Toute cette foutue histoire à cause de deux hommes techniquement ! Il valait mieux être seule que mal accompagné, et ça, la future maman le comprenait plus que d'autres pour le coup ! Ce qui l'agaçait le plus, c'était les douleurs dans son bas ventre. Cette course poursuite ne lui faisait pas grand bien... Elle espérait au moins que ses bébés n'avaient rien, sinon... au vu de la situation dans laquelle elle était déjà, un meurtre en plus ou en moins de sa vie ne changerait pas grand chose.
Le dos contre le mur de sa cellule, la tête fixant la petite fenêtre où il était impossible de s'en échapper - du moins pas enceinte - le regard triste et coléreux, l'Abura entendait quelques pas venir dans sa direction. L'enduiseuse ne voulant rien entendre, ni parler à qui que ce soit tournait tout simplement la tête dans le sens opposé pour ne pas faire face à son interlocutrice. Mais très vite la tension montait en elle...
« Quelle grande surprise ! Oh la la, je ne m'y attendais absolument pas ! »
« e te jure que si cela a été accentué parce que je me suis défendu face à l'une de votre village... »
Elle avait envie de finir sa phrase par "je la tue", mais hélas elle n'était pas en position de pouvoir proliférer de telles menaces. Alors qu'elle serrait son poing prête à frapper dans le mur, elle relâchait aussitôt la compression de sa main abaissant son bras.
Elle écoutait avec la plus grande attention ce que son "amie" lui disait. Mais, pouvait-elle être certaine que Konoha ne la donnerait pas tout simplement enceinte ? Et si c'était le cas, est-ce que ses salops lui tueraient encore ses enfants ?
« Saya.... Quoi qu'il arrive, ne les perd jamais de vu.... S'il te plait. »
La vénère du désert devait sacrément tenir à sa progéniture pour se mettre à avoir les yeux perlant de tristesse. Pour ce qui était de réintégrer le village, avec le clan Rihatsu, il fallait payer le prix fort. Les dirigeants de Konoha ne devaient pas vraiment se rendre compte de ce "léger" détail. La femme y croyait que très peu en ce qui concernait sa "récupération" par la village. Les paroles restent des paroles, les faits sont des faits.