’attendre un instant avant de monter à l’étage. Il était possible d’entendre le boucan que tu faisais en “rangeant” les choses rapidement. Tu te contentais de dégager le plancher des choses encombrantes. Mais actuellement, tu étais simplement en train de fuir tes responsabilités une fois de plus. Elle t’avait simplement donné une excuse valable en te proposant de faire un tour du village. Tu redescends en hâte et lui fait signe d’aller vers la porte. Une fois sortie, tu verrouilles tout de même le tout et commence la marche pour sortir du quartier qui sera maintenant celui des Kirishitan. Tu la laisses tout de même te guider, en prenant soin de mémoriser le chemin.

Ta satisfaction se voit sur ton visage lorsqu’elle te dit n’avoir rien d’autre à faire. Parfait ! Tu avais une petite heure ou deux devant toi pour en apprendre plus sur elle et son peuple, c’était déjà beaucoup de temps ! Tu t’inclines légèrement pour la remercier.



Lui dis-tu tandis qu’elle remettait correctement son bandage. Tu l’attendis pendant qu’elle repartit à l’étage pour faire tu ne sais quoi. Au vu du bruit elle semblait déplacer des meubles ou autre chose dans le genre. Tu te contentas d’attendre là, tu n’avais pas bougé de ta position depuis l’entrée dans sa boutique, comme une gamine timide qui n’osait pas faire le moindre pas. Peu de temps plus tard la revoilà, te faisant signe de passer la porte tu t’exécutes aussitôt avec le sourire aux lèvres. Tu commenças la marche en direction de la place centrale, s’il y avait un endroit par lequel commencer la visite c’était bien celui-ci. Sur le chemin elle te demanda ce que le jeune Yuuji pouvait t’avoir dit. Tu laissas de côté l’histoire qu’il avait raconté à propos d’elle pour le moment.



Tu n’étais pas du genre à t’intéresser aux religions d’habitude, mais tu aimais malgré tout savoir de quoi il en retournait, ne serait-ce que par curiosité. Vous continuez d’avancer en direction de la place tout en discutant. Il ne vous faudrait pas plus d’une dizaine de minutes pour l’atteindre, avant cela vous traversiez toute sorte de rues quelconques, allant de quelques résidences pour les civils jusqu’au boutiques en tout genre. Même sans être au centre du village, ces rues grouillaient tout autant de vie. Le village semblait paisible vu comme ça, on était loin d’imaginer toute l’histoire qu’il y avait derrière. Finalement, vous arriviez à la grande place, tu te retournes alors vers elle, les bras grands ouverts.

Sur le chemin, le sujet de la religion de ton clan est mentionné. Rien de bien étonnant, c’est un précepte qui reste ancré chez vous comme jamais. Tu n’étais pas la plus fervente de croyante, mais tu ne pouvais tout de même pas ignorer cette partie de ton histoire et de ta culture. Tu avais grandi dedans et il te serait presque impossible de la mettre de côté et pourtant, tu étais loin d’être en bon terme avec ta foi depuis quelque temps. Difficile de ne pas en vouloir au monde entier quand on perd tous ses repères et finit sur une terre inconnue à errer aveuglément en quête d’une terre promise.



Une religion particulière tout de même quand tu te dis que vous êtes de véritable colons en quête de votre Eden et que pour cela, le sang qui coule n’est pas vraiment un obstacle, mais les gens ne ferment les yeux que lorsque ça leur fait plaisir.


L’explication prenait son temps et tu ne vois pas le temps passer et te trouves sur la grande place que tu as traversée la veille en arrivant avec les autres. Il y avait pas mal de monde et la place semblait si différente maintenant qu’elle était vide. Tu écoutes les explications de la jeune fille en tentant de retenir le maximum de chose.

Étonnamment, le concept de leur religion t’étais bien plus parlant que celui des autres religions dont tu avais entendu parler. En règle général, tu voyais ces fois comme un moyen pour les hommes de garder espoir, de croire en quelque chose et ce faisant, se rapprocher des personnes ayant la même croyance. Néanmoins cette «Mère» était quelque chose qui te semblait plus… probable disons. En effet, nul question d’un élu, ou de quelconque autre chose qui pouvait perturber même les plus fervents croyants. Non, il n’était question que de la nature et de la vie elle même, le renouvellement de celle-ci à travers le temps. Ces croyants recherchaient une terre de paix regorgeant des dons de cette fameuse «Mère Nature».
Elle te racontait également que certains d’entre eux pensaient que Konoha était ce fameux Eden, cette terre qu’ils recherchaient. Tu restais sceptique à ce sujet, même si Konoha semblait aujourd’hui en paix, il ne fallait pas oublier que ce village s’était bâtie sur les ruines de massacres et de guerres, et même aujourd’hui, rien ne dit que le village ne se divisera pas à nouveau.



La route passa, puis tu lui présentas la grande place. Immédiatement, elle demanda ce qu’il était du reste du village, demandant par ailleurs où vous vous entraîniez. Tu comptais bien entendu lui présenter cet endroit, mais tu gardais cela pour la fin, car oui, les terrains d’entraînement étaient probablement le lieu où tu passais le plus clair de ton temps.



Tu marqua une courte pause tout en lui faisant signe de reprendre la marche. Tu partais en direction des terrains, mais également des fameux terrains d’entraînement.



Vous tomberiez sur l’hôpital durant votre chemin, celui-ci était placé non loin des terrains d’entraînement, et pour cause, même si il valait mieux éviter les blessures trop grave, il n’était pas rare que tu te retrouves la-bas pour recoudre tes plaies après des exercices un peu trop… intensif. Au moins, vous pouviez l’atteindre rapidement en cas de problème. Enfin, tu continuas le chemin, tu souhaitais lui montrer un coin tout à fait sympa que tu aimais énormément, mais vous aviez un petit bout de route à faire. Tu n’étais pas du genre à marcher dans le silence, non, tu aimais parler, un peu trop peut-être.



Lui demandais-tu quelques peu gênée. Tu te doutais de la réponse après les dires du jeune Yuuji, mais tu souhaitais éviter de dire que celui-ci avait révélé une partie du passé de cette femme. Tu ne voulais pas paraître trop invasive non plus par ailleurs...

C’est un sourire qui accompagnera la remarque sur l’Eden de la part de la jeune Kitto. Tu n’étais plus vraiment une fervente enfant de la mère aux suites des évènements qu’à provoqué le volcan. Tu concevais la colère de la nature, mais tu ne comprenais pas pourquoi le sort s’était acharné sur toi de la sorte alors que tu suivais à la lettre les préceptes que l’on te demandait de suivre. Une chose que tu gardes bien souvent pour toi afin de ne pas froisser les esprits de tes camarades de vie. Ils y voyaient, pour la plupart, un renouveau ou une leçon de vie. Tu n’y voyais qu’une punition injuste du sort. Tu ne voulais plus vraiment prétendre être une religieuse aguerrie, mais tu n’en perdais tout de même pas tes réflexes dans certains moments. Tu avais beau dire ce que tu voulais là-dessus. Tu restais et resteras une Kirishitan dans l’âme et tuer pour le plaisir n’était pas dans tes cordes. Tout comme le fait de détruire la nature autour de toi.

Tu écoutes attentivement les explications et regardes les diverses places que Kyoko te montre. Tu repères le Ministère et les localisations militaires. L’hôpital semble être plus loin et la prison plus en retrait et en effet, ce n’était pas vraiment un lieu que tu tenais à visiter en particulier. Tu ne penses pas en avoir besoin un jour et lui fait comprendre d’un signe de main que l’invitation est refusée pour le tour de la prison. Les lieux d’entraînements étaient déjà plus dans tes cordes, même si tu avais tout de même un peu mis de côté cette part de ta vie pour rester en retrait si besoin est. Un choix qui n’a pas plu aux membres du clan en sachant la capacité dont tu faisais preuve concernant ton kenkai. Mais ta tête étant aussi dure que du bois, les conversations étaient perdues d’avance avec toi.


Tu peux voir l’hôpital et te dis qu’il faudrait peut-être y faire un tour par simple précaution. Tu tournes la tête à droite et à gauche en contemplant un peu tout ce qui se trouve autour de toi et pose un regard avisé et sévère sur les constructions en bois sans pour autant faire de commentaire. Tu doutais qu’être là depuis moins de 24 h et cracher sur la manière de construire un bâtiment. Il allait falloir faire preuve de patience mademoiselle. Tu t’étonnais de ne pas avoir encore été questionnée sur tes bandages, mais il semblerait que la jeune fille n’est plus vraiment la patience de se retenir. Une question qui te fait doucement sourire malgré les souvenirs qu’elle remontait. Tu inspires grandement d’un air penseur pour savoir comment répondre sans que cela ne paraisse trop tragique.


Tu fais une courte pause pour reprendre ton souffle.



Elle ne t’avait pas vraiment demandée les détails, mais tu avais tout de même pris de l’avance. Ça lui évitera l’embarras et l’hésitation.

Des animaux géants ? Peut-être, c’était probable, tu en avais déjà entendu parler mais tu ne les avais jamais vu de tes propres yeux. Était-ce seulement une histoire pour empêcher les plus jeunes de sortir du village ? Allez savoir.



Puis, elle répondit finalement à tes questionnements à son propos. Elle t’expliqua les choses dans le moindre détail. Au moins était-ce clair pour toi, tu n’avais pas à en demander plus. Son histoire t’attristais néanmoins. Elle avait perdu sa maison, sa terre, puis sa famille, et ce à cause de la négligence de ses pairs au fil des années. Ils avaient rendues leurs «Eden» invivable. Tu baisses la tête en l’écoutant parler, était-il possible qu’une telle chose se produise également sur le Yuukan ? Est-ce qu’à force de guerroyer vous finiriez par détruire tout ce qui vous entoure ?



Tu ne t’exprimas pas plus à ce sujet. Tu imaginais ce que tu ressentirais si tu venais à perdre tes proches de la même manière qu’elle, sans doute n’agirais-tu pas de la même manière, probablement en voudrais-tu au monde entier de t’avoir retiré les êtres que tu aimes. Non, c’était inimaginable pour toi de voir ta famille mourir. Tu poursuivis le chemin en silence, vous passiez par ailleurs devant l’hôpital durant votre chemin pour vous rendre aux terrains d’entraînement.



Tu t’arrêtas un instant pour que la jeune femme puisse jeter un œil avant de te remettre en route vers les terrains. Tu pointes du doigt une grande porte devant vous.



Tu attendais une réponse de sa part avant de continuer, peut-être préférerait-elle consacrer son temps à autre chose, ce qui serait bien normal somme toute.

Tu n’avais pas souvenir d’avoir croisée un animal plus grand que la norme pendant la traversée de la forêt en tout cas et lui fait simplement comprendre que non par un signe de tête. Vous étiez bien trop nombreux et bruyant pour qu’un animal ne daigne s’approcher de votre caravane sans risquer une contre-attaque. Mais tu étais certaine d’avoir vu au moins des traces de griffes plus qu’imposantes sur un tronc d’arbre ou deux, ainsi que pas mal de traces de pattes dans le sol qui laissant sous-entendre que ce n’était pas qu’une simple légende.



Tu regardes devant toi et fait plus attention aux alentours quand elle prend un peu pitié de ta situation. Tu ne sais pas vraiment si cela te fait plaisir ou non, mais tâche juste de ne pas trop réagir. Mitigée sur cette histoire, tu essaies bien souvent de ne pas la raconter à tout le monde pour éviter l’apitoiement qui vient pas la suite. Vivre en paix, c’est bien tout ce que tu demandais aujourd’hui. Tu savais que ça ne durerait qu’un temps et qu’un beau jour, tu serais appelée à aller aider dans une mission. Ton statut shinobi était connu, tu avais probablement omis le détail faisant que l’on pourrait te chercher en priorité. Ton Kenkai étant rare, tu savais qu’en parlant lors du recensement tu allais être mis sur la liste d’attente directement. Tant que les membres du clan ne vendent pas la mèche pour toi, tu resteras tranquillement chez toi à faire ce que bon te semble.



Tu la suis et te perds dans tes pensées. Tu te montais la tête pour un rien et ne savais plus vraiment quoi faire. Peut-être que finalement tu aurais dû rester en dehors de Konoha pour parcourir les terres avec les autres ? Là était l’option de facilité, dans un village au final, tu auras moins à te préoccuper des soucis comme la nourriture ou le simple fait de croiser des gens ayant une quelconque animosité. Elle te présente l’hôpital et tu finis par sortir de ta propre tête. Tu lâches un petit rire quand elle parle de l’entraînement un peu trop intensif. Tu savais que ça ne risquait pas de t’arriver, tu n’es pas vraiment du genre à faire plus que ce qu’on te demande. En revanche, tu redoubles d’efforts en ce qui concerne le fait de trouver une excuse pour ne pas avoir à faire le travail. Un talent en soit…



En route vers les terrains d’entraînement, tu peux y voir une grande étendue de terre. Tu ne pensais pas qu’ils seraient aussi grands. Encore une réflexion étrange de la jeune fille qui te dit que tu peux fuir les gens en allant sur ces terrains. Elle était un peu particulière tout de même.

Vous poursuiviez tranquillement votre chemin, la jeune femme se demandait si tout vos entraînements se terminaient par une visite à l’hôpital. Tu prends un air légèrement gêné avant de passer ta main à l’arrière de ton crâne.



Entaille, entorse… Ce genre de blessures restaient malgré tout assez fréquente, du moins dans ton cas. Tu t’entraînais néanmoins rarement avec autrui, tu avais une vision du combat somme toute assez différente que les autres genins, tu n’avais pas peur de te faire mal, et selon toi chacune de tes blessures t’apprenaient quelque chose de nouveau. De plus, cela t’avait rendu quelque peu plus résistante, alors que tu fondais limite en larme à la moindre coupure, aujourd’hui c’est limite si tu ne fonçais pas volontairement sur les armes de tes adversaires.
Elle accepta par ailleurs de te suivre jusqu’à ton terrain favoris, vous vous enfonciez alors plus loin dans la forêt, sortant des sentiers habituel. Vous finissez par vous retrouver près d’un lac, une cascade orne celui-ci. Le bruit de l’eau qui s’écoule était des plus satisfaisant. Il y avait entre outre deux mannequins d’entraînement qui, il faut le dire, ne ressemblaient plus à grand-chose. T’approchant doucement du bord de l’eau, tu portes un nouveau sourire à la Kirishitan.



Tu t’émerveillais facilement au contact des créations de la nature, ce lieu était plutôt unique en son genre dans le coin, ça n’était pas les points d’eau qui manquaient, néanmoins les cascades étaient bien plus rare. Le son qu’elle émettait était relaxant, un lieu idéal pour méditer. Te tournant à nouveau vers la jeune femme, ton visage est toujours ornée d’un magnifique sourire.

Des entraînements pour le moins énergiques donc, c’est bien de voir que les jeunes prennent à cœur le fait de devenir plus fort pour venir en aide à leur village dans le futur. Il y a tout de même un tas de questions en ce qui concerne le fait de pousser un peu trop loin. Enfin, ce n’est pas ton style de te fouler pour rien en tout cas, surtout depuis le départ de l'île, tu aspirais déjà à la tranquillité à Iwa, mais le sort en aura décidé autrement et tu te retrouves coincée à servir pendant les expéditions si personne ne se porte volontaire.



Un point bien important puisqu’il te permettait de garder ton kenkai intact. Tu n’avais pas travaillée ton Mokuton depuis des lustres et tu te demandes même si tu n’as pas oubliée plus de la moitié des mudras. Il faudrait peut-être que tu te remettes au travail, ce n’est pas si mal au final de voir où sont les terrains d'entraînement. Elle te présente le lieu tant attendu comme étant un coin plus calme que les autres. Il est vrai que vous êtes bien plus loin et qu’il faut faire de la route pour y accéder. Un endroit dont tu feras probablement bon usage si tu décides de ne pas trop paresser chez toi. Le petit bruit de l’eau t’aidera à garder le focus.



Elle semblait vouloir en savoir plus sur tes capacités et aussi le pouvoir affinitaire du clan. En soit, tu es encore capable de faire deux ou trois petits tours. Tant qu’elle ne cherche pas à voir les techniques plus avancées, tu devrais être capable de pouvoir gérer la petite démonstration.



Tu réfléchissais et ne voyais pas grand-chose qui soit calme à lui présenter, mais tant pis. Tu t'éloignes d’elle un peu et fais face au vide pour être certaine de ne toucher personne. Tu composes alors tes mudras avant de tendre le bras devant toi, celui-ci commence à se changer et se transformer en bois, principalement au niveau du poignet. Une petite branche commence à pousser et s’étend subitement pour laisser place à une multitude de branches s'entremêlent pour former une sorte de tronc qui continue de s’étendre avec une grande vitesse. Tu stop la croissance de cette attaque et bouges légèrement le bras pour soulever la masse qui était plus lourde qu’il n’y paraissait.

Ici elle pouvait s’entraîner sans que quelqu’un ne vienne l’interpeller pour quelconque raison. Un endroit parfait pour se remettre tranquillement à l’entraînement. Il était tout de même étonnant que depuis son voyage en bateau elle n’ait jamais eu l’opportunité de s’entraîner à autre chose que de la méditation, allons bon, tout le monde n’était pas aussi acharné que toi. Puis ces trucs de méditation… Moins tu en faisais, mieux tu te portais. Toutes ces heures perdues à ressentir son chakra et blablabla… Remarque, si tu avais été un tant soit peu plus concentrées durant ces entraînement, tu n’aurais pas de autant de mal avec ton ninjutsu, mais passons…



Tu te reculas de quelques pas tandis qu’elle tendit son bras. Tu observais attentivement ce dernier qui commença soudainement à se transformer en bois, puis à s’agrandir, encore et encore… C’était un petit peu comme de la transformation physique, c’était plutôt étonnant à regarder en vérité. Tu approches quelque peu, le regard fixé sur ce morceau de bois qu’était devenu l’avant de son bras. Curieuse, tu viens «toquer» dessus, comme pour vérifier la solidité et la constitution du bois. Tu recules à nouveau de quelques pas, le sourire jusqu’au oreilles.



Une question plutôt anodine, c’était juste pour préparer un peu le terrain. Après tout, toi et Mamoru n’étiez pas venus sans une idée derrière la tête. Bien sûr, cela vous faisait plaisir de rencontrer tout ce beau monde, mais à la base votre plan ne s’arrêtait pas là ! C’était d’ailleurs bien qu’il ne soit pas là, sous peu ton manque de tact allait faire parler de lui.

Elle avait l’air d’être plus intriguée que tu ne le pensais et c’est quand elle frappe sur l’extension en bois de ton bras que tu t’en rends véritablement compte avant de lâcher un petit rire. Tu désactives le jutsu libérant ton bras du poids de cet amas de branches. Elle se retourne vers toi d’un air plus qu’enthousiaste. C’était en effet une capacité plus que pratique pour les constructions de maison, le clan n’avait bâti la moitié du quartier sans raison. Un pouvoir fortement pratique dans ce genre de situation bien précise.



C’était une manière de faire un peu particulière et vu comme bien souvent inutile pour le clan puisque à peu près n’importe qui était capable de créer un meuble en simplement quelques Mudra. Tu aimais simplement te prendre la tête sur la confection.



Tu sentais bien qu’elle avait une idée en tête en tout cas. Ce n’est pas si mal de trouver de quoi faire directement en arrivant au village. Mais si on fait appel à toi comme ébéniste plus que comme shinobi, cela te ferais déjà bien plus plaisir.

Créer des objets via le bois, c’était une passion et un métier comme un autre, mais c’était quelque chose qui t’étais terriblement inconnu. Tout comme la plupart des activités manuelles d’ailleurs, il n’y avait rien à faire, tu n’étais pas très douée de tes doigts lorsqu’il s’agissait de créer quelque chose. Tu manquais cruellement de créativité et d’imagination. Tes talents s’arrêtaient au combat, un bien triste constat finalement. Tu réalisais que tu n’avais pas de passion, tout ton temps tu le passais à t’entraîner, rien d’autre n’accaparais ton esprit. Était-ce normal ? La plupart des autres personnes de ton âge vaquaient à diverses occupations, mais toi non, c’était assez rare que tu viennes trouver quelqu’un pour passer une après midi tranquille.



Tu marquas une courte pause, et tu te raclas la gorge avant de poursuivre.



Tu marques une nouvelle pause, cette fois tu laisses apparaître un léger sourire sur ton visage.



Même si ça ne te dérangeait pas d’aider les nouveaux arrivant, tu ne lui cachas donc pas qu’il y avait un intérêt de votre part derrière tout cela. Tu espérais qu’elle ne le prenne pas mal, qu’elle ne s’imagine pas que c’était la seule raison pour laquelle vous étiez venus. En tout cas, de ton côté, tu te faisais une joie d’accueillir les Kirishitan.